le talonnage

Bonjour,

je me suis inscrit sur ce forum pour faire un petit sondage pour un projet de recherche !

Je me pose la question de savoir comment aujourd'hui un skipper sait éviter les hauts fonds qui peuvent intercepter la course de son bateau, et ne pas talonner.

(je parle bien de lorsque le bateau avance, à la différence de "éviter de talonner lorsque l'on est au mouillage", où là, on a des sondeurs et des applications qui peuvent nous alerter...).

Est-ce une problématique ou pas du tout et je suis totalement à coté de la plaque ? => c'est en fait sur cette question que je fais mon petit sondage...

Merci pour votre retour,
Rwaner

L'équipage
09 juil. 2019
09 juil. 201909 juil. 2019
12

Ben . . . . disons que normalement un skipper doit savoir lire une carte . . . :reflechi:

09 juil. 2019
0

Il est toujours possible de discuter de choses et autres, y compris des choses les plus loufoques . Il est mieux de savoir avec qui … je veux dire par là, quelle peut être la teneur, le niveau de la discussion .
Projet de recherche ? … devoir de vacances d'un collégien ou thèse de 3ème cycle ?

éviter les hauts fonds constitue, effectivement, une règle primordiale dans l'établissement de la route à suivre !

09 juil. 2019
0

plutôt 3e cycle en effet :)
et nota béné: je ne suis pas marin moi -même :(

09 juil. 2019
0

La navigation consiste tout de même à étudier correctement sa route (cartes, marées, etc...) et ensuite la surveiller.
La navigation rase cailloux, plutôt déconseillée, demande la vigilence. Au sondeur une remontée rapide des fonds et en visuel un changement de couleur de la surface et quelques moutonnements localisés alertent. Si on les finances on peut équiper son bateau de sondeurs avant à balayage.
Mais par principe il faut rester critique des infos en particulier électroniques. Une équipe de course célèbre s'est payé un gros récif connu parce que le routeur n'avait pas exploré jusqu'au bout sa carto électronique vectorielle (et non bitmap).
Un autre gros problème est l'OFNI (container, etc..)flottant entre deux eaux, responsable de plusieurs naufrages.

09 juil. 2019
4

En rase cailloux, il vaut mieux utiliser le balisage, les alignements et les relèvements que l'électronique pour se situer par rapport obstacles.

09 juil. 2019
2

Comme dans Dora l'exploratrice: la carte la carte la carte !

pour préciser comme ta question est ''aujourdhui", il existe des sondeurs qui ''voient devant'' (portée frontale/front scan).

09 juil. 2019
1

La fiabilité (en pratique) des sondeurs - sonar vers l'avant est très relative (en plaisance). Pour éviter les alarmes chaque fois qu'un poisson passe devant, il faut descendre le niveau de sensibilité. De plus, si ça marche avec un rocher, un pieu en acier ou du béton à quelques dizaines de mètres, c'est nettement moins glorieux sur un banc de vase à cent mètres. Et ne parlons pas de distance qui, à vitesse de navigation, permettent vraiment d'être averti avant et de prendre la bonne décision.
Sûr qu'avec la techno d'un sous-marin nucléaire, ça doit être mieux mais c'est un rien plus cher.
Bref, étude des documents, connaissance du coin, prudence et marge de sécu sont ce qu'on a fait de mieux jusqu'aujourd'hui.

09 juil. 2019
1

La localisation par échos pose, par les principes physiques même utilisés, de potentiels gros problèmes d'interprétation. Dans ce domaine les Ultra Sons battent des records de difficulté, à se demander en permanence ce qu'on croit voir vraiment ! Près de la surface avec toutes les réflexions multiples possibles les difficultés sont majorées. Il faut aussi beaucoup de méfier des représentations visuelles proposées par une machine, car, êtres visuels, nous sommes facilement séduits au point d'abandonner notre sens critique.

09 juil. 2019
0

Merci pour cet éclairage! J’avais regardé sur google les forward scanner et il y aurait 2 types de gamme : vers les 1000€ (donc ce à quoi tu fais référence) et les autres (info commerciale sur rdv uniquement , donc cher!).

