Arctique

Salutations,
J'ai un voilier SANGRIA/JEANNEAU, avec lequel j'ai rejoins les côtes Irlandaises. Cet été j'aimerais pousser l'experience en allant plus au nord, Iceland certainement, et je me dis pourquoi pas le "GROENLAND"....

Les questions principales que je me pose sont, où arriver, quel port ? De préférence sur la côte Est car je voudrais aller au Sommet de cette immense île en ski par la suite.

Autre question, en Juillet/Aout peut-être Septembre pour le retour, n'ai-je pas des risques de rencontrer des Glaces ? Mon bateau ne supporterait pas.

S'il vous plait n'hésitez pas à partager vos connaissances et expériences!
Au plaisir!!!!

L'équipage
19 mars 2019
19 mars 2019
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Houla...
1- Beaucoup de glace sur la côte E à cause des courants
2- le « sommet » en ski s’apparente à une véritable expédition
3- septembre est très tard pour le retour, il faut déjà avoir quitté l’Islande
Donc, 4- contacter ceux qui connaissent bien ce type de voyage, genre Pascal de Diagonale Groenland, Jean Baptiste de Algol ou Thierry du Baloum Gwen
Bonne balade!!!
E.

20 mars 2019
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Merci pour les noms! Je me renseigne aussitot.

19 mars 2019
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Je ne suis d'aucune aide, mais je suis admiratif de ceux qui prouvent que la taille du bateau n'est pas synonyme de talent.
:pouce:

19 mars 2019
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Bonsoir VITTU,

Oups,,alors il m' est d' avis que beaucoup d' héossiens vont tenter de te décourager.

Pour être objectif, la côte Est du Groenland, vaut mieux que tu l' oublies.

Pour la côte Ouest, disons que çà n' est pas impossible, mais très risqué avec un Sangria.

J' y suis allé en 93 avec un Armagnac particulièrement bien préparé et équipé, avec une dérogation des Aff-Mar en 1ère cat, mais si c' était à refaire, quelque soit le budget, çà ne serait jamais avec un bateau en CP ou en strattifié, ou alors particulièrement renforcé à grand coup de kevlar!

Mais si tu envisageais quand-même de tenter l' aventure (ce que je comprendrais très bien vu que j' ai été dans ton cas), la meilleure route pour monter est de passer par l' Islande, mais il,faudrait y être en Juin pour bien faire, puis traverser vers le Sud du Cap Farwell, qu' il faut IMPERATIVEMENT CONTOURNER A AU MOINS 20 ou 30 M, et ce QUEL QUE SOIT LA METEO, et prévoir un "atterrissage à la hauteur de Pamiut, surtout pas au sud!

Si je l' écrit en caractère gras, c' est parce que c' est un conseil qui m' avaitété donné par des "connaisseurs", que je n' ai pas respecté car arrivé avec une super météo sur le cap, je n' ai pas résisté à la tentation de le contourner qu' à quelques miles.
Nous étions 2 à bords, avons franchi la longitude du Cap Farwell en milieu d' après-midi, grandiose, premier champ de glace constitué de morceaux d' environ 10 à 20 cm de diamètre, pas de problème au moteur par pétole, puis on a longé la côte à environ 5 M sans glace et la nuit est tombée et là, on s' est retrouvé dans la nuit noire au milieu de floes de partout sur une surface de plusieurs M, l' écran du radar était pratiquement tout blanc, et il fallait parfois reculer au moteur sur une centaine de mètres car les chenaux étaient plus étroits que la longueur de l' Armagnac.
Si le vent s' était levé à ce moment (qui a quand-même duré près de 3 heures) le bateau aurait été détruit (Ce qui est arrivé à peu près au même endroit en 91 à un couple de Français avec un bébé en catamaran, récupéré par hélico sur la banquise après déclenchement d' une balise de détresse "aviation"!

Avec une chance inouïe, on a fini par réussir à sortir du piège au levé du jour, et le vent s' est levé (F3 à 4) une demi-heure plus tard.
Nous avons touché terre dans l' après-midi à Arsuk.

Nous sommes montés jusqu' à "Port-Victor" (l' endroit d' où P.E. Victor était parti avec son équipe pour traverser la calotte glaciaire), un peu au Nord de la baie de Disko.

Sur le retour, on s' est pris un growler non détecté dans une zone qui d' après la dernière carte des glace était totalement exempte de glace qui a occasionné une très grosse voie d' eau, en explosant le bordé sur 70 cm de long, une lisse et la cloison de cabine avant!!!

