Accident encore.

Brest: un plaisancier tombé à l'eau meurt sans pouvoir être remonté à bord

BREST — Un plaisancier, tombé à l'eau au large de l'île de Batz (Finistère) dans la nuit de mercredi à jeudi, est mort accroché à son bateau sans pouvoir y être hissé en raison de conditions météo particulièrement mauvaises, a-t-on appris auprès de la préfecture maritime de Brest.

Les deux membres d'équipage de nationalité française du voilier de 7 mètres "Pti Bonheur", immatriculé en Belgique, avaient alerté le Cross (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) Corsen pour signaler une impossibilité de manoeuvrer après plusieurs avaries, selon la même source.

Le bateau, qui devait rallier l'Aber Benoît (Finistère) depuis l'archipel des Scilly (sud-ouest de l'Angleterre), se trouvait en difficulté avec son moteur en panne et ses voiles déchirées, à 10 milles nautiques (18 km) au large de l'île de Batz.

Les mauvaises conditions météorologiques avec des creux de 5 mètres et un vent de 20 à 35 noeuds dans les rafales (37 à 65 km/h) n'ont pas permis à l'autre équipier de remonter l'homme passé par dessus bord.

D'importants moyens nautiques et aériens avaient été mis en oeuvre pour porter secours au voilier, dont une vedette de la SNSM avec une équipe médicale du SAMU et trois plongeurs sauveteurs.

Arrivés sur place, les secours ont constaté le décès du naufragé et ont dirigé le deuxième membre d'équipage vers le CHU de Morlaix.

La préfecture maritime de Brest signale par ailleurs que les mauvaises conditions de mer qui règnent sur la pointe Finistère depuis plusieurs jours ont fait l'objet de plusieurs avis urgents aux navigateurs (avurnav) diffusés par Météo France.

L'équipage
15 juil. 2010
15 juil. 2010
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Qu'il repose en paix
:-(

Bien triste nouvelle, qui ne peut que nous sensibiliser, notamment quant à la difficulté de récupérer un homme à la mer lorsque les conditions sont difficiles.

Raison de plus pour tout mettre en œuvre pour ne pas tomber à l'eau, et s'entrainer régulièrement au "pire"

:-(

15 juil. 2010
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Oui, bien triste
Et évitable aussi. D'abord, s'attacher. Mais si on tombe et on est encore accroché au bateau, c'est horrible de ne pas pouvoir remonter.

Les bateaux modernes avec jupette, ne sont-ils pas mieux dans ce genre de cas ? Ou alors, avec des creux de 5 mètres, serait-il de toute façon trop difficile de remonter à bord ?

15 juil. 2010
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Triste.... Oh combien !
Peut-être la leçon que l'on peut en tirer pour nous :

Une longe assez courte et des points d'ancrage ou ligne de vie suffisamment centrée pour ne pas aller au delà des filières, en tous cas pas par dessus bord.... :reflechi:

15 juil. 2010
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Avec une jupe est-ce plus facile ?
Pour avoir parfois stoppé au large pour me baigner, je peux dire qu'avec simplement 50 cm de houle, remonter par la jupe peut devenir dangereux : avec une voûte arrière assez longue on se fait assommer par la voûte qui monte et qui descend !

Si on arrive à agripper l'échelle descendue au moment où la jupe est dans le creux, les jambes passent sous le bateau, et quand la voûte remonte on se sent transformé en pantin. Faut avoir de bons "biscotaux" dans les bras pour arriver à passer les pieds sur le dernier barreau de l'échelle.

Alors avec quelques mètres de creux, je n'imagine pas trop la manoeuvre, et peut-être vaut-il mieux y aller par le côté et un treuil (la bôme) si on est en équipage.

15 juil. 2010
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RIP
portons tous nos harnais en cas de mauvais temps ou la nuit prudence et bonne nav

15 juil. 2010
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et si jamais ça arrive
de passer par dessus bord, c'est trop bète effectivement de ne pas pouvoir remonter son équipier ou soi-même.

J'espère que ça servira jamais sur mon bateau mais j'ai opté pour un système d'attache de l'échelle de tableau qui est accessible depuis l'eau.

Testé et approuvé encore récemment par un équipier tombé à l'eau depuis l'annexe à 50 cm du bateau.