09 juil. 201916 juin 2020
0

eh bien pas plus tard que le week-end dernier, à marée basse, j'ai vu un cata posé sur le platier en face du Ouen Toro à Nouméa. visiblement il avait cru malin de passer plus tôt à un endroit qu'il aurait du arrondir largement. il faisait un temps de curé, pas un pet de vent, on peut donc supposer qu'il était au moteur et ne surveillait pas sa route (la couleur de l'eau aurait du suffire à l'alerter, le matin il devait avoir le soleil dans le dos donc bien voir le récif) il était à 10 mètres d'une balise (pas une cardinale) parfaitement indiquée sur cette carte (en bas à droite, en plein sur le platier).

sinon dans les endroits pas forcément complètement cartographiés, avec des patates de corail notamment, vigilance et contrôle visuel des couleurs : soleil dans le dos.

09 juil. 2019
0

oui c'est ça ! une baisse de vigilance et pouf.
exemple: Alex Thompson lors de la dernière course du rhum (ok, il dormait et s'est pas réveillé sur l'alerte de son sonar, je crois)...

09 juil. 2019
0

En tous les cas, j’ai des reponses interessantes!
Es tu sûr que des logiciels de navigation sont capables de te calculer ton tirant d’eau à tel endroit et à tel moment ?

09 juil. 2019
0

Je voulais dire ta hauteur d’eau, à un instant t sur une position p do nnés.. j’ai rien vu de tel.

09 juil. 2019
0

Ce type de montre , c’est special pour les marins?
Pourquoi elles ont pas un indicateur de faible batterie, par exmple ca vibre ou une loupiote s’allume?

09 juil. 2019
0

de sa montre réveil (à décharge électrique) dont il avait oublié de recharger la batterie.

sinon aujourd'hui tout logiciel de cartographie peut calculer une route en tenant compte du tirant d'eau.

conclusion: il faut trouver un autre sujet d'étude! ;-)

09 juil. 2019
0

le tiran d'eau est assujetti à la charge ,epicetou
alain

09 juil. 2019
0

le tirant d'eau de ton bateau tu le connais!

exemple de calcul de route:
webapp.navionics.com[...]
cliquer sur route... entrer les caractéristiques du bateau, points de départ, de passage, d'arrivée, épicétou

09 juil. 2019
0

je pense que c'est un modèle spécifique (ou logiciel spécifique sur matériel existant), il avait bien un témoin mais a oublié de recharger. La montre a sonné, mais il ne s'est pas réveillé, et quelques minutes plus tard le système de second réveil (décharge électrique) n'a pas fonctionné cause plus assez de batterie.

10 juil. 2019
0

j'ai une montre à vibration. Effectivement, ça vibre ou sonne, mais il vaut mieux ne pas avoir le sommeil trop profond.

09 juil. 2019
2

après les feux en tête c'est le talon
le niveau baisse ,et on n'est pas encore à se demander si la hauteur d'eau varie avec la marée ...
alain :reflechi: :-p

09 juil. 2019
0

On peut aussi cultiver habilement la mauvaise foi:
Un cargo largue les amarres et va directement se planter quelques dizaines de mètres plus loin sur un haut fond connu de tous les locaux qui font signe au capitaine de modifier son cap. Le cargo s'échoue et le capitaine marque alors sur son livre de bord "échoué sur un haut fond inconnu non répertorié". L'assurance a fait le reste.

09 juil. 2019
1

Skipper, du verbe to skip =éviter, un skipper est celui qui évite les obstacles, tout simplement!

11 juil. 2019
0

j'aime bien la justesse de la définition Papy-Zoomesque du skipper qui doit "skipper" toutes les emmerdes, suis de plus en plus mauvais skipper, vais pas tardé à skipper à terre :-D

09 juil. 2019
3

C'est un problème qui a préoccupé les marins du monde entier depuis que l'homme s'est pris d'aller sur l'eau.
Et l'homo sapiens sapiens y a mis bien du gin-gin !
Première étape : repérer les routes sures, mémoriser les écueils avoisinants > cartographie avec les indications pertinentes.
deuxième étape : connaitre sa position - et là les techniques ont bien évolué au fil des siècles, montrant parfois des prouesses techniques étonnantes d'ingéniosité. Selon que l'on soit au large, ou près des côtes, donc des dangers, mais aussi des repères terrestres.

A l'heure actuelle le géo-positionnement par satellite et la cartographie électronique permettent des facilités telles qu'on oublie parfois d'antiques techniques éprouvées mais pas toujours faciles à mettre en œuvre. Ou d'autres beaucoup plus simples.

En cas de doute appliquer la règle du pouce !

