qui a deja trempé ces barres de flèches dans l'eau

ou couché son bateau

je me suis toujours demandé comment ça se passe, ce qu'on ressent et l'état du caré apres coup,

vous avez des histoires sur le sujet ?

L'équipage
14 fév. 2007
14 fév. 2007

Couché le bateau oui...

... mais peu doivent avoir réellement trempé les barres de flêche !
;-)

Car pour les tremper il faut que le bateau soit à plus de 90° (ça fait beaucoup) de la verticale, donc la quille sera carrément hors de l'eau, ce qui en soi n'est pas grave, mais encore beaucoup. :-D

14 fév. 2007

j'y ai eu droit,hélas,

pour ma tendre et chère qui était à bord,et qui,elle n'en garde pas le meilleur souvenir,ou plutôt si,la plus grosse trouille de sa vie!
Et je ne suis vraiment pas fier du tout de lui avoir fais subir cette mésaventure!
jacquot

14 fév. 2007

Ouh ! là !

Plusieurs fois, et même bien plus que les barres de flèche.

Mais c'était en dart 18, HC 16, 420...

Ca compte pas...

14 fév. 2007

ah oui !!!

en Dériveur c'est sùr !!

avec mon Jet 475, je passais beaucoup plus de temps à l'envers qu'à l'endroit...
ce bateau était d'ailleurs d'une exceptionnelle stabilité une fois retourné, à tel point que j'ai toujours soupçonné un problème de conception !

par la suite, en quillard, a part des bons départ au lof, j'ai jamais mis les barres dans l'eau...

jacques

14 fév. 2007

sûr que ça compte pas...

...j'ai sanci avec un X4... :-D

16 fév. 2007

C'est vrai mais

sancir en X4 ça c'est un vrai exploit !!!!!!
Put... j'en ai fait avec ce canot, (que je prefere au Laser pour une foule de mauvaises raisons), mais sancir, j'y suis jamais arrive et pourtant des sortie musclees et agitees, j'en ai fait

14 fév. 2007

Ca par contre

c'est pas facile!!!!!
chapeau !!!!

16 fév. 2007

non ça compte pas !

Y'a pas de barres de flèche sur un X4, non ?
:lavache:

14 fév. 2007

en dériveur oui

à la sortie du port de fécamp, par mer calme plate, lors de nos apprentissage,
le gars nous sort du port en nous tractant au zodiac voiles afalées,
en plein mois d'aout pas très chaud ....
aucun autre bateau sur le plan d'eau , très peu de vent, ma chère assise sur le bord du dériveur,

le gars nous met fasse au vent, et dis vous pouvez hissez j'attend pour larguer, je me met debout et met un pied sur le bordé pour mon équilibre,

et là manque d'expérience + manque de présence d'esprit (normal c'est une femme) = elle vient vers moi en disant hohohoho

et bien sur tout le monde à l'eau,

et tout les gars sur le quaie qui nous regarde en ce marant bien d'en voir deux dans la patouille avec une eau si froide....

le gars du zodiac à récupéré nos affaires (pull, etc) qu'on pouvait laisser et au retour ils avaient étés lavés et sechés sympa non...

bien sur pour l'amirauté c'est de ma faute ...

sinon quand elle est a l'avant de notre boat familliale les enfants réclament de faire jiter le bateau au maxi de vitesse et de bien prendre l'angle à la vague pour la mouiller, mais c'est pour faire plaisir aux gamins :mdr:

14 fév. 2007

pas encore essayé

mais je ne m'entraine pas non plus

pour l'instant, je me limite, enfin j'essaie de me limiter à quelques départs au lof...

mais vu que ni l'étai ni le tangon ne semblent apprécier ce genre de tests, je les limite au maximum

14 fév. 2007

Intéressant comme fil.

Je crois qu'il faudrait aussi préciser quelle version (quillard ou dériveur lesté).

Je me demande si un dériveur lesté ne dérappe pas dans une rafale plus forte que les autres, contrairement au quillard ?

14 fév. 2007

Ben moi............

..avec mon ancien boat (8m en bois trés lourd) qui n'avancait pas j'avais cru malin d'acheter un génois d'occase a trés fort recouvrement espérant tirer quelques noeuds de plus.

Sur une risée un peu plus musclée, partie a la gite.......et pour choquer c'est pas évident, ça penche fort, on a tendance a vouloir aller du coté ou y a pas l'eau et la baignoire se remplie trés vite!

A oui..... le copain qui etait avec moi et dont c'était la premiere sortie n'a jamais remis les pieds sur un bateau.

14 fév. 2007

Deux fois.......

la première en course pendant une semaine de La Rochelle. On avait passé la bouée au vent dans les 40 e...On a envoyé le spi alors que presque personne ne l'avait. Quand on est arrivé vers les 10 e..départ au lof - bateau couché avec le spi à moitié gonflé qui tirait le bateau, l'eau qui rentre par la descente. Heureusement que c'était un bateau à bouchain. couché c'est assez facile de marcher sur la coque et d'aller tailler le bras au couteau ...

