bateau ardent

question du jour :

Trident 80, voiles neuves, coupe nickel et bien applaties. Pataras parfaitement tendu, pas de flèche de l'etai. Mât raide comme un piquet et légère quête sur l'avant (pas de cintrage).
GV et genois déventant légèrement au niveau du guindant.

Dès 15 neuds de vent, le bateau devient très ardent, et nécéssite pas mal de pompage sur la barre.

Il me reste au moins deux inconnues :
- le haubannage sous le vent est légèrement mou, ceci peut-il avoir une influence sur le problème?
- De quelle manière gérer le hale-bas de brand'voile de manière optimum?

D'autre part, j'avais vu sur un ancien fil un intervenant proposant de "regarder autour du safran". Qu'en est-il? Pour info, le trident a un safran correctement compensé dans le prolongement d'un aileron/bustle jusque tout en bas.

Prendre un Ris? La grand'voile faisant 12m² et le genois 26m², j'ai peur que cette configuration avec un ris et dans ces conditions ne déséquilibre également le bateau.

Merci d'avance pour vos retours d'expérience!

L'équipage
12 juil. 2010
12 juil. 2010

Ta dernière phrase...
ou plutôt l'avant dernière...

Pourquoi ne pas essayer de prendre un ris plutôt que supposer que cela "déséquilibre" le bateau.

Je n'ai jamais pratiqué le Trident qui est peut être ardent par nature?

Mais la réduction de GV déplace le centre de poussée vélique vers l'avant et tend donc à diminuer la tendance au lof.

En cette matière, il faut essayer, modifier, essayer à nouveau etc... pour se faire une idée précise...

12 juil. 2010

Le ris d'abord
C'est comme ça que je pratique sur mon Sauvignon: à partir de 15 noeuds, je commence par prendre un ris, et je ne réduis le génois qu'ensuite. C'est efficace à plusieurs titres:
- le bateau tire moins sur sa barre et il est plus agréable à barrer
- il gite moins, ne se vautre pas dans la risée. Il est donc plus rapide sur un meilleur cap. Le confort est également amélioré

Quand j'étais petit, mon père m'a appris à diriger le Vaurien familial sans safran (on l'enlevait complètement). De cette façon, on comprend tout de suite à quoi servent respectivement le foc et la GV (considérer que le bateau est une girouette dont l'axe est l'ensemble mat-quille).
Bon vent
Philippe

02 mars 2024

felicitationss a ton pére

12 juil. 2010

mon grééeur "rigger" de chicago à qui j'avais demandé
un truc sur l'enrouleur avait été très surpris que le mat n'ait pas de quête, il m 'avait indiqué un pied de quête à mesurer au vit de mulet, tu mets un poids au bout de la drisse de GV et tu mets un peu moins que 30 cms, en tout cas il ne faut JAMAIS avoir de la quête sur l'avant

pour l'étai l'enrouleur harken a un ridoir intégré, donc c'est tres facile

ensuite c'est 15 nds réels + 5 à 6 nds de vent vitesse, 20 nds apparents j'ai déjà choqué du chariot de gv sur le 30

rien d'anormal sauf cette quête dangereuse, le fait que ton bas étai soit mou rend encore plus possible un flambage du mat, reprends d'urgence du bas étai

12 juil. 2010

Un sujet qui va faire couler de l'encre de clavier.....
Réduis ton génois....

Quête sur l'avant???? C'est une jonque??

12 juil. 2010

et bien oui

s'il est ardent c'est que le centre velique est trop sur l'avant par rapport au centre de derive .

met plutot une quete sur l'arriere

par ailleurs GV 12 m2 genois 26 m2 la rapport peu etre trop grand reduit le genois pas la GV

12 juil. 2010

bin voyons !!!!!!
un voilier est ardent par sa GV..
pour garder un maxi d'énergie , il serrai bon de mètre un bout dehors ..
sinon , jouer sur la GV pour la déventer légèrement..
mais !! chaque bateau a des réactions différentes

03 mars 2024

Non,un voilier est surtout ardent par sa gîte ( dissymétrie de la carène). C'est un facteur beaucoup plus puissant que le sempiternel GV fait loffer et génois fait abattre. Donc ici réduire la voilure et donc réduire ce grand génois d'abord.