Certains bateaux pas prévus pour arrivent des fois à passer sans casse (çà avait été mon cas en 90 au Spitsberg en Loisir 7.30), mais il faut bien reconnaître que c' est hyper risqué et que la part de chance est très importante.

Franchement, si tu veux toujours visiter ces contrées magnifiques, vend ton Sangria et achète un Flot 18 ou autre Carrof en acier, ou Brise de Mer 3, de nos jours on en trouve (pour les deux premiers cités) des vraiment pas cher, mais dans tous les cas, il faut une très grosse prépa du bateau, incluant OBLIGATOIREMENT l' étanchéité totale en cas de retournement, la confection d' un gréement de fortune etc...

Maintenant, si tu veux quand-même tenter le coup avec ton Sangria, je peux te conseiller sur la préparation, mais oublie pour cette année, car il y beaucoup trop de modifs et améliorations à faire.

Gorlann

20 mars 2019
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Ton message est riche d'experiences! Je t'en remercie. Et en effet il me motive d'avantage à y aller.. Mais peut-être pas avec ce bateau malheureusement..
Cependant même si je ne le fais pas cette année ce ne sera que partie remise j'en suis intimement convaincus. Alors si tu veux bien m'orienter sur la préparation je suis tout ouï !

19 mars 2019
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J' oubliai:
ne pas compter sur le réchauffement climatique pour naviguer "facilement" dans ces régions, l' année dernière, un Ovni 345 en alu a été broyé dans le détroit de bellot (certes plus au Nord), et il me semble avoir lu qu' aucun voilier même spécialement conçu n' avait réussi à franchir le Passage du NO!

Gorlann

20 mars 2019
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la je suis pas sur car je me rappelle avoir vu un cata un hellia 44 de chez fountain avoir ete prepare pour et qui a passer le passage du NO
ca a meme ete publie dans multicoqe mag etc
il en ont fait de la pub !!!
mais peut etre que je me trompe !!!

19 mars 2019
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@Gorlan, et en passant par le Prince Christian Sound pour éviter le Cap Farewell ? Tu en penses quoi ?

19 mars 2019
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C' est ce que j' ai fait pour le retour vers la Bretagne.

En fin de printemps-début d' été, les glaces descendent avec le courant de la côte Est, contournent le Cap Farwell et je ne me risquerai pas à emprunter le Prince Kristiansund Fjord, alors qu' en fin d' été, c' est beaucoup plus dégagé.
Les courants y sont très violents et j' ai eu beaucoup de mal à passer.

Pour info, au niveau date, j' ai appareillé le 5 septembre de la sortie du sund pour la traversée retour vers la Bretagne, qui m' a pris 14jours, sans moteur (qui n' avait pas apprécié la trempette) et en prenant une sacrée branlée (queue du cyclone Floyd qui a ravagé la Bretagne les 12 et 13 septembre).
Encore un énorme coup de chance pour moi sur ce coup-là, car retardé par deux jours de petit temps et en panne moteur, çà m' a permis d' éviter le pire!

Gorlann

20 mars 2019
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bravo gorlan 29
je suis tres impressioner par tes aventures et de la teneur de tes conseilles
j espere que notre jeune ami en prendrat toute l importance
bravo et merci pour lui
en effet le forum la est vraiment dans son role
tres plaisant de lire ces interventions !!!
bonne continuation a tout les deux

20 mars 2019
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Au sud du Cap Farewell :


regarder à 32'.
Etant en solo, je n'ai pas pu viser la côte Est, bordée par un pack glaciaire de plus de 20 M de large; mais c'était en 98...

20 mars 2019
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Bonjour,
Va déjà faire un tour en Islande. Là bas, à partir de mi juillet, l'été est terminé et la météo devient plus scabreuse.
Nous n'avions pas pu aller plus à l'ouest qu'Husavik car pendant 2 semaines, ce n'est pas descendu en dessous de 50 nds.
Nous y avons laissé le bateau et loué un 4x4 pour faire le tour de l'île. Une nuit, nous avons dû changer le 4x4 de place pour le mettre face au vent craignant qu'il se renverse !
Pour ce qui est de la balade à ski, renseigne toi, il y a pas mal de possibilités avec les locaux. Mais il faut un bon niveau.
Gorlann a raison, pour cet été, ça va être court parce qu'il faut un bateau vraiment bien préparé, quand ça cogne par là bas, ça cogne dur et ça ne prévient pas toujours avant.