La deuxième, on sort de la baie d'Agay avec des copains très terriens - Ca allait puis une rafale venue de l'Esterel a couché le bateau sous spi (un Comet 910 comme catherine !) : cette fois là la tetiere a explosé assez vite... et le bateau s'est redréssé.
les Parisiens avaient enfin un truc à raconter à leurs collègues de bureau :)

14 fév. 2007

pour Catherine(et tout le monde!),plus de précisions!!!!!

en Juin 1998,nous sommes bloqués depuis une semaine à Concarneau par le mauvais temps.
Très mauvais,tous les jours,et,sur les pontons flotants,avec les accoup des aussières,on est moins bien que dans un mouillage,au point de manger sur nos genoux!
A la radio,nous venons d'apprendre la disparition d'E.Tabarly,ça nous fait un sacré choc,et moi,ça me file le blues!
Tous les jours c'est la même cérémonie:voyage à la capitainerie puis retour au bateau:il va falloir attendre!!!!
C'est pas mon genre,à cette époque,je suis plutôt dans la tendance "bouffeur de miles",et il faut penser à rentrer aussi!.
Jeudi matin,30nds de NO établis pour la journée,avec un BMS à partir de 18h00 prévoyant des vents pouvants être sup à 50nds,la mer est forte,mais dans les sens du vent,il est 10h00,je décide de ralier Groix à une grosse vingtaine de miles,le tout grand-largue,c'est jouable,je me "le sent",et le bateau en est capable.
Nous préprons alors le départ,tant dehors(étai largable,foc dde route et TMT prêt à servir,harnais)et dedans,tout est dans les coffres,et ce qui est dehors est saisi.
Départ sous l'oeuil perplexe d'ami de rencontre,2 ris,No1 avec 1 ris.
La sortie de la rade est un peu musclée,mais à l'abris du hard-top on est au sec!
Puis je peux enfin faire route directe sur Port-Tuddy,dans moins de 5hoo on sera au calme!
Midi,depuis une demie-heure nous marchons sous F2 seul,GV ferlée à plat pont et sous régulateur,pour un bon 7 à 8nds,le vent est monté,je l'estime vers 40 nds.
Mais aussi,avec le renforcement du vent,c'est la mer qui a grossi,les creux font maintenat,je pense,dans les 5,6m,et ce qui m'inquiète le plus est qu'elle devient de plus en plus abrupte,et que ça commence à déferler autour!
Hors de question de faire demi-tour,on continue comme ça.Je propose à Marie,soit de restyer dehors,harnachée,soit de descendre dans le carré,et de bien se caller,solution qu'elle préfère!
Il n'y a pas une demie-heure que j'ai fermé la descente,que la mousse d'une première déferlenta envahi le cockpit!!!!J'ai de l'eau verte jusqu'à la taille,et pendant qu'elle s'évacue je trouve le temps bien long,car le bateau a sérieusement ralenti et est sur le cul,très vulnérable de l'arrière,là,je commence à être inquiet.
A l'intérieur,RAS,Marie trouve le temps long,mais elle bouquinne.Elle est quand même merveilleuse ce petit bout de femme!Essayez de lire,dans une machine à laver en marche!!!!
Je l'ai entendu arriver,la "salope",le bruit d'un train,et quand je me suis retourné,je savais qu'avec son regard hideux,elle venait là pour nous faire du mal,elle était vert foncé,opaque,et toute droite au-dessus de nous.
J'ai juste eu le temps de geuler:"Marie,ça merde grave,cramponne toi fort,t'inquiète,je suis attaché".
Dans la seconde qui a suivi,Santa-lucia à démarré comme un avion(je pensai alors qu'on allait s'en sortir),puis il a piqué du nez,soulevé par le cul,s'est stabilisé et là,on a pris des tonnes d'eau et de mousse sur la tête,le bateau s'est couché,je me suis cramponné au winche,les pieds battants dans le vide.
Les yeus brûlés par le sel,j'ai vû le mât dans l'eau,le foc se remplir et j'ai pensé que ça y était,on allait faire le tour complet!!
Là,je me dis c'est trop con,je suis vraiment trop con,et en plus j'entraine ma femme dans ma connerie,je m'en veux,moi qui me croyais un "bon",en fait,je suis le roi des cons!!!!!!
Celà ne dura en tout pas plus d'une dizaine de seconde,le bateau est resté couché(peut-être pas complètement à l'horizontale,mais la barre de flêche dans l'eau de la vague) 2,3 secondes et s'est redressé!Dans les deux minutes qui suivaient,il reprenait sa route,toujours sous régulateur(c'est aussi pour ça que je les aime bien,les régulateurs!)!!!!
En ragardant par le hublot du panneau de descente,j'ai demandé à ma femme si tout était clair,elle avait,laa pauvre une petite mine,elle s'était ouverte un peu le crâne sur l'équipet d'en face,mais tout allait "bien"!Je lui ai dit que j'étais désolé de l'avoir entrainée là et nous avons repris notre route.
Nous avons eu encore deux gros croches-pieds avant d'arriver à Groix,mais on est arrivé à bon port,et on a même réussi à prendre les bouées sans trop de difficultés.
Pour donner une idée du temps,dans Port-Tuddy,à l'abris de la jetée,sur bouées,on avait une bonne vingtaine de degrés de gîte!!!!!!
Voici une histoire qui aurait pû mal se finir,à cause de moi,de mes certitudes démesurées,mais nous avons été chanceux.
Bilan:Je pense aussi avoir pris la bonne option après avoir fait la connerie de partir!).la fuite sous voile d'avant,porté la toile du temps,sur un navire en exellent état et très bien préparé.
Résultat,je me suis toujours senti en confiance avec mon bateau,mais,summum de la connerie,j'ai réussi à écoeurer mon épouse,qui suivait son bonhomme par amour :-(!
Comme quoi,il n'est pas nécessaire pour faire des conneries d'aller déjà bien loin,et qu'en mer,le danger est de tous les instants,dès que l'on navigue!
Cordialement,jacquot peut-être un peu long ;-)

14 fév. 2007

Merci...