15 juil. 2010
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depuis 10 ans j'ai une échelle de bain fixée à demeure
sur l'échelle de bain d'origine, trop courte en cas de problemes

un bateau de 7 metres ce n'est pas tres haut mais il y a de nombreux facteurs aggravants, 5 metres de creux!! le malheureux pouvait etre diminué par la chute, hypothermie

c'est vrai que les jupes sont un vrai plus en terme de sécurité

et s'attacher court avec 2 longes

15 juil. 2010
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Qu'il repose en paix
A la lecture du communiqué de la prémar, on en frissonne encore d'avantage, l'accident est arrivé alors que le p'tit bonheur était en remorque :

" Un voilier en difficulté au large de l'île de Batz (29) un plaisancier décède

Brest, le 15 juillet 2010

Cette nuit, de nombreux moyens nautiques et aériens ont été déployés, à la demande du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Corsen, pour donner assistance au Pti Bonheur, un voilier de 7 mètres, immatriculé en Belgique, avec 2 membres d'équipage français à bord qui ralliait l'Aber Benoît au départ des îles Scilly.

A 23 h 26, le CROSS Corsen reçoit le message d'alerte du voilier qui l'informe qu'il est en panne moteur, voiles déchirées et dans l'incapacité de manoeuvrer à cause des très mauvaises conditions météorologiques. Le Pti Bonheur se trouve alors à environ 20 km (10 nautiques) dans le Nord-Est de l'île de Batz.

A 23 h 28, le CROSS Corsen demande l'appareillage de la vedette SNS 088 de l'île de Batz, qui se dirige vers le voilier et le prend en remorque à 01 h 08 pour faire route vers Roscoff.

A 02 h 24, un des deux membres d'équipage du Pti Bonheur lance une alerte pour un homme à la mer car son équipier vient de tomber à l'eau et qu'il est accroché le long du bord. Les conditions météorologiques rendent impossibles toutes les tentatives pour le hisser à bord.

A 02 h 25, le CROSS Corsen demande la participation de la vedette SNS 295 de Roscoff alors que cette dernière assure le convoyage du voilier Modesty, lui même en difficulté pour une panne moteur.

A 03 h 52, la vedette SNS 295, après avoir laissé au mouillage dans le port de Bloscon (Roscoff) le Modesty (qui sera récupéré ultérieurement par la vedette SNS 095) embarque à Roscoff une équipe médicale du SAMU et trois pompiers plongeurs du SDIS 29, mis en place par l'hélicoptère Dragon 29 et appareille immédiatement pour se diriger vers le convoi, qu'elle rejoint à 04h06. Les plongeurs récupèrent la personne à l'eau et le hisse à bord où l'équipe médicale constate son décès.

A 04 h 26, le corps de la personne décédée est pris en charge par un véhicule du SAMU 29 et le deuxième membre d'équipage est dirigé vers le CHU de Morlaix."

Philippe

15 juil. 2010
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Horrible et avec des secours juste à côté !
Je serais curieux de savoir comment il était accroché (harnais ?) et pourquoi il ne pouvait pas monter à bord. Était-il bloqué par la longe ? Était-il assommé ?

Étrange. Il faudrait connaitre un maximum de détails pour bien apprendre de l'expérience.

15 juil. 2010
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Oui, avec mes 95 kilos
je suis content de remonter l'échelle par mer calme. Je n'ose pas imaginer quand ça tape fort. En tout cas, ce n'est pas ma petite femme qui pourrait me remonter.

Il faut s'attacher et ne pas tomber.

Et ça fait penser à un autre fil dernierement sur l'homme à la mer, et celui qui voulait plonger si sa fille ou sa femme tombaient à la mer.

Sujet difficile.

Et si, dans ce cas-ci, on déployait le BIB ?

15 juil. 2010
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Avec des creux de cinq mètres,
j'imagine que les difficultés doivent être multipliées par cent ! Même pour des pros...