09 juil. 2019
0

l'année dernière j'ai touché le fond ,j'avais monté un sondeur "pêche"
pour voir les poissons et la nature du fond .
je l'ai passé en milles et la vitesse en noeuds pour la partie loch/speedo ,mais j'ai laissé la partie sondeur en pieds en pensant que c'était des mètres ,erreur de ma part ,après une forte pluie la rade de hyères était complétement pleine de vase ,dans cette eau boueuse à un endroit ou je croyais passer j'ai touché le fond .
pas de dégâts matériels mais un peu honte quand même .
alain

09 juil. 2019
0

Du coup, pour répondre à la question initiale :
oui, c'est à coté de la plaque.
C'est un peu comme demander comment on fait pour aller de Paris à Quimper par les petites routes : on suit la carte et la signalisation.

Après, en navigation aussi la sonde est utile :
s'il y a 70m de fond, on sait que l'on doit surveiller la carto de façon plus espacée que lorsqu'il y a 10m.

Et dans certaines zones de navigations (méditerranée par exemple), les fonds sont souvent profonds, les marées anecdotiques, et on a vite fait le tour de tous les dangers sous-marins de la carte. (il n'est alors par rare qu'au cours d'une navigation, il faille seulement faire attention à l'UNIQUE caillou de la nav. caillou qui prend alors des allures de légende, planqué sous ses 20m de fond :D)
...
Et puis dans certaines autres zones, il y a les cailloux sur lesquels ont monte, et ceux que l'on rate... Du coup, il faut naviguer autrement :D
(et aucun sondeur ne fonctionne, puisqu'il piaillerait tout le temps, en voyant des cailloux partout)

10 juil. 2019
0

merci pour ta réponse! c'est vrai ce que tu dis, pour le marin qui s'y connait !
par contre , que dire des propriétaires de bateau à moteur qui ne s'embarasse pas de tracer leur route car ils font quasi que des sorties proches du port et peu de croisière..

10 juil. 2019
0

arf, bien vu !

10 juil. 2019
0

un tel bateau à moteur ne talonne pas (pas de quille), il tape l'embase du moteur hors bord. peu de tirant d'eau en général.

09 juil. 2019
0

Non, ce n'est pas à coté de la plaque.

La question posée par quelqu'un d'étranger au monde marin n'est pas si basique que cela.
Pour éviter un talonnage (ou des écueils), l'évolution des techniques a certes limité le risque, mais sans cependant l'éliminer complètement.

Je pense en particulier aux outils progressivement mis à disposition:
- l'amélioration dans la précision des cartes papiers
- l'usage des tables de marée
- l'utilisation du compas de relèvement moderne pour se situer
- l'apparition des sondes électriques au lieu de sondes à main

Et surtout récemment :
- l'utilisation du gps en lieu et place du compas
- la combinaison du gps avec les cartes électroniques.

Aujourd'hui, si l'on manie tous ces outils, on ne devrait plus talonner
Bien sûr, à condition de les utiliser à bon escient

Mais il y a plein d'exemples contraires:
- se tromper dans le calcul réel de la hauteur d'eau (marée ou calcul en pieds au lieu de mètres)
- Mal estimer l'effet de dérive sur la route réelle
- ne pas vérifier sur la carte que la route réelle passe sur un haut fond.
- laisser la carte électronique en petite échelle et ne pas visualiser un haut fond (apparaissant seulement en zoomant)

Si on talonne aujourd'hui, malheureusement ça arrive encore, mais ça vient donc quasi toujours d'une erreur humaine (erreur personnelle ou de balisage)

10 juil. 2019
0

merci pour tes commentaires:
" - se tromper dans le calcul réel de la hauteur d'eau (marée ou calcul en pieds au lieu de mètres)
- Mal estimer l'effet de dérive sur la route réelle
- ne pas vérifier sur la carte que la route réelle passe sur un haut fond.
- laisser la carte électronique en petite échelle et ne pas visualiser un haut fond (apparaissant seulement en zoomant)"

ça répond carrément à ma question !

09 juil. 2019
2

Ceux qui vont chercher le poisson là où il est considèrent le talonnage comme un risque inhérent...
;-)

09 juil. 201909 juil. 2019
0

On évite les hauts fonds en lisant les cartes, et en préparant sa navigation.La destination étant toujours sujette à évolution, il arrive que ce dernier point ne soit pas entièrement satisfait. C'est à ces moments que l'on fait des erreurs.

Si les cartes sont précises (ce qui est le cas autour des ports français, ça l'est moins dans certains endroits),
et si on se fait jamais d'erreur (Valcoco les a listées),
alors on est un sur-marin et on affirme sur le forum qu'un tel sujet de recherche est inutile voire loufoque.

Eviter les hauts fonds, quand on fait du mouillage dans les endroits qu'on ne connait pas, est un sujet de préoccupation.
Perso, j'apprécierais un logiciel qui lise les cartes vectorielles et prévienne sur la route suivie par le bateau un haut fond pouvait être dangereux, fonction du tirant d'eau, de la marée, des courants, etc... ça ne doit pas être très compliqué, mais à ma connaissance ça n'existe pas.
je suis certain que les loueurs apprécieraient.

10 juil. 2019
0

Merci pour ton éclairage !

je rebondis la dessus :
"Eviter les hauts fonds, quand on fait du mouillage dans les endroits qu'on ne connait pas, est un sujet de préoccupation."

il me semble qu'il y a plein d'Apps pour t'avertir de ta dérive au mouillage: SailGrib AA, Anchor! : je viens de les 'googler'.

Elles sont pas spécialement développées pour te dire que tu vas talonner au mouillage mais pour te dire que tu sors de ta zone de mouillage et que donc faut réagir.

10 juil. 2019
0

Un marin normalement constitué ayant des doutes sur son mouillage ne pourra pas dormir.
Un bon marin fera en sorte de choisir un mouillage sûr avec un matériel adéquat.

10 juil. 2019
0

( Je ne prétends pas être un bon "marin" au sens du forum... je laisse ça aux donneurs de leçons dont le bateau reste au port...)

Je ne parle pas de l'ancre qui dérape : il existe en effet des applis, mais je ne les utilise pas : je préfère une bonne ancre et la ligne de mouillage qui convient.

Je parle de l'arrivée après une dizaine d'heures de près avec du 25/35 noeuds, comme c'était le cas hier, dans une baie bien abritée mais parsemée de roches un peu partout.
il faut trouver le chemin pour se planquer de la houle derrière cette sorte de barre rocheuse. Une fois trouvée, quel tranquillité !

09 juil. 2019
1

je dirai en 3 mots ou presque :
- Bien préparer sa navigation (visualiser les zones de pilotage, éventuels dangers proches ou plus ou moins loin.) a l aide des cartes, d une bonne vieille regle, un compas et des conditions météo prévues.
- Avoir des sécurité de navigation : alignements, isobath relèvements sécu, cônes sécu, waypoints gps si on en a un...
- Appliquer la règle du pouce en nav cotiere
Ca pour moi c est valable en navigation cotiere manche atlantique fr, si t es en mediterranee fr(sauf quelques endroits) l isobathe des 30 m au sondeur te pare de la plupart des cailloux.(ca te permet de te concentrer sur autre chose, comme la meteo ou le bruit des vagues sur l étrave du bateau :)

09 juil. 2019
0

Bravo à tous, je pensais ne pas être le seul à talonner "régulièrement" mais à priori ce n'est un sujet pour personne.
Parfois l'électronique est défaillant, tout comme le balisage peut l'être, et puis parfois on se dit que ça passe, et finalement ça ne passe pas. Effectivement, les cartes nous permettent de savoir où l'on met nos quilles, mais personnellement, je touche de temps en temps, et plus ou moins fort
Bonne journée !

09 juil. 2019
0

:oups: que celui qui n'a jamais "talonné" me jette sa sonde à main.

Bon, mais avant d'aller plus loin, j'aimerai quelques explications sur :

"je me suis inscrit sur ce forum pour faire un petit sondage pour un projet de recherche"

Donc c'est un sondage pour savoir qui a talonné ? C'est bien ça ?

Et ensuite, le projet de recherche, c'est quoi ? Une application qui va lire les cartes à notre place ?

10 juil. 2019
0

oui, j'aurais pu préciser: Je travaille dans l'aéronautique et on sait qu'il y a beaucoup de transfert de technologie entre les 2 mondes. Pour le moment, j'essaye de recenser tous les problèmes qui se présentent aux 2 mondes et de dresser un panorama des solutions ou des méthodes relatives à chacun.. une vraie étude de terrain quoi :)

10 juil. 2019
0

En avion, on a rarement l'occasion de talonner deux fois....
2 causes principales :
- la météo : On ne voit plus, mais on veut absolument passer car cela "DOIT" passer......
-On fait des passages de plus en plus bas au-dessus de la maison de sa copine, de ses copains, parents, etc....
J'ai mis au point un principe qui dit que quand cela "DOIT" passer, marcher, y avoir de l'eau, être au bon endroit, etc.... c'est qu'il y a un mot de trop dans la phrase. Il faut faire ce qu'il faut pour l'enlever : relèvement, calculs, etc... Si le conditionnel subsiste, on s'abstient.
Ah oui, en aviation on dit qu'il n'y a pas de bons pilotes mais de vieux pilotes....

10 juil. 2019
0

en vol à voile, ça arrive... la vache !
:lavache:

10 juil. 2019
0

ça talonne souvent les avions ? :mdr:

09 juil. 2019
0

C'est comme pour la galinette cendrée :
Il y a les mauvais chasseurs et les bons chasseurs.

09 juil. 2019
0

Personne ne talonne jamais,tout le monde maitrise les calculs de maree,les courants et contre courants,et la nav sous tous ses aspects.
Surtout dans les bistrots et sur les terres pleins...
Ah si les quilles pouvaient parler...
pas d'accents clavier qwerty.C'est desagreable...

09 juil. 2019
0

Quand on veut absolument faire du rase cailloux on prend un type de bateau qui pardonne beaucoup style DI, sinon on reste plus au large.

09 juil. 2019
0

J'ai un DI.
Mais le talonnage fait quand même partie de mes préoccupations premières.
A coté de moi, hier, un beau quillard a talonné, le gars marchait à au moins 5 noeuds, il a cru que les bidons marquaient un casier, et il m'a vu à côté... mais lui, il cale pas 75 cm...

09 juil. 2019
0

Et quand on veut rentrer dans un port, qu'un banc de sable s'est formé en face de la jetée côté mer, non balisé, que seuls les autochtones savent qu'il faut aligner le clocher de l'église située à 200 mètres avant de tourner, et que l'alarme du sondeur calée sur 2,50 m sonne 2 secondes avant que ça "touche", parce que le banc de sable est presque à pic, et bien sûr le vent pas fort est quand même dans le mauvais sens...

On s'en est très vite sortis, annexe à l'eau avec moteur, drisse de spi rallongée tirée avec l'ax pour faire giter, et on est sorti, sans dégât, juste un "talonnage".

Après ça, un gars nous a guidé vers le bon passage, c'était en Italie.

11 juil. 2019
0

à sidi bou said c'est la même chose un bavaria42 y a laissé la moitié de son safran
en plus quille à ailettes pour le sortir ,ça pas été de la tarte ,impossible de le faire gîter ,les occupants locataires ne savaient pas pourquoi il ne gitait pas
à un moment j'ai cru que le mat allait y rester la vedette du port tirait sur la drisse de spi comme un âne en colère .
finalement c'est en le faisant pivoter de 180° et un pousseur derrière et la vedette devant qu'il est sorti ,
je venais juste de rentrer devant lui avec le neptune 99 .
la même chose à las palmas quand ils rallongeaient la digue les blocs de béton à 50cm sous la surface et ça sur 50m heureusement la mer brisait dessus et pas de marque spéciale ,ni de feux
alain

09 juil. 201909 juil. 2019
2

Talonner, le mot vient des quille longue, et à part pour le gouvernail, c'était moins violent que taper avec l'avant d'une quille moderne, là, bonjour les varangues...
:reflechi:

10 juil. 2019
0

C'est une des raisons pour lesquels j'ai toujours eu des quilles longues, sans pour autant avoir eu l'occasion de comparer leurs solidités par rapport à un quillard.

09 juil. 2019
0

y en a aussi qui talonne pour hydrographier des chenaux aussi.
Y a de beaux ''ennergumen'' en manche (j ai aucune idee du : comment on ecrit ennergumen?)
:)

10 juil. 2019
0

énergumène ?

09 juil. 2019
2

Il y a aussi un autre aspect: se préparer au talonnage.
Quand les cartes n'offrent aucune marge de securité, par exemple il n'y a plus aucune sonde sur des milles, et bien soit on va ailleurs soit on fait avec l'absence d'info. On explore avec ce qu'on peut faire (annexe, ligne plomb, etc etc) puis si on décide d'y aller il faut envisager de pouvoir talonner, donc l approche est plutot comment reduire les risques qui s'en suivent: s en sortir rapidement, se placer pour reduire les risques si la zone assèche, comment s en sortir à la montante, etc etc.

10 juil. 2019
0

C'est ce qu'on appelle le talonnage de raison...
On peut aussi être dans le talonnage ingrat !