Belle histoire qui se termine bien. Une bonne exoperience à retenir.
C'était quoi ton bateau ?

14 fév. 2007

gwin-gwen

le ship était mon Brin de Folie,exellent navire au demeurant et surtout costaud,car nous avons "mangé" tous les deux d'autres fois,il n'a jamais rien cassé!

14 fév. 2007

Jacquot. Pour allez de Concarneau à Groix.

Je suppose que tu es passé entre l’île Verte et les Glénan. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais j’ai souvent trouvé ce coin agité, et même avec des creux, dès 20 nœuds de vent.

Alors avec 50 noeuds.

14 fév. 2007

vous avez raison!

j'étais un poil plus au large,mais c'est quand même un coin pourri,confirmé le lendemain par des Groisillons qui m'ont dit qu'avec ce temps c'était pas prudent d'aller trainer par là!!!
jacquot

14 fév. 2007

Tout à fait d'accord avec toi Basile

c'est un authentique sale coin, et c'est là que j'ai eu la peur de ma vie avec un Etap 21 par 30/35 noeuds d'ouest. J'ai pas vraiment eu le temps de regarder mais il est bien possible que j'aie mis une barre de flèche...
Je sais pas si c'est les fonds qui remontent entre l'île verte et la Jaune de Glénan, mais ce coin est une saleté. J'étais trop "près" de l'île verte à ce moment-là, croyant qu'elle m'abriterait un peu 5 minutes mais je pense que c'est le contraire: les fonds remontent alors que le vent se renforce au contournement, un truc comme ça.
Je passe plus au large maintenant...

15 fév. 2007

pour d'éventuels grincheux ou dubitatif !

qui commencent à pointer le nez!!!!
quand je dis le mât dans l'eau,il y était bien,et dans le cockpit le niveau est monté jusqu'au panneau de descente,alors à presque l'horizontale,je spécifie "presque" car quand le grément a été en contact de la mer,c'était sur le flanc de la vague d'à côté,donc,vû la pente,ça pourrait représenter un angle d'environ 80,85 degrés par rapport à l'horizontale,si tant est que dans ce genre de figure on pense à chercher ce type de référence!
jacquot.

14 fév. 2007

respect

à toi jacquot, et aussi à ceux qui ont le courage et l'honnetété de raconte ce qu'ils appelent eux mêmes une connerie,

toute la difficulté de partir ou resté, d'un coté les contrainte de l'autre la sagesse ou la sensation de poltronerie,

en 2005, à partir de concarneau, on est parti et après le passage protégé de la cote ça c'est creusé fort, on est rentré et on ds'est fait enguellé par le mec du port qui disait qu'on ne devait pas resté à cette place, la même que celle que l'on venait de quitter 2h avant ( et avant que tout le monde se lève) et qu'on occupait depuis deux jours.

je l'ai envoyé chier en lui disant que 'dabord on dit bonjour, et qu'on avait besoin de souffler et plustot qu'interdir cet endroit de me dir où allez. on ne l'a pas revu les bms se sont succéder et les bateaux rentraient en permanence
en fin d'après midi ils ont même répondu à un gars disant qu'il avait deux malades à bord
"débarquez les malades et repartez , plus de places" le gars est rentré et la envoyé chier, les personnes sur le ponton flottant sont partis d'eux mêmes au bassin de pêche malgré les hurlements du gars ,

mais il n'y était pas en mer....

un peu hors sujet

mais je répète chapeau bas, jacquot and co

14 fév. 2007

respect aussi à toi...

...Jacquot qui a la modestie de nous raconter cette épreuve, ton choix, tes (éventuelles) erreurs...

Bravo pour cette franchise ! :bravo:

Mais ton récit apporte une question concernant le régulateur d'allure.

Ne serais-tu pas mieux arrivé "à tenir" ton bateau en barrant toi même, même si c'est costaud, car si tu t'es couché c'est parceque la vague a dû te prendre un peu trop de travers, ou elle a mis le bateau de travers en poussant "au cul" ???

14 fév. 2007

Il y a un fil sur STW

qui aborde la question.
plusieurs intervenants sont tout à fait explicites: dans la baston, leur régulateur a continué de faire son boulot, tant bien que mal mais tout de même, et ils l'ont sans doute remercié du fond du coeur sur le moment, pour ne pas à avoir à mettre le nez dehors...

14 fév. 2007

Peut-etre,

mais quelle bénédiction de pouvoir rester à l'intérieur lorsque dehors les éléments se déchainent au point de rendre le cockpit dangereux.