12 juil. 2010

ok
ca me parait tellement surrealiste de me retrouver par 15 noeuds de vent avec 9m² de GV et 26 de genois, mais je devrais sans doute essayer.
Et quand je parle de quête, c'est quasiment invisible, il faut s'y reprendre plusieurs fois avant de le remarquer. C'est hyper léger mais perceptible.

12 juil. 2010

c'est ce que je fais sur l'arpège.
Je prend un ris dans la grand voile avant de toucher au génois.

12 juil. 2010

je peux me tromper
mais pour ma part, si le bateau est ardent, c'est la grand'voile qu'il faut réduire en premier lieu

12 juil. 2010

C'est la réflection première....
La Gv fait lofer, la voile d'avant fait abattre...

Mais renseignes toi sur ton type de gréement. Tu découvriras bien des renseignements.

:-)

12 juil. 2010

Avancer le centre de voilure
Je pense que Calypso a fait un lapsus. Si le bateau est ardent il faut avancer le centre de voilure ou reculer le centre de dérive pour compenser.

Le pied de mat a-t-il une position unique ou est-il possible de le régler et en particulier de l'avancer? Ce peut être une solution.

Enfin ne pas oublier que la gîte rend habituellement les bateaux ardents. Réduire la toile même le génois, peut permettre de réduire la gîte et donc d'avoir un bateau plus équilibré.

12 juil. 2010

et oui michelr
merci ,si un bateau est ardent c'est la surface de GV qui est trop grande .

mais tout de m^me je trouve le rapport GV/genois fort et il est fort possible que le genois ayant son point d'écoute trop reculé agisse comme une addition à la surface de GV .car reduire une GV de 12 m2 par f3/4 il ne va plus resté grand chose .

en un mot il faut faire des essais.

josé

12 juil. 2010

pied de mat
il est fixe, et la gite n'est pas excessive.

Personne du côté du safran?

12 juil. 2010

bonjour julnevermind
Pour te consoler, depuis que j'ai ma GV neuve, le bateau est plus ardent itou et bien que de dimensions proches, conception totalement différente(biquille). Ma solution, déborder le chariot de GV et dans mon cas, jamais plus de 20/25° degrés de gîte et je marche ainsi barre libre.

safran
bonjour
si tu dis que l'aileron devant le safran descend jusque en bas du safran, alors le safran n'est pas compensé (il n'y a pas de surface de safran en avant de l'axe du safran)

Y-a-t-il un moteur fixe ? avec une hélice tripale ? (probablement pas sur ce genre de bateau) mais une tripale rend une partie du safran inopérante à cause du remous.

Hubert, de Cherbourg

12 juil. 2010

en effet
je pensais que l'aileron jouait un rôle de compensation, a tort vraissemblablement.

Moteur fixe, et bipale fixe et rikiki!

12 juil. 2010

tendance au lof
C'est la GV qui l'influence le plus sauf si le Génois est a très grand recouvrement
les actions pour diminuer la tendance au lof
1/ Pataras souqué a fond , ouvrir le hale-bas laisser monter la bôme la GV s'ouvre vers le haut ca va réduire la gite et la tendance au lof.
2/ laisser filer de la barre d'écoute sous le vent

L'idéal c'est un équipier qui s'occupe des deux et qui choque dans les surventes.

3/ ouvrir un peu l'écoute de GV
4/ essayer de réduire le génois en ouvrant sa chute vers le haut en ramenant son point de tire le plus en arrière possible
5/ réduire le génois de quelques tours d'enrouleur et prendre un ris dans la GV essaies dans les deux sens GV puis génois ou génois puis GV
choisis ce qui te donne le meilleur équilibre de barre.

Théoriquement ta vitesse doit rester a même voire accélérer, le braquage du safran génère une trainée non négligeable. Par contre la quête vers l'avant c'est un peu bizarre, cela pourrait signifier que l'étai est un peu trop court, il a été changé ?
Les haubans et bas-haubans mous sous le vent c'est normal, s'il redeviennent tendus le bateau a quai.
@+ et bon vent
Alain

12 juil. 2010

Il n'y a pas de vérité universelle.
Il y a tellement de choses qui peuvent interférer dans le comportement de ton bateau (qualité et coupe des voiles, réglages, répartition des poids, réglage du gréement, etc.…, que tu ne trouveras la réponse à ton problème qu’en faisant des essais.

