Affaler la grand voile

Trouvé sur une FAQ :

"Pour affaler la Gd voile sans etre face au vent, tres simple, un truc que je pratique depuis longtemps:
Il suffit de border le génois au max, choquer la Gd voile, et ca marche facile jusqu'au travers, parfois plus ....

Ca permet aussi de conserver le génois, donc de continuer a etre manoeuvrant meme sans moteur, et puis de l'enrouler facile une fois sous moteur.

NB: A ne pas faire toute fois pour prendre une bouée sans moteur ! "

qui peut m'expliquer pourquoi et comment ça marche ??Quelle action doit o n avoir sur la barre en meme temps ?

L'équipage
22 jan. 2004
23 jan. 2004
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ça doit aussi dependre du type de gv.
coulisseaux,chariots ou à l'ancienne........
au fait,pourquoi ne pas se metre bout au vent?

23 jan. 2004
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ok,pour ma part,avec le lazi jack,il n'y avait aucun bleme avec la gv.
et je gardais souvent celle ci jusqu'a la fin....et si le vent n'etait pas trop fort,ou a l'abrit d'une digue,il suffisait de border,pour aligner la voile et ça descendait tout seul.ce qui permetait de se balader dans les avant port en atendant que celui ci ouvre,sous gv seule,ce qui est mieux manoeuvrant.....mais il est evident qu'un bareau,ne fait pas l'autre...

23 jan. 2004
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Voile lattée sans cahriots à billes
Naviguant sur mulicoque, j'utilise un grand voile lattée, qui ne peut être affalée sans vant dedans, donc face au vent.
Cette voile faisant seulement 25m2, nous n'avons pas de chariots à billes, mais c'est la limite avec des lattes forcées. peut être esct ce plus facile avec des chariots.
Quelqu'un a t il une expérience avec ces voiles?

23 jan. 2004
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Tangnard
J'ai la même surface de GV en semi latté (26M²)
trois lattes complétes en haut, et une demi en bas. Effectivement si on veut une vrai full-batten, faut poser un rail spécial sur le mat+ chariots à billes (trés cher), sinon la grande latte subit trop d'efforts et a du mal à circuler le long du mat.

AMHA ça vaut pas le coup: avec laisy jacks+ hale-bas rigide une semi lattée se manoeuvre trés bien, enfin je suis content de la mienne.

Et pour en revenir au debut, l'affalage est effectivement possible, je pratique peu, mais par contre je prends les ris comme ça( avec une bosse en continu), donc sans serrer le prés.

23 jan. 2004
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je pratique aussi
ce type d'affalage, tout simplement parce que c'est plus confortable, le bato continuant sa route n'est pas passif par rapport aux vagues. On est donc beaucoup moins secoue. Comme gb, je fais ca en arrivant au port. l'inconvenient est qu'il ne faut pas trop trainer en solo car on voit pas grand chose avec le genois (et en bout de chenal, y'a du monde !).
Cela dit, ce marche pas si facile que ca et faut quand meme pas mal aider la voile pour la faire descendre. Quant a faire ca, vent de travers, j'y croit pas.

23 jan. 2004
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d'ailleurs,
comment vous faites pour reduire la gv par mauvais temps de l'arriere. je veux dire le genre de configuration ou le vent commence a rabattre l'ecume en haut des cretes, et que vous vous dites (enfin moi j'me dis), bon ...faire un demi tour et me mettre nez au vent, je le sent pas trop....

23 jan. 2004
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visibilité
&gt on voit pas grand chose avec le genois

Pour les manoeuvres de chenalage, je prends quasi-systématiquement 3 tours de rouleau ; ça change la vie, question visi.

23 jan. 2004
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pas moi
car avec trois tours et plus de gv, ca devient inconfortable et donc plus lent pour affaler. Autant faire carrement l'inverse.

23 jan. 2004
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des tours de génois, pas de GV
Milexkuz, je n'ai pas été assez précis.
Pour les chenalages (si on est doté d'un gégène à rouleau), en enrouler un peu a deux vertus :
- ça remonte la bordure et dégage la visibilité
- ça facilite les virements

23 jan. 2004
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on a du mal à suivre le fil
Je répondais à ta phrase:
"l'inconvenient est qu'il ne faut pas trop trainer en solo car on voit pas grand chose avec le genois (et en bout de chenal, y'a du monde !)."

Mais bon, je crois qu'on est "violemment d'accord'"...