14 fév. 2007

plus que le régulateur ou le navire....

c'est celui qui s'en sert qui fait la différence!
Je suis un farouche partisant du régulateur,ce n'est pas nouveau,et pour mon compte et celui d'amis(que j'avais convaincus!)j'en ai installés quelques uns,sur des bateau différents.
Il est certain qu'un bateau stable de route,sera plus facile à règler au régul qu'un autre,mais c'est surtout l'équilibre sous voiles qu'il faut rechercher,quitte,c'est vrai,à perde quelques dizième de nds.
En fait,le régulateur s'apprend et il faut engranger des mmiles pour en comprendre toutes les subtilités,ce qui explique que ceux qui ont compris le trucs ne sont pas près de s'en séparrer!
Ex avec le Brin de Folie avec lequel nous avons été couchés:Belle-ile LR ,soit 120 miles,25nds de NO 2ris de GV(Eh oui!!)Spi lourd de65m2,régulateur Navick = 18hoo sans toucher la barre ;-)!on aurai pû aller plus vite,mais justement,en barrant!
jacquot

14 fév. 2007

tout doit dépendre aussi...

...du bateau et de ses réactions ?

14 fév. 2007

aucun soucis avec le régulateur

qui,pour moi,tient largement aussi bien ma barque que moi,mais dans ce cas là,j'étais évidemment à côté et si il avait merdé,je pouvais toujours reprendre le manche facilement,le problème est que le bateau a très bien pris la première vague,pil poil dans son axe,au début,mais quand elle est passée dessous,le cul a été soulevé,et tant le régulateur que le safran,ventilaient,alors le navire à pivoté(je pense que ça été dû au fardage,ca il était jusque là "tirré par le nez "avec le F2,et avant que le safran ou le régulateur n'aient assez de puissance,la deuxième vague nous a pris par le travers,voilà l'expliquation.
Au fait,Catherine,pour ce qui est de la casse à l'intérieur,à part la bosse à la petite Marie,la cuisinière était bloquée,les lampes à pétrole aussi,la bouilloire dans l'évier,tous les bibelots,bibliotèque,saisis,et bien qu'aucun plancher des coffres n'était bloqué,rien n'en est sorti inopinément!
jacquot.

14 fév. 2007

oui une fois.

Avec un dériveur de 10 m( trismus 32 )au large de la corogne (on était sur le plateau continental )par une mer croisée .J'aidais le pilote à négocier les vagues 3/4 arrière lorsqu'une vague latérale nous a couché.
Au début on n'y croit pas car c'est assez lent,puis on se retrouve debout sur la tranche du banc d'en face puis c'est le banc qu'on a dans le dos qui vous pousse à l'eau.
J'ai essayé vainement de m'accrocher aux finières au vent mais trop tard ....plouf !
Je me suis retrouvé submergé par l'écume de la déferlante en train d'agiter bras et jambes...
En se redressant le bateau m'a sorti de l'eau.
J'étais à cheval sur la filière et n'ai eu aucun mal à retourner dans le cockpit.
Heureusement j'étais attaché , c'est ce qui m'a permis de ne pas avoir été entrainé loin du bateau.
Bilan de l'acrobatie:
-la bouée couronne et le phoscar arrachés.
-deux chandeliers pliés ( à cause du cagnard )
-Une belle pagaille à l'intérieur.
-Mais je n'ai perdu ni la petite cuillère ni le yaourt que je serrais encore conpulsivement dans mes mains lorsque mon épouse( qui était à l'intérieur) à ouvert le capot de descente pour voir si j'étais toujours là .
Je devais être un peu inconcient à cette époque car je l'ai accueillie avec un:
" le yaourt bio ; le yaourt qu'il vous faut!" en lui montrant le pot plein d'eau de mer .
Cette "courte page de publicité" n'a pas détendu l'atmosphère ...loin de là.
Ce n'est que dans le port de Lagos quelques jours plus tard qu'on a vraiment réalisé qu'on avait eu de la chance de s'en tirer à si bon compte.

14 fév. 2007

En plus,

peut-être ton ton Trismus était équipé du régulateur à la Van God. Bien moins efficace, il faut le dire, que les régulateurs à pendulum.

14 fév. 2007

Mais,

il t'aurait peut-être éviter de barrer...

14 fév. 2007

oui

C'était ce type de régulateur mais je ne pense pas qu'un pendulum nous aurait évité le distribil.
Ce régulateur moins précis a par contre l'avantage qu'on peut l'aider sans le débrancher.

14 fév. 2007

brr ....chère de poule

avec l'histoire de jacquot...
c'est vrai que comme épouse on s'enferme dans le caré après j'ai peur de me retrouver à l'envers et de couler à la titanic...
ça c'est ma petite phobie perso, j'aurais pas du regarder titanic....
:-(

je suppose que quand on se couche avec voiles, ou spi, qu'on ne se releve plus?

14 fév. 2007

Pas de souci..............

.........je me suis couché parfois dans des états pitoyables, mais toujours relevé!

Bon des fois un peu mal a la téte..........
:mdr:

14 fév. 2007

pas bien

vu le film, à la fin c'est la gonzesse qui s'en sort, et en plus elle garde le bijoux,

comme toujours d'ailleurs elles se barrent avec la joillioterie et nous foutent à la baille :mdr:

14 fév. 2007

pas d'affolance,Catherine!!!

J'avais déjà,bien involontairement,gratifié ma petite Marie d'un "toit" sous spi avec l'Edel,elle avait surtout "gueulé" parceque l'eau lui était rentrée par le col de la veste(elle était assise sous le vent).Dire qu'elle a apprècié serait mentir,mais elle avait été rassurée de voir à quelle vitesse le bateau s'était redressé,une fois que j'aie eu tranché le bras de spi!
Quand au coup de "Grois",elle n'a pas du tout flippé,sur le fait,sentant que aussi inconfortable que c'était,on s'en sortait bien,ce qui l'avait bien rassurée sur la tenue du bateau par gros mauvais temps!
Hélas,depuis elle s'est lassée de ce genre de figures et l'âge aidant,elle préfère naviguer cool! ;-)!
Il n'en reste pas moins que c'est une sacrée petite bonne femme admirable,comme beaucoup que vous êtes à nous accompagner dans nos "délire" d'absolu!
jacquot ;-)

14 fév. 2007

Au lof !

