Durée de vie des coques polyester

Bonjour à tous!
En relisant d'anciennes interventions, il apparait que certains d'entre vous naviguent avec des coques en fibres de verre/résine pas vraiment jeunes.
Selon vos expériences, quelle serait l’espérance de vie de ces coques?
L'osmose est elle inévitable? Au bout de combien de temps?
Je suppose qu'évidemment cela dépend des circonstances (hivernage à sec, entretien, lieu de navigation, etc)...
Est-il raisonnable d'acheter un bateau en polyester de plus de 20 ans? S'il a séjourné ou non en permanence dans l'eau?
Merci de vos expériences!
ET joyeux réveillon!
Pierre

L'équipage
29 déc. 2012
29 déc. 201216 juin 2020
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Bonsoir Jaba3, j'ai revendu un Jeanneau de 6m qui datait de 1968 encore en parfait état, j'ai racheté un Antares 6.70 de 1979, la coque est toujours en très bon état.
J'ai entendu dire que les coque anciennes risquaient moins l'osmose que les nouvelles ?
Donc, à mon avis, si la coque a été bien entretenue, il n'y a aucun soucis.
Bon vent à tout le Matelots.
La photo 1 = intérieur cabine Antares, 2 Jeanneau, 3 Antares

29 déc. 2012
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le polyester est le resultat d'une reaction chimique qui ne s'arrete jamais il finit en poudre mais quand ??????
quand le gel coat devient farineux un bon ponçage et une peinture bi-composant ou un top coat neuf et c'est reparti
l'osmose on sait trés bien la maitriser avec des résines isophtaliques ou epoxy donc un bato bien entretenu devrait vire autant que son proprietaire et meme plus si le successeur
continue convenablement de s'en occuper et ainsi de suite
pour les detruire on les grignote et on melange le resultat à des bitumes pour la confection des routes ,il parait qu'elles sont plus silencieuses au roulement .
alain

29 déc. 2012
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Un bon architecte, un bon mouleur, finition de qualité et après : l'entretien permet à un bateau de rester jeune (pas dans ses lignes) mais dans le confort et la sécurité qu'il vous donnera, souvent mieux qu'une coque récente. Consultez les sites européens autres que français... vous en apprendrez beaucoup.

29 déc. 2012
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Loool, un Jeanneau amazone, mon pére en avait acheté un en juin 69, l'aveille de ma naissance !!! il l'a revendu il y a 5 ans, coque aussi en bonne état ... mais c'est lui qui est trop vieux pour naviguer !!!
Je ne pensais plus qu'il en restait

30 déc. 2012
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Je crois, aussi que c'était le dernier, Très bon bateau, solide, agréable par sa plage AR, mais très mauvaise tenue à la mer et dérive importante au ralenti. Malgré ça, que de très bons souvenirs.

29 déc. 2012
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J'attends toujours que quelqu'un me démontre l'intérêt d'un hivernage à sec dehors là où le bateau et plus soumis au gel et où il repose sur sa quille juste équilibré par des étais (alors qu'il est conçu pour être supporté par quelques m2 d'eau.
Le seul intérêt serait le hangar chauffé mais là c'est tout de suite plus cher.

29 déc. 2012
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Tabarly a refait penduick 1 ds les annees 50 en fibre de verre et ce bateau navigue tjrs

29 déc. 2012
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ça ces faux

30 déc. 201230 déc. 2012
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en vérité, Tabarly s'est servi de la coque en bois de "Pen Duick" comme d'un moule, pour faire un nouveau bateau en polyester. Ce qui n'est pas tout à fait la même chose. :heu:

31 déc. 2012
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faux , la seule chose qui reste de Pen duick authentique ces ce qu il la éjecté a l eau . il reste plus grand chose du bateau de son père . la coque en bois a été démonté une fois la strate fini la restauration de Pen duick a été réaliser dans un chantier de st Malo . Eric Tabarly ne voulais pas le classer monument historique car il la fait évoluer et voulais pas être restreint, d ailleurs y a même du carbone sur ce bateau .

30 déc. 2012
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Non, c'est (partiellement) vrai.
En fait, il a recouvert la coque du vieux Pen Duick d'un revêtement polyester. Il était depuis des années au sec et refaire les bordés ressemblait furieusement à une reconstruction...

30 déc. 2012
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Oui, en fait d'un moule mâle sur lequel il a appliqué des couches successives de tissu de verre et résine. En fait, il avait souligné, en un temps où certains proposaient de classer Pen Duick "Monument historique", que rien du Pen Duick actuel n'était authentique, sauf la barre, je crois, qui était très particulière.

29 déc. 2012
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les coques en polyester des années 75 , 80 sont indestructibles ( sans mauvaises résines ) malheureusement les industriels français et autres ont réduits l'épaisseur des coques : 10mm au lieu de 25 ou 30 et le soleil éclaire dans les coquerons arrieres comme une lampe hallogène !!!!!!!!!!!

11 avr. 2020
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salut !
c'est vrais, j'ai remarqué cela sur un antioche 7 que mes parents ont acheté neuf, sur l'avant même, dans la petite cabine, on pouvait voir l'éclat du soleil ! quand on connait le prix de ces bateaux, c'est un peu navrant.

10 sept. 2020
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J'ai un antares 780 de 2013 et on voit pas a travers dans la cabine ;)

29 déc. 2012
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Mon Ecume de Mer est de 1976, donc 36 ans et il est toujours en bon état.
Les coques ne faisaient pas 25 ou 30mm d'épaisseur. les bordés font 10mm et ce n'est déjà pas mal.
J'ai du le faire traiter contre l'osmose en 96, mais c'est un phénomène naturel du au vieillissement du matériau et les bateaux anciens n'en sont pas exempts.
Par contre, il est exact que l'hivernage à terre retarde considérablement le phénomène car c'est bien sur dans l'eau que des molécules d'eau peuvent passer à travers un gel coat devenu relativement poreux avec le temps. Le passage de plusieurs mois à terre contribue à assécher le stratifié et donc empêcher le développement de la réaction destructrice.
Souvent, ces bateaux étaient construits selon un mode semi artisanal, donc avec soin. Les Ecumes de Mer sont particulièrement bien construits et indestructibles.
Par ailleurs, bateau entièrement contremoulé dont l'intérieur vieillit très bien.
Un bateau ancien, en bon état permet de naviguer de manière sûre, certes moins confortable qu'avec un bateau récent, mais pour un petit budget.
Moins performant qu'un bateau récent, plus lourd, mais si on pratique la croisière, cela n'a pas une importance extrême. Moins de volume et d'éléments de confort pour vivre à bord, mais on s'y fait sans problème.

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le mien 34 ans ,pas d'osmose, pas de probleme structurel,pas de pont qui craque ,je pense qu'un bateau bien construit doit pouvoir vivre 50 ans sans gros probleme :-) et meme encore apres le stratifié doit etre bien costaud !le reste je ne sais pas vu qu'on a pas assez de recul

29 déc. 201229 déc. 2012
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les industriels européens vont devoir par obligation suivre la filière automobile : des casses pour recycler les vieux boats !!!!!!!

29 déc. 2012
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ça existe déjà , mais ce n'est pas donné...

29 déc. 2012
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Tous vos exemples sont encourageants!
Pourtant, j'ai vu des coques se délaminer complètement à l'humidité... Pas dans l'eau mais sur le sol, parfois dans l'herbe, à l'abandon. Le polyester semblait se ramollir et prendre la consistance du carton mouillé...
Tout ça parce que je regardais des bateaux construits entre 1990 et 95 dont les coques paraissaient encore très fringantes!

29 déc. 2012
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association-first30.org[...]/

dis moi si tu vois des épaves ...

30 déc. 2012
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Bonsoir, une coque entretenue vivra plus longtemps que toi quelques soit ton age!!!!
N'hésite pas a acheter un vieux bateau si tu es tenté!!! Mais arrétez les racourcis vieux bateaux = très solide et bateau récent = bateau au rabais!!! Ces généralités n'ont aucun sens, il y a encore aujourd'hui des chantier sérieux qui construisent des bateaus solides!!!! Et vous trouvez des bateaus des années 70/80 complètements bouffés par les éléments!!!

AMHA!

Quand au bateau avec des épaisseurs de résine de 30 j'aimerais bien voir cela!!!!! Merci OYAT de nous montrer un exemplaire!!!!

30 déc. 2012
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carotte d'un evasion 37 vers l'étrave .

05 déc. 2019
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pandorak.net[...]/2-0/
voir la photo en bas de page.
pandorak.net[...]partir/
Explication sur le choix de ce modèle, quand on y reflechi calmement, il faut reconnaitre que les vielles coques bien conçues (HR mais aussi Wauqiez et Contessa...) sont des choix pleins de bon sens.. Je reste sur l'idée de prendre un X332 mais bon...

26 avr. 2020
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Sur les rivals aussi carottage de 30

04 juil. 2019
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Le Gin Fizz changement de la sonde : 40mn de stratifié mesuré au pieds à coulisse. Varangues épaisses 10 cm stratifiées en plus. D’après l’architecte Michel Joubert on pouvait supprimer les cloisons intérieures sans mettre en cause la rigidité de l’ensemble. La coque est moins épaisse sur les côtés bien sur. Et le pont est en sandwich avec des renforts en contreplaqué marines partout où il y a de l’accastillage. Après 40 ans et un traitement osmose et une peinture de coque il y a six ans toute la structure est impeccable.

01 jan. 2022
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Fil super, très intéressant et facile à comprendre.

23 avr. 2020
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Bonjour a tous !

En ce qui concerne l'epaisseur des coques , je viens de vendre mon Camper & Nicholson 48 construit en 1974 dont la coque faisait pas moins de 35 mm dans les fonds ! j ai pu apprécier la mesure en changeant les passes coques d'origine en bronze.
A l'époque l'on " n'infusait pas sous vide " et les coques étaient moins rigides que maintenant mais on misait sur l'épaisseur ce qui impliquait des bateaux plus lourds plus lent mais confortable en mer formée : je naviguais dans l'océan indien - île de la Réunion- maurice- madagascar-seychelles.

30 déc. 2012
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@ Outuvas, va voir www.ventspleen.com[...]/
C'est après en avoir vu tomber un depuis les sangles du (simili) travel-lift, suite à une erreur de sanglage, que je me suis intérréssé à ce constructeur...
www.ventspleen.com[...]71b.jpg
Mais cela a un prix et un poids... Tout est question de choix et de programme...
Et pour répondre à la question de départ, d'entretien et de soins................

26 avr. 2020
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Presque 80000 euros en occasion pour un 24 Feet les gens deviennent fous

10 nov. 2020
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Oui mais va regarder le Pacific seacraft 34 à 300 000€...Ca c'est du bateau !

30 déc. 2012
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L'épaisseur des strats dépend essentiellement des résistances souhaitées.
Je suis persuadé que , sur mon voilier de 1975, les épaisseurs varient d'un endroit à l'autre de la coque. Par contre, ce qui est sûr, c'est que les procédés de fabrication, les conceptions et les matériaux ont évolué au fil des années et que comparer un vieux ketch de 37 ans avec un sloop moderne revient à comparer une Citroën DS à une C5... Deux époques, deux belles réalisations, quelle est la meilleure?
L'entretien est évidemment le point clef, comme pour tout!
Par contre, la coque n'est qu'un élément du problème (et de la valeur d'un bateau)
Si le gréement est fichu, les voiles usées, le moteur auxiliaire enrhumé et que l'électronique tombe de fatigue, a quoi bon s'intéresser à la coque d'un voilier de série?...

12 juil. 2019
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Ça serait plutôt comparer une bmw 6 cylindres ou une Mercedes des années 75 capable de faire 300000 km avec un berlingot familial ou un 4x4 à la mode pas sur que le dernier soit plus agréable à conduire plus habitable sûrement. Et ce type de comparaison n’a guere de sens les progrès technologique ayant évolué différemment dans ces deux secteurs ainsi que la demande des consommateurs

30 déc. 2012
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Dans les débuts des coques en polyester, on ne connaissait pas trop bien les résistances, alors on partait du principe "trop fort n'a jamais manqué"!
Maintenant, on connait tout de même mieux le sujet et on met juste la quantité optimale. Cela n'empêche pas que les bordés de 10mm de mon Ecume sont translucides dans les zones non contremoulées.
Par contre, là où j'ai des doutes, c'est sur le mode de fixation de certaines quilles, simplement boulonnées sous la coque avec de modestes contreplaques, là où sur les bateaux anciens, on avait un fond renforcé plus de solides varangues. Mais parfois en bois, elles pouvaient pourrir et ne plus rien tenir!
Rien n'est parfait mon bon monsieur!

