amarrage seul sur ponton

Tout le problème....
c'est le vent il est avec nous ou contre nous. Si pas de vent aucun problème il faut simplement prendre son temps tout mettre en place avant (Parre battage, amarres , gaffe, etc&gt...) et puis il y a souvent du monde qui traine sur les pontons
les vrais marin s'aident.

ANTICIPE

tout est là il faut etre preparé.

Tout d'abord dans la mesure du possible arrivé vent debout , ça frein et surtout ça ne pousse pas .

Mettre les parebats de chaque coté assez haut pour le ponton mais ça c'est question d'habitude.

Passer deux amarres (Bd et td)à l'avant capelé aux taquets .

Une amarre à l'arriere capelé aussi.

Alors le "truc" l'amarre avant du coté de l'accostage la faire venir à l'exterieur des haubants jusqu'à la barre , c'est à dire au moment de l'accostage tu es a la barre avec le bout dans ta main .
Lorsque tu peux tu sautes sur le catway avec le bout avant et le bout arriere dans la main et là tu controles la situation ...enfin pas toujours :-D

L'ideal c'est d'arriver pret des anglais car les français aident mais pas toujours souvent ils tournent la tête surtout si le bateau est une location.
josé

un bout
autour du mat au centre de gravité du bateau pour contrôler l'avancé ,le recul ,l'écart du ponton et bien sur toutes les amarres avants et arrières en place pour finir le travail. Attention au courant et au vent surtout quand il pousse,ou de travers.

AICA...
avec le taquet du milieu tu peux avoir le chien au pied... je voulais dire le bateau.. et comme le curé les aussières avant et arrière entre les dents...

une autre technique
Sur chaque bord est préparé une amarre plus longue que le bateau, tournée a ses extrémités sur les taquets avant et arrière et le restant lové au bau maxi.
Dès que c'est possible de débarquer, je descends sur le quai/ponton/cat-way avec la partie lovée et à ce moment je peux contrôler l'avant et l'arrière. Reste juste à tourner ce/ces bout(s) en provisoire le temps de faire un vrai amarrage.

ça dépend ....
beaucoup de la taille + poids du bateau ... et de la direction du vent !

En dessous de 10m on l'arrête (quand on est seul) à la main ou au pied, au dessus de 10m il n'est plus question de cela, et il vaut mieux tout prévoir au moteur.

S'il y a beaucoup de vent, le bateau est plus stable en marche arrière (face au vent) qu'en marche avant (face au vent), car l'hélice le tire "par le nez" et le bateau se met "en drapeau" dans le lit du vent . On peut alors l'amener en position quasi stationnaire au quai contre le vent pour descendre et l'amarrer :reflechi:

Si le vent est parallèle ou un peu incliné du quai, toujours prévoir d'amarrer d'abord l'aussière au vent, c'est impératif, car le bateau se met alors dans le lit du vent sans encombre et on a le temps de passer la seconde amarre. Si on amarre d'abord sous le vent, le bateau part en rotation grave pour aller se mettre dans le lit du vent, on risque la casse, et on ne peut plus passer la seconde amarre quand on est seul ;-)

Si le vent est pile de travers écartant du quai, mettre une aussière au centre du bateau (au maitre baud) et l'amarrer en premier.

Si le vent pousse au quai, pile de travers, arriver parallèle au quai est restant à 1m du quai et se laisser dépaler vers le quai sous l'effet du vent.

etc ... etc ...

Et le courant....
C'est parfait d'anticiper en fonction du vent, mais il y a aussi le courant qu'il faut observer pour anticiper quelle sera la résultante de tout cela.
Généralement, dans les ports avec une porte, à l'ouverture, le courant est plutôt fort dans la première demie heure ou la première heure.
Après être entré, il devient généralement tournant, en fonction de la configuration des lieux.
Quelques exemples : St Vaast la Hougue, Perros Guirec, Deauville (port municipal), Port Guillaume etc...
Cela complique un peu le jeu!

voilà les Manchards

chez vous effectivement il y a du courant , mais ici en Bretagne Sud c'est bien tranquille a quelques exception

josé

Une cravate...
au mat ou au maitre bau du bateau est très utile pour "tout tenir", le temps de faire le reste...
c'est encore la meilleurs solution si il existe aussi un taquet au milieu du catway.

un nouveau truc
un nouveau truc que je viens d'essayer sur catway : venir m'appuyer en douceur sur une defence de ponton avec l'etrave puis embrayer au ralenti pour rester l'avant appuyé. Avec la barre je peux ramener l'arrière du bateau si le vent l'a écarté. Toujours embrayé, j'attache la barre au bon angle puis je descends tranquillement amarrer mon bateau.
J'ai une defense de ponton devant et une autre sur le coté.

prendre son temps...
j'ai vu un anglais de 85 ans à Bénodet (et il y a du jus à Bénodet)se présenter au par force 7 au ponton visiteur avec un bateau de 13 m et pour unique équipier sa vieile compagne qui avait probablement le même âge que lui.

Il est arrivé sans crier gare en avant lente, toutes les aussières et les parre-attage à poste. Et il a pris son temps, sentant à la fois le vent et le courant, baissant le régime de son moteur pour pratiquement arrêter son bateau parrallèlement, puis repart décrire une grande boucle et refait la même maneuvre une autre fois, puis une troisième fois, toujours dans le calme...

Enfin, au troisième passage, alors qu'il n'y avait toujours pas eu un mot échangé à bord, il arrête son bateau, toujours moteur embrayé, prêt à repartir, et laisse son bateau venir se placer contre le ponton, (il y a déjà un bateau devant et un bateau derrière et juste la place pour lui)...

Il n'a rien demandé à personne, mais toute le monde l'a vu anticiper sa maneuvre, et je peux vous dire qu'on se battait pour prendre ses aussières, simplement par respect car ce vieux monsieur venait de donner une lécon à tout le monde... Celà dit, personne ne l'aurait aidé, celà n'aurait rien changé, car tout était prêt et les aussières ajustées à 10 cm près et madame etait prête à sautert tranquillement sur le ponton...

De la belle beauté que cette arrivée...

MORALITE :
- ne pas hésiter à se présenter une première fois
- rester toujours manoeuvrant au moteur
- au deuxième tour, préparer ses aussières à la longueur nécessaire
- ne pas hesiter à faire un troisième tour
- ne se présenter que lorsque l'on sent à la fois le bateau, le vent et le courant...

Ce vieux monsieur, non seulement n'a pas eu honte de prendre son temps, mais en plus a été applaudi par les gens présents sur le ponton...

amitiés

J'aime bien ces belles histoires
de voile !simplicité et élégance.
Une étoile pour s@m !

Une belle manoeuvre est une catastrophe évitée (parfois de peu)
Tant de paramètres ...
déja cité, le vent, le courant, l'équipage,
Mais aussi la configuration de la place:
le long du quai, avec ou sans bateau,
catway
pendille...

Il faut de l'expérience et surtout ... avoir foiré quelques manoeuvres.

C'est pour ca qu'il faut effectivement tout regarder y compris (et surtout) les points d'amarrage.
Inutile d'arriver avec des amarres de 10m si le quai est équipé de bollards tous les 30m...

acheter un "passe amarre"????

Pour la Grèce ,j'avais préparé 2 aussières avec à l’extrémité 2 mousquetons d’escalade pour les frapper au plus vite sur les anneaux .....
Je ne les ai jamais utilisé.........

Tous les conseils au dessus sont très bons. Je me permets d'en rajouter un autre. Si le vent, le courant, la manoeuvrabilité du bateau ne permet pas de rentrer à sa place sans risque de casse, ne pas s'obstiner et choisir une autre place plus facile d'accès. Laisser passer les mauvaises conditions et effectuer la manoeuvre quand les conditions se sont améliorées. Si on doit rentrer le dimanche soir, prendre un train, peu importe, un petit passage à la capitainerie pour dire que le bateau est à tel endroit et expliquer que on a préféré le mettre là plutôt que de faire des constats avec ses voisins sera apprécié et soit un marin du port viendra donner un coup de main, soit ils déplaceront le bateau dès que le temps le permettra.
Dans ma vie professionnelle j'ai bougé certainement des milliers de bateaux de tout type et toute taille par tout type de temps, de l'annexe au cata de 70 ". Même avec énormément d'habitude il arrive que l'on se plante, il n'y a pas de honte à ça quand on prend un bateau juste une fois de temps à autre. Renoncer demande plus souvent du courage que s'obstiner.