En ce qui concerne l'affalage ou l'arisage de la GV au portant par vent frais, je suis désolé, je ne connais pas de méthode magique. Y'a pas à sortir de là, faut loffer. A moinsse que tu arrives à surfer suffisamment vite pour réduire le vent apparent à zéro, mais là je te laisse jouer, moi je reste au bistrot...

23 jan. 2004
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si,si
tu as ete precis ! mais il ne s'agit pas de chenalage, mais juste d'affaler en mer en vue du chenal. ptete que j'ai pas ete assez precis, moi ? :-)

23 jan. 2004
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prise de ris
En réponse à "fil", ça peut se faire également à la cape (foc à contre).

De toutes façons, dès le début de la prise de ris tu choques et affales à moitié la GV, donc tu ne vas pas bien vite contre les vagues.

Le principe (en croisière) ça devrait être de ne pas porter au portant plus de toile qu'on ne pourrait en supporter au près. Sinon, effectivement on peut avoir des problèmes pour prendre un ris quand ça monte encore, ou pire, pour revenir sur un homme à la mer.

23 jan. 200416 juin 2020
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Moi aussi je suis curieux
Jusque là je manage mais...

S'il faut prendre le 4ème ris :-p un peu plus tard... je connais qu'une méthode : face à la lame, débordé juste comme il faut pour que ça descende sans battre trop...

Yati kekchoz qui permette de mouiller moins ?:-)

23 jan. 2004
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oui mais,
Hubert, le pb dans cette config est moins d'affaler comme tu le dis (puiqu'on est 'presque' face au vent), mais plutot d'y arriver et donc de faire demi tour.
Quant au principe de porter la voile du temps , il est bien connu, mais ca reste un principe : Quand le vent est deja fort (et que t'as deja reduit) et que ca forcit, tu va encore reduire dans des condition plus difficiles. D'ou l'objet de ma question. En fait je suis plutot preneur de 'trucs et astuces' qui permettent de reduire en continuant sous (a peu pres) la meme allure.

23 jan. 2004
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Fil

Je lache toute l'écoute de GV, pendant que la barreuse remonte doucement, je borde l'avant.
Des que la GV est en drapeau, je fais mes manoeuvres drisses/bosses.
Mais ya pas de miracle c'est au mieux, au travers.
Pas encore d'affaleur magique à bord!

23 jan. 2004
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Sans lazy-jack en équipage réduit: astuce!
Avez-vous déjà essayé d'affaler et de ferler une GV seul, lorsqu'il n'y a pas de lazy-jack?

Moi oui, et même par temps calme c'est long et ca abîme la voile. Par mer agitée, ca devient limite dangereux de passer tout ce temps debout sur le roof... Il a donc fallu trouver une solution:

Passer une garcette dans l'oeillet du premier ris sur la chute, et faire une boucle assez lâche autour de la balancine.

Répéter l'opération sur l'oeillet du guidant, et faire une boucle assez lâche autour du mat.

Et voila! Lors de l'affalage de la GV, les garcettes vont retenir la gv sur le premier ris, créant ainsi une poche dans laquelle on va pouvoir fourrer le reste de la gv rapidement et sans l'abimer. La gv est alors immobile, meme avec du vent, et ne gene pas la visibilite ni les deplacements sur le bateau. Bref, tout ce qu'on lui demande dans un premier temps.

Puis: terminer la manoeuvre de port, mouillage ou autre, et ferler tranquillement. Et sortir l'apero.

01 mai 2017
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Un grand merci à ce contributeur anonyme.... j'ai testé l'astuce des garcettes sur le premier ris et ça marche nickel. En moins d'une minute la voile est "dans le sac ". Il faut toutefois monté sur le roof...

23 jan. 2004
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J'avais pas lu hubert
Ok, mais disons que tu portes un poil trop.
Le passage à "la cape" se fait dans le creux puisque tu es totalement deventé et que c'est là que l'eau est la moins rapide (tu arrives donc proportionnellement plus vite :-) ). Tu te magnes le troufignard pour arriver face à l'eau qui déferle gentiment et beaucoup plus rapidement puisque tu es pratiquemnt arrêté (tout est relatif mon cher Albert) et tu laisses passer le tourmentin à contre.
Tu vas donc prendre ton nième ris ou affaler, et là au sommet de la montagne.... Glouglourppp.

Bon Ok,j'ai compris ça mouille aussi ton système
:-D, je préfère rester en route modérée, juste histoire de pouvoir rester manoeuvrant tant que je peux (sait-on jamais, on peut avoir à éviter les dauphins)

23 jan. 2004
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brrr....
Evenkeel, tu me fais peur, c'est justement ce que je cherche a eviter....