Avec mon premier bateau(7m) je me suis fait surprendre avec trop de toile devant Bear...
La barre de fléche n'a pas fait trempette, mais toutes les bricoles qui trainaient dans le cockpit sont parties à la baille, et mon équipiére qui était du mauvais coté s'est bien fait rincer.

Le bateau s'est relevé doucement, face au vent, on a pris les ris et on est rentré, sans casse.

14 fév. 2007

jacquot

si je me souviens bien , quelques années plus tard on est resté bloqué aussi quelques jours au Crouesty , y a eu tempéte mais pas la même , c'était chaud aussi ....... ;-)

14 fév. 2007

sûr Yves!!!

et même qu'il y en a eu qui sont partis se coucher le mât dans l'eau :-D :-D :-D

14 fév. 2007

départ au lof

sous spi, dans un méchant grain qui nous a litéralement couché, mat dans l'eau.C'était un
temps à traine avec des beaux cumulus. On était
4 à bord, 2 assis à la contre gite, 2 dans le
cockpit. On a rien vu venir. Le spi a chaluté.
Le bateau, un COMET de 7.50, ne voulait plus se redresser. Un bon quard d'heure accroché aux
filières sans pouvoir bouger. Dans le cockpit,
panique à bord, essayer de ne pas tomber à l'eau
tout en voulant larguer l'écoute et tenir la
barre. Sportif....

14 fév. 2007

couché seulement

départ au lof sous spi. Pas de mer (1m maxi) et 5 gugusses dans la barque.
1 à la barre, 1 à l'écoute de spi, 1 à l'écoute de GV (le proprio), les autres à la contregite.
C'est un first 30 et ça donne dans les 25 noeuds. On essaye de faire plaisir au barreur parce que nous, on se regarde plutôt.... brièvement.
Je pense qu'on l'a tous senti venir, sauf le mec à l'écoute de spi : le bateau s'est couché lentement mais surement et s'arrêtait en même temps. Le pote au spi est passé à la baille : en mai fait ce qu'il te plait, mais c'était quand même bretagne sud. Il est remonté tout seul avant même que le bateau ne tente de se redresser. Le bateau restait plus ou moins comme ça à 60 ou 80° (dur à dire). J'ai été larguer la drisse de spi en pied de mât et c'était pas trop la joie. On a laissé filer et ça a commencer à se redresser. Après, le pote est parti se sécher et prendre des fringues qui trainaient dans les équipets (c'était une sortie à la journée). On a mis en panne, rammassé le spi tant bien que mal (même pas déchiré nulle part, c'est une honte) et pris un ris (nah!). Personne n'a trop rien dit et le barreur (qui n'était pas le proprio) a refilé la barre au proprio. Un ti check out et on est repartit avec 1 ris et genois. Ca nous a pris quand même plus d'une demie-heure pour tout ficeler... sans un môt... A l'intérieur c'était vide, mais tout ce qui était dans les équipets (lampes, livres,...) avait dégagé.
C'était la première fois que je montais sur ce bateau.
Au bistrot, on avait retrouvé le sourire et le barreur - un spécialiste du coin qui gagnait plein de régates ;-) - nous racontait sa descente sous spi lourd sous 40/45 noeuds de vent dans un labaule-dakar antédiluvien . On s'est tous regardé avant d'éclater de rire :-) .

14 fév. 2007

la soupe

l'escale était tres sympa dans ce petit coin du sud de l'ile chiloe -patagonie- mais il fallait bien se décider à traverser ce bras de mer de 50 m que l'on savait délicat à cause de sacrés courants. une marmite de soupe était prete pour l'arrivée de la prochaine escale.Super beau temps ,on part .Au bout de 2 heures ça pousse à 40 nds portant et la visi devient faible . idiotement ,je me décide de barrer .le vent a continué de forcer et en réduisant le bout de génois le canote s'est mis travers à la vague ( environ 3 m)et plouf, on a été soulevé et recouvert par la mousse , mat dans l'eau. A l'intérieur , l'équipière s'est fait un vol plané direction la cuisiniere quelle a décroché. Elle est allongée , sonné ! la réalité des choses , c'est une chute verticale d'environ 3 m de haut , tete la premiere qu'elle vient de subir. 3 jours de nettoyage - repos pour venir à bout de cette satanée soupe répandue un peu partout .

14 fév. 2007

une dizaine de fois

le 11 novembre 1977, il y a eu 131 kmh relevés au sémaphore de Dieppe...

Et à trois nous étions au milieu du channel avec des lames de 5/6 mètres plus des déferlantes évidemment avec un petit mouille cul de 6.5m - EDEL VI.

Très impressionnant la première fois qu'on a mis le mat dans l'eau ! En se demandant si on faisait le tour, accrochés à ce qu'on pouvait et puis le canote glissait sous le vent et finissait par se redresser en cape sèche.

C'est arrivé une dizaine de fois dans la nuit.