30 déc. 2012
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en contre plaque chez jeanneau (varangues et safran), mousse top niveau de l'époque sur les bénéteau ...

30 déc. 2012
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Mon Jeanneau d'autant avait des fonds souples, très très épais renforcés par des varangues en CP stratifiés qu'il faut idéalement remplacer ou renforcer tous les 12 - 15 ans car elles pourrissent.
La quille est fixée à côté des varangues par des boulons et rondelles.

Mon bateau actuel (2011) a un contremoule structurel collé - stratifié sur des fonds déjà bien épais (presqu'autant que le précédent). Les boulons de quille sont fixés à côté de ce contremoule sur les contre-plaques en acier de 15-20 mm au moins "coincées" et collées entre les omégas du contremoule. ça me donne un peu plus confiance. Ces contreplaques sont tout sauf "modestes".

Par contre la quille s'est allongée (+ 20 cm) et le poids est aussi descendu puisqu'il est principalement repris dans un énorme bulbe (quille en "T"). le voile a beaucoup moins de corde et est assez fin même sur la liaison quille-coque. L'effort de levier sur la coque doit être méchamment plus important mais le bateau ne se déforme pas lorsqu'il est posé sur sa quille comme le faisait le Jeanneau de années '80.

La seule crainte que j'entretiendrai porte sur la pérrennité de la liaison entre la coque et le contremoule d'autant que le bateau est très (trop ?) raide. Mais, d'un autre côté, le pourrissement des varangues en CP était aussi une source de crainte.

30 déc. 2012
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@ brufan il y a des bateaux des seventies bien construits, d'autres mal, pareil pour la production actuelle

mal étant "understandable" si l'on ne pense pas conserver son bateau 30 ans ...

30 déc. 2012
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Les coques polyester sont faites de fibres de verre noyées dans une proportion variable de résine.
Lors des efforts de flexion répétés, ces fibres cassent, la souplesse de la coque augmente, et le phénomène va en s'aggravant. Il est facilement visible sur certains vieux dériveurs qui trainent dans les clubs de voile.

Pourtant, les faits sont têtus, nos veilles unités flottent toujours, et à ma connaissance, aucun bateau en polyester n'a encore coulé du fait d'un affaiblissement de sa coque lié au seul viellissement. (C'est arrivé avec certaines coques en époxy).

Au début de l'utilisation du matériau, on a joué la sécurité, et augmenté les épaisseurs de bordés.
On peut également renforcer la structure (varangues, cloisons, contremoules), en évitant cependant les "points durs".
Aujourd'hui, on joue sur la proportion entre la fibre et les résines (infusion).

Nos vielles coques ont encore de beaux jours!

30 déc. 2012
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Avis mitigé: j'ai une coque de 1981 qu'il a bien fallu refaire pour cause d'osmose. Oui je sais ça fait pas couler , c'est normal, faut traiter seulement par le mépris etc... N'empêche: qui a envie de savoir que son bateau se fragilise, qu'il navigue en sursis (même long). Bref j'ai fait refaire et je m'en félicite: après tout 10000 euros c'est quand même pas mortel: on changera de bagnole un peu plus tard...
Donc c'est du costaud, made in France (Stratimer à coté de Valras) et par endroit c'est pas très loin des 25mm d'épaisseur. Mais pour le poids bonjour: 10 tonnes pour 10mètres c'est affolant. On risque pas les surfs débridés!
On peut s'échouer tranquille, surtout avec la quille longue indestructible aussi, et buter contre un quai sans angoisse. Les proprio de Bavsunoceanis vous regardent comme un bateau en acier même...En général ils sont arrivés à destination deux heures avant moi alors on les frôle d'un peu plus près pour se venger...
Cela dit mon char d'assaut flottant n'est pas à vendre, j'y tiens:il fait pas rêver mais dormir tranquille quand ça piaule dehors.
Au fait c'est un Endurance 35. Il porte bien son nom: endurant il l'est et 35 c'est le nombre de milliers d'euros qu'il a fallu remettre pour le faire naviguer sans couler.
Une vieille coque c'est cher.
Cordialement.

30 déc. 2012
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C'est devenu un Endurance en ferro-ciment!
Je plaisante: compliments pour une telle unité, qui vaut, pour celles que j'ai pu voir, l'investissement d'une rénovation.
Amicalement.

30 déc. 2012
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Les faits, les faits, les faits...y a t il des faits avérés de sinistres de bavaria jeanneau beneteau dufour dus à des casses de structure...si oui meci de nous donner les références exactes... Amitiés

31 déc. 2012
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bavaria 38 ou 42 sport, croatie, quille arrachée par faiblesse de l'installation, contre plaques assez minables, quille attachée sur la coque sans varangues ou presque, les photos se trouvent. un mort.
série arrêtée
un des pires scandales de la plaisance moderne

31 déc. 2012
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désolé pour l'info brute, pas le temps de faire mieux, je pars en rando , à ce soir, le bavaria avait 22 ans , il pouvait y avoir eu défaut d'entretien, électrolyse ou talonnage, ça ne semble pas établi
on saura peut être jamais

11 fév. 2020
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Suite à ça la très petite série en 42 à été arrêtée,accident qui a coûté très cher en argent et en terme d'image, le 38 match, très bon bateau de régate..

31 déc. 2012
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il semble qu'il y en a eu un autre en mai 2012 un 390
www.ybw.com[...]ead.php

taper bavaria sailboat lost her keel
info à verifier

31 déc. 2012
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"ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient atteints." Même ceux que parfois on se plait à citer comme des exemples de qualité.

J'ai eu l'occasion de travailler dans un chantier à l'étranger.
A mon arrivée, un superbe Swan 56 (Nautor) était épontillé, coque bâchée, et se faisait sêcher les dessous en attente d'une traitement anti-osmose. Bien vérolé le Swan.

Plus tard, un allemand de retour du Vénézuela fit gruter son Super Maramu (Amel) pour la même raison. Là encore jolis petits cratères.

Comme quoi..

31 déc. 2012
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Chez moi il y a un grand nombre de bareaux construits au début des années 1970 qui sont envcore en très bon état. Ils ont très bien résisté au gel-dégel qui peut être "mortel" pour un bateau mal entretenu.

Un bon bateau, bien construit, peut vieillir très bien s'il est bien entretenu. À l'opposé, un bateau mal construit et mal entretenu vieillira rapidement.

31 déc. 2012
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Vous évoquez souvent l’entretien comme gage de longévité des coques polyester.
Mais qu'entendez-vous par "entretien" pour le polyester?

Réparer les éclats et fissures?
Polisher?
Je ne vois pas bien...

31 déc. 201231 déc. 2012
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Essentiellement, s'assurer qu'il n'y ait pas d'infiltration d'eau.

Chaque fissure, trou de vis, passe-pont... est un endroit propice à laisser passer de l'eau.

L'infiltration de l'eau n'est jamais une bonne chose, ça fait pourrir le balsa, favose l'osmose... Chez moi c'est encore pire car l'eau va inévitablement geler etr la glace fera éclater la fibre de verre.

Ceci dit, je n'ai encore jamais vu de bateau complètement étanche mais il faut surveiller et réparer à mesure que les problèmes surviennent.

31 déc. 2012
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Effectivement, réparer les éraflures qui laissent apparaître la toile, les impacts qui fissurent même légèrement, en un mot, ne pas laisser le champ libre à la migration de l'eau dans les strats...
Une coque en Polyester ne doit pas fuir. L'eau dans les fond est un mauvais signe. Elle migrera dans les couches et risque de provoquer l'osmose...
Plein de choses mais, pour ce que j'ai pu voir, les voiliers ne disparaissent pas parce que leur coque est mal entretenue, ils perdent avant tout ce qui fait que c'est un voilier: les voiles puis le mât, l'accastillage, les appendices.... la coque en polyester n'est alors qu'une faible partie du problème (et de la remise à niveau d'un bateau ancien).
Pour un bateau bois, voire en métal, par contre...

05 jan. 2013
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Bonjour, je navigue actuellement sur un centurion 32 de 40 ans, il a toujours été à l'eau. Osmosé, j'ai fait refaire la coque entièrement et c'est une belle réussite! Je suis bien évidement tout prêt à vous donner l'adresse, j'en suis au deuxième bateau traité, le premier il y a 15 ans est toujours comme neuf. Bonne année 2013 et bonne nav'.
PS : je connais un bateau de plus de 10 m de la même année que mon centurion, sans aucun problème.

04 juil. 2019
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et depuis 6 ans ,combien ont coulés rongés par l'osmose ??
alain

04 juil. 2019
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ben.....on sait pas l'équipage a coulé avec.......ou par exemple sur les kirié fifty 24 par exemple, on dit que c'est le gonflement du lest qui fend les quilles (mais d'où vient l'eau ?
Très difficile d'être absolument affirmatif sur la non dangerosité de l'osmose . Amha.

04 juil. 2019
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De mon côté, 40 ans (1979) et pas une seule cloche d'osmose. Je vois difficilement pourquoi elle apparaîtrait maintenant. Ce qui mettra un jour mon bateau à la destruction est le manque d'intérêt de par le design année 70.

04 juil. 2019
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www.google.com[...]/search

plastic classics regatta , de 25 ans à 60 ans (Phil Rhodes design)

12 juil. 2019
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Quelques recherches basiques sur la toile pour savoir que l’osmose existe très bien sans forcément faire des bulles. Toutes les vieilles coques gelcoat et stratifié sont osmosées quelque soit le constructeur. Pour le constater. Mise à sec, retrait des couches d’anti fouling mesure de l’humidité au Tramex ou au Sovereing. C’est pas forcément grave et faut pas nécessairement traiter immédiatement mais c’est ainsi. Et 10 ans après un traitement il y a de forte chance que le phénomène réapparaisse.

12 juil. 201912 juil. 2019
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Toujours cette ritournelle !

04 juil. 2019
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le premier voilier polyester construit en grande série est le golif (1962)
On en trouve pas mal en vente, dans des état très différents (ça va du meilleur au pire, ou l'inverse ...)
Apparemment il n'ont pas tous coulés par le phénomène d'osmose :heu:

04 juil. 201904 juil. 2019
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de ce coté de l'atlantique de l'autre le magnifique Rhodes 41
1961
sailboatdata.com[...]pearson

qui a gagné sa catégorie en compensé sur newport les bermudes l’année derniere

mais surtout son prédécesseur le Bounty 2
sailboatdata.com[...]unty-ii

1957

12 juil. 2019
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J'ai un Tiburon (le cousin du Golif, même grément, même hublot, même balcon) de 1968 et il flotte toujours tres bien.

04 juil. 2019
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Je connais un Glass Slipper de 1962 dont la coque est nickel.
Premier voilier de "série" de 15 m fabriqué par Tyler en GB.premier à utiliser le gelcoat dans le moule. L'épaisseur de plastique est relativement faible (2.5 cm).
Sa faiblesse vient du pont cp sur barraux comme les Chassirons.
Mais le plastique est bien plus beau que celui de certains Tuperware actuels dont on voit parfois la trame du mat avec du soleil rasant si coque la est sombre.
Bref, le vieux plastique c'est tout bon .

04 juil. 201904 juil. 2019
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Bof, écologie et plaisance ne vont pas du tout ensemble quoique puissent penser certains babacools idéalistes et néanmoins sympathiques et de bonne foi.
Et finalement un vieux plastique c'est un pied de nez à l'obsolescence programmée et c'est du "durable" et recyclable indéfiniment. ..

04 juil. 2019
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ça c'est sûr, ce n'était pas ça qui me faisais marrer, c'est la phrase qui, sortie de son contexte est croquignole.
Faut reconnaitre que entre nos coques plastiques, avec antifoulings, moteurs qui pissent l'huile, sans parler de celui de l'annexe, nos pleins de gasoils qui laissent systématiquement s'échapper du breuvage qui part à l'eau, nos multiples lubrifiants wd40 utilisés avec largesse, nos batteries au plomb et acide, nous eaux grises chargées de paic et monsieur propre ou l'oréal , nos voiles et bouts en pur pétrole, et j'en passe, on peut pas dire que la plaisance ça soit écolo.
Je me demande même si le moins poluant dans l'histoire c'est pas cuve à eaux noires qui finalement n'est que du bio et rien que du bio!

