A quand le passeport maritime plaisance ?

A quand le passeport maritime plaisance ?
Lorsqu'on voyage avec un petit bateau et qu'on visite des pays étrangers, pourquoi nous faut-il un visa de terriens ? Il est toujours rageant, compliqué et couteux d'avoir un visa d'un mois, de laisser son bateau dans un endroit et lorsque ce mois est expiré, de prendre l'avion pour aller se faire tamponner le passeport dans un autre pays, revenir à bord, en croisant les doigts pour que le bateau soit toujours là, et ceci afin de naviguer 1 mois de plus dans le pays considéré.
Les plaisanciers, n'ont pas la possibilité d'avoir un passeport maritime qui est réservé aux professionnels * de la mer et qui leurs évite de posséder un visa ou de faire à l'avance, une demande de visa.
Les plaisanciers, sont amenés à faire les mêmes formalités qu'un navire marchand. Ne serait-ce pas plus simple d'avoir la possibilité de posséder un passeport maritime comme les professionnels, sans payer la sécurité sociale du marin puisque nous ne sommes pas rémunérés ? Nous aurions au moins cet avantage ?
Le passeport maritime existe déjà, il serait aisé de mettre en place un passeport maritime plaisance. Le même que celui existant, avec un tampon supplémentaire estampillé "plaisance non professionnelle ou simplement yacht «. Nous ouvrant les mêmes droits.
Il suffirait d'un seul passeport maritime par bateau, seul, le skipper le possédant. Puisque sur la "liste d'équipage" le skipper est tenu responsable de l'équipage. Si ceux-ci quitte son bord, il doit prouver aux autorités du pays, le billet retour de l'équipier qui a quitté son bateau.
La plupart des pays réclament un billet d'avion retour pour les voyageurs. Lors d'une visite d'un pays, le bateau de plaisance représente une valeur marchande suffisamment élevée pour qu'il puisse faire caution et d'éviter ainsi l'achat d'un billet d'avion et qui est compliqué et fastidieux à se faire rembourser, surtout qu'il est rarement remboursé intégralement.
Le voyageur en bateau de plaisance, se retrouve avec les fesses sur deux sièges. Il est à la fois voyageur terrestre et capitaine de bateau. Merrien et terrien.
L’ serait intéressant pour la communauté navigante en plaisance qu'un avocat spécialisé, une association s'emploie à éclaircir ceci. Cela permettrait de voyager plus facilement et éviterait ces doubles tracas. Ceci, sans tenir compte des pertes de temps, d'argent, de pollution occasionné, alors que nous voyageons sur des voiliers propulsé par le vent principalement, avec une éthique de liberté et d'éviter de polluer.
* Faut-il être rémunéré pour avoir l'appellation "professionnel " ?
* Les professionnels rémunérés de la plaisance ont bien mis en place un statut reconnu par de nombreux pays. PPV, Skipper, capitaine de navire de plaisance etc.
Michel Mary Gérard, voyageur sur mer

L'équipage
07 août 2012
08 août 2012
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Sun dance;à mon avis, jamais vu la complexité internationale et la faible population concernée. En tout cas belle proposition !
Ponton, tu conviendras qu'un "capitaine de pédalo" se confronte physiquement déjà à la réalité maritime contrairement au buveur de cocktail sur plage arrière de yacht !

09 août 2012
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Bonjour,

Le dossier est bien argumenté, il faut l'adresser au Conseil Supérieur de la Navigation de plaisance. (G. D'Aboville Président) et au nouveau ministre (ou ministre délégué) à la mer.

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Ne confondons pas: Le marin professionel n'est pas dispensé de visa. Il reçoit un permis de débarquer temporaire et limité à une zone autour du port fréquenté. Bien souvent, ce permis ne permet même pas de prendre un avion, ce qui demande des formalités longues et couteuses.
Le navire de commerce est couvert par un agent maritime, lequel est la "garantie" que les marins rejoindront leur bord, et couvre financièrement les frais éventuels de rapatriement. Pour exécuter ces taches, l'agent maritime est payé cher et vilain, et demande à l'armateur de déposer au préalable une garantie bancaire...

Tout cela pour dire que la situation du plaisancier est plus proche de celle du carananiste que de celle du navire de commerce.

Mais si quelqu'un veut se lancer dans ce genre d'organisation, enregistrer son navire comme navire de commerce lui donnera déja une idée des couts et de l'administration que cela implique
:alavotre:

17 août 2012
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excusez moi pour la réponse tardive et merci de votre participation. En réponse a Loplop. Je parlais justement de ce visa temporaire qui permet de débarquer dans une ville et avoir la possibilité de repartir avec le bateau en règle. Il est possible de prendre l'avion et certaine compagnie propose un tarif préférentiel de 30 % en moins sur un retour . Swissair notamment :) sans frontière maritime. Mais je ne pensais pas enregistrer un bateau de plaisance en professionnel , mais avoir la possibilité d'un visa, même temporaire. Voila rapidement. Mitch

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