23 jan. 200416 juin 2020
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Ben moi aussi
mais j'ai pas vraiment lu d'autre solution

23 jan. 2004
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perso
quand je suis en solo ( ou que je manoeuvre en solo ), je me met a la cape : pas besoin de pilote, le bateau ne bouge que tres peu, derive peu, les autres bateaux vont plus vite que vous donc s eloignent.

J ai par contre un genois a mousqueton, là aussi pas de probleme majeurs, une fois affalé la gv, on choque en grand le genois, on choque la drisse et tout descend.

Pour prendre un ris, meme topo quand je ne suis pas pressé ou alors le bateau avance sous genois aux allures travers bon plein, barre amarée, le genois refoule dans la gv la rendant neutre et le ris est pris

23 jan. 2004
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dommage
y a pas de recette miracle, tous les avis (Kidd, Hubert, Evenkeek, gb) convergent : faut loffer. Euh... gb, j'ai bizarrement tres peu de pb avec mon oeillet dans le croc, car soit le vent le plaque en applatissant la toile a ce niveau , soit il fait une poche et ca le bloque aussi. Perso, je tire un peu l'oeillet vers le haut quand je viens de le 'crocher'.
j'ai pas de ris automatique, y'a deja assez de bouts de ficelle comme ca....

01 mai 2017
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C'est étonnant ce post de 2004 réactualisé sans aucun ajout. Une bonne occasion pour revenir sur une technique mal connue et peu utilisée, pourtant extrêmement utile en solo ou par mer agitée:
Pour affaler une voile, il suffit qu'elle fasseye donc que la voile soit face au vent.
Pour qu'une voile soit face au vent, il n'est pas nécessaire que le bateau soit face au vent. C'est bien sur une possibilité, l'autre étant de choquer la GV -foc bordé- à une allure proche du prés. Comme pour prendre un ris, le foc renvoie l'air sur la GV. Ca descend aussi bien.
Avantage : le bateau est stabilisé par le foc (intérêt en solo ou en cas d'affalage à l'extérieur du port).
Vent de travers : pas possible (ou difficile), ça fasseye pas.

Affaler une voile plein vent arrière est possible mais pénible. La manoeuvre est décrite dans le guide de manoeuvre de Tabarly : elle est indispensable lorsqu'on s'échoue dans une rivière remontée au louvoyage (sur un bateau sans moteur). C'est la seule solution : on affale plein vent arrière, on empanne la bôme en la transportant sur l'autre bord, on rehisse (avec difficultés), ce qui permet de regagner le lit central de la rivièreoù il reste un peu d'eau. C'est rigolo, ça marche très bien et évite de passer 6 heures échoué et penché.

01 mai 2017
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Si si l'ajout est de Kiks ici

www.hisse-et-oh.com[...]d-voile

01 mai 201701 mai 2017
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Bonjour,
affaler la grand voile au bon plein gênois bordé, j'utilise cette technique depuis le siècle dernier et j'en connais pas mal qui qui la pratiquent aussi ne serait-ce que sur mon ponton. Le gros avantage est de continuer à faire route sous voile, en restant manoeuvrant sans avoir besoin de démarrer le moteur. De même, quand je quitte un mouillage, je déroule d'abord le gênois qui me permet de m'en aller sans déranger la sieste des voisins, puis en eau libre je monte au près et je hisse la grand-voile dans le dévent du gênois. Pour la prise de ris en conditions musclées, je prends la cape foc bordé à contre, je prends mon ris bien tranquillement bateau bien sage, je fais passer le gênois sous le vent et je remets en route. Faut que je m'économise, à mon âge...

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à la cape sous génois ? tu ne l'as jamais déchiré dans les barres de flèche ?

01 mai 2017
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Ben voyons Hubert tout le monde n'a pas un immense génois comme le tien. Il suffit de rouler un peu le génois avant de prendre la cape et on est tranquille pour prendre un ris.

01 mai 2017
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Si je prends un ris, le gênois est déjà partiellement enroulé. J'aurais dû le préciser.

02 mai 2017
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Bonjour, pour palier à ce problème, il suffit d' installer des réas sur les galhaubans, et de rouler le génois jusqu'à ce que le point d' écoute soit juste en avant du gréement dormant et de mettre l' écoute en appui sur le réa.
C' est simple et on peut rester des heures à la cape sans usure.
Gorlann

01 mai 2017
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Bonsoir. Tous les bateaux ne réagissent pas pareil. Avec le mien, c'est tout l'inverse, y a que l'âge du bonhomme qui a besoin de décomposer les manœuvres.