Tu commence par le plus simple, d’abord jouer avec les réglages d’écoute et de chariot de gv, et aussi de positionnement du point d ‘écoute de génois. Voir aussi les tensions de drisse et de bordure.

Ensuite tu prends un ris et tu observe le résultat.
Après tu réduis ou tu change le génois.
Ensuite tu largue le ris pour voir.
Etc.. .
Les actions ci-dessus peuvent aussi s’inverser, l’essentiel étant de découvrir la méthodologie qui convient à ton bateau.

;-)

12 juil. 2010

allright
je vais me re-concentrer sur mon hale-bas et chariot.

si pas de progrès, je tente le coup de la prise de ris malgré tout.

Par acquis de conscience, je ferai un test en gardant la GV haute et en prenant des tours de genois...

Je vais commencer par ces éléments.

concernant l'étai : j'ai toujours eu une mini-quête sur l'avant. Je viens de changer l'étai et je l'ai fait recouper tip top aux mêmes dimensions qu'à l'origine.

12 juil. 2010

Un dernier point.
Il ne suffit pas de supprimer la tendance de ton bateau à être ardent, encore faut’ il garder de la vitesse et aussi faire du cap.

Parce qu’évidemment si, par exemple, tu garde ta gv haute et que tu réduis outrageusement ton génois, le bateau ne seras plus ardent, mais il n’avancera plus. Il n’aura plus assez de puissance.

Il faut donc trouver l’équilibre entre agrément de barre, vitesse et cap.

Heureusement qu’il y tout ça à faire, sinon qu’est ce qu’on s’emmerderait !
;-)

12 juil. 2010

je viens de voir des photos du trident
et pour ma part, la forme même de la quille en sifflet donne une forte tendance à grimper au vent dés qu'il y a un peu de gîte.
Je réitère, déborder le chariot et voir puis, faire les autres actions.

J'ai aussi une trés légère quête sur l'avant et quand je vois l'écume qui est proche, il m'arrive de me poser des questions, c'est le jour et la nuit :-) et mon mât est un pieu pas cintrable ou alors, faut faire appel à Popeye et ses épinards. :-D

12 juil. 2010

Sur la plupart de croiseurs
15kts a 20 kts de vent vrai c'est la limite de prendre un ris et quelques tours d'enrouleur.
Sur le mien qui a un safran suspendu, Jusqu'à 15 a 16 kts le hale-bas et la barre d'écoute ca marche super bien, a 18 a 20 kts je reste tout ouvert j'ai facilement une contre barre de l'ordre de 10 a 15°.
alors un ris s'impose, le bateau se redresse et repart a la même vitesse avec un meilleur cap.

L'avantage d'un safran compensé ou suspendu, c'est qu'il capte mieux les filets d'eau en dehors du flux perturbé de la quille et de l'hélice parce que le bord d'attaque est décale de l'axe du bateau. .
@+ et bon vent.
Alain

12 juil. 2010

Quete négative ?
En regardant sur le site suivant

camus.jeanmarcel.free.fr[...]_2.html

Il me semble que le mat ne présente pas de quête.
Ce site me parait très intéressant pour les proprios de Trident 80.
@+
Alain

12 juil. 2010

jouet 24
J'ai longtemps navigué sur un jouet 24, petit frère du trident.
Ces bateaux ont une coque très frégatée ce qui fait qu'une fois arrivés á un certain angle de gîte ils ne vont pas plus loin, et la gîte n'est plus un indicateur de leur comportement. Ce qui n'empêche pas que les forces en présence augmentent. La barre du 24 devenait impossible á maintenir passé 15N (j'avais une bome plus longue et basse) et le réduction de GV était impérative. Le deuxième ris arrivait ausi très vite. Par contre le bateau demandait á conserver le gênois le plus longtemps possible.
Pour information le problème d'équilibre s'était bien amélioré avec un nouveau safran, très long et étroit qui permettait au pilote de ne pas souffrir. Mais il faut croire que ça continuait á tirer très fort car j'ai cassé les ferrures de ce safran. J'ai en tout perdu 4 (!!!) safrans sur ce batau. Mais je l'adorais...
J'ai connu un gars qui lui aussi régatait sur un 24 et n'hésitait pas á baisser toute la GV en conservant le génois quand il le fallait. Pas trés catholique mais ça marchait bien.

