achat en co propriétés vos expériences les précautions à prendre

Désirant un bateau plus grand (3 cabines) genre gib sea 106 ou voilier de la même époque et ne voulant pas mettre tous mes petits sous dedans, je me pose la question d'un achat à deux. Quelles sont vos expériences bonnes et surtout les mauvaises surprises ? Je voudrais avoir le bateau à sec et mettre à l'eau pour l'été un mois chacun et éventuellement faire voyager l'engin vers la grèce. Y aurait y des amateurs ? avez vous tenté l'expérience ? bons et mauvais souvenirs ... Merci d'avance.

L'équipage
30 jan. 2008
30 jan. 2008

je pense .....
qu'il n'y a de bonne association qu'avec soi même......a méditer

30 jan. 2008

A court termes sans doute possible
Mais sur le long terme j’émets pas mal de doute.
Mon premier bateau je l’ai acheté en copropriété. J’avais 24 ans.
Il faut en vrac plusieurs conditions pour que l’association fonctionne bien. En vrac :
1. Avoir si possible le même niveau social que ton partenaire, sinon il y a risque d’être entrainé dans des frais que soi même on ne ferait pas faute de moyens.
2. Etre aussi bricoleur l’un que l’autre, sinon c’est toujours le même qui va remédier à tous les problèmes techniques du bord.
3. Se créer une sorte de charte, j’explique : chacun accepte de laisser le bateau dans un état tel que l’autre propriétaire n’ai rien à critiquer, un peu comme en location, rangement nettoyage, réparation, remplacement des choses dégradées ou cassées ( par ex. vaisselle) En théorie cela semble simple…Pas si évident que quitter son propre bateau sans laissé trainer son vieux pull marin qui date déjà de quinze ans mais que pour rien au monde on ne s’en séparerait.
4. Si on a famille et enfants les choses se compliquent. Expliquer à un enfant de ne rien laisser à bord. Votre compagne ne laissera rien non plus.
5. Avoir si possible la même vision de l’utilisation du bateau. Cela simplifiera les relations. En effet si l’un des deux se contente de prendre du plaisir à naviguer peinard, il y a risque de conflit si pour l’autre le VRAI plaisir commence lorsque le rail de fargue est sous l’eau ! Et qu’une voile doit au max faire deux saisons.
6. J’en oublie certainement, en tout cas mettre tout par écrit. A l’avance si les choses sont prévu lorsqu’arrivent les premier accros, cela sera plus simple…

Pour ma part il y a des choses que j’ai fait par le passé, comme du charter (pour éponger un peu les frais annuels) que l’âge venu je ‘accepterai plus. Je préférerais jeter par-dessus bord … que de céder.

Mais bon, c’est vrai que j’ai bon caractère.

30 jan. 2008

vu dans Chasse Marée

de ce mois.

Le tres fameux cotre Skal renover il y a 2 ou 3 ans à Benodet cherche 10 copropriétaires en association mise de fond 50000€ .

Même systeme d'asso que Eloise,Eilidh ou Lulu ,mais là il s'agit de bateaux prestigieux ,ça doir tere un vrai bonheur de naviguer là dessus.

josé

30 jan. 2008

Mauvaises surprises
Je rajouterais même à ce qu'à dit Morgan qu'il vaut mieux coucher par écrit les règles du jeu ( et ce serait interessant si certains pouvaient ici faire part de leurs "contrats" de copro).
Je crois qu'au risque de faire un peu tatillon cela permet d'éviter des malentendus
Mais il reste l'impondérable: en principe on "choisit" plus ou moins celui avec lequel on va se lancer dans cette aventure en fonction des affinités, mais il peut être défaillant ou vouloir vendre ses parts et là, c'est l'inconnu.
Mon frère avec qui j'ai acheté mon bateau est obligé de vendre apres son divorce: pour moi la copropriété n'est plus envisageable...dur!

30 jan. 2008

un accord clair
pour le bateau de ma fiche, on avait avec les 2 copropriétaires un accord non écrit mais clair. On est de bons potes, et on se fait confiance.

L'accord était celui-ci:
- partage des frais par versement mensuel sur un compte commun
- programme de navigation sans contrainte
- si ça ne va pas, on revend le canote.

On l'a revendu au bout de 3 ans, les potes n'ayant pu naviguer avec, et des frais importants se profilant (réfection du pont).

On est restés de très bons amis. (et on considère que c'est ce qui compte, donc pas de regrets)

30 jan. 2008

Erendil est en copropriété depuis 20 ans.
La seule bonne question à poser aux différents copropriétaires intéressés, c'est :

Si tu avais un bateau, tu en ferais quoi ?

Et si les projets sont absoluement convergents, alors la copro marchera.

Maintenant si tu poses la question "je te propose une demi part de bateau à Xmille euros et tu auras le droit de faire ça et ça avec", tu es assez certain d'aller au clash rapidement.

Enfin, il faut imaginer qu'une copro, ce n'est pas nécessairement équitable. C'est à dire qu'il peut y avoir plusieurs régimes distincts dés lors qu'ils sont, non seulement acceptés, mais recherchés par les copropriétaires.

Genre Pierre, retraité, qui raffole passer les trois mois d'été à Porquerolles au mouillage de la Courtade en regardant passer les baigneuses et en péchant avec ses petits enfants peut parfaitement s'associer avec Paul, dont le plaisir est de naviguer une semaine dans la baston en hiver.

Et de toute façon, je pense vraiment qu'il faut un leader, qui tiendra les plannings, vérifiera les conditions d'utilisations, plannifiera les travaux et arbitrera en cas de problème.

Dans mon cas, la copro a bien marché tout le temps (une douzaine d'années) où Erendil était exploité en location. Les revenus couvraient tous les coûts d'entretien et de remboursement de prêt (nous faisions beaucoup de choses nous même, et Erendil était toujours au top).

C'est devenu maintenant "mon" bateau, dans le sens où je suis le seul à payer (le port, l'entretien, l'assurance, les réparations...), mais j'ai toujours plaisir à accueuillir la petite bande.

Au grand moment, nous étions 8 copropriétaires, à des degrés divers. Il y avait "les constructeurs" (3), "la famille" (3) et "les amis" (2). Nous n'avons jamais vraiment compté les temps d'utilisations, et nous admettions que "les amis" puissent recevoir des invités payants pour récupérer leur mise.

Erendil n'aurait pas existé autrement.

Jacques

30 jan. 2008

Le Sula est en copropriété à trois
Tout se passe très bien. On a décidé de le vendre car on a tous des petits problèmes de santé qui font qu'on sous exploite le yacht.

Le seul problème que j'ai eu c'est de ne pas considérer le bateau comme le mien propre, vous voyez ce que je veux dire?

En fait je ne me suis jamais senti dans MON bateau.

Je ne le referai pas.

VO

2012-08-20 - Floro (Norvège)

Phare du monde

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