20 mars 2019
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La côte Est est la plus proche de l'islande, mais c'est de loin la plus inhospitalière. Beaucoup plus froide que l'Ouest, un pack d'une dizaine de milles mini qui s'entrouve à partir de la fin juillet (et encore pas tous les ans), quasi déserte.
Quand à passer le cap Farewell avec un sangria!
J'espère que ce fil est une plaisanterie.

20 mars 2019
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Je ne comprend votre phrase : "un pack d'une dizaine de milles mini qui s'entrouvre à partir de la fin juillet (et encore pas tous les ans), quasi déserte." ?

Et non aucune blague là dessus. Je m'informe.

20 mars 2019
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Dans ce fil, plusieurs posts sont du grand n'importe quoi...
.
J'ai passé 6 saisons en Islande, chaque fois de fin avril à début septembre. Un aller-retour à Jan Mayen en 2015. Un aller-retour au Scoresbysund (Groenland) en août 2016...
.
Il faut arrêter de faire croire que ces régions sont infréquentables...
.
www.thoe.be[...]nal.php

20 mars 2019
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on ne doit pas avoir le meme fil !!!!!!!!!
car a aucun moment il a ete dit que c etait infrequentable
il a eu des mise en garde car avec la glace et un sangria c est loin d etre fait pour vivre facilement ensemble
ce que tout le monde comprend
et il a ete dit qu il fallait tres bien preparer le bateau
mais rien d autre
on ne doit pas lire les memes choses
desole !!!!!!!!!!!!
et je trouve que c est plutot a l avantage des intervenants que d etre prudent
car dire allez y en short sans aucun probleme c est envoye au casse pipe
gorlan 29 a vraiment ete quasi parfait dans ses affirmations !!
mais tu peus completer
si toi tu connais mieux !!!

20 mars 2019
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Bonjour Pierre,
Je suis d'accord avec toi si le bateau est bien préparé et suffisamment costaud.
Mais on ne peut pas comparer Thoe avec un sangria.
Rappelle toi le coup de vent que tu as eu au mouillage en Islande, ça a quand même été très chaud !

21 mars 2019
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D'accord sur tout avec toi. Sauf sur les conditions météo au niveau des caps de la côte nord ouest de l'Islande. Si en effet le tour se fait en général au portant dans le sens des aiguilles d'une montre, il arrive malgré tout que le vent s'installe pendant une huitaine de jours avec des conditions rendant ces caps infranchissables.
Bien sûr, il y a pas mal d'endroits où on peut s'abriter et attendre, beaucoup de petits ports bien protégés mais une fois encore et là je te suis à fond, il faut un bateau très bien préparé et surtout avoir du temps devant soi pour être en capacité d'attendre et de patienter, voire de renoncer quand les conditions ne sont pas là. Car c'est souvent ça qui est à l'origine de gros problèmes et c'est bien pour ça que je ne donne plus aucun rendez vous fixé à l'avance avec des gens en ayant le bateau comme moyen de transport. Ce sont eux qui doivent s'adapter à mes dates d'arrivée.
De plus, sur un petit bateau, le côté confort isolation chauffage est souvent très réduit et peu rapidement accentuer le sentiment de difficulté.
Mais c'est en effet un magnifique terrain de jeu.

21 mars 2019
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Bonjour Pierre,

je suppose que tu fais allusion à mon post plus haut quand tu parles de "bravé tous les dangers(lire plus de danger qu' ailleurs)".

Il me semble que l' intérêt de ce fil n' est pas de faire la "promotion" du Groenland ou de l' Islande, les dépliants publicitaires le font bien mieux!

Quand quelqu' un envisage d' aller se balader dans ces coins (surtout avec un bateau genre Sangria), il me paraît bien plus juste de l' avertir de ce qu' il peut rencontrer comme conditions dangereuses que de lui parler des périodes de pétole ou tout va bien, qui sont évidemment bien plus fréquentes (j' ai du faire pas loin de 75 % de moteur au Groenland).

Mais quand-même, quand on ouvre les instructions nautiques de la côte Est du Groenland, on y voit que les chances de mener à bien une croisière ne sont vraiment pas très élevées.

Alors certes, des fois c' est dégagé et tu as eu la chance de pouvoir aller dans le Scoresbysund, mais çà ne veut absolument pas dire que huit jours plus tôt ou plus tard çà aurait été possible.