On a fait une erreur alors que la côte était en vue, mais encore à une bonne 20 taine de milles de mettre le HB en route. Une salope nous a à nouveau mis sur le flanc ce qui a noyé définitivement le yamaha.

Dommage sinon, nous serions entrés à Dieppe par nos propres moyens. Hélas on a dû faire appel à la SNSM.

Alors pourquoi on a pris le risque !!! pour revenir de chez ceux d'en face avant l'hiver. La meteo prévoyait un bon 7 au portant ce que nous avions fait à l'aise la semaine précédente avec un OVNI 24 à peine plus gros en laissant l'EDEL à Cowes.

Et puis, une petite dépression complètement imprévue a été propulsée à la périphérie de la grande ce qui a additionné les forces et l'on s'est retrouvé à beaufort 10/11.

La même année, Bruno Peyrron s'était retrouvé quille en l'air dans la mini-transat avec le même bateau muni d'une quille modifiée dans le Gascogne.

Très bon canote que ce petit mouille cul. On a embarqué beaucoup d'eau....non pas par la porte, mais par le coffre de cokpit non étanche. Réponse ahurissante du chantier : le bateau n'a pas été étudié pour çà. A l'époque la 3è catégorie autorisait 60 milles d'un abri !!!!

14 fév. 2007

On peut oublié quelque chose non ?

Cela devait être en août 1998.
Mon premier bateau un Gib’sea 28 quillard et les premières navigations.
Il faisait une magnifique journée d’été et j’avais emmené ma femme pour un aller-retour Nieuwpoort-Ostende.
Au retour, des nuages noirs barraient l’horizon. J’ai donc pris les précautions que l’on m’avait enseignées dans le cours théorique que j’avais suivi l’année précédante.
A une paire de milles de Nieuwpoort l’orage éclate et là, je m’aperçois que j’ai oublié de rentrer ……les voiles !
Le bateau s’est franchement mis sur le flanc et a pris de la vitesse (je crois bien que c’était mon record avec ce bateau, mais je n’ai pas eu le temps de regarder le loch). Ma femme se tenait dans les filières sous le vent la tête à quelques centimètres de l’eau et était tétanisée.
Moi j’essayais de barrer ce putain de bateau qui n’en faisait qu’à sa tête. Merci tardif d’ailleurs aux autres bateaux qui étaient autour de nous et qui eux étaient capables de manœuvrer leur bateau et donc qui ont pu m’éviter.
Bref après quelques moments intenses, elle a retrouvé ses esprits et, l’adrénaline étant là, les forces pour rentrer le génois sur enrouleur (bien pratique, entre parenthèses, un enrouleur dans certains cas) et puis le front d’orage étant passé nous avons pu rentrer la grand’voile et nous diriger au moteur dans le chenal de Nieuwpoort sous une pluie battante. Le bateau amarré au club, je lui propose un remontant pour faire passer les émotions et lui fait remarquer que ses cheveux sont trempés et qu’elle ferait bien de mettre le capuchon de son ciré. Ce qu’elle fait et reçoit dans le mouvement un douche d’eau de mer! Le capuchon de son ciré avait trempé dans l’eau durant la gîte et elle avait donc pris involontairement sa réserve avec elle. Depuis, je ressens comme une réticence lorsque je lui propose un tour en mer.

JJD

14 fév. 2007

dans l'eau...

non, mais dans l'herbe oui :-D ...

14 fév. 2007

catherine , ne lis pas les réponses à ton fil :

ils sont fous ! méme Jacquot que je pensait etre un garçon raisonable , en vérité, : un cascadeur !!!

14 fév. 2007

aie!

les fotes !

14 fév. 2007

pas tout à fait exact,STP!!!!

certes,je l'ai eu ma période à donf(faut bien apprendre et se faire les crocs!),mais,le temps passant,j'ai appris et maintenant,j'espère plus me rapprocher de la sagesse,du moins plus qu'avant!
Mais,il restera toujours,et j'espère pour longtemps,un peu de folie.
La folie,c'est comme les épices dans la cuisine,pas du tout,pas du tout,qu'est-ce que c'est fade,mais trop,c'est vite imbouffable ;-)!
cordialement,jacquot.

14 fév. 2007

quand je pense...

que maintenant que je me trouve raisonnable,c'est là ou je commence sérieusement à avoir envie d'aller trainer ma quille dans vos coins!!!!!
Quand on voit comment que vous en causez,il serait pas mal qu'il me reste encore un peu de folie ;-),pour passer par chez vous!
Jacquot

15 fév. 2007

bienvenue d'avance

Jacquot.

15 fév. 2007

plusieurs fois dans ma vie et toutes le meme jour !

page 9 de TT, donc dans l extrait gratos en ligne :
triptrop.free.fr[...]al.html

Moody 41, Golf de Gascogne, F10
Il se couchait à 90 que en haut des vagues, pas en bas ... logique sympathique.

Sinon, qq tapis sur Atoll 42, sous SPI, mais c etait pour crash tests, donc Fun.

Sur un Mono normal, cela se releve toujours.
pas de crainte à avoir inside.

le + gros risque est de paumé celui qui est dehors, ou de se prendre un gros truc mal rangé.