12 juil. 2010

gite
tu as tout a fait raison, le bateau se calant à la gite sans plus bouger ou presque, la gîte n'est pas un indicateur valable des forces en présence

12 juil. 2010

J'ai eu un Trident 80...
pendant 10 ans! Je l'ai ADORE ce bateau! Quel bon bateau de près!

Question: Il a bien son bas-étai ton trident?

Sinon, il FAUT effectivement impérativement commencer par amener ton chariot de grand voile sous le vent en cas de brise soutenue (c'est le cas à 15 noeuds)
Sinon, le Trident va être effectivement très ardent!

Puis prendre un ris!

Telle est mon expérience.

Thierry, sur Troll.

29 jan. 2024

Bonjour, 13 ans plus tard je déterre ce post. Je lis que pour réduire la puissance de la GV (car le bateau est trop ardent) on déplace le chariot de la GV sous le vent ? Ma compréhension est que dans ce cas, on va tendre la chute de la GV, et le rendre plus puissante. Me trompe-je ?

Philippe.

29 jan. 2024

Bonjour Phil.
Sauf erreur de ma part passer le chariot sous le vent te permet de choquer sans augmenter le creux de la voile.
Si tu choque à l'écoute, tu creuse ta voile.

29 jan. 2024

Merci Ben. Je me rends compte que j'ai écrit une bêtise, je ne maîtrise pas encore bien la corrélation écoute / chariots. Avec la pratique, ça viendra. Merci.

01 mars 2024

Ayant eu la chance de ne posséder que des plans Mauric, avant toute réduction de voilure il était important de déborder le plan de la grand voile avec le chariot d'écoute et d'aplatir la voile .
Pour la voile d'avant reculer le point de tire pour que le haut de la voile se vidange et ainsi diminuer la composante à la gite . Cela permettait au moins un temps de reculer le moment de prendre un ris ou changer la voile d'avant ...Enfin tout çà c'est du très classique ...

12 juil. 2010

bas-etai
Le bas-etai est bien présent mais il est tout juste rectiligne, voir souple à certaines allures.

Pourquoi cette question du bas-etai?

12 juil. 2010

Parce qu'il est là...
pour éviter le flambage quand le bateau cogne dans les vagues. ce qui détend l'étai et déforme le mat " dans le mauvais sens"( dite-moi si je me trompe! ;-) )

12 juil. 2010

Déporter le chariot d'écoute de GV d'abord...
C'est ce que j'ai omis dans mon intervention précédente.
En général, lorsque le bateau gite et devient ardent dans la brise, c'est la première chose à faire, avant de prendre un ris.
Ce sont des manœuvres de base que l'on apprend lorsque l'on débute par le dériveur.

Le problème est que bon nombre de plaisanciers ne passent plus par cette école de base où le bateau est très sensible au moindre réglage. D'où des bateaux actuels où, en dessous de 10m, on supprime la barre d'écoute puisque les futurs utilisateurs ne savent pas à quoi cela peut servir.
Idem, on n'apprend plus la navigation puisque l'électronique est là...

Mais ce sont des ratiocinations de vieux safran...

01 mars 2024

"légère quête sur l'avant" est un réglage anormal.

Je n'ai pas lu l'ensemble des fils mais avant de prendre un ris, il est préférable "jouer" avec la barre d'écoute.

01 mars 2024

depuis 2010 il a dû perdre de sa fougue ,donne lui un peu de viagra ,s'il en manque .

01 mars 2024

J’imagine qu’il a dû changé de voiles depuis… 2 fois, 3 fois

01 mars 2024

Et de bateau

01 mars 202401 mars 2024

Hello
Il est toujours présent sur le forum, dernière intervention en février...
Ce serait intéressant le retour.
J'ai un peu le même souci quand je suis surtoilé avec un immense génois à recouvrement de presque 50m2 ,qui me broute un peu au virement (trinquette fixe sur enrouleur)et que je trouve pénible à border avec un winch de 44.
Je vais réduire le génois (déjà ouvert un fil, ayant un gennaker pour le petit temps) pour éviter ces écueils et avancer le centre de voilure.
Tant que le bateau n'est pas surtoilé la barre est douce ,mais la stabilité de forme s'il y a trop de gite avec ce grand génois au point d'écoute qui recouvre beaucoup est moins flagrante et le rend ardent.
Nous verrons bien cet été,je vais descendre au bateau déjà prendre les mesures du guindant pour voir les possibilités avec un ami voilier

01 mars 2024

Edit
winch de 48 !
Mémoire pas infaillible !

01 mars 2024

Avec un 48, difficile ? Mazette.
Sur mon Gladiateur (VA 43M2 à fort recouvrement aussi) je m'en sors honorablement avec des Andersen 46.

01 mars 202401 mars 2024

Je viens de regarder une photo : j'ai refait un calcul de surface et j'arrive à presque 56 M2 (7,30m a la perpendiculaire et au moins 15,30m de guindant)
Je n'avais jamais calculé je pensais qu'il faisait bien moins.
Bon,je suis au bateau semaine prochaine et comme je veux m'en séparer je mesurerai plus précisément.
Si je ne me suis pas planté ça fait 13m2 de plus que le tien ...
Comme tu m'as mis le doute je vérifierai les winches aussi,hi hi hi

01 mars 2024

@james, j'ai 48m2 et des 44, c'est galère des que le vent monte...

01 mars 2024

Merci,tu me rassures !
J'ai toujours cru avoir moins de 50m2,dixit le pro qui me l'a vendu,mais jamais pris le temps de mesurer,comme un couillon...
Je n'ai plus la force de mes 20 ans non plus et avec mon métier et les loisirs je travaille plutôt le cardio et les jambes,ceci explique aussi cela sans doute.
Mais je sens que les winchs sont proches de leurs limites,et puis ce sont des Lewmars alu ordinaires self tailing.Je viens de zoomer sur une photo du cockpit et ce sont bien des 48,pas d'erreur.
En tout cas ça me fait repenser à une surface plus grande sur le nouveau plus petit génois,s'il s'avère que celui-là fait plus de 50m2 .

02 mars 202402 mars 2024

En prévision quand le vent monte et sans attendre Peut-être prendre un ris sur la gv, ensuite le génois qui souvent est sur enrouleur, c’est rapide a faire et sans forcer.

04 mars 2024

James, pense à graisser tes winchs !😁

04 mars 202404 mars 2024

Hi hi hi !
Ils sont tout neufs ...

02 mars 2024

Les deux creux (du génois et de la GV) reculent avec l'augmentation de la force du vent, le centre de poussée vélique en fait de même rendant le bateau ardent. Dans l'ordre, il faut étarquer le génois, prendre du cuningam, déborder la grand voile et enfin prendre un ris dans cette dernière. Ensuite certains enroulent le génois mais personnellement je déteste ça et je préfère sortir mon solent.

@ cleden : "prendre du cuningam" : l'action d'étarquer par le bas réduit le creux, c'est ça ?

Perso, si ma GV n'est pas tout à fait étarquée (dès le départ), je risque un guindant "à plis" ; aussi j'étarque assez fort dès le départ. Est-ce un tord ?

03 mars 202403 mars 2024

A ma connaissance, étarquer le cuningam réduit avance le creux. Pour ma part, je n'étarque pas fort dès le départ, je me contente d'effacer les plis. Eventuellement je reprend un peu plus tard si des plis apparaissent. L'abus de cuningam crée des plis verticaux qu'on ne verra malheureusement pas sur une voile fullbatten

04 mars 2024

Il me semble qu'il y a une coquille ou un mot en trop 'réduit' ?'étarquer le cuningam réduit avance le creux'.
Certains l'expliquent mieux que moi
fr.wikipedia.org[...]incipes de réglage

Le cunningham joue sur l'élasticité du tissu à voile, plus importante avec les voiles en tissu classique que celles en fims composites (qui cependant s'allongent aussi sous traction) . Sur certaines séries de régate comme le Laser olympique (illustré en tête d'article) c'est un réglage crucial pour obtenir la vitesse optimum.

Lorsque le vent force la voile s'allonge dans le sens avant arrière et le creux s'accentue et se déplace vers l'arrière, des plis horizontaux apparaissent.

En étarquant le cunningham, on annule cette déformation en appliquant une tension verticale qui rétablit la forme de la voile. Si l'étarquage est trop important un pli vertical apparaît, nuisible à l'écoulement laminaire du vent dans la voile.