Il n' y a qu' à lire des récit de navigation sur cette côte, comme par ex celui de Kurbiel "Aventures polaires d' hier et d' aujourd'hui" (pas sûr du titre) pour voir que de nombreux navigateurs bien préparés ont échoué ou y ont laissé leur bateau.

Il y a quand-même beaucoup plus de risques à naviguer à l' Est qu' à l' Ouest, et les risques sont bien plus important pour un Sangria que pour une coque en alu, acier ou bois moulé (il n' y a qu' à voire ce qu' a subit Damien) comme "Thoé".

Tu vois, mon voyage au Spitsberg en Loisir 7.30 s 'était probablement "un peu trop bien passé", avec une circum-navigation de l' île principale en ayant aperçu un seul petit iceberg à l' Est (probablement beaucoup de chance comme toi dans le Scoresby sund), et j' ai cru avec un peu trop de confiance en moi pouvoir refaire le même genre de nav au Groenland, mais là, les conditions étaient nettement moins favorables et çà a bien failli très-très mal se terminer.

Alors si je parle des moment durs vécus avec l' Armagnac, ce n' est pas pour me vanter de ce que j' ai fais, mais pour mettre en garde le candidat à l' expérience afin qu' il ne se mette pas dans la même merde (passage du cap Farwell).

Gorlann

21 mars 2019
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Bonjour Christian,

Je suis aussi d'accord avec toi sauf que :
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- Le fil est lu par d'autres personnes, et il ne faut pas leur raconter d'histoires à propos du terrain de jeu.
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- J'aurais pu éviter le coup de vent en me réfugiant dans le port de Stykkysholmur au lieu d'aller au mouillage pour gagner de la route pour arriver à temps à un RDV.
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- Je n'étais (le mouillage n'était) pas en danger (aucun obstacle avant les USA).
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- J'ai plus d'histoires de gros coups de vent au mouillage à raconter en Méditerrannée (1 gros stress par an) qu'en Islande (2 en 6 ans) et même en Bretagne.
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- J'étais à Husavik très longtemps. Il est faux de dire que le vent souffle à 50 kts pendant des lunes. J'ai fait 6 fois l'aller-retour Husavik/Isafjordur, toujours avec une grosse proportion de moteur (pas de vent). J'ai fais 2 fois le tour complet de l'Islande (1100 milles), curiseusement avec 90% de vent portant et tourant dans le sens horlogique.
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- Je ne suis pas d'accord quand on dit qu'il faut exclure la côte est du Groenland (le Scoresbysund est 270 milles au nord) tout en conseillant de passer le très dangereux cap Farewell (500 milles, un voilier coulé en 2016).
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- Si j'ai échoué en solo au Groenland à 400 milles de toute aide, sans communications et sans assistance pour venir me sauver. Cela ne veut pas dire que le Groenland est dangereux, mais que j'ai fait une erreur en jetant l'ancre au mauvais endroit, ce qui peu arriver partout.
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Il faut TOUJOURS et PARTOUT naviguer avec un bateau bien préparé et si l'on fait une erreur de pilotage, ce n'est pas la faute du bateau ni de la météo. Sinon, on pourrait dire : votre bateau est mal préparé, larguez donc les amarres...
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Evidemment, je pourrais (aussi) me la jouer en expliquant que j'ai bravé tous les dangers (lire plus de danger qu'ailleurs).
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Bonne journée et bon vent
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Pierre

21 mars 2019
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Cela fait du bien de se sentir sur la même longueur d'onde ;-)
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C'est vrai que passer le NW cela secoue un peu (vent perturbé, mer agitée) mais les Fjords de l'Ouest sont décoiffants. Quand on a la chance de pouvoir y jeter l'ancre, c'est juste magique ! Surtout Hornvik...
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Je ne suis pas frileux (en bateau). Quoique j'ai en Eberspacher, je n'ai jamais chauffé le bateau, même en Islande, sauf parfois au port quand il y a de l'électricité (souvent et gratuite). En Islande, arrosée par le Gulfstream, il ne fait en moyenne (que) 5° de moins qu'à Bruxelles...

20 mars 2019
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salut, si tu pouvais nous donner plus de renseignements sur ton bateau, comme les équipements, la motorisation, car la nous savons juste que tu a un sangria et rien d'autre.

20 mars 2019
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Salut!
Pour l'instant le bateau comporte seulement le minimum de la navigation semi-hauturière.