_/)

15 juil. 2010
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Homme à la mer
Il ya quelques années, j'avais envoyé à la revue "loisirs Nautiques" une astuce pour remonter à bord quand on navigue en solitaire. Il avaient fait paraitre un petit encart et devaient le tester puis le diffuser après l'été. J'attend encore.
La méthode est très simple :
1. il faut impérativement avoir une échelle sur le tableau arrière que l'ont peut descendre en étant à l'eau.
2. Sur le harnais de sécurité, fixer un bout avec un mousqueton en plus de la sangle d'origine.
3. De chaque côté du bateau, amarrez un bout du balcon avant au balcon arrière à l'extérieur de tout.
4. Ne jamais sortir du cockpit sans avoir accroché son harnais (élémentaire) et avoir TOUJOURS un couteau bien affuté dans sa poche et qui ne la quittera JAMAIS (sauf dans le cas cité plus loin).
5. Si vous tombez à l'eau, vous êtes retenu par la sangle de votre harnais et vous ne pouvez pas remonter à bord (vitesse du bateau ; franc bord). Accrochez le mousqueton, que vous avez rajouté,sur la ligne de vie extèrieure (le bout qui relie les balcons).
6. Sortez le couteau qui coupe et tranchez la sangle du harnais.
7. Vous vous laissez glisser jusqu'à l'arrière, vous dépliez l'échelle, montez à bord et préparez vous un bon grog bien chaud.
Vous n'avez pas fait de veuve ni d'orphelins et vous n'avez pas (emm...)dérangé la SNSM.

15 juil. 2010
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Oui, mais sous réserve
des remarques de Robert ci-dessus.

Quand ça tape, l'échelle peut être impossible à escalader.

Par gros temps, un homme à la mer en solitaire est probablement mort.

15 juil. 2010
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Avec des "si" on mettrait Paris en bouteille...
Je doute fort de la mise en pratique de cette méthode dans des conditions réelles ayant pu éjecter quelqu'un du bateau.

As-tu survécu grâce à cette technique ou est-ce une simple théorie élaborée un soir d'hiver dans ton salon ?

15 juil. 2010
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Oui bien sûr.....
il y a tous ces "Si", mais l'idée en question peut permettre de se donner une chance de plus....

Une chance de plus ben des fois ça peut être la bonne, ça serait peut-être con de ne pas se la donner.........................

NB :dans tes "si" tu as oublié "si je tombe à l'eau déja mort, chute dû à une crise cardiaque par exemple"..... :-(

15 juil. 2010
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Liste de "si"
Je détaille mon propos :
"si on fait ça, ça ça, on est sauvé".
Et :
- si on est tombé à l'eau assommé par la bôme ? ;
- si on a utilisé le couteau avant et oublié de le remettre ?
- si on perd le couteau dans l'eau ?
- si on est plaqué contre la coque par le flux d'eau à 5 noeuds et qu'on arrive pas à sortir ce couteau ?
- si on est balloté par les vagues et que la tête joue au marteau-piqueur contre la coque ?
- si on boit la tasse toutes les 5 secondes ?
- si le cordage lâche après avoir coupé la longe ?
- si on passe sous le bateau et fait un bisou à l'hélice ?
- si on se gratte la tête avec le bas de l'échelle ?
- si la longe de secours nous garde juste derrière l'échelle nous empêchant de l'attraper ?
- si l'échelle fait des allers-retours verticaux de 2m ?

Bon, je m'arrête là, je pense avoir été compris...

15 juil. 2010
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Des longes trop longues ?
Cette histoire est effroyable. D'après la chronologie, la personne est restée 1h40 dans l'eau. Elle a bien eu le temps de se voir mourir et le coéquipier en gardera un sérieux traumatisme.

Le pire est qu'ils semblent d'être souciés de la sécurité en portant des harnais mais l'utilisation était mauvaise.

On parle de conditions difficiles. Il me parait évident que ce n'est pas dans un port ou sur un plan d'eau plat qu'il faut réfléchir au risque d'homme à la mer. Dans de mauvaises conditions on peut se faire éjecter accidentellement (coup de bôme dans un empannage, renverse de gîte au virement, perte d'équilibre, secousse violente avec une vague déferlante, ...) et il me parait illusoire de penser à remonter à bord. Si la longe est trop longue et qu'on se fait traîner dans l'eau le flux d'eau annule toute force. Même au mouillage, j'ai eu un mal fou à me hisser sans aide sur un franc-bord (~70cm) d'un bateau de 5m après une baignade. Une échelle de bain classique ne me parait pas non plus utilisable en mer. Ni mon échelle de bain "maison" en cordage, qui part du milieu du pont et descend 2m sous la surface, lestée avec 2kg de plombs. Et dans les conditions décrites, l'assistance de l'équipier ne doit pas être plus aisée.