06 juil. 2019
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Bien se retour sur les voiliers des années 1960-70 , j aime bien les lignes de ces années , pourtant moins de places a l intérieur , mais peut être plus solide ( j ai un doute ) par manque de retour bien sur
Que vient faire l écologie ? Encore un dépressif !
Fait pensé a un type qui devant un puit de pétrole qui se pose la question de la pollution mais qui continu a rouler en voiture , un peu comme de Rugy

11 juil. 2019
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bonjour , j'ai mon antares 800 qui date de 1987 ,la coque est niquel

11 juil. 2019
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Bonjour,
Notre Moody 31 fêtera son trentième anniversaire l'an prochain, nous n'avons pas noté de trace d'osmose, et il marche bien avec sa nouvelle garde-robe datant de l'an dernier.

11 juil. 2019
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Le problème du vieillissement du composite est un phénomène bien connu maintenant.

Les coques en polyester vieillissent comme tous les matériaux. Les effets sont principalement une moindre résistance à la flexion.

Les facteurs importants sont :
- l’age
- la température
- le mode de fabrication
- la qualité du gelcoat qui assure la barrière

À titre d’exemple, un composite polyester fabriqué en infusion sous vide plongé dans l’eau de mer à 20 degrés pendant 9 mois perdra 10 à 15% de sa rigidité...

Le gelcoat en empêchant le contact avec l’eau ralentit de manière très importante le phénomène.

Conclusion : le vieillissement du polyester est très dépendant de sa barrière de protection. Or celle-ci vieillit aussi...

Par exemple, la présence de poudre blanchâtre sur un gelcoat est un indicateur du vieillissement du gelcoat et de sa moindre capacité à jouer son rôle.

Une nuance jaunâtre est souvent due au vieillissement du aux UV.

De ce point de vue, l’utilisation de gelcoat iso npg apporte un gain significatif sur la durée de vie.

12 juil. 2019
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Merci

Hervé

12 juil. 2019
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Super intéressant ce fil !
Moi mon fifty 27 date de 1982, toujours été dans l'eau à La Rochelle. Carénage tous les ans, et cette année j'ai repéré quelques petites cloques qui sentent bien le vinaigre quand on les perce, ce qui veut dire début d'osmose. Après en avoir discuté avec de bons marins et constructeurs, j'ai décidé de ne RIEN faire (le traitement coûterait la moitié du prix du bateau ! + 6 à 8 mois de mise au sec).. En tout cas l'intérieur est hyper sec, pas une goute d'eau dans les fonds, pas une fuite aux passe-coques ! J'espère qu'il durera encore qq années ! Si vous avez des retours, je suis preneur....

13 juil. 201913 juil. 2019
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Le fait que le bateau soit sec à l’intérieur ne préjuge en rien le niveau de vieillissement du composite. Il faut comprendre que lorsque l’on parle d’une baisse de l’étanchéité du gelcoat : cela ne se traduit pas par de l’eau dans les fonds.

Les points à vérifier :
- Etat de surface du gelcoat (farinage, décoloration...)
- taux d’humidité < 10% - 15% à prendre en 3 fois à 1 semaine d’intervalle en différents endroits y compris œuvres vives / œuvres mortes pour comparer
- flexibilité de certaines zones critiques : pont surtout autour du pied de mât, les points d’ancrage des cadènes...

12 juil. 2019
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L’osmose c’est comme la rouille sur une voiture: cela n’empeche Pas de rouler mais cela condamne le bateau de ne pas s’en occuper à temps...

Les kirié fifty c’est du sandwich... et cela pas vite en vrille en cas d’osmose avancée: bateau foutu

Pour revenir aux stratifié et son vieillissement, Le matériaux est moins rigide c’est certain, et sur un bateau calculé au plus juste (comme 90% de la production actuelle) cela pourra poser des problèmes, mais sur un stratifié de 4cm dans les fond, je ne suis pas certain que l’on arrive à des faiblesses structurelles un jour si l’étanchéité du stratifié est préservé... le bateau survivra à son propriétaire aussi jeune soit il.

Par contre, tout ce qui est en bois, dans la strat’ peut poser problème... (sandwich, varangues bois...)

26 avr. 2020
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le kirie 27 est en monolithique comme le 24 ce sont le 33 et le 40 qui sont en sandwich .
alain

12 juil. 2019
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La production actuelle c’est un peu trop general
Il faut distinguer :
- la production en grande série au contact
- la production en petite série en infusion
- la production haut de gamme

Apres il y a aussi la qualité de mise en œuvre...

Grand chantier peut aussi vouloir dire meilleure rigueur dans la mise en œuvre et plus grand recul grâce au volume...

Certains chantiers scandinaves ont des qualités de fabrication au dessus de la moyenne...

12 juil. 2019
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C’est une évidence et au delà de la mise en œuvre, de la rigueur, il y a aussi les moyens, tant sur le plan des techniques (l’infusion) que sur le plan des matériaux...

Une coque X n’a pas le même rendu qu’un bavaria, que ce soit neuf ou plus encore après 5 ans...

Une résine bas de gamme n’offrira pas le même rendu qu’une vynilester face à l’osmose...

12 juil. 201916 juin 2020
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A votre avis, un Tuperware actuel tiendra-t-il aussi bien qu'un Golif, un pêche promenade des 60's ou un classique anglais du début des 70's ?
Pour illustrer, photo prise cette semaine d'un gel coat avant antifouling (sous flottaison donc) sur un bateau neuf d'un grand chantier en cours de livraison (220 000€).
Pusieurs zones, ici, 20 cm de haut environ...

18 juil. 2019
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Sinon, un ordre d'idée pour un traitement curatif ou préventif au mètre linéaire? J'entends par là traitement plus nouveau gel coat + éventuellement tout ce qui va avec un traitement complet. En fait la totale, sans compter sortie/mise à l'eau ni antifouling...

18 juil. 2019
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on parlera de m2, pas de mètre linéaire :-)

18 juil. 2019
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Oui, moi aussi je suis intéressé pour une idée sur le prix d'un traitement anai-osmose, et aussi sur le délai d émise au sec...
Si vous avez des retours d'expérience....

18 juil. 2019
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bonjour
la photo du gel coat neuf mise par " rigil "
je pense que je refuserai la livraison .

salut

18 juil. 2019
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Okay cow boy,
Transposons donc ma question en m2.
Et les réponses sont.......

18 juil. 2019
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J'ai un Gibsea 28 depuis 96. J'ai dépbpensé plus que la valeur du bateau. J'ai fait un traitement curatif contre l'osmose en 20@6. J'en ai profité pour faire peindre la coque en bi-composan t. Cette année j'ai remplacé les Winchs et l'ensemble du chargeur de quai, de l'alternateur. J'ai mis en place un panneau solaire, etc...
Si l'on fait la comparaison du coût total des travaux par rapport auprix qu'est vendu ce bateau, vaut mieux a acheter de la pierre.
Ce n'est qu'une question de savoir quelle portance on choses que l'on possède. Moi mon bateau est vital. Pour répondre à la question une coque polyester dure longtemps si on y apporte les soins nécessaires.

18 juil. 2019
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Le prix d'un traitement curatif varie en fonction de la surface atteinte et de l'étendue des dégâts... Exemple pour une surface de 20 m²

Les pré-requis :
- sablage effectué
- hygrométrie inférieure à 5% au moment du démarrage du traitement
- les zones délaminées sont réduites (< à 1m²)

Les coûts :
- le séchage varie entre quelques semaines et quelques mois : le coût est essentiellement lié au stockage
- le traitement proprement dit comporte de la main d'oeuvre et des produits : il faut compter 200 euros TTC du m² pour les produits et 250 euros TTC du m² pour la main d'oeuvre

Voici un ordre d'idée...

18 juil. 2019
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Ben ça c'est de la réponse ! Merci Ikone !
Tu penses que ça vaut la peine pour un Fifty 27 (donc coque sandwich) de 1982 ? Je dois avoir entre 10 et 15 M2 sous la flotaison, et seulement quelques loques par-ci par là....

18 juil. 2019
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Si la coque n'est pas très atteinte et qu'il n'y a pas de délaminage = le jeu n'en vaut pas la chandelle.

Si j'ai une voiture qui a 500.000 km et que la carrosserie est encore à peu près saine, il est probable qu'il ne soit pas économiquement justifié de refaire une peinture complète...

18 juil. 2019
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On est d'accord !! Merci...

18 juil. 2019
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Pas justifié si tu acceptes de faire détruire le bateau dans 10 ans

Justifié si le bateau a une valeur affective importante ou qu’il a bénéficié d’une bonne mise à niveau recente.

Bref c’est le dilemme entre vieille voiture et future voiture de collection (même si un bateau de collection fifty c’est pas encore fait!)
Les gars qui refaisaient leur 205 gti il y a 15 ans passait pour des allumés...

18 juil. 2019
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En 2012 j'ai eu un devis pour 19m2 à 290€ht

18 juil. 2019
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Tu veux dire 29 euros ??

19 juil. 2019
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@ Ikone,
Alors, à la louche, tout compris, càd sablage + stockage de, disons 5 mois, puis traitement, pour une coque de 13m, ça va chercher dans les combien?

19 juil. 2019
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Non 290€ht.. c'est le prix du traitement pas de l'immobilisation du bateau.

19 juil. 2019
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Un fil qui date de 2012 et qui se bonifie avec le temps. Pas comme les coques...????

Malheureusement pas de precision exact sur la fabrication des coques modernes de grandes séries.

Y aurait il un professionnel objectif et factuel pour nous dire si les voiliers récents de grandes séries sont capables de faire des tours du monde en passant par les 3 caps donc de vrai bateaux hauturier ou simplement de belles unités fabriquées pour de petite balade parce qu ils sont dans 80% des cas destiné ça par leurs acquéreurs...

Je pense pour ma part que le vrai sujet est là

19 juil. 201919 juil. 2019
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Je ne sais pas si un professionnel objectif et factuel voudra répondre à cette question...mais par contre un plaisancier expérimenté et compétent lui, le pourra et si sa réponse est négative il saura, lui, ce qu'il faudra faire pour qu'elle devienne positive.
Il saura également comment mener son bateau en fonction de son niveau de performance, de ses caractéristiques, de sa robustesse, ou de sa relative fragilité.
Il y a des exemples de bateau "indestructibles" qui se sont perdus, et d'autres avec lesquels certains n'auraient même envisagé de traverser l'Atlantique par les alizés et qui ont effectués des navigations extrêmes

19 juil. 2019
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Renseigne toi sur la longue route, il y avait entre autres un oceanis

15 mars 2020
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Bonsoir à tous,
Jean,
Certes il y avait un Oceanis 43, celui de Francis Tolan. Mais pour avoir vu préparer son bateau, il était renforcé et préparé spécifiquement. Ce n'était plus l'Océans d'origine...

19 juil. 2019
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J enttends parfaitement tout ça. Oui tu as parfaitement raison et à l'impossible, nul n'est tenu.

Le fait est qu'aujourd'hui tout le monde a des avis sur tout, mais au final a surtout des avis....

Il se dit, (grave de parler comme ça) que les coques des voiliers modernes et de séries sont conçues en fonction des moyennes de temps utilisé par leur proprio, soit très faible, mille fois hélas...

Au prix des voiliers d'aujourd'hui, si cela est exact, je trouve ça navrant, mais encore une fois, aucune certitude, juste des silences qui provoquent tout un tas de commentaires fondés ou non, on en sait rien.

19 juil. 2019
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Juste une chose pour éclairer ta lanterne...n'as-tu pas remarqué que parmi les voiliers de grande série il pouvait y avoir des différences de prix allant du simple au double, voire plus?

19 juil. 2019
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Je parle des séries pour "monsieur tout le monde ", Jeanneau, Beneteau, Dufour qui déjà nontbrien de bonnes oeuvres mais pas des Amel, Hallberg Rassy, Wauquiez et j'en passe qui sont pour bon nombre d'entre nous un doux rêve

19 juil. 2019
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Oui, les chantiers tirent bien profit du glissement de paradigme du marin vers le plaisancier. Ensuite, ce sont les options qui font grimper les tarifs, en neuf comme en occase d'ailleurs. Et puis, pour être vulgaire, on peut aussi établir une comparaison avec les voitures et se rendre compte que les Allemandes d'aujourd'hui vivent sur leur renommée plus que sur leur fiabilité avérée et peut-être en est-il de même avec les nouveaux modèles de chez Amel, Hallberg Rassy, Nauticat et autres anciennes valeurs sûres (côtées!).
Moi, j'aimerais juste trouver un bateau, même avec une coque un peu osmosée, mais connaître le réel coût de remise à (presque) neuve.