Pour ce qui est des voiles j'ai : GV, Genois, Tourmentin, Spi.

Moteur : Outbord, 10nd

Et du rhum en fond de cale. :)

20 mars 201920 mars 2019
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Je n’ai jamais navigué dans ces contrées, puisque le plus haut ou je suis allé, c’est en Irlande, mais je crois quand même savoir que la navigation dans ces régions n’est pas ce qu’il y a de plus facile. Pour autant je ne partage pas l’avis de holothurie quand il considère ce fil comme une plaisanterie au regard des caractéristiques du Sangria, pas plus d’ailleurs que celui de IrisT qui laisse entendre le contraire, et je trouve au contraire que le post de Gorlann est mesuré et réaliste.
A titre indicatif Roger Taylord va dans ces régions tous les étés avec un bateau de 6 mètres, il y a eu aussi dans les années 80 Frédéric Meunier qui a traîné dans le coin la quille de son Kelt 8 mètres.
Alors certes plus le bateau est petit, plus il faut de la chance, Gorlann a d’ailleurs souligné qu’il avait eu un peu de chance, et il est évident qu’il faut un bateau TRES bien préparé et aussi, bien mené. Par exemple le bateau de Roger Taylor est insubmersible et étanche comme une bouteille. Je suggère d’ailleurs la lecture de ses trois bouquins :
« Voyages d’un simple marin »
« Mingming et l’art de la navigation minimaliste »
« Mingming au rythme de la houle »

21 mars 2019
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Mingming a passé trois jours en vue de Terceira sans pouvoir l'atteindre, très peu pour moi!

21 mars 201921 mars 2019
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Effectivement, fallait avoir le moral... mais ce mec est un cas puisque dans ses différentes pérégrinations dans le grand nord, il ne fait pas d'escales!...
je l'ai cité surtout à 'intention de notre ami VITTU pour mettre en avant la préparation exemplaire de ses bateaux (Mingming 1 et Minming 2).

20 mars 201920 mars 2019
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Naviguer vers les latitudes Nord n'est pas une aventure à prendre à la légère.
Je suis allé 3 fois au Spitzberg dont une fois en 2010 avec Papy-Zoom sur son Halberg Rassy 31.
3 fois dans 3 conditions différentes mais à chaque fois avec un bateau très bien préparé, c'est indispensable pour parer les mauvais coups de la météo. En effet, à ces latitudes, elle peut changer très rapidement et pas en bien.
Avec Papy-Zoom, nous sommes resté 2 jours, à l'abri, au mouillage sur la côte ouest de l'Ile à l'Ours (à mi-chemin entre la côte norvégienne et le Svalbard) en faisant des quarts de veille nuit et jour avec 2 ancres.
Les rafales montaient à près de 50 nds et les risques de dérapages importants, d'autant plus que des cailloux n'étaient pas très éloignés sous le vent.
Au Spitsberg, à Longyearbyeen, en 2008 et 2013, des coups de vent nous ont obligé à rester au ponton pendant 2 ou 3 jours, au mois de juillet.
Les vents forts de NE font dériver la banquise de la mer de Barents vers la pointe sud du Svalbard et elle remonte le long de la côte ouest poussée par les courants et le vent.
Elle peut s'étaler sur 25 à 30 milles vers l'ouest et jusqu'à 70 milles vers le nord, ça fait un beau détour pour aller jusqu'à Isfjorden et Longyearbyeen.

Le bateau et l'équipage doivent être prêts à faire face à des situations qui peuvent devenir délicates à gérer. Il ne faut pas partir à la légère.

21 mars 2019
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Profite de ton Sangria , fait des belles navigations, pendant se temps tu te prépares un voyage , avec tous les renseignements, quand tu est prêt, tu vend le sangria, choisi un bateau plus adapté.
Ensuite tu fais comme tu a envie, c'est toi qui fera ton choix.

21 mars 2019
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Voilà une contribution pleine de bon sens et sagesse :bravo:

22 déc. 2019
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Je signale aux amateurs un excellent reportage aujourd'hui sur la navigation dans le détroit de Bellot, entre autres, depuis le navire saint-bernard de la Garde côtière québécoise :

13h15 le dimanche, après le JT de FRANCE 2.

👍

www.france.tv[...]rd.html

22 déc. 2019
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Ne pas oublier de vérifier la couverture de votre assurance bateau (en général elles ne couvre que jusqu'à 65°Nord)

La Giraglia

Phare du monde

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La Giraglia

2022