On ne le dira jamais assez :

LA LONGE DU HARNAIS DOIT NOUS MAINTENIR SUR LE PONT !

Mon voilier est très similaire : 6,5m de coque, presque 7m hors tout, 2,5m au maître bau, 1,6m au tableau arrière. Je n'ai actuellement pas de filières et je navigue essentiellement seul et de nuit. Autant dire qu'il vaut mieux éviter de passer par dessus bord !

J'ai 2 types de longes pour mes harnais :

  • longe simple, ~1,5m
  • longe double, ~1m et 2m.

Le brin "court" (1m) me parait beaucoup trop long. Je ne comprends pas qu'on ne vende pas de longes plus courtes. C'est sûr qu'avec un brin long de 2m et des lignes de vie sur les bords (comme ça se fait trop souvent), je pourrais faire des progrès en apnée...

J'ai pris une longe simple et fait une tête d'alouette sur mon harnais, pour avoir environ 1m et 50cm. Debout ça donne un mousqueton aux genous, un aux pieds, ça évite déjà de se prendre les pieds dedans, mais j'attache toujours celui qui ne sert pas au harnais.

Mon brin «long» (1m) me sert à la barre ou pour les déplacements classiques (attaché dans l'axe, jamais à l'avant du mât).

Pour intervenir sur le foc (endraillé), je suis attaché par le brin court, assis sur le pont, je ne peux pas bouger de plus de 20cm, donc impossible de tomber. Ça m'est d'ailleurs arrivé d'en profiter, au près avec 1,5m de creux, voiles réglées et équilibrées (barre molle), de m'asseoir à califourchon sur la pointe avant, en toute sécurité. Spectacle et sensations fortes garantis. Ou lors de la dernière navigation, après 3 heures de parfaite pétole, un violent grain m'a obligé à affaler mon génois léger. Pour donner une idée du grain, j'ai terminé sous grand-voile seule avec 2 ris, le liston étant souvent dans l'eau... Pour étouffer le génois dans ces conditions il faut mieux être trés sérieusement attaché sur la pointe avant sans filières...

15 juil. 2010
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Des longes trop longues ?
[i]Je ne comprends pas qu'on ne vende pas de longes plus courtes[/i]

En ce qui me concerne, il ne m'est jamais venu à l'idée d'acheter des longes toutes faites : je me les fabrique sur mesure selon mes besoins et mes critères persos !

C'est nettement plus solide et moins cher... ;-)

_/)

15 juil. 2010
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Sans aller jusque là,
il est aussi gestion de bon sens : le plaisancier moderne est-il obligé de débourser en râlant pour du matériel qui en plus d'être honteusement cher n'est pas forcément adapté ?

En ce qui me concerne, avant d'arriver par hasard sur un bateau j'étais habitué au matériel de sécurité dans le bâtiment et les travaux publics où les normes sont bien précises et m'en suis inspiré pour mon matériel embarqué.

Si je comprend bien, plus personne n'est capable de s'acheter du nylon toronné et quelques mousquetons bien dimensionnés et de réaliser quelques épissures pour se fabriquer en moins d'une heure des longes au centimètre près plus solides et dix fois moins chères que les merdouilles du commerce ? :tesur:

Ce niveau d'incompétence atteint, il ne restera plus qu'à payer le ship du coin pour faire un nœud de chaise au bout de ses amarres ! :langue2:

_/)

16 juil. 2010
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c'est assez courant de lire ou entendre qu'il faut des longes courtes
ou 2 longes (ce que je fais en general, plus elles ont un mousqueton à 1metre

j'ai aussi rajouté 2 points d'atatche dans le cockpit en plus des lignes de vie, les haubans servent aussi

n'accusons personne, on doit s'informer avant de naviguer
et pourquoi pas un permis voile pour apprendre ces rudimenst aux débutants !

15 juil. 2010
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Fabricants à inculper d'homicide involontaire ?
Même si on peut se les fabriquer, ça n'exonère pas les fabricants qui proposent du matériel dangereux pour une grande part de leur clientèle.

La réglementation ayant changé on rappelle partout le matériel de sécurité, sur les sites internet, les forums, dans les ports, les magasins, les revues, les salons et les catalogues. Les longes en font désormais partie depuis janvier 2010 et on nous vante ces produits miracles partout.