19 juil. 201919 juil. 2019
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La vrai question est donc, les nouvelles connaissent et le progrès qui s'y attache sert ils les futurs proprios par des coques moins lourdes donc moins épaisse mais tout aussi solide voir encore plus rigide ou grossi la marge des constructeurs au détriment des acheteurs.....

Je me souviens que dans les années 90, le Sun Odyssey 51 valait un peu moins d 1000000 de francs soit 150 000€ d'aujourd'hui. A ce jour un 51 pieds est hors option à 350000 € de même séries. L inflation n explique pas tout et j'aimerais croire que nous-mêmes profitons ou profiterons de ces belles augmentations au profits de meilleurs coque non? Ou sommes nous que de gentils pigeons un peu trop naïf voir utopiste....

Je trouve quand même étonnant d'avoir autant de mutisme des pros qui tendrait à donner raison aux critiques sur la fabrication des coques modernes ?

Pour ce qui est des options. Effectivement et je dirais même que c'est indécent, mais tant que ça vend, pourquoi changer....

26 avr. 2020
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le coût réel d'un voilier de grande série :
déjà 30% du prix de vente c'est de la pub et la marge du concessionnaire , puis il y a la marge du chantier et ses frais de fonctionnement , la marge de sécurité pour la durée de garantie .
le reste ce sont les fournitures et la main d'œuvre pour le construire donc environ 20% du prix affiché .
quand on fait construire à l'unité ,il y a le prix des plans ,la main d'œuvre du chantier et les fournitures on arrive en gros au même prix ,mais c'est autre chose que du vent .je sais bien que pour un voilier il en faut mais pas trop quand même .
alain

20 juil. 2019
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Sur le prix des bateaux le smic horaire était de 4,5€ euros en 1990, il est de plus de 10€ aujourd’hui... et je ne parle que du brut.

La main d’oeuvre est le premier poste de dépenses... donc dans cet exemple du sun odissey, le fait que le prix ait été multiplié par 2 en 30 ans ne fait que suivre cette tendance.... mais on voit qu’en réalité le prix a baissé car il n’a pas suivi l’inflation.

Donc comparer le prix d’un bien produit il y a 30ans avec aujourd’hui n’a pas beaucoup de sens. Les coûts de production n’ont pas baissé dans nos entreprises.

Après sur la solidité des coques, on lit pas mal d’inepties. Le mutisme des pros est souvent lié au fait que les plaisanciers ne sont pas des marins et n’y connaissent pas grand chose... et nous avons beaucoup de mal à les faire rester dans le rationnel.

Les bateaux d’aujourd’hui sont en général beaucoup mieux conçus que leurs aînés. C’est vrai des bateaux comme d’autres produits. Croire qu’un grand chantier qui produit plusieurs milliers de bateaux par an ne va pas progresser est une insulte au bon sens. Comme le fait de croire qu’un petit chantier qui en produit 5 pourra avoir la même qualité et le même retour d’expérience d’ailleurs.

Pareil des questions des doux rêveurs qui demandent si un bateau de plaisance peut faire le tour du monde par les 3 caps... quand 99,9% des plaisanciers se servent de leur bateau 3 semaines par an pour faire La Rochelle - L’Ile d’yeu

Sur les salons, nous n’avons jamais de question sur le caractère marin des bateaux... par contre, l’espace dans le cabinet de toilette... ou la facilité de l’accès à la mer pour aller se baigner... Ces demandes vont souvent à l’inverse de la sécurité en mer. Mais ne pas s’y adapter c’est ne pas vendre.

Penchez vous un peu sur les normes applicables aux plaisanciers et celles exigées des marins professionnels...

Pareil pour la conception des bateaux... comparez ce qui est exigé d’un bateau de pêche de moins de 12m avec son équivalent plaisance...

Idem pour les contrôles effectués dans le domaine professionnel... et que bon nombre de plaisanciers appelleraient du vol ou une atteinte à leur liberté.

Un bateau de pêche de moins de 12m coûte en moyenne 2 fois plus cher au mètre qu’un bateau de plaisance de même taille. Il doit bien y avoir une raison quelque part.

Bref, soit vous voulez un bateau de plaisance et vous l’utilisez comme tel. Soit vous voulez un bateau pour affronter la mer et il faudra se passer du salon de pont, des ouvertures à tout va, de la cabine propriétaire placée à l’avant avec le poids qui va avec, du cockpit grand ouvert avec sa plage de bain, ...

28 août 2019
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bonjour.je me permets une petite chose au début cela démarre bien la fin est laborieuse...comparer un chalutier à un voilier oups! les contraintes sont fortes différentes. Et son utilisation aussi, il y a aussi des voiliers qui sont bien fabriqués avec un petit confort, mais fort bien pour les NAV (ce qui est le plus importent) là aussi le prix au m² est différent.

20 juil. 2019
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Pour être exact, le Smic hors inflation (60,5%) en 30 ans a augmenté de 25 % soit 0,83 % par an

Maintenant si demander si les voiliers d'aujourd'hui sont de vrais hauturiers fait partie du domaine du rêve, c'est un peu brutal mais ça répond à la question. Un non aurait suffit :)

Ensuite, si je comprends bien, puisque c'était la question posée en 2012, est ce que les coques sont plus solide qu'il y 30 ans, la réponse est oui mais ce qui fragilise les bateaux modernes ce ne sont pas les coques mais les aménagements fait pour 99,9% des acheteurs au savoir hublot de coques à tout va, large cockpit arrière, trop de poids à l avant, etc...etc...

J'ai à peu près bien résumé.?

Par contre , je fais les salons et je fais aussi partie des gens, très minoritaires j'en conviens qui posent des questions sur la conception et dont les réponses vont du très vagues au contradictoire malheureusement. Certes les commerciaux pour la plupart ne sont peut-être pas tous des techniciens mais un minimum de connaissances sur les produits qu'ils vendent hormis les beaux aménagements intérieurs serait les bienvenus parce que même si comme tu le dis cette population représente 0,01% des navigants, ils sont quand même présents !

28 août 2019
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pour moi la roll royce de la voile est le X, si l'on navigue !
il faut savoir que les chantier font des bateau salon plus pour le port que la nav à la demande des News nav-man...
il y a une forte demande sur ce type de bateau. Les fabricants sont pragmatiques. n'est il pas ;)

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Vous rappelez vous ce dessin de Payton :
Nuit noire au mouillage et un gars tout nu mal réveillé en train de pisser par dessus le balcon arrière et arrive un bateau avec un gros projecteur : "bateau devant ! "

25 août 201916 juin 2020
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Pour rebondir sur le sujet...pose d'un prop et changement d'un passe coque à l'occasion d'un preventif osmose sur un voilier de 42 ans.
Je ne pense pas qu'on trouve cette épaisseur sur les tuperwares actuels

28 août 2019
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la métaphore est chatoyante mais elle est réelle... "cette épaisseur sur les tuperwares actuels"
"confirmé par un expert"

25 août 2019
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les coques faite a "láncienne "généralement n'ont pas d'osmose.
Gelcoat épais, roulé à la main   et avec des travailleurs fiers d'un travail bien fait

25 août 2019
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Désolé mais ton affirmation est totalement fausse, les voiliers anciens sont tout aussi sujets à l'osmose que les modernes.

25 août 2019
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Trés relatif et subjectif. On ne peut comparer les séries anciennes, aux nouvelles d'une maniére quantitative, mais si l'on connait un peu les aires de carénages, rares sont les bons vieux classiques, qui s'y font, ou faisaient peler la coque.
Pour savoir il faudra essayer de constater, toujours en proportion, l'état des bateaux construits sur la derniére décennie dans quarante ans.
Il est vrai aussi que certaine prod des années 80 ont données des resultats médiocres en terme d'osmose.
Le probléme semble s'être atténué.

28 août 2019
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Faux! la qualité de la résine à l’époque a bien changé.

25 août 2019
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Tout voilier s'hydrolyse quelque soit l'épaisseur du gel coat !!! (rapidement environ moins de 5 ans) et contrairement aux idées reçues plus rapidement en eau douce qu'en eau salée.

Ensuite à plus ou moins long terme une réaction chimique assez lente se produit :l' osmose.
Autres idées reçues fausse : coque kevlar = pas d'osmose!!
bonne épaisseur + bonne qualité de résine= pas d'osmose!! : faux l'osmose surviendra PLUS TARD mais elle arrivera : prenez le taux d'humidité et vous constaterez qu'un gin fizz de 40 ans a besoin d'un traitement

Enfin pour avoir une connaissance accpetable des vieillissements du polyester , il serait necessaire d'avoir un recul d'une centaine d'années.

Pour répondre à la question vaut mieux un voilier de 25 ans qui a subit un traitement PREVENTIF(le mal n'est pas encore fait contrairemet au curatif) que 20 ans sans traitement ....

NB antic si les coques d'aujourd'hui sont plus rigides ,plus performante etc
elles sont plus fragile en cas de collision ( de poinconnement) que les voiliers des annees 70 /85

28 août 2019
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bonjour.
pour info mon Aquila est né en 1982 il se porte bien.
le conseil que je me permets de donner est le sortir 1 à 2 mois par an. L'osmose pour moi cela est un faux problème, pas pour les chantiers... J'ai connu un voilier qui avait des patates énormes ils étaient meulés rincé et une fois sec, epoxy! le bateau flotte toujours il y a 15 ans de cela.

28 août 2019
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Bonjour.que le sujet et intéressent!. Et à l'image des hommes Schizophréniques... Pourquoi: par nos temps modernes que nous vivons des évolutions ont vu jour sur la résine et autres matériaux, on peut réaliser un voilier avec un confort minimum qui avance vite ! mais en général les chantiers réalisent des voiliers, possédant un confort digne d'un hôtel 3 étoiles. mais avec une coque aussi fine que la retraite ... Pourquoi faire des bateaux marins et solides les acheteurs ne naviguent pas où peut ? Un X YACHTS pour les voileux et le meilleur compromis voile confort et solidité, hélas ma bourse est trop maigre... un Aquila me convient pour mes 8 semaines de nav Bien à vous.

05 déc. 2019
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Ma coque est de 1977 donc bientôt 43 ans. J'ai traité l'osmose en 2013, visible avec quelques cloques en 2011, (il y en avait de nombreuses mais pas très profonde). Je pense que certains bateaux de cette époque sont plus solides que des constructions récentes.
Les coques étaient souvent surdimensionnées (inutilement?). J'ai 4,5 cm de stratifié en épaisseur dans les fonds sans compter un varanguage important et des cloisons structurelles (une paire de bretelles et une ceinture!).
Le mat est d'origine, j'ai dématé il y a 5 ans aucune raison de le changer si ce n'est un poids genre poteau télégraphique, aucune attaque de corrosion je crois que c'était un alliage d'aluminium de type aéronautique, j'ai changé le gréement dormant pas sécurité.

La coque d'un vieux bateau n'est qu'un des aspects il faut vérifier plein d'autres choses, le système de barre, le safran (imprégnation d'eau), la quille, état du joint et des boulons, l'état du pont surtout les ponts sandwichs. Souvent il faut repeindre le pont et remettre de l'anti dérapant c'est long et fastidieux, changer ou refaire les panneaux de pont, poncer le gel coat sur la coque, ponçage, époxy et peinture. Et prévoir un changement de moteur s'il est ancien, changer la mousse de la cale moteur imprégnée de GO, refaire l'électricité de A à Z, les circuits d'eau, refaire les vaigrages et les vernis intérieurs, changer les matelas et les coussins, mettre à jour l'électronique, changer les voiles si elles sont fatiguées, capote bimini, remettre l'accastillage à niveau (winchs non ST par exemple)... Si on additionne tout ces postes on doit en avoir pour le prix d'un équivalent neuf sauf si on fait soi même mais ça prend un bout de temps et on a jamais fini, en plus la valorisation à la revente est illusoire tout au plus il se vendra au prix du marché parce qu'il est bien entretenu.

05 déc. 2019
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Pour revenir sur ce sujet, il est intéressant d'observer la cote des vieux bateaux.

ceux qui sont connu pour ne pas être de notoires merdes, et qui ont une habitabilité correct, gardent une cote élevé ...
-Wauquiez (tous à partir de 10m)
-Felling (les 1040,1090, 416...)
-Aubin (voir le sancerre de presque 40 ans à 58k€ sur marseille)
Mes les vieux kirié 33, pourtant pas glamour, continuent à s'échanger au dessus des 30KE
Même les jeanneaux de plus de 10m des 80's et surtout 90's continuent de s'échanger au prix d'un bavaria 15 ans plus jeune pour autant que le moteur soit ok et le bateau entretenu.

En fait les bateaux qui ont le plus décoté, c'est ceux à partir de 95/2000...

De là à penser qu'épaisseur de coque et mode de construction influe sur la cote que conserve un bateau, et sa désirabilité sur le marché de l'ancien, il n'y a qu'un pas!

Je rejoins Domde, un bateau est un tout et la coque n'est pas ce qui coûte le plus cher, le refit d'un bateau si il apporte énormément de satisfaction est aussi un puit sans fond ... ou du moins très profond! (entre 5 et 10ke par mètre de coque sur une unité dans un état déjà correct).
Sur un ginfizz, entre les voiles, le refit du gréement, avec un petit BDH et en modernisant l'accastillage de pont, on doit dépasser 20k€ sans difficultés non?
Tu rajoutes tout ce qui est confort à l'interieur, plomberie etc, c'est vite 10k€, un moteur avec ses périphérique, 10 à 15k€, et avec ça, il reste toute la cosmétique à faire!
par contre, pour être passé par là, avoir son bateau à sa main, ou tout est nickel, c'est mieux qu'un bateau neuf, ou l'on déplore toujours le choix d'un chantier un peu pingre, un équipement pas toujours adapté, une option pas prise car coûteuse mais qui ensuite est difficile à installer...

12 fév. 2020
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Et les Mélody, t'en penses quoi ? le mien de 1976? une coque semblable à un tank !

05 déc. 2019
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Il y a quelques mois il y avait une "enquête" d'1 page dans un VV
Ils avait posé la même question à un architecte

Grosso modo

Les vieux bateaux étaient plus solides car construits plus gros. Les techniques de constructions étaient telles que les coques DEVAIENT être surdimensionnées. Bulles d'air dans le polyester et résine moins bonnes que les actuelles et méconnaissance de ce nouveau produit

Les nouveaux sont "mieux" construits grâce à l'évolution technologique et ce bien que les coques soient plus fines et que tout soit sous dimensionné

Les portes en bois ne sont pas mieux que celles en nid d'abeille

Ils étaient moins véloces car les lest étaient plus importants en pourcentage

J'ai beaucoup aimé sa conclusion langue de bois : Les vieux sont aussi bons que les nouveaux et VV.

Pour lui donc, un Swan de 77 ou un HR de 70 ne vaut pas plus qu'un Poncin.
Des portes en chêne valent les portes Ikea

L'avantage de sa réponse est que VV ne doit pas publier qu'il y a eu certaines années de très mauvaises qualité de certains chantier. Bon, ils faut bien qu'ils vendent leur came quand même

Le seul point sur lequel je le rejoins est: il y a de bons et mauvais proprios.

Exemple
Aux Pays Bas et encore plus haut, la majorité des bateaux sont sortis de l'eau entre octobre et avril. Donc, un bateau de 20 ans n'est resté en réalité que 10 ans dans l'eau. Forcément, comme ils sèchent pendant 6 mois, sont rincés à l'eau douce, sont passés au karcher, reçoivent un bel AF chaque année et qu'ils sont même décapés régulièrement ces coques sont nickel. J'ai acheté un vieux bazar Anglais de 77 et la coque (bien épaisse) était en parfait état malgré sont grand âge

Mais de là à dire qu'un Bavoceneau de 90 vaut un Victoire, un Brehoorn ou un Wauquiez; c'est gonflé

05 déc. 2019
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De toute façon au rythme ou vont nos grands chantiers, il va y avoir un moment ou cela ne tiendra plus...

Il va y avoir des soucis à répétition, sans doute des drames avec des morts et à ce moment là, il va y avoir comme pour l'automobile des normes, des contrôles techniques, et l'on reviendra a un produit au moins solide à défaut d'être adapté à la mer.

Aux USA, il y a je crois une norme qui impose a un bateau de ne pas couler en cas de choc à X nœud. les voiliers fabriqué là bas sont globalement plus solide...

05 déc. 2019
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Jamais entendu parler de ça aux états unis

06 déc. 2019
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L'osmose est un phénomène normal. Le grattage annuel du gelcoat n'arrange rien. Avant, c'était construit comme des bateaux bois. En Angleterre, avant les années 80, parfois lest en béton !! et pas de gelcoat!! Le polyester c'est merveilleux pour faire du pognon, un moule et du personnel peu qualifiés... Et tu vends du yacht !!!

06 déc. 201916 juin 2020
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On se posait la question il y a 10 ans > bateau N° 610 mars 2009


06 déc. 2019
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Bonsoir,je possède un attalia 32 de 1985, traitement osmose effectué en 2014, décapage jusqu'à la fibre, époxy, primaire primocon,antifouling Tritton autopollissante , comme neuf,pont repeint en mai,deux couche primaire d'accrochage et deux couche blanc satiné , intérieure vernis neuf,c'est reparti pour pas mal d'années,les bateaux vieillissent mal à cause de propriétaires négligeant tout simplement,bon vent à tous

01 fév. 2020
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Bonsoir! J ai un sail 902 de 78. Lors d un carrenage j ai constaté une vilaine souplesse, enfoncement des patins des bers de 5 mini a 10 cm. J ai constater le meme problème sur un de ses frères! C est inquiétant? Si oui que faire.
Ha information utile il n a pas du tout d osmose si ce n est au niveau du safran. La coque elle semble saine... Bon vent!

01 fév. 202001 fév. 2020
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La coque elle semble saine..

Il n'y a qu'une façon de le savoir : il faut faire une mesure du taux d'humidité
Il peut y avoir osmose sans cloques.
Les cloques ne sont pas l'osmose mais seulement un symptôme fréquent
J'ai vu un centaure mou comme du carton mais pourtant pas cloques...
Mais complètement délaminé et un taux d'humidité énorme.

Donc pour savoir exactement de quoi il retourne : patins posés au mauvais endroit où osmose grave, il faut mesurer le niveau d'humidité.

01 fév. 2020
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Quoi que mon experience ne soit pas a voile, elle est assez importante en « moteur », pardon a ceux qui sont eclu voile (j’en ai aussi pratiqué ;-).
Nous avons achete plusieurs bateaux au fil des annees et en avons donc visite pas mal qui avaient plus ou moins d’age, et certains tres agés.
Premier constat: des coques en stratifie anciennes sont generalement d’épaisseur largement plus importante que des coques récentes, comme le fait remarquer l’un des intervenants de ce fil.
Maintenant on sait faire aussi résistant avec moins de matière c’est certain (avantage de la CAO et meilleure connaissance des matériaux et de leur mise en oeuvre), mais cela a certainement un impact (que je ne serai pas capable de modéliser) sur la tenue sur le long terme.
Ensuite, et je trouve cela tres significatif, la coque stricto sensu ne fait pas tout ! Il faut observer les fixations en toute sorte, les inserts, les traversees de coque, les pièces soumises a forte sollicitation (fixations de quille, de mat, de taquets, de winch, guindeau, safran, sortie d’arbre ...).
Et ce ne sont pas sur les coques les plus anciennes que l’on a le plus de mauvaises surprises (qui peuvent couter très cher a corriger).
Les facteurs fabrication + entretien (approfondi et courant) + utilisation + vieillissement entrent tous en compte.
En aeronautique on a 4 types de visites de maintenance, dont la plus approfondie est la « grande visite » ou type D qui examine et corrige en profondeur, souvent apres grands démontage, tous les éléments (structurels, électroniques, hydrauliques etc).
En plaisance, on ne pratique que tres rarement ce type de maintenance approfondie (pour des raisons évidentes de coût) et le vieillissement general de la structure (coque) et des éléments associés ne sont pas corrigés en temps utile.
Certains bateaux anciens (voile ou moteur) ont fait l’objet de refontes, y compris traitement de l’osmose entre autre puisque c’est le sujet qui nous intéresse ici, qui leur conferent quasiment le même potentiel qu’un bateau neuf !

11 fév. 2020
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Salut à tous...
Questions très intéressantes, l'osmose et l'épaisseur des coques..
J'ai eu un Brin de folie de 77 avec une coque très épaisse avec juste des petits bulles du d'osmose que j'avais traiter et un pont très rigide, j'étais à côté du First30 de 86 d'un ami (équivalent plus moderne) et quant mon ami marchait sur les passe avant le pont plié fortement sous son poids qui devait pas dépassé les 70kgs, sur mon brin de folie même à deux au même endroit le pont ne bronchait pas d'un millimètre...
Autre chose,des "anciens" voileux très expérimentés m'avaient expliquer que dans les années 80/90, beaucoup de séries de différentes marques sérieuses avaient eu des problèmes de stratifié et de la ça entraînait des gros problèmes d'osmose malgré que les bateaux étaient plutôt ressents et pour preuve un autre ami qui avait acheter pour une bouchée de pain de Gib Sea 34 ou 35 d'après 90 avec une osmose très avancée dont un cloque énorme de presque 1m de diamètre, il la remis en état après des mois de travail mais j'aurais jamais eu confiance...
Et quant à la différence entre des bateaux "anciens" ou plus "modernes" c'est avant tout la solidité des anciens, posé sur la quille rien de travaille et les bers ne fond pas bougés la coque et le manque abusé de rangements et l'absence casi totale du côté marin du bateau plus ressent qui sont plus prévu pour des sorties week-end/semaine que pour une traversée de l'atlantique et de grandes navigations (pour rappel ou info, le brin de folie était un bateau de 9m et il y avait des courses transatlantique Monotype avec, ce qui prouve bien qu'il était très marin)...

11 fév. 2020
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Merci de corriger, il n’y avait pas de First 30 en 86, le dernière est sorti en 81

Possiblement un First 305

11 fév. 2020
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Hola ! les amis. N'oubliez pas que depuis quelques temps ça cogitte sérieusement sur la déconstruction et pour cause, beaucoup de vieux bateaux sont toujours en vie et on en trouve qui, en plus, bouffent du mille avec un vieil acccastillage solide et ne sortent pas la caisse à outils lors de leurs navigations; (société de consommation et les chantiers voudraient bien bouster leurs ventes)
Il y a aussi des problèmes du pont quand le teak a été vissé avec des têtes de visses apparentes... le teak s'use et il vaut mieux enlever toutes les lattes de teak, contrôler l'humidité et hélas quand il est trop tard : gros travail.
Dans les années 80 beaucoups de chantiers anglais passaient trois couches d'epoxy sur les oeuvres vives avant la première mise à l'eau.
Sur les voiliers, hélas, les moteurs sont souvent oubliés et pourtant il doit pouvoir démarrer au quart de tour. On trouve un grand nombre de vieux bateaux qui sont de vrais bateaux pour voyager si l'on ne cherche pas la performance d'une bête faite pour la régate, mais le confort : bien dormir, pouvoir se faire à manger; ça c'est la croisière de rêve réalisable. Kenavo, un matou breton

11 fév. 2020
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Autant pour moi...
C'était un sun Light 30...
Et j'aime mieux les gens polis qui disent boujour avant de reprendre de volé un nouveau venu qui était encore optimiste avant cette réponse sèche... 🤔

11 fév. 2020
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Je n ai pas la réputation d être impoli et je ne savais pas que tu étais un nouveau

Bienvenue, cordialement

11 fév. 2020
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OK...
Pas de souci...
Merci pour l'accueil...
J'ai écris mon message dans la nuit et je devais pas être très frais, sun Light 30, la relève du brin de folie mais question solidité je doute qu'il soit à la hauteur...
Pour info, j'attend une belle somme d'argent suite à un accident de moto avec des dégâts corporel et je pense acheté un beau gros voilier 41 pieds minimum pour partir définitivement autour du monde...
Mon expérience avec mon brin de folie c'est toute la méditerranée, Grèce et toutes les îles alentours, les baléares, la Corse, côte espagnole jusqu'à Malaga puis jusqu'aux côtes marocaine, j'ai envie de traverser l'atlantique et visités tous les endroits de rêves en solo avec mon futur voilier et je pense pas revenir...

12 fév. 2020
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Salut Parpaing...
Le Melody doit être un très bon voilier, un bon ami très bon marin en solitaire et voisin de ponton qui vivait à l'année sur son Dufour 31 comme moi sur mon brin de folie pendant 8ans à prit sa retraite et à vendu son Dufour 31 qui est déjà un très bon voilier pour acheter un Melody et partir vivre en Patagonie avec, j'en déduit que le Melody doit être un très bon choix... 👍

14 fév. 2020
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des nouvelles de ton ami avec son Melody?

13 fév. 202013 fév. 2020
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Sur les voiliers comme le Mélody de cette époque le gréement est en tête et le génois à grand recouvrement 140%. Les winchs ne sont pas ST c’est pas terrible pour le solo. Cela rend les manœuvres de virement fastidieuses et assez pénibles quand il faut reborder au près serré. Enfin le vrai moteur à la voile c’est ce grand génois qui doit être en bon état pour faire un bon près. Il va s’user assez vite dans la brise et se déformer.
Le chariot de GV et de génois sont pas prévus pour être réglable sous tension.
Au fil des années J’ai progressivement modernisé mon accastillage mais ça coûte cher très cher. Le mât peut aussi être attaqué par la corrosion idem pour les cadènes les barres de flèches. Finalement c’est sûrement la coque qui vieillit le mieux nonobstant l’osmose qu’il faut traiter.

14 fév. 2020
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pour mon Melody, winch self tailing 50st ; pas encore installé, mais je pense que c'est le top.
Tu dis: Le chariot de GV et de génois sont pas prévus pour être réglable sous tension. Que conseilles tu? Que préconises tu? Le mat est sain, pas de corrosion, par contre les barres de flèches ont été comment dire "limées" sur un côté, et un spécialiste me reprend ça. Le refit est à refaire car bateau mal entretenu, les bas de cloisons étaient pourries ; je les ai toutes reprises . Sinon, pas d'osmose, coque saine et pont sain. Il est de 1976 . Oui, beaucoup d'investissement , les voiles neuves notamment ! Moteur changé un volvo penta 29cv nickel . Encore beaucoup de boulot mais avec le temps, on y arrive.
Merci pour ta réponse. Patrick

14 fév. 2020
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Pour le rail on trouve des barres d’écoute complètes chez lewmar, il y a quelques fois des promos, on peut aussi en trouver d’occasion cher mais quel confort et depuis. Pour le palan de gv mini un 6 brins ou un double palan. Pour les chariots de génois j’en ai juste rajouté deux pour passer les écoutes de trinquette. Je suis sur un GF mais la mise à niveau de l’accastillage c’est un peu près pareil.

13 fév. 2020
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J'ai pas les détails de son Melody mais si il est parti vivre au bout du monde avec c'est qu'il devait lui convenir et peut être que le germent avait était actualisé, en tous cas je sais qu'il est bien arrivée sans encombre et que depuis il vie la bas, il avait un ami qui y vivait depuis des années sur son voilier, il avait un bon plan pour s'installer la bas et passer une retraite tranquille comme il en rêver...

09 mars 202016 juin 2020
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Particuliérement instructif sur ce fil lancé il y à fort longtemps, en fait personne n'a parlé des " ancienne résines " en terme de composition ( si un ancien chimiste de chez sicomin traîne par là ) on prend même ceux d'active pour nous éclairer sur les compositions...... et quand est il de l'adage : avant 75 c'était de l'époxy donc pas d'osmose !!! et dixit du viellissement du dit époxy ??????

pour ma part mes cloques étaient perforantes, c'est normal sur l'acier ;)

10 mars 2020
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Non avant75 c'était pas de l'époxy car c'est beaucoup plus cher à construire et ça l'est toujours; je me souviens plus quel chantier assez réputé avait proposé une option finition epoxy à la place du gelcoat traditionnel. L'epoxy est une barrière plus efficace que le gel coat. Malgré la petite différence de prix sur le total, les acheteurs préféraient une option confort ou payer le moins cher possible. Quand on fait un traitement d'osmose on pèle l'ancien gelcoat et après séchage on enduit avec du mastic epoxy puis plusieurs couches d'époxy. Si c'est très bien fait et que la coque était bien sèche c'est plus étanche et ça vieillit mieux qu'un bateau neuf avec du gelcoat traditionnel.

10 mars 202010 mars 2020
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Je lis à plusieurs endroits dans ce fil que les vieilles coques en polyester sont plus épaisses que les nouvelles productions.
Pas toutes en fait. L'épaisseur des coques des Swan Sparkman & Stephens des années 70 est particulièrement fines (6mm pour un bateau de 40 pieds, voir instant 5'40" de la vidéo mise en lien ci-dessous).
La rigidité étaient obtenues par ce qu'ils appellent des "stiffeners". En gros des espèces de "gros plis" dans la strat à intervalles réguliers. Mon Contessa 38 design S&S est construit exactement comme ça, aussi avec une strat fine et "nervurée" + armature inox qui reprend les points essentiels. La grande majorité de ces bateaux naviguent encore, tiennent bien leur valeur et sont d'une rigidité totale.

10 mars 2020
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Correction typo, 26mm et pas 6mm. Ca reste pas trés épais pour un bateau de 13m.

10 mars 2020
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Les stiffners sont des raidisseurs. Très utilisés en aviation sur les tôles d'alu minces pour les rigidifier, il sont simplement sous forme de baguettes en L rivetés à la peau.

10 mars 202016 juin 2020
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On voit dans les postes avant des petites unités de part et d'autre de l'étrave des renforts " stratifiés afin de raidir la peau qui est souple à cet endroit, qui accuse les coups des bois flottants et autre ofnis, et ou on ne peut pas systématiquement mettre un équipet fixe. Je crois me souvenir que l'on appelle ça un insert, mais je peux confondre avec les renforts placés dans les sandwichs pour placer l'accastillage.....

11 mars 2020
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moi j'appelais ça une "serre"

11 mars 2020
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Mouais sur un bateau en bois serre bauquiaire ?? ( pas sur de l'orthographe) ...,.

11 mars 2020
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bjr,
certains chantiers ont utilisé des résines vinylester qui ont des caractéristiques voisines de l'époxy
au niveau qualité et sont surtout plus faciles à mettre en œuvre .
elles sont environ 30% plus chères que les polyester iso mais la durée de vie et surtout la résistance au phénomène d'osmose sont incomparables .
alain

11 mars 2020
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merci fritz d'éclairer de ces précisions mes errances en ce domaine, mais qu'appelait on " épicote "

09 nov. 2020
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épiquote c'était cnso qui a construit des karatés avec c'est de l'époxy ancienne génération .
Alain

10 nov. 2020
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CNSO utilisait l'épikote, résine fabriquée par Schell, ancêtre de l'époxy, pour des bateaux comme la super dorade, shellfish, et peut-être les premiers KARATE à cockpit central mais pas plus.

11 mars 2020
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Bonjour,
Quelqu'un sait-il quel type de résine était utilisée par les chantiers Kirié, qui a sorti 70 ex de mon fifty-fifty 27 ? Ma coque date de 1982, et après 38 ans (carénage la semaine dernière), de toutes petites cloques (genre pièce de 2 €) avec une odeur de vinaigre, donc osmose... Tous mes amis marins m'ont dit de ne rien faire, le traitement coûterait plus cher que le bateau, qui par ailleurs est en excellent état...

11 mars 2020
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si ton 27 est un kirié ,il y a deux possibilités
soit il est en mono ou en sandwich comme le 33
dans le premier cas ne rien faire de provisoire ,ou alors un traitement complet .
s'il est en sandwich ,il va falloir y passer la peau extérieure fait de 6 a 8mm sur 10mm de balsa et autant à l'intérieur .
si la première peau est traversée ,c'est tout le blasa qui va s'imbiber et décollement assuré .
la résine épicote est un époxy utilisé par CNSO sur ses premiers voiliers le karaté en particulier
alain

25 avr. 202016 juin 2020
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Bonjour à tous,
Sur mon Contest 27 de 1973, aucune trace d'osmose ni de manque de rigidité. Jamais vu d'osmose du reste sur un Contest quelle que soit son année ou sa taille. Je persiste à croire que la qualité de résine et le sérieux de construction y tient pour une large part, et j'ai tendance à privilégier les bateaux hollandais, nordiques ou anglais. J'ai vu des Dehler par contre passablement osmosés..

26 avr. 2020
-2

L’osmose est indétectable visuellement si le gelcoat est devenu poreux comme un buvard il n’y pas de cloques et la dégradation de la résine se fait derrière le gel chat. Tous les bateaux polyesters qui ont 40 ans dans l’eau sont osmosés, parfois bien avant. Il faut le mettre au sec et prendre les mesures avec un tramex. J’ai vu pas mal de propriétaires qui affirmaient « mon bateau qui a x années de telle marque super bien construit n’est pas osmosé, car ce constructeur... » Mesures prises gloups ben si tous les polyesters vieillissent !

10 sept. 2020
3

Hélas, les bateaux anglais s'osmosent bel et bien, peut-être même plus que les autres (Beneteau mid 80's exceptés).
Les années 70's puis les années Thatcher ont été terribles pour la qualité du boulot, résines et gel-coats mediocres, expérimentations de projetés mal maîtrisés, main d'oeuvre souvent mal qualifiée, conditions d'hygrométrie et de température non respectées...ça se voit moins que pour les voitures anglaises de la même époque, mais pour en avoir eu, je peux dire que derrière des finitions flatteuses, on trouve des bricolages indignes...
Et si on ne voit pas de bulles sur certains, c'est que le gel coat est tellement poreux que la pression du phénomène chimique est libre de "s'exprimer" ...Il y a même eu des constructions GB sans gel coat !
Certaines normes US anti esters volatils ont de plus abaissé la qualité des resines sur certains modèles : la cata !

26 avr. 2020
-3

Un bateau en polyester n’est pas éternel!! Ça meurent à petit feux 🔥 Car c’est une réaction chimique qui ne s’arrête jamais.....
Pas assez de recule pour connaître vraiment le vieillissement/résistance mécanique sur la durée, mais quand la fibre travaille il ce crée des micro lésion imperceptible à l’œil qui le fragilise de plus en plus....

D’ailleurs les constructeur ne s’amuse pas à tester certains de leurs très vieux bateaux.... imagine que la résistance mécanique est divisée par 2 en 25 ans en utilisation « normale » tu l’achète?la décote seras encore plus rapide! Bienvenue dans la société de consommation et de la pollution!!

26 avr. 2020
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J'ai 3 expériences différentes : mon tout premier bateau, un shellfish de 1965 en epoxy que j'ai vendu en 1975 en martinique a continué à naviguer et est toujours au fond de la mangrove, au Marin, squatté et pourissant. mais la coque flotte toujours, sans aucun entretien.
Notre voilier de famille qui a beaucoup navigué, construit en 1972 a eu un traitememnt epoxy en grèce en 82 (pelage du gel coat + 6 couches d'epoxy), puis en 2000, au venezuela, on a tout poncé et refait 4 couches d'époxy, enfin, en 2015, en France, même traitement: décapage de l'antifouling, ponçage et 2 couches d'epoxy. La coque est saine comme au premier jour.
Un voilier de club que je skippe régulierement (First 42) a été acheté en 2000, peu cher car tres osmosé; Il est à terre 6 mois par an et nous traitons les cloques une par une. Creusement à la sortie d'eau, mastic epoxy avant la mise à l'eau. Les premières années, beaucoup de cloques, puis de moins en moins. maintenant 1 ou 2 par an.
Pour moi, l'osmose n'est pas tres grave; Si le bateau est à l'eau en permanence, traiter : pelage gel coat et époxy. Si le bateau est à terre aussi longtemps qu'il est à l'eau, crever les cloques et epoxy semble suffisant.
Enfin, puisque cette année, on risque de ne pas beaucoup naviguer, les bateaux seront bien sec et c'est une bonne année pour traiter.

26 avr. 2020
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L’ifremer a fait une étude sur la dégradation de la résistance des plaques de résine et fibres une fois osmosé accessible sur la toile il y a quelques années . La diminution de la résistance du matériau est très importante passé un certain seuil. Je traverserais pas sur un bateau osmosé dont les cloques ont été camouflées. C’est se mettre en danger soi même et son équipage.

26 avr. 2020
1

Je me permet de vous citer une approche, que je n'oserais appeler une définition, émanant du site Wikipedia.org:

_"Osmose, « maladie » du polyester

Le terme osmose est utilisé pour désigner la formation de bulles sous le gelcoat, revêtement en polyester des coques de bateaux, et des piscines. Longtemps considéré comme un défaut de fabrication, il semble que d'infimes particules de cobalt, excitées par de faibles courant électriques, dus à de mauvaises masses, se colorent d'un brun rougeâtre, tout en provoquant une rupture plus ou moins importante, dans l'étanchéité intrinsèque du matériau polyester.

De nos jours, des recherches - toujours en développement – démontrent que si les courants faibles, et la présence de particules de cobalt, ainsi qu'une mauvaise hygrométrie lors de l'application des résines, peuvent aggraver ou déclencher ce phénomène d'osmose, ces facteurs ne permettent pas d'en expliquer l'absence, sur d'autres revêtements polyester pourtant exposés aux mêmes traitements. À ce jour, s'il est devenu possible d'expliquer comment l'osmose prend naissance, il n'est toujours pas possible d'expliquer pourquoi certains revêtements sont attaqués et d'autres pas. "_

On peut trouver des bois qui pourrissent et d'autres demeurant intacts plusieurs centaines de siècles après leur utilisation. De même, il n'y a pas de raison scientifiquement ou empiriquement établie pour affirmer le caractère incontournable et systématique de la ruine du polyester par effet d'osmose. Si l'on crève une bulle qui dégage une forte odeur de vinaigre, on peut affirmer qu'il y a une réaction chimique. Si ce n'est pas le cas, ce n'est certainement pas le degré d'hygrométrie d'une coque qui pourra autoriser cette conclusion, même si je confirme que les chantiers de rénovation ont trouvé là un argument des plus pratiques. Essayez donc de tester une coque quasi neuve, juste pour rire... Et puis quand on sort son bateau de l'eau tous les carénages, on ne voit pas son bateau se transformer en éponge, avec un devis de poids fondamentalement différent de celui d'origine. En conclusion pour ma part, on demande à une coque:
D'être étanche, rigide et suffisamment résistante aux contraintes qu'elle doit subir. A part si ce cahier des charges n'est plus assuré, je ne vois pas de raisons valables de dépenser des milliers d'euros dans des traitements même pas pérennes en plus.
Après, j'ai le plus grand respect pour le choix que chacun a fait, mais je me demande dans quelle mesure ces choix ne sont pas influencés par des données non factuelles, commercialement entretenues par des marchands de bateaux neufs, et des entreprises de rénovation.

09 avr. 2021
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Du bois ne se conserve pas plusieurs centaines de siecles, il se petrifie.
Mais Il est dans un bon etat, si c'est du chene ou de l'accacia ,robinier, s'il a ete coupe en lune d'hiver , et que les bordees ont ete carbonnisees sur toutes les faces, et enduit de naphte...
voir les epaves pheniciennes en mediterannee.

26 avr. 2020
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Ça paraît un tantinet fumeux wiki sur le sujet de l’osmose. Un confusion entre phénomène osmotique et hydrolyse. Pour quelques explications basiques : expertises-maritimes.net[...]OSE.pdf
A noter qu’une coque polyester monolithique gravement osmosée c’est seulement quelques dizaines kilos en plus sur un 35 pieds. Ça suffit pour dégrader irrémédiablement la résistance de la coque.
Dans une mer formée la coque subit des impacts très violents qu’on appelle le « slamming ». J’ai vu une unité de 45 pieds parfaitement entretenue d’un constructeur réputé avec le tiers avant du contre moule décollée suite à un impact dans un coup de vent dans 5/6 mètres de creux dans un coup de vent au large de Gênes. On peut très bien naviguer sur une coque gravement osmosee par f3 maxi; on coulera pas, faut juste faire attention à la météo et éviter les grandes traversées. Mais faut pas se raconter des histoires.

26 avr. 2020
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En fait, quelle solution durable pour les " jeune futur " propriétaires de la plaisance!!!!

  • Le polyester, on viens de le voir c'est bien mais loin d'être si durable que l'on nous l'a vendu en 1980
  • Le bois classique : Entre le pourrissement des liaisons lest couple et varangues, le calfatage à reprendre si au sec, l'odeur si sympa de l'humidité,
  • l'acier, encore du vécu, après 45 ans, il lâche mais en prévenant largement avant les premières infiltrations, et puis à part le pont qui trinque, c'est de l'intérieur que le bas blesse...
  • L'alu.... j'ai pas encore goûté ..mais ça me tente
  • le composite ( CP époxy ) pas assez de recul mais tentant aussi et moins cher que le précédent
  • enfin tout les composés exotiques, bambou, toile de jute, bouteilles plastiques etc ...

BREF : pour moi, n'importe quel matériau durera plus longtemps que moi, donc pas de soucis, mais pour les suivants.................... peut être chaque matériau à son programme, ou l'inverse non??

26 avr. 2020
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ouah ! ben dis donc ! je l'ai échappé belle avec mon vieux canot de presque 40 ans dans un coup de vent de F10 ! L'osmose est surtout faite pour vendre un bateau moins cher et en acheter un plus cher.
Ca arrive surtout quand un bateau a été construit à la va vite. Envoyer son bateau au chantier pour lutter contre l'osmose c'est faire la fortune des chantiers pour pas grand chose puisqu'il faudra recommencer quelques petites années plus tard
Quand un bateau a été mal construit il sera plus facilement osmosable ce qui, à ma connaissance, ne change rien au résultat, il avance toujours aussi bien ou mal et ne coule pas. Lire ce qui est exposé au dessus peut faire croire qu'on va au suicide dès force 4. Ca se saurait non ?
oui le plastoc se déforme dans les vagues ! oui oui ! qui plie ne rompt pas !

26 avr. 2020
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J'ai un Jeaneau GF de 1977 j'ai traité l'osmose avec un peu d'aide pour le pelage il y a 6 ans, c'est pas bien difficile ça demande juste quelques dizaines d'heures de travail et d'être méticuleux et c'est pas si cher si on fait soi-même, bien moins qu'un jeu de voile ou un moteur. Le bateau avait donc 37 ans. Les premières cloques étaient apparues trois ans avant le traitement, donc après 34 ans de séjour dans l'eau. C'est une coque largement surdimensionnée épaisse (4,5mn d'épaisseur dans les fonds), j'aurai peut-être pu faire l'impasse sur le traitement mais après le bateau est invendable et on hésite à faire des frais supplémentaires dessus et ça devient vite une épave bonne pour la déchetterie. Enfin si j'avais pas traité au bout de 9 ans d'osmose, la taille des cloques serait celle d'un plat à tarte avec une attaque profonde du stratifié, et j'aurais eu quelques inquiétudes par gros temps et violent clapot comme sait faire la méditerranée.

26 avr. 2020
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OUP'S en me relisant j'ai dit pas assez de recul pour le composite bois époxy!!!
j'ai appris à naviguer sur une caravelle en CP, et collée à la résorcine donc on a un peu de recul sur le sujet.
JJ. Herbulot avait bien senti le devenir sur plein de plans.
Quand à l'époxy il n'y a pas de sujet concernant l'osmose.

10 sept. 2020
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Bonjour à tous,

Très jeune navigateur je navigue sur first 210 1993 y a t il des problèmes de coque avec les années le bateau reste t il aussi fiable ? les produits de fabrication ont t ils changés on t ils gagnés en qualités

10 sept. 2020
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Bonsoir. Je pourrais dire que les anciens de 30, 40, 50 ans sont toujours en bonne forme. Les modèles plus récents sont non pas moins fiables mais souvent de fabrication plus "légère" au nom du soi disant on maîtrise mieux le matériau . Celà fait des bateaux plus légers et de ce fait coûtent moins cher à fabriquer.
Le First 210 est un bon bateau pas fait pour de grandes traversées.

11 sept. 2020
11 sept. 2020
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Comme pour les bagnoles, c'est le genre de mesures infernales qui nous pend au nez si Beneteau/Jeanneau/dufour nous font du chantage à l'emploi...
En 0lus, vous imaginez la TVA que ça fait rentrer dans les caisses...
Quel monde de m... on est en train de voir se profiler, heureusement que j'ai connu les 70's...

11 sept. 2020
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Je ne vois pas trop comment une institution / autorité ou autre pourrait mettre en place ce genre de "contrôle technique" pour bateaux. Les points à vérifier sont tellement nombreux et différents en fonction de tel ou tel navire !
Pour ce qui concerne la durée de vie des coques (ce qui reste tout de même le titre du sujet), j'ai jamais vu un bateau couler à cause de l'osmose. Personnellement ma coque a 38 ans, et chaque année j'ai de plus en plus de cloques de la taille d'une pièce d'un €. Je n'ai pas 36 solutions : soit je n'en tiens pas compte et je carène normalement avec une nouvelle couche d'antifouling, soit je vends le bateau, en sachant que j'en tirerai pas un bon prix, car refaire la coque sur un 9m, c'est au bas mot 8000 €, plus 6 mois au sec. Donc je continue comme ça, et mon bateau marche très bien, pas une goute d'eau à l'intérieur....

11 sept. 202011 sept. 2020
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Bonjour,
"j'ai jamais vu un bateau couler à cause de l'osmose."
Là, je nuancerais un peu le propos...
Un voisin de ponton avait une vedette Chris-Craft de 10m50, construite aux USA dans les années 80, deux moteurs de 350cv.
Nous allions souvent à la pêche avec lui, surtout en Septembre pour la bonite.
Et un jour, en rentrant, gros bruit, le moteur bâbord vibrait très fort et l'eau envahissait la cale moteur sans que nous puissions voir l'origine de la voie d'eau.
Les pompes étalaient, et nous sommes rentrés à Sète sur un seul moteur. Nous n'avons pas pu tirer le bateau à terre car la grue était en panne, mais le port nous a prêté une motopompe qui a tourné toute la nuit. Nous, nous prenions des quarts à tour de rôle pour surveiller.
Le lendemain, après quelques coups de fil, nous avons trouvé un chantier à Balaruc qui pouvait sortir le bateau.
Il a fallu traverser Sète par les canaux, les ponts s'ouvrent les uns après les autres, et pas toujours quand on arrive devant. Avec le courant, un seul moteur, on s'est bien amusés. Mais les pompes étalaient toujours.
Une fois passé le pont de la Pointe-Courte, on suit le chenal des péniches, puis on arrive au Marigot, et là, on grute la bateau.
La chaise moteur bâbord était arrachée, et pendait sous l'arbre. Sur le coup, nous avons pensé qu'elle avait cassé.
La cale moteur s'étant vidée par gravité, nous avons pu voir une fente d'environ 30cms de long sur 2cms de large dans les fonds dont les bords étaient mous, et surtout la varangue dont la stratification s'était décollée et dont le bois avait pourri.
Une fois la coque débarrassée au Kärcher des algues, concrétions et cascals divers, nous avons pu voir d'énormes bouffioles sur toute la carène, dont certaines, une fois crevées juste en appuyant dessus avec les doigts, étaient des cavernes pratiquement traversantes, les fibres gorgées d'eau complètement pourries.
En soulevant les planchers, nous avons constaté le même phénomène à l'intérieur, des cloques un peu partout, un peu plus dures à crever.
Le copain avait vu depuis quelques années déjà que la coque était attaquée, mais ne s'affolait pas, un peu de brai, antifouling et roule...
Je pense que ce bateau aurait fini par couler dans le port tout seul pendant l'hiver.
Les moteurs ont été vendus, l'électronique récupérée ainsi que la vaisselle, et c'est un tracto local qui a escagassé le bateau à grands coups de godet et qui s'est chargé de l'évacuation des morceaux.

11 sept. 2020
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Typiquement américain, dans les 80's, des normes sur les vapeurs de solvants ont donné des résines de très mauvaise qualité (ça a changé aujourd'hui...)
Cela donne des beaux bateaux US complètement osmosés, mieux vaut trouver les bateaux US dont les coques sont "made in Taiwan" (dans le doute, c'est surdimensionné et en plus la main d'oeuvre moins chère permet un bon ébullage !)

11 sept. 2020
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Presque 2 ans de traitement, séchage... j'en viens à bout mais quelle galère et boulot... seul le rabotage a été fait par des pros, je ne recommencerai pas et si je change un jour de bateau cela sera avec mon tramex à la main...j'ai posé un rovimat : un biaxial 450 g + mat 100 g, puis gel coat epoxy, reste un primaire a poser puis anti fouling...

11 sept. 2020
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"j'ai jamais vu un bateau couler à cause de l'osmose."

Et tu fais comment pour savoir qu'un bateau a coulé à cause de l'osmose ??

10 nov. 2020
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Le niveau de la mer a baissé...

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Le niveau de la mer a baissé

J'avoue ne pas comprendre ?
J'ai peut-être loupé quelque chose ?

11 nov. 2020
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Humour normand : on dit que les coques osmosées sont de vraies éponges !!!

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je ne suis pas très futé ! j'aurais pu trouver !
mais j'étais très occupé par un acheteur potentiel pour mon hood, je ne le sentais pas et il s'avère que c'est une arnaque déjà évoquée ici un certain yves coulon

11 nov. 202011 nov. 2020
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Les méthodes de fabrication de coques sont par projection simultané (fibre haché et résine),ou par drapage à sec (pose du tissu et débullage),ou par vide d'air en infusion (gaine spirale tissu délaminage bâche ou RTM (contre-moule).
Le gel-coat est posé en premier sur le moule après la cire de protection et son étanchéité est primordiale contre l'osmose.