15 fév. 2007

Oui

Mais heureusement pour moi le bateau , lui, n'a pas suivi :-)

15 fév. 2007

oui

En class 8 :
C'était le challenge d'hiver 1999/2000, et c'était la dernière manche du challenge (mars 2000) à Canet en Roussillon. Ça braffait bien (30-35 nds), on part sur de nous (on est jeune et con!!) peur de rien 1 ris dans la GV et solent (on gardait l'ORC pour les grands rendez-vous). On prends un bon départ on arrive à la bouée au vent au coude à coude avec un selection 37. On se dit "notre but : le tenir en réel". au portant on lache le ris, et on envoie la bulle. Le bateau accélère on doit être à 11-12 nds sur mer plate (car c'était de la tram). On s'approche rapidement de la bouée sous le vent et il faut empanner. Là peur de rien on déclenche l'empannage comme d'hab. Je suis à la barre et je vois la régleuse de GV choque mal la bastaque. J'ai dit "m..de". Juste le temps que chacun s'acroche à un chandelier et hop le bateau s'est couché. Pendant le temps qu'on s'affaire à redresser la bateau (choquer le hale-bas de GV, affaler le spi...) le selection nous double. Le soir en rentrant le tacticien du selection nous annonce que c'est la première fois qu'il voit la quille d'un class 8 aussi bien, et complètement sorti de l'eau.

Une autre fois entre Saint Cyp et Canet lors d'un convoyage j'estimais qu'il y avait 40-45 nds de tram, mais après coup à la capitainerie il disait 50nds. Et là, les barres de flèches ont touché l'eau alors qu'on naviguait au près. On avait tourmentin et GV avec 1 ris (Je précise qu'on ne pouvait pas prendre 2 ris, car les second ris est "factice" : il n'y a pas de renfort sur les oeillets et et les oeillets sont tout petit. Cela permet de ganger un peu de poid, et de toute façon en régate on n'utilise jamais le second ris, car souvent le comité annule si le vent est trop fort). La GV était une vieille GV de régate qu'on utilisait pour les convoyages. Ce convoyage c'est pas très bien fini car ça nous a couté un mat :-(
Dorian

15 fév. 2007

Octobre 1992

Bonjour, j’ai connu un épisode de trempage du mât jusqu’à la barre de flèche et m’en serait passé.
C’était en octobre 1992, j’étais sur le point de finir mes congés et devais rentrer à Leucate alors que j’étais à Marseille (au Frioul) avec mon équipière alors que le Mistral s’était levé. Les prévisions météo à 24 h donnaient force 6-7. Ayant déjà eu des conditions identiques, nous avons décidé de tenter la traversée. Notre bateau était alors un Flot 18 à quille profonde. Départ vers 8 h et avons longé l’Estaque sans problème. L’ouvert du Golfe de Fos nous a secoué mais vaille que vaille, nous avons continué, longeant la Camargue, de bouées en bouées. La nuit venue, au large de l’Espiguette, plus moyen de faire route au près, le bateau dérivait plus qu’il n’avançait et à 23 h, on décide prudemment de faire demi tour et nous avons rejoint le Frioul en 5 h environ. Le lendemain, même météo, repos et le surlendemain, à 7 h le mistral avait l’air de se calmer.
Rebelote : l’Estaque, le golfe de Fos, la Camargue… Au vent vient s’ajouter la pluie et dans un bateau de 7,98 m on est particulièrement secoué avec les 2 ris dans la GV et le petit foc. Le tmt est resté dans son sac, je craignais de ne pouvoir faire du près avec.
Après le coucher du soleil, le vent a continué à monter et vers minuit, malgré une visibilité très faible, nous avons vu la bouée d’atterisage de Sète, nous étions dans son sud puis comme l’avant-veille, le bateau a dérivé, plus moyen d’avancer. Une seule solution, la fuite, soit vers l’est et Marseille ou le sud et l’Espagne. Nous avons jugé qu’il devait être possible de passer Creus, de se rapprocher de la côte pour rejoindre Estartit au mieux, Palamos au pire.
La mer était plus que formée. Dans la nuit et la pluie, pas moyen d’évaluer la hauteur des lames mais on se sentait petits. Les mouvements de bateau étaient si désordonnés que je n’osais pas aller affaler la toile et en laissant filer les écoutes, le foc était en drapeau devant. Nous sommes partis au surf… contrôlable jusqu’à ce que nous croisions une espèce de monstre pyramidal beaucoup plus haute que les autres qui nous est tombée dessus par le côté, nous couchant. Le safran était hors de l’eau, j’ai vu l’eau entrer dans la cabine par les deux côtés en même temps (le panneau du haut n’était pas mis) par la gîte et par la vague. Mon équipière était dans la couchette cercueil et s’est retrouvée au plafond. La scène a duré quelques secondes je crois, le bateau s’est redressé comme un ressort. A l’intérieur, le bordel généralisé et environ 200 l d’eau vite vidés.
Le ciel s’est dégagé, nous étions au large de Leucate, voyant le pinceau du phare.
A 6 h du matin nous passions Creus et sommes entrés à Estartit vers 11 h après 3 h de moteur avec notre petit HB. Justement le HB était frété au balcon arrière et son support a fendu le tableau arrière. Le loch avait enregistré des pointes à 18,9 nds ! Bilan : une trouille rétrospective qui fait oublier le froid et la flotte, le serment de ne plus recommencer à s’y mettre volontairement…
Profitez de la mer tout de même, ça ne nous empêche pas de continuer à naviguer.

15 fév. 2007

19 noeuds ?

C'est peut-être tout simplement parce que la roue à aube est sortie de l'eau et a enregistré la vitesse du vent ?