La nuit dernière un de nous a péri en mer probablement relié au bateau par une longe standard, annoncée en catalogue comme une "assurance vie infaillible". Il a suivi les beaux discours, n'a pas simulé le sauvetage en navigation et se croyait protégé.

Tout le monde ne navigue pas sur un maxi-catamaran volant à 45 noeuds et les fabricants devraient proposer autre chose que des longes de 2m. Pour être sûr de ne pas quitter le pont avec une longe de 2m, il faut un bateau d'au moins 4m de largeur sur la plage avant...

Un exemple : aujourd'hui, sur la page d'accueil de uship.fr un lien direct vers "Ligne de vie Spinlock Racing", 54€. C'est la version 2m. Pour 5€ de plus la même en extensible, et pour 29€ de plus la version double (1m+2m)

16 juil. 2010
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Encore faut-il y penser
Combien sont les plaisanciers qui naviguent avec des longes trop longues, se sentent en sécurité et n'ont jamais pensé qu'ils pouvaient rester dans l'eau ? S'ils y pensent, ils modifieront leur longe ou en feront une. S'ils se contentent de payer et râler (en gardant le mauvais matériel), effectivement ils sont inconscients et incompétents.

Ce qui me révolte est le fait de recommander et/ou de commercialiser du matériel non adapté et de donner un faux sentiment de sécurité sans aucun conseil de sécurité et de bon sens.

Ainsi on vend du matériel permettant de rester très solidement attaché sous l'eau plutôt que d'être simplement attaché sur le pont.

Ça ne viendrait à l'idée à personne de vendre des voiles de bateau ou des écoutes de taille fixe, on dira toujours que ça doit être fait sur mesure. Pour les longes personne ne le dit. Bien au contraire, on nous dira "prenez celle toute faite, c'est du matériel étudié pour votre sécurité, elle sera bien plus solide que celle que vous bricolerez". Et on fait bien des harnais réglables, pourquoi pas les longes. La mienne avec sa tête d'alouette est devenue réglable.

Si on regarde du côté de la réglementation (division 240), ce n'est pas mieux. Elle est censée responsabiliser le plaisancier et se contente de principes précis et logiques, du genre "moyen de faire ..." au lieu d'une absurde liste de matériels pas forcément utilisables.

Mais elle est ratée au niveau du harnais. Elle recommandait initialement "un harnais par personne à bord des voiliers" et depuis 2010 "un harnais et une longe". Rien sur des points d'attache, les longueurs ou l'impossibilité de tomber à la mer, contrairement à d'autres points bien mieux rédigés.

La norme ISAF 201-2011, qui est par nature beaucoup plus détaillée, est très claire sur ce point que le harnais doit empêcher d'avoir le torse dans l'eau.

15 juil. 2010
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systeme Glenans
informatione de tous les équipiers et moyens à bords.
Un palan à poste sur le balcon arriere à fixer en bout dce bome ou d'une drisse our remonter un équipier si les participants sont informés de la procédure.
Par mer formée impossibilité de remonter en sécurité par la jupe ou par l'échelle.

15 juil. 2010
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assistance à l'homme à la mer
Je considère que l'assistance à un homme à la mer ne doit s'envisager que pour les cas où :
- pour une raison quelconque un équipier n'avait pas attaché son harnais ;
- pour porter assistance à un autre équipage ou autre usager de la mer (jet ski, baigneur, ...) ;

À la mer avec un harnais ? Ce n'est pas envisageable sérieusement.

15 juil. 2010
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Petite précision...
Je confirme mais je précise que nous ne recommandons plus l'usage de la bôme dont le rayon d'action est limité et qui est de plus inutilisable si la GV est encore à poste.

Il faut effectivement utiliser une drisse de spi avec le fameux palan frappé à son extrémité. Il faut de plus avoir répété à l'avance pour repérer la hauteur permettant le débattement du palan.

Il faut absolument éviter de placer la victime à l'arrière, la jupe dans le clapot serait fatale.

Cordialement,

15 juil. 2010
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Pas vraiment...
Comment orienter une bôme avec le vent qui prends dedans.
Comment rester avec une voile qui fassèye alors que la victime bloque la voile par son poids.

On peu même imaginer que voile fasséyante, proche du vent de travers tu puisses peut-être crocheter ton mousqueton. Le bateau avance toujours même très lentement.... La trainée de la victime borde alors la voile, le bateau accélère et remonte au vent, la victime est contre le flanc du bateau prends de la vitesse.... Bref, pas facile à gérer.