22 jan. 2021
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Bonjour tout le monde,
je suis nouveau sur ce fil sur l'osmose, que j'ai parcouru en détail. J'ai navigué sur un Selection Jeanneau de 1988, qui a été atteint d'osmose, traité (décapage, séchage, epoxy) et navigue toujours . Puis j'ai navigué sur un first 31.7 de 2004 sans problème.
Quand est ce que les chantiers ont changé de résines ? Quand est ce que les problèmes d'osmose ont disparus ?
Merci de votre attention.
Manuel

22 jan. 2021
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Comme il a été dit plusieurs fois sur ce fil, tous les bateaux en polyester sont ou seront osmosés.
Soit on traite préventivement en remplaçant le gel coat poreux par de l'époxy.
Soit cette opération est faite curativement après l’apparition des bulles.
Soit on ne fait rien et le gel coat devient tellement poreux qu'aucune cloque n'apparait plus (ce qui fait dire aux propriétaires "non,mon bateau n'a pas d'osmose").
Pour ma part, sur notre bateau qui va avoir 50 ans, nous avons passé 6 couches d'époxy en 1982 après avoir oté le gel coat puis avons refait l'opération 30 ans plus tard. Je pense que je referai la même opération en 2042 (ou pas😏)

23 jan. 2021
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Je ne crois pas que tous les bateaux seront osmosés et cela m'a été confirmé par un pro. Ou alors tous seront un jour osmosés mais alors beaucouo beaucouo plus tardivement que d'autres.

Se poser la question de l'année et surtout de la technique de construction me semble être une bonne démarche !

23 jan. 2021
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Un hivernage à sec est un excellente protection contre l osmose, certains constructeurs n’ont pas choisi à l époque les meilleures résines

23 jan. 2021
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L'expert à qui j'ai fait appel pour mon dernier bateau m'avait dit "un mois à sec chaque année". Le souci c'est qu'on paie déjà une place de port relativement cher... Pour le moment je fais confiance à la première couche de résine qui est sensée être iso.

23 jan. 2021
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Bonjour ,
je vous remercie pour vos réponses. Je n'ai pas été assez précis en fait. Savez vous à partir de quelle année (1990? 1995 ? 2000 ? 2005 ? ) les chantiers ont abandonné la résine polyester de base qui a conduit à des épidémies d'osmose, pour passer aux résines vynilester, isophtaliques ou epoxy ?
Merci de votre attention.
Manuel

23 jan. 2021
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Ils n'ont pas abandonné...
Un Tuperware neuf fera son osmose dans 10/15 ans.

23 jan. 2021
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C’est un peu péremptoire.
J’y opposerai une affirmation contraire qui ne vaudra pas moins que cette dernière. Personnellement je n’y connais rien.

23 jan. 2021
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Je voulais dire par par-là que contrairement à ce que pensait notre ami Manuvoileux, les procédés (ou plutôt materiaux) de fabrication n'ont guère évolué ; la résine polyester reste la plus grosse production et les resines plus "exotiques" demeurent l'exception.
Donc, mêmes causes mêmes effet.
Mais ce n'est pas bien grave.
Si je devais aujourd'hui acheter un bateau neuf, (ce qui ne risque pas d'arriver), avant tout antifouling et mise à l'eau, je lui ferais un traitement époxy préventif.

23 jan. 2021
1

Pardon j’avais oublié le lien qui va avec mon message :

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dans l'article on peut lire : "Cela n’endommage jamais la structure"

c'est incroyable d'écrire des co...ies pareilles !
il n'a jamais vu le délaminage consécutif à une osmose avancée ?
quand on tombe sur des cratères de 9 mm de profondeur affectant plusieurs plis il y a des chances que la structure soit atteinte.

j'ai vu des bateaux très abîmés devenus inaptes à naviguer.
Je me souviens d'un Westerly biquille : posé sur ses quilles on pouvait facilement le faire bouger les quilles déformant la coque.

l'osmose peut détruire un bateau comme la rouille peut tuer une voiture.

il y a un très bon bouquin sur l'osmose : "l'osmose de coques en cloques en accés libre sur le net en particulier
l'auteur a travaillé aux CMN à Cherbourg et chez Wauquiez

24 jan. 2021
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normal d'écrire cela chez voile et voiliers dont le financement est majoritairement assuré par les chantiers tupperware !

24 jan. 2021
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J'ai téléchargé ce livre de Gérard Boulant il y a plusieurs années, il l'avait mis en téléchargement gratuit, la dernière édition date de 2005, très bien expliqué aux non spécialistes de la chimie c'est ce livre qui m'avait convaincu de traiter ma coque qui avait 35 ans et qui était osmosée mais pas en profondeur, elle en a 42 et l'osmose n'est pas encore revenue. C'est pas très agréable quand on a une vieille coque de lire ce type de bouquin parfaitement argumenté mais ça permet de voir la réalité en face et de ne pas se cacher derrière son petit doigt.

30 sept. 2022
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Bien d'accord avec Hubert de Cherbourg.
Comment enfoncer des portes ouvertes !!

23 jan. 2021
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Voici quelques photos "volées", d'un catamaran de 38 pieds en sortie d'un grand chantier de Tuperwares français et en attente de son "camouflage" (antifouling) avant livraison au client qui n'y verra rien, tout content de récupérer son bateau a flot avec une bouteille de champ dans le frigo...
Si vous zoomer vous verrez : de la "cellulite" avec des micros fissures jusqu'à la fibre, des pointes de vis des emménagement qui traversent le gelcoat, des ombres suspectes marquant des zones de déformations au niveau des cloisons, des plats, des zones de moindre gel coat...le tout SOUS la flottaison !
Le lendemain c'etait bien camouflé par l'antifouling...
Si ces bassines ne font pas d'osmose plus tard, ce sera un miracle...
A mon avis tous les chantiers ne donnent pas la même qualité de bateaux polyester, tout en utilisant pourtant la même matière première.

25 jan. 2021
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Eh oui, l'osmose qui apparait rapidement est bien souvent du à un défaut de fabrication, rien d'inéluctable comme certain souhaite le faire croire.

25 jan. 2021
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Le retour des vieilles antiennes...
La vérité est bien sûr toute autre
Le vrai pb des coques en plastique est leur trop importante durée de vie et la difficulté de recycler la matière

Quant à l’osmose : tous les matériaux subissent des altérations structurelles avec le temps mais contrairement à ce sui est dit par certains, l’amélioration est constante ,les problèmes rencontrés il y a quelques décennies ont coûté un peu d’argent aux chantiers mais surtout beaucoup ( vraiment beaucoup) d’argent aux fournisseurs de produits et surtout à leurs assureurs et tout ce petit monde a travaillé dur pour améliorer les composants et l’osmose d’aujourd’hui n’a strictement rien à voir avec celle de l’époque..
Ceci étant je continue mon pari fait ici il y a plus de 10 ans: si quelqu’un peut démontrer un nombre plus important de sinistres graves( en% des coques existantes) concernant les bateaux en plastique par rapport aux autres, qu’il le dise... mais le mot important est « démontrer »
Un seul élément suffit à convaincre : si les primes d’assurance étaient plus chères sur les bateaux en plastique, ça se saurait...
Amitiés

25 jan. 2021
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Rien compris,? une coque plastique est vraiment très résistante pour peu qu'elle ait été correctement construite et bien entretenue. La chimie a fait des progrès sans aucun doute mais on verra dans 35 ans (date à laquelle j'ai été obligé de traiter l'osmose de ma vieille coque de Jeanneau Gin-Fizz) si les coques plus récentes sont exempts de cette dégradation. Compte tenu de leur épaisseur plutôt minimaliste il vaudra mieux sinon les assureurs devront fortement augmenter leurs primes. Dans les fonds le stratifié du GF fait 4,5 cm d'épaisseur mesuré au pieds à coulisse.

30 sept. 2022
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Argument un peu léger, les bateaux ne naviguent pas.
Imagine ta prime d'assurance et si toutes les voitures restaient aux garages!!

25 jan. 2021
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bonjour Macien, la limite de ton discourt est qu'il me semble que lorsque l'osmose arrive, les assurances ne sont plus concernées par ce genre de soucis ... cqfd

25 jan. 2021
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Je ne vois pas ce que les assurances viennent faire la dedans, je ne payait pas plus cher pour un bateau de 45 ans qu'un neuf, ni plus cher pour un bateau en bois de 1942 ou un acier de 1969...
Non, je ne vois pas le rapport entre les assurances et le plastique.
En revanche, je confirme que la construction ne s'est pas améliorée, bien au contraire, les procédés se sont modernisés par économie : du projeté, du sous vide, moins de matière, de temps et de main d'oeuvre.. Un bateau de grand chantier c'est un leasing consommable construit selon un cahier des charges en adéquation avec le client souhaité :
-defisc
-leasing
-flotte de loc
-vie au port...
A quoi bon faire un truc qui dure 20 ans ?
On est loin en tout cas du mat et rowing etalé et debulle à la main des 70's.

25 jan. 2021
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Je comprends encore moins que vous ne voyez point que le cout des assurances est le reflet de la sinistralité. Lol et comme disent mes enfants je passe en pls...

25 jan. 2021
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Quel(s) débat(s) !!.... Et la "sinistralité" des nouvelles coques (- de 20 ans) est-elle supérieure ou inférieure aux anciennes coques (+ de 20 ans) ???
Je pense que les primes d'assurances sont calculées sur la longueur et la puissance du bateau et sur sa valeur estimée. Quelle que soit l'âge de la coque !!!

29 jan. 2021
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Tu veux parler du calcul de la vétusté?

29 jan. 202129 jan. 2021
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Les primes des assurances sont calculés sur les taux de sinistralité anticipés et l'évolution du coût du sinistre. Parmi les variables la taille du bateau, la puissance du moteur, sa décote en fonction de son âge, son bassin de navigation, et bien sur le taux et le coût de sinistralité des contrats anciens sont des éléments clés pour construire un contrat. Ce sont les actuaires qui font ces calculs et c'est pas des règles de trois. Formation bac+7 en statistiques et mathématiques et si ils se plantent l'assureur perd sa chemise ce qui est déjà arrivé dans le domaine de la plaisance.
Je vois pas bien ce que l'osmose vient faire la dedans. Un bateau pas entretenu osmosé qui reste à sa place au port et un bateau entretenu et qui a traité l'osmose et qui navigue coûtent le même prix à assurer. Certaines clauses restrictives peuvent exister, par exemple pour diminuer le risque du démâtage qui peut causer de très lourd sinistres (blessures graves et morts possibles) il peut y avoir une clause de l'assureur qui exige que le gréement dormant soit changé tous les X années etc... A noter l'exclusion de prise en charge d'un sinistre ou le skipper responsable serait alcoolisé ( critères idem code de la route, il faut qu'il ait eu un constat de l'état d'alcoolémie au moment de l'accident), ce qui l'été sur les plans d'eau en début d'après midi n'est pas rare. Même un équipier alcoolisé qui aurait provoqué un accident la responsabilité du skipper est engagée. Mais peu de gens lisent les contrats d'assurances sauf le jour ou il leur arrive quelque chose.

29 jan. 2021
1

En effet les actuaires jouent un rôle majeur.
Le calcul actuariel , c'est la combinaison d'un taux financier et d'une probabilité. Et.. bien sur dans la probabilité de sinistre et la valorisation des sinistres probables la fiabilité du matériel assuré est un facteur significatif.
Un peu de bon sens: si j'assure un bateau qui a x chance de "casser" pour une prime de 100 et que j'assure maintenant un bateau qui a 3 fois plus de chances de "casser, la prime sera supérieure à 100..

29 jan. 2021
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Certes mais les données sont souvent des moyennes et des approximations on ne disposent souvent pas de toutes les informations et elles sont parfois trop coûteuse à obtenir

10 mars 2023
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En passant au Marin (oui, nul n'est parfait😁), juste devant le ponton du leader price, il y a mon premier bateau. Petit shellfish de 1966 que j'ai vendu ici en 1985. Il est squatté depuis des années, n'a plus aucun accastillage ni mât, mais la coque flotte toujours. Increvable

10 mars 2023
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Le shellfish n'était-il pas en résine Epikote ? (Epoxy quoi...)

11 mars 2023
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Oui, c'était de l'époxy. Mais ça fait drôle de voir cette coque sans aucun entretien depuis au moins 30 ans être toujours là.

11 mars 2023
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