Le cunningham doit donc être réglé pour faire tout juste disparaître les plis horizontaux sans créer de pli vertical. Typiquement il est plus étarqué par grand vent que par faible brise et plus étarqué aux allures de près qu'au grand largue. Un bon barreur modifie plusieurs dizaines de fois ce réglage lors d'une régate disputée par vent irrégulier1.

04 mars 202404 mars 2024

Sur les dériveurs légers, surtout solitaires, le cunningham est effectivement très utilisé et très efficace. Le mat de ces dériveurs est, relativement, souple et l'on navigue avec un cintre important. Il faut alors imaginer que le mat est un arc et qu'étarquer le cunningham raccourcit en quelque sorte la corde de cet arc. La conséquence de ce raccourcissement est alors de diminuer la tension sur la chute de la grand-voile (la tête de mat ne "tire" plus sur la chute). On peut alors conserver une voile assez plate grâce au cintre important du mat, tout en ayant une chute plus ouverte. La chute ouverte abaisse et avance le centre de voilure, d'où moins de gite et bateau moins ardent.
C'est encore beaucoup plus net en windsurf où une forte tension du guindant permet de mollir complètement la chute de la voile.
Sur un croiseur, l'effet du cunningham est beaucoup moins net car il n'a pas vraiment d'influence sur le cintre du mat. Il sert alors surtout à équilibrer les tensions dans le tissu et résorber les plis.
Ce qui rend principalement un bateau ardent, c'est la gite. Et pour, en général, deux raisons. La première, c'est l'apparition à la gite d'une dissymétrie de la carène qui lui donne une forme qui tend à faire loffer (mais ce n'est pas vrai, en poussant à l'extrême, sur une carène de type scow). La deuxième, assez peu évoquée et pourtant encore plus importante, c'est le couple qui se crée lorsque le centre de voilure se déplace, avec la gite, de plusieurs mètres sous le vent du centre de résistance de la carène (il faut se représenter, schématiquement, vu par exemple d'un drone, le bateau bien gité avec le vent qui propulse les voiles vers l'avant et l'eau qui freine la carène, difficile alors de pas imaginer que l'ensemble ne va pas se mettre à tourner en rond sur place ;-)

04 mars 2024

Je ne connais pas beaucoup de croiseurs avec un cunningham aujourd'hui.
Par contre, j'en connais beaucoup avec des pataras réglables, et, avec la tension de drisse, l'effet est le même : donner du cintre au mât, applatir et avancer le creux et faire ouvrir la chute dans les hauts.

04 mars 2024

Oui, c'est vrai. Le pataras est très efficace sur les gréements 7/8 avec profils de mat bien fin, un peu moins sur les gréements 9/10 généralisés aujourd'hui. J'ai quand même fait rajouter un cunningham sur ma grand-voile qui m'évite, pour supprimer les plis du guindant, au près quand le vent monte, de devoir reprendre de la drisse de grand-voile en forçant pour compenser la tension sur la chute, alors que le cunningham permet de reprendre les plis en tirant par en bas tranquillement à la main sans forcer.

04 mars 2024

oui, réduit ET avance, il manquait un mot 😉

02 mars 202402 mars 2024

Chaque bateau est particulier...et tout dépend si c'est un sloop,un cotre,plus le déplacement,etc...
Je préfère prendre un ris car la grand voile est très puissante et full batten,et passer à la trinquette, facile à dérouler ,si ça monte.
C'est juste la période de transition que je voudrais plus facile à gérer,cet immense génois devient presque inutile avec le gennaker que j'ai en petit temps,et très vite montre ses limites trop rapidement...un génois dans mon cas plus petit permettrait de gérer plus facilement,et serait utilisable avec la trinquette,on en avait déjà parlé dans un fil.
Je pense que c'était une erreur de prendre si grand, mais le tarif auquel j'ai eu cette voile était sans concurrence et ça m'a permis de tester le bateau aussi...

03 mars 2024

Sur mon First 25, j'avais également un "immense génois" (24m2 pour un bateau de 25pieds) et j'ai fait l'erreur de le refaire à l'identique quand je l'ai changé pour garder une configuration proche de l'origine. Les virements étaient un calvaire en solo dans la brise avec des petits winchs non self tailing.

Le Stromboliccio

Phare du monde

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2022