C'est en faisant concrètement ces essais que les Glénans préconisent maintenant d'utiliser une drisse pour frapper le palan.

15 juil. 2010
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en plus de l'échelle accessible depuis l'eau,
j'ai un mousqueton qui relie le palan d'écoute de GV au rail d'écoute.

si besoin était, même avec la GV à poste, on peut frapper le mousqueton sur le harnais du MOB.

15 juil. 2010
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lignes de vie
j'ai du mal à comprendre pourquoi d'origine on voit toutes les lignes de vie longer les filiéres!!!! obligatoirement la moindre chute finie à la flotte, et on se fait trainer par le bateau. Comment se fait il que les constructeurs n'ont pas pensé à cela? Peut etre n'ont ils jamais fait de bateau????????

15 juil. 2010
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tres triste
Bonjour à tous
Il ne faut pas oublier en plus le cote plus ou moins elastique debatement de la ligne de vie
et oui vu la longueur de la longe nous sommes forcement dans l'eau.Pourquoi pas le meme principe que le rail de genois avec un chariot .
Perso je ne suis pas optimiste si passage par dessus bord pour la recuperation et oui aussi moins de risque par mer formé sur le coté.
Faut il prévoir une echelle dur mobile pour le coté. Je fais aussi mes longes moi meme voir rayon alpinisme il y a des trucs bien.
Il y aussi l'utilisation d' une drisse libre (spi ou balancine ) permet des deplacements avec beaucoup securité en plus de la ligne de vie.

Le Moko

16 juil. 2010
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Encore une bien triste nouvelle.
Prudence, sortez couvert et sur le bateau sortez attaché court.

16 juil. 2010
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Beaucoup de bonnes réflexions derrière nos claviers
C'est probablement comme souvent, une succession d'événements qui a conduit à l'accident :
- météo et bateau désemparé,
- mouvement du bateau,
- probable fatigue de l'équipage,
- longe trop longue ou ligne de vie trop lâche,
- température de la mer,
- délais d'intervention.

Pour alimenter le débat, sans verser dans les "si" et surtout sans jugement, je constate pour ma part que la sécurité est un tout. Navire, équipage, équipements et conditions de navigation doivent être un tout cohérent sous peine de craquer par le maillon faible.
Les fondamentaux supposés acquis : bonnes voiles du temps, moteur et accastillage entretenu, météo prise et comprise, il reste, en deuxième rideau, pour tenter de pallier les impondérables :
- des équipements individuels adaptés (combinaison, gilets),
- de l'entrainement,
- des moyens annexes (secours, radeau).
Le pire des cas, me semble t-il, est l'équipier inconscient en limite de noyade par un mauvais gilet ou des lignes de vie inadaptées et/ou un bateau non maitrisé.
Avec un peu plus de chance, un équipier conscient et correctement couvert est mieux armé pour tenir pourvu qu'il ne s'épuise pas dans la panique (facile à écrire). Sa remontée peut s'avérer difficile ou impossible mais il est relié au bord et ce n'est plus la peine de le maintenir serré contre le bordé au risque de l'assommer. Ensuite on peut gérer les secours voire la mise à l'eau d'un radeau de survie plus facile d'accès qu'un haut franc bord.

16 juil. 2010
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radeau
on ne refera pas l'histoire, bien triste (c'est vraiment trop c... de finir ainsi si près du bateau, donc de ce qui devrait être le salut)

Je me suis souvent posé la question de l'opportunité d'utiliser le radeau de survie en cas d'homme à la mer.
Certes, nager dans ces conditions est très difficile. toutefois, le radeau n'avance pas à la vitesse du bateau duquel la personne est tombée, et celle-ci peut tenter de le rejoindre. Et il est certainement plus facile de repérer du pont d'un voilier un radeau qu'une personne dont seule la tête dépasse de la surface.
Je ne sais pas. Je m'interroge. J'imagine que je ne suis pas le seul à réfléchir en ce sens...

16 juil. 2010
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Pour tirer des enseignements
de ce tragique évènement il faudrait attendre le témoignage de l'équipier. Le mauvais temps peut rendre les secours impossibles parfois, de + c'était la nuit pendant le remorquage, d'après ce que j'ai lu. Léo

La Giraglia

Phare du monde

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2022