17 fév. 2007

je me rappelle d'un marseille port camargue

en 7 heures avec des pointes à + de 12 ou 24 noeuds (le loch avait 2 échelles et on a jamais su sur laquelle on était :-) ) avec le royal quartz de vidal. Ca nous a étonné d'avoir été aussi peu vite (ça doit faire 8 noeuds de moyenne) alors qu'on était portant sous gv à 2 ris (voiles d'avant toutes déchirées).
Mais bon, il y avait vraiment beaucoup d'eau pour la med.

15 fév. 2007

Meuh si Basile ;-)

Entre l'Espiguette et le Frioul, ya ~55 NM, pour les faire en 5 H soit 11 Kn de moyenne, faut bien faire des pointes à prés de vains neus(neus).

15 fév. 2007

re: 19 nds sur Flot 18

Deux semaines avant nous avions fait toulon Porquerolles en 1 h soit 13 nds de moyenne et là il avait enregistré 18,3 Nds. Compte tenu de la vitesse moyenne, le max étaitb possible. de toute façon, ce bateau était une bombe.
Ceux qui nous l'ont racheté ont fait Rio de Janeiro - Martinique en 10 jours. Il y a plusieurs fils sur ce bâteau. Le notre était un Duperret avec 1;58 de TE, démarant au moindre souffle mais au près, se plantant dans le clapot.
Bon vent à tuti

15 fév. 2007

Restons sérieux...

Rappelons que la question du fil est de savoir si les barres de flèches ont été DANS l'eau, pas proche de l'eau.

Pour avoir beaucoup navigué et régaté sur de nombreux types de voiliers, il m'est arrivé de nombreuses fois d'être couché de manière impressionnante. Par exemple, avec un one tonner, avec 45 nds de vt (réel) sous spi, être trainé pendant de longues secondes à 70° voire 80° de gite.

Il m'est arrivé aussi de quasiment sancir avec un 35 pieds, ce qui est plus rare.( rappelez vous la photo de Beken )

Malgré l'euphorie des bières au club, jamais je n'ai vu eu même entendu un régatier prétendre que ses barres de flèches avaient touchées l'eau.
Bien sur, cela peut arriver mais pour celà, il faut la conjonction d'une mauvaise vague.

D'ailleurs, je met au défi un lecteur de trouver une photo ou les barres de flèches rasent la surface de l'eau. Et pourtant, ce ne sont pas les photos de voiliers au lof sous spi qui manquent.

Quand au 19 nds du Flot 18, pour ne pas mettre en doute la parole du rédacteur méditerranéen, imaginons seulement que le speedo était trés optimiste. Un Flot 18 fait 8m et si c'est un bon bateau, dans les années 1975, en régate, le Flush Poker lui était supérieur... et un voilier à déplacement de 8,25m ne doit guère dépassé 13 nds, sur un surf.

Dernière point, se coucher à 80° avec un Class 8 ou un two tonner, ce n'est pas la même chose...

15 fév. 2007

les quelques performances citées...

les quelques performances citées...m'ont quelque peu surpris aussi, mais bon...

de voir que je ne suis pas le seul septique me rassure sur mes propres moyennes...

perso je table habituellement sur des prévisions de moyenne de 4 noeuds, "de ponton à ponton", et je n'en suis jamais bien loin quand on compte tout.

je ne parle pas bien sùr en terme de tracé de route précis tenant compte des prévisions et des courants.

c'est d'ailleurs aussi ce que je prévoyais en rando canoé, dans le temps.

vous calculez comment vous autres matelots ?
4 ou 13 nds de moyenne ?

jacques :-D

16 fév. 2007

selon moi

c'est juste un problenme de positionnement de virgule ou, mais je n'ose imaginer ce que cela sousentendrait.... un problenme de sardine.

17 fév. 2007

euh Gébé

T'es sûr que tu peux aller de Rio en Martinique en ligne droite, même disons l'orthodromie ? T'as fait l'avion !!!

15 fév. 2007

Barres de flêches dans l'eau

J'ai pas tous lu ....

mais les BDF dans l'eau ça m'est arrivé quelques fois en faisant le keke sous spi ...

La meilleure baignade de BDF fut en entraînement, il y avait 30, 35 Knts établis .... ça marchait fort sous spi ... c'est rentré très, très fort .... quand on est partis au tas le Jumbo indiquait Vent 48 Knts, vitesse 21 knts ....

J'ai toujours été surpris de voir comme l'intérieur restait a peu près en place suite à ça.
Ce qui était mal rangé avait déja volé avant ...

Quand on couche le bateau ça se redresse assez vite et n'embarque pas ou peu d'eau, en revanche quand les Bdf baignent, ce qui est stressant c'est plutôt que l'on trouve toujours que l'eau est bien proche de la descente ..... et ça semble long ... très long ...

15 fév. 2007

hormis quelques galipettes régatières

comme mes petits camarades et qui mettent généralement en jeux un vent fort , un spi et un safran qui décroche , ça m'est arrivé deux fois.

la première , TOut le mat était dans l'eau à cause d'une barre de flêche cassée.

sympa devant Sein avec 40noeuds de vent.

la deuxième en entrant dans la gironde en muscadet.

force 4/5 , grande houle.

j'ai été obligé de serrer de près le coté nord du chenal pour laisser le passage à un porte container.

j'ai bien senti le coup de gite lorsque la vaque à pris sous le bouchain , mais je ne me suis apperçu que la barