bastaque

questio complexe
A laquelle il est difficile de repondre simplement
on ne borde que le cote au vent au pres. sur un virement il faut une bonne synchro au moment du faceyement choquer celle qui etait au vent et broder celle qui le devient et pour le reste c'est en fonction de chaque bateau

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bien complexe tout ça, tout depend du bateau et du grement.
La manoeuvre decrite par Facabea est tout à fait valable avec un bateau ayant un grement un minimum rigide.
Va faire ça sur un selection 37, le jour ou il y a un peu d'air, et tu te retrouve avec la moitié du mat sur le pont...
Enfin bref, c'est pas simple de repondre, j'aurais peut etre mieux fait de m'abstenir :mdr:

Dans mon cas particulier
Je ne borde une bastaque qu'à partir de force 3 ou 4 du bon plein au vent AR. Leur rôle est limité à la tenu du mât (mât rigide, pas de pataras).

Lors du virement de bord vent debout, je largue celle au vent, je vire, puis je borde la nouvelle bastaque au vent. Ca se fait dans la foulée s'il y a un équipier aux bastaques. En équipage réduit, c'est un peu plus décomposé.
Pour un empannage, je borde la GV dans l'axe, je change les bastaques, puis je laisse filer l'écoute sur le nouveau bord. Ou alors, je vire vent debout, c'est un peu plus long, mais c'est plus sécu pour le gréement.

Le seul vrai pb, c'est en cas d'empannage involontaire . Là on risque de casser qqchose.

réponse à itou
avec des BDF poussantes, le mat est tenu longitudinalement sans nécéssiter de pataras les bastaques servent d'abord à empêcher le mat de travailler au prés serré, pour ne pas déformer le profil de la GV à chaque passage de vague. Au portant, si on a la voile du temps, elles sont là pour rassurer le capitaine. Mais si on est surtoilé elles vont alléger le travail des haubans. La manoeuvre à l'empannage consiste à border la bastaque sous le vent en même temps que l'écoute de Gv, envoyer l'empanage en filant un coup de pied dans le taquet de la bastaque sous le vent pour la libérer, finir de border l'autre avec les dents pendant qu'on décoince l'écoute de gv qui s'est prise dans la capuche du petit dernier. Je rigole, mais dans le principe c'est ça sans les emmerdes avec un peu d'habitude. regles de base; ne pas laisser le petit dernier dans le cockpit au moment de l'empannage, et bien préparer les bouts avant la manoeuvre.
Amicalement
Alex

question itou
Ayant aussi un mat avec barre de flèches pousssante, sans pataras, avec bastaques, je me pose un peu les memes questions.
Notamment lors de l'empannage, la coordination pour avoir toujours une bastaque raide, pour tenir le mat, n'est pas facile.
J'ai écrit au chantier pour avoir des informations sur la part des bastaques dans la tenue du mat, mais je n'ai pas eu de réponse.

le travail des bastaques depend de la configuration du greement
je ne vois pas l'utilité de bastaques pour un gréement entète sauf pour eviter le flabage du mas en présence d'étai largable
sur les gréements fractionnés si tu as des barres de flèches poussantes elles servent surtout à raidir l'été au prés pour faire un meilleur cap.
au portant tu peux t'en passer
pour les barres de flèches sur le travers les bastaques raidissent l'etais et tiennent le mat au portant avec le patara
pour les virements de bord on n'est pas obligés de tenir une bastaque toujours tendu la GV bordé tiend le mat
sur un bateau que j'avais en 1985 j'avais des bastaques doubles bastaque haute et bastaque basse sur chaque bord c'est à dire que pour chaque bastaque il y'avait deux fixations sur le mat une face à l'étai l'atre à mi-mat
c''était super pour tenir le mat au prés dans le clapot.
de plus lorsque je prenais le deuxieme ris je fixais les deux bastaques hautes et je les conservais à toutes les allures la GV passait dessous
c'est un super bateau ce club 86 pour la régate

bon vent

club 86: un avis
Salut; je viens de lire ue tu étais propriétaire d'un club 86. je voudrais en acheter un pour la ballade solo. que pense tu de ce bateau et quels conseils lors de l'achat.merci à toi et bon vent!

club 86
Le Club 86 est effectivement un super bateau, qui (à mon sens) avait à sa sortie un bon paquet d'années d'avance sur ses concurrents de l'époque.
Léger, très rapide au près, très rapide au portant maniable....et suffisamment habitable pour envisager la croisière en famille en toute décontraction et sécurité.
Le top est de trouver une version avec jupe rapportée d'origine et rail de solent auto vireur(comme ça tu as tout ton temps pour t'occuper des bastaques pendant que le solent "passe" tout seul au virement).
Il faut bien vérifier que les ancrages de cadènes de haubans ont étés renforcés et bien repris par des tirants sur la quille. la plupart des exemplaires sortis ont tous perdu le mat à cause de ça. Le second point faible est le pont souvent "souple" et le moteur la plupart du temps "rincé" si d'origine.

Sur un gréement fractionné
c'est à dire 7/8, 3/4, etc... il y a une fraction du mat, soit 1/8, 1/4, etc... qui n'est tenue que par le pataras. Etarquer le pataras imprime donc une courbure (cintre) à l'ensemble du mat, du fait notament de l'opposition de l'étai qui, lui, tire vers l'avant en bas de la dite fraction libre. Le réglage de courbure du mat permet de controler la puissance de la GV : on peut diminuer cette puissance en étarquant le pataras (un peu le même effet que choquer la GV).

Mais du fait qu'un effort de ce type (opposition pataras-étai) cintre le mat, on est limité en tension : au delà, le cintrage peut esquinter le mat ou le casser. Cette limite est relativement basse par rapport à la tension souhaitable sur l'étai pour le raidir afin que les voiles d'avant fonctionnent bien au près (guindant bien étarqué). Au portant, idem, sauf qu'on se trouve avec des efforts importants, surtout avec un spi. Le pataras n'est donc pas suffisant. Il faut raidir l'étai (au près) et assurer un effort en opposition avec l'effort propulsif des voiles au portant. C'est le rôle (on devrait dire "les rôles") des bastaques.

Au près, on ne cassera jamais un mat pour cause de bastaque mal bordée, on aura un génois qui fera la gueule, c'est tout. Donc pas d'urgence à traiter les bastaques dans les virements, sauf en régate évidemment. Au portant, attention. Le paramètre important est le "pied" donné aux haubans. Peu de pied (gréement dans plan) impose d'être très vigilant sur les bastaques, notamment aux empannages. Toujours avoir une bastaque bordée. S'il y a du pied (barres de flèches poussantes), c'est moins chaud, mais attention par fort vent quand même.

Tout ceci explique pourquoi sur les bateaux de croisières on met des gréements en tête, voire des gréements peu fractionnés (7/8 max) avec du pied sur les haubans et des barres de flèches poussantes. Donc pas besoin de bastaques. Même sur le JOD 35 (Jeanneau one design) on n'a pas mis de bastaques, et c'est pas un bateau de croisière... sans doute que les organisateurs de régates en flotte qui gagnent leur vie en louant ce type de canote à des équipages pas toujours très expérimentés en avaient marre de changer les mats (cf sélection) !

Dehler DB1
Je ne sais pas si le premier message est arrivé donc je serai plus court. Quelqu'un connaît-il le Dehler db1 3/4 tonner et ses particularités à la manoeuvre

Merci aussi
pour ces éclaircissements. Je crois que je vais regarder mon mat de plus près.
(et avec un seul clic sur la souris, je ne devrais pas bégayer ce coup-ci)