A votre avis, peut-il se poser et échouer ?

Ben voilà, j'ai un Océanis 323 Dériveur. Le saumon comporte des ailettes assez larges et les extrémités basses des 2 safrans sont protégées par une sorte de gangue en caoutchouc. Cela devrait permettre en théorie de poser le bateau sur son lest à marée basse sans béquilles.

Pour tout vous dire, j'ai vu ce week-end à Arcachon un bateau neuf du même modèle posé devant chez le concessionnaire local mais sur des cales de bois (normal, pour protéger du goudron au sol) et calé sur les côtés par une sorte de berceau. J'imagine que le concessionnaire fait en sorte d'éviter les risques car il est posé sur le long terme.

Pensez-vous que je peux le poser de manière exceptionnelle, pour bricoler l'hélice, poser un coupe-orin ou "feignasser" à l'Ile aux Oiseaux à marée basse ? Je crains que le bateau ne bascule ou de risquer de donner du jeu aux safrans. Qu'en pensez-vous ?

Je vous remercie des avis que vous voudrez bien me donner.

L'équipage
21 fév. 2007
21 fév. 2007

Un seul conseil :
Au vu de certains témoignages sur des fils précédents, je conseillerai de poser la question par écrit au constructeur.

21 fév. 2007

trés risqué
sauf si le sol est en béton, et sans vent, je ne poserais jamais une quille à ailette sans au moins des béquilles bien placées!
jamais en tous cas sur sable ou vase!
indépendamment de la tenue de la coque elle même qui peut se deformer

21 fév. 2007

Je ne connais pas ce bateau...
mais dans le cas présent, les deux safrans doivent avoir fonction de béquilles ?
D'autant qu'il semble qu'ils soient prévus pour avec leur bande en caoutchouc ?
Mais dans le doute, il faut mieux effectivement appeler le chantier.

Cdt

Thierry qui va postuler au CMA , quand on pouvait poser un bateau sans se soucier de déformation :lavache:

21 fév. 2007

faut en tous cas
veiller à la stabilité. Si le bateau peut le faire (à vérifier avec le chantier) il faut le poser sur un sol le plus plat et le plus dur possible. L'idéal, c'est la dalle de béton à condition que l'eau soit plate (sinon l'aterrissage est d'autant plus douloureux). Mais une plage de sable dur, ça peut le faire.

Après, il faut veiller à l'équilibre des masses à bord en déchargeant légèrement l'avant. Déjà en ne remplissant pas le réservoir avant et en déposant le mouillage, c'est déjà bon.

Cela écrit, ne jamais oublier qu'un bateau à terre est un bateau malade donc moins il y va mieux il se porte.

21 fév. 2007

une photo
aiderait à comprendre, amha.

21 fév. 2007

Michel,
Ton conseil vaut pour une quille à ailette. Vaut-il également pour un saumon de 40 cm de haut ?

Comme suggère Ernestpt, je vais essayer de faire une photo, si je retourne à Arcachon. Autrement, c'est pas très facile de phographier des appendices normalement sous l'eau (sauf si je l'échoue ;-)

21 fév. 2007

en tout cas
je demanderais directement à Beneteau, quand on les sollicite directement ils sont assez explicites sur ce qui est possible ou pas possible faire avec leurs bateaux ;-)

21 fév. 2007

j'ai un 311D
et je pense que la quille est semblable. Comme il est bien sûr recommandé de s'assurer que tu ne te poses pas sur sur un caillou.
Le mien je l'échoue régulièrement sur du sable pour lui faire une petite toilette au milieu de l'été et jusqu'à présent celà tient, les 2 safrans ont des sabots en ??? qui assurent la protection.
Dans la doc commerciale à l'époque du 311, Bénéteau assurait que le triangle de sustentasion était suffisant pour un échouage et il ne parlait pas de béquilles.

21 fév. 2007

Merci pour vos réponses
Je vais interroger Bénéteau. Si réponse OK, j'essaierai sur du sable et je ferai comme Allegro. Sinon, je suivrai le conseil de Michel et je m'abstiendrai. En tout cas, je vous dirai.

21 fév. 2007

en tout cas
il est vendu pour l'echouage avec evidement qq restriction a respectées

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