10 juil. 2019
0

dans les zones à fort marnage, les moyens modernes permettent d'aller reconnaître une zone à marée basse et établir une carto sommaire pour y revenir à marée montante.
c'est beaucoup plus sûr que de prendre un amer.

10 juil. 2019
0

Repérer des passes où il y a de l'eau à certaines heures de marée, prendre un alignement et le mémoriser, et s'y tenir quand on passe à marée haute et que les cailloux qui bordent la passe sont sous l'eau...
C'est comme ça que j'accède à ou que je quitte mon mouillage...
Une de mes passes préférée : entre les 2 Bé.

10 juil. 2019
0

quand tu veux rentrer dans un parking souterrain avec un utilitaire, tu regardes avant ou tu es un peu con ou très joueur....

c'est la meme en bateau.

et si tu as un tant soit peu navigué, tu n'en es pas fier mais ça t'es arrivé et ça te sert de leçon...

10 juil. 2019
0

J'ai un jour transporté un HC 14 derrière un utilitaire, en prenant la même route que d'habitude avec cet utilitaire sans le HC et son mat, route qui passe sous un pont. D'habitude ça passait, et ce jour là, ce n'est pas passé.
En bateau, on a parfois des habitudes qu'un élément qu'on a oublié de prendre en compte fera qu'un jour ça passait et l'autre jour, on touche.
Dans la rivière de Penerf, quand on rentre à grande marée basse, et que tu es joueur et que tu rentres en tirant des bords en calant 2M, tu peux toujours suivre le balisage, il faut surtout savoir que potentiellement tu peux toucher. Le balisage est sommaire, le chenal sinueux, la tourelle rouge à l'entrée, le pignon, marque une "petite passe" qui n'existe plus mais doit sans doute en tromper plus d'un, la vase s'est installée dans l'alignement de deux perches vertes si bien qu'il faut s'en écarter un peu, et on pourrait continuer longtemps.
Moi je suis joueur, peut-être con, et ça m'arrive de toucher, même dans cette rivière où je suis chez moi.

11 juil. 2019
0

tu dégonfles les pneus, tu vas me dire que c'est en haut que ça touche ...
alain

11 juil. 2019
0

les iles kerkenah dans le golfe de gabès un endroit merveilleux
ou il y avait plein de poissons au siècle dernier .
les 50cm de marée aléatoire sont parfois bien utiles entre la cote et les iles une trentaine de milles ou l'on voit le fond défiler sous la coque
avec un balisage qui se déplace tout seul si on n'a pas un dériveur
on n'y met pas les pieds bien qu'avec le gps on sait ou on est mais sans on flippait dur surtout que la cote est plate et quand il y a du vent de sable il vaut mieux mouiller et attendre que ça se passe .
nous nous sommes posés sur une mate à sidi freg ,la petite marée nous a décollés ,un petit coup de guindeau et c'était gagné .
alain

11 juil. 2019
0

A ma compréhension la hauteur d'eau sous un bateau ne se gère pas comme l'altitude d'un avion versus un point d’atterrissage.
Le terrain d’atterrissage est fixe et l'habileté du pilote et/ou ses instruments règlent l'avion par rapport à un point fixe (la terre), la mer n'est pas figée...
De nombreux paramètres sont locaux, pression atm., profil des fonds, vent, charge du bateau, courants, etc. + le caractère joueur ou pas du skipper. Une appli pour gérer tout ça va demander plusieurs capteurs embarqués et surtout très précis, un pied pilote se compte en centimètres....
Coté fiabilité des cartes, il convient de de vérifier aussi la date des relevés des fonds d'une carte marine....il peut y avoir des surprises!

11 juil. 2019
0

salut, merci pour ta réponse ;)
tu as raison , ça se gère pas du tout pareil. D'ailleurs tu parles de la fiabilité des cartes; celles des fonds marins du SHOM, tu en penses quoi ? Car les cartes aéronautiques, elles , sont précises - ( ma petite étude a pour objectif de comparer les problématiques et les moyens mis en face, donc là on touche au coeur du problème: la précision des cartes maritimes...)

11 juil. 2019
0

Les cartes du SHOM sont très bien.
Je ne dirai pas la même chose des Navionics sur les quelles j'ai relevé des erreurs notables.
La précision des cartes dépend bien sur de l'échèle. Quand on navigue en plaisancier on est amené à passer dans des endroits où il faut relativiser la précision en fonction du niveau de détail.
La règle du pouce est et reste de rigueur.

11 juil. 2019
0

c'est de mettre le pouce là ou il faut pour ne pas se faire mal .
quelque soit l'échelle de la carte on pose son pouce entre la côte et ou l'on veut passer
alain

11 juil. 2019
0

Tout le monde connaît la fameuse phrase :

"Quand j'étais midship, je marquais mon point avec la pointe de mon crayon. Lieutenant, je faisais un petit cercle. Second, je mettais mon pouce sur la carte pour montrer notre position. Maintenant, avec l'expérience, j'utilise la paume de la main."

11 juil. 2019
0

Salut, la règle du pouce...je sais pas c'est quoi ? (comme dirait mon fils de 11 ans)

11 juil. 201916 juin 2020
0

Aujourd'hui c'est un peu mieux connu et ça varie selon le coeff, comme partout, jusqu'à 1,50 m de marnage en VE.

fr.wisuki.com[...]rkennah

11 juil. 2019
0

c'est très différent entre la terre et les iles ,par contre au sud elles sont plus importantes .
j'y était en 90 j'ai la mémoire qui flanche j'me souviens plus très bien ext ...
alain

11 juil. 2019
0

les marées c'est un peu comme le QFE en aéronautique pour recaler l'altimètre
on fait la même chose avec le sondeur et la table des marées .
à par qu'en avion ce n'est pas facile de naviguer avec les lignes de sonde ,souvent pratiquée le long de la camargue par fort mistral
alain

11 juil. 2019
0

Note: de nos jours, en navigation aérienne au dessous de 3000ft ASML ou 1000ft ASFC on n'utilise plus le QFE mais le QNH. Cela évite de se compliquer la vie et les cartes sont adaptées. Naturellement on recale l'altimètre avec les infos locales transmises (et on passe en 1013 et règle semi-circulaire quand c'est impératif).

11 juil. 2019
0

Talonner de nos jours me parait pas sérieux.
1 on jette les cartes papier, ou on les utilise en déco
2 on prend une tablette avec un systeme de nav carto style navio ou autre
3 on garde la tablette prés de soi en nav et on verifie souvent
4 on prend de la sécurité, pas de rase cailloux, jamais. Comme ça on a le temps de réagir au cas d’avarie
5 les approches se font lentement avec la carto sous les yeux
6 je rappelle que les fonds sont données marée basse, évidement on rajoute une sécurité
7 quand on navigue dans des endroits peu profond on fait les approches avec le soleil qui permet de vérifier visuellement les coraux non répertorier
8 on sait que les bancs de sable bouge, donc on y vas très lentement, et au cas ou, pas de dommage et on s'en sorts tout seul ( surtout pas en essayant de pousser en avant).
Bon vent a tous

11 juil. 201911 juil. 2019
1

Ecrit comme cela j'ai des doutes, est-ce un message sérieux ou de l'humour ? :jelaferme:

11 juil. 2019
0

:blabla: Merci Jackx pour tous ces bons conseils...

Et mieux qu'un talonnage, celui là ne devait pas les connaitre :

Et pas mal de ports nécessitent de faire du "rase cailloux" pour y accéder, et suivant les régions, le "balisage" est fait avec des perches.

11 juil. 2019
0

allez naviguer dans l'archipel suédois et les cailloux c'est du granit
le balisage c'est des perches qui sont placées en fonction du courant
marée montante ,mais quelque fois le courant fait le tour des ilôts .
nous avons ramené un hr 42 du chantier en hollande jusqu'à mastrand on a serré les fesses
par contre on a raclé le fond deux fois en baltique en arrivant sur danolt à cause des bancs de sable qui se déplacent .
alain

11 juil. 201911 juil. 2019
1

Que celui qui n'a jamais talonne me jette le premier caillou,rocher, patate de corail,ou banc de sable.
Certaines tetes de roches un peu vicieuses ont faits la fortune de certains chantiers situes aux environs des sus-dites.
Le patron d'un chantier connu,jetait un bouquet de rose a chaque fois qu'il passait aux abords d'un caillou,connu seulement des locaux.
J'exagere a peine!

11 juil. 2019
0

Que pensez-vous des sondeurs à balayage vers l'avant?
Cela me parait être une bonne idée...

11 juil. 2019
0

merci rwaner
j'avais vu l'echopilot platinium qui me semblait avoir un bon rapport qualité/prix :
www.panbo.com[...]pected/

12 juil. 2019
0

c'est ce que je cherche à savoir : l'efficacité par faible hauteur d'eau.
(on parle de talonnage)
De mon point de vue :
le problème ne se pose que quand on rentre dans un mouillage. Ailleurs, on prend une bonne marge de sécurité, donc pas de talonnage. (je fais comme en avion, la marge de sécurité prend en compte l'avarie possible de moteur ou autre)
Quand on rentre au mouillage : vitesse faible, on peut au pire se décoincer avec l'annexe et une ancre AR qui est toujours à poste pour cela.

11 juil. 2019
0

Il y a quelques avis la dessus dans cette conversation. Je vais les retrouver et te les envoyer.
sont ils vraiment fiables, vu les prix (entre 500 et 7000€ - ça c’est le resultat de ma recherche google) ?

12 juil. 2019
0

Voilà : j'ai recopié ici la réponse de "outremer" :

"La localisation par échos pose, par les principes physiques même utilisés, de potentiels gros problèmes d'interprétation. Dans ce domaine les Ultra Sons battent des records de difficulté, à se demander en permanence ce qu'on croit voir vraiment ! Près de la surface avec toutes les réflexions multiples possibles les difficultés sont majorées. Il faut aussi beaucoup de méfier des représentations visuelles proposées par une machine, car, êtres visuels, nous sommes facilement séduits au point d'abandonner notre sens critique."

16 juil. 2019
0

c'est faire peu de cas des courants qui dévient ta trajectoire à moins d'avoir le nez sur le lecteur de carte en permanence, ce qui est le cas, il est vrai, sur les croiseurs modernes qui l'ont ds le cockpit ...

pour se décoincer, on commence par faire giter....

11 juil. 2019
1

Un cas de "talonnage volontaire" en avion :
Sur le dos, traçant avec sa dérive un sillage sur le Léman
www.pionnair-ge.com[...]pip.php
il y a ça aussi : faire des éclaboussures avec ses roues.
s14-eu5.startpage.com[...]veimage
Plus modestement, j'en connaissais qui aimaient mettre leurs roues dans le blé pour faire des sillons....

12 juil. 2019
0

ces fous sur leurs incroyables machines volantes !

11 juil. 2019
0

:heu: pour revenir aux bateaux...

Bon, c'était l'année dernière, mais yacht à moteur ou à voile, c'est la même pagaille...

france3-regions.francetvinfo.fr[...]54.html

11 juil. 2019
0

Cool! Ça c’est de l’info! J’ai quasi envie de contactee les capitaines pour comprendre la cause de l’accident!

11 juil. 201916 juin 2020
0

Pour consoler des talonnages et autres pocs, il y a l'APOC.
Voilà une modeste collection de pinoche, et une magnifique cuillère en bois.

11 juil. 2019
0

à la double question "de savoir comment aujourd'hui un skipper sait éviter .... de talonner" et concernant la fiabilité des sondeurs "qui voient devant le bateau",

une seule réponse :
il faut coller au cul d'un bateau qui a le même tirant d'eau que le sien, lorsqu'il se plante on en suit un autre !

11 juil. 2019
0

Et comment qu'on sait qu'il a le même tirant d'eau?
j'ai tendance à être méfiant, car sur un modèle entre les quille relevable, GTE, PTE.... on peut vite se tromper.
Il faut des jumelles pour voir si c'est marqué dessus.

12 juil. 2019
0

tu lui demandes à la VHF :langue2:

12 juil. 2019
1

Et tu ne le serres pas de trop près... un bon talonnage donne un sacré coup de frein.

12 juil. 2019
0

il existe une règle qui n'est connue que des seuls bretons du nord
"à marée basse les cailloux flottent"

15 juil. 2019
0

"Je me pose la question de savoir comment aujourd'hui un skipper sait éviter les hauts fonds qui peuvent intercepter la course de son bateau, et ne pas talonner."

je me pose la question de savoir comment on plante son bateau sur des récifs la1ere.francetvinfo.fr[...]94.html

on aura peut-être une explication plus tard.
surtout qu'il n'y a pas d'excuse du genre "je voulais aller voir" : c'est d'accès interdit. mer-de-corail.gouv.nc[...]asteaux

en espérant qu'on ailler sortir le bateau de là, mais c'est pas évident que cela soit jouable.

15 juil. 2019
0

visiblement il est parti de Touho vers Drawin. sy-themroc.de[...]donien/
(billet de blog publié le 14/07 donc après l'abandon du bateau)

2013-05-31 - Phare près de Stokksund (Norvège)

Phare du monde

  • 4.5 (3)

2013-05-31 - Phare près de Stokksund (Norvège)

2022