01 mai 2017
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Si j'affale la voile, c'est que le voilier est en distibil.
En manoeuvre courante, je l'amène; c'est à dire que je contrôle en permanence son mouvement descendant. :langue2:

01 mai 2017
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Quand je l'affale, c'est pour la rabanter sinon, je roule pour la diminuer de surface et ce n'est pas pareil.

01 mai 2017
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AFFALER, to ease, to lower.
Affaler un cordage, c'est en faciliter le passage dans une poulie.
Ce verbe s'emploie, aussi, dans le sens de Descendre, d'Amener, etc. Ainsi : on Affale un gabier dans une chaise ou un calfat le long du bord, un canot quand on le met à la mer.
Dictionnaire de la marine à voile Bonnefoux et Paris

01 mai 2017
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Tiens! un ancêtre dans le dico! :acheval:

01 mai 2017
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si depuis trois ans ça gv est toujours haute il doit se faire du soucis
alain :lavache:

01 mai 201701 mai 2017
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@holothurie
C'est un bouquin étanche alors parce qu'avec ton pseudo ça doit pas être facile de trouver les bouquins qui vont bien :langue2: :mdr:

02 mai 2017
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j'essaierai le truc des garcettes dans les oeillets de ris 1 sur la balancine et autour du mât pour faire la poche dans la GV et y fourrer le reste de la grand voile qu'on amène, sans avoir à ferler tout seul sur la bôme, souvent pénible s'il y a du vent et un peu de mer
pour ceux qui n'aiment pas les lazy jacks :d
à voir à quel point c'est pratique, sur le papier ça semble pas mal

02 mai 2017
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Attention, côté mat, de laisser assez de longueur à la garcette afin de toujours pouvoir passer le ris dans dans le crochet... en l'ajustant au mieux le bout il rentre en forçant un peu et reste maintenu dans le crochet. Que du bien cette astuce !

02 mai 2017
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J'avoue ne pas visualiser comment mettre et utiliser ces garcettes...

03 mai 2017
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si je comprends bien, un noeud de chaise dans l'oeillet d'écoute de ris 1 et 1 noeud de chaise autour de la balancine, avec la bonne quantité de mou entre les 2.
L'oeillet de ris 1 peut donc monter ou descendre normalement, mais quand on amène la GV, il tombe sous la bôme, la garcette se tend, et il ne peut pas descendre plus bas => il reste pas loin de la hauteur de la bôme, et la toile qui est sous la bande de ris 1 forme une poche, comme un hamac
puisqu'on a fait pareil à l'amure en faisant le noeud autour du mât

03 mai 2017
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Exact que

03 mai 2017
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Aaaahhhh .... compris.
LauBen n'a pas de balancine, ceci ne peut donc être adopté, dommage.

03 mai 2017
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Ben moi qui en ai une, je vais tester ce dispositif dès que possible. Si j'ai pris l'habitude d'affaler la GV sous gênois, c'est que le bateau reste appuyé, ne roule pas dans le clapot comme au moteur, et de ce fait sécurise la manoeuvre. Alors avec cette astuce en plus, ça va devenir hyper cool... Merci donc au matelot inconnu mais néanmoins astucieux et généreux qui nous a fait profiter de son savoir.

03 mai 2017
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Tout est dans la friction. Avec une GV lattee a corne, greee sur des chariots a bille et equipee de lazy jacks, la GV descend et remonte dans toutes les conditions y compris plein vent arriere.

Dans ce cas la voile est bordee a 180 degres de l'axe du vent. Il faut un bon barreur / pilote pour tenir le bateau sur son cap mais ca marche (au moins jusqu'a 45nds) et evite de tremper l'equipage pour cette manoeuvre qui decoiffe face au vent.
J'ai du la faire une fois au passage d'un front froid pour passer le troisieme ris en rentrant de Vigo sur La Trinite.

03 mai 2017
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Bonsoir, un ami qui naviguait sur un "Rêve d' Antilles" équipé d' une GV lattée + rail avec chariots à billes m' a également dit qu' il prennait-larguait les ris plein vent arrière quelles que soit les conditions sans problème.
Malheureusement, mon budget ne me permettra jamais un tel accastillage, dommage!
Gorlann

Phare du monde

  • 4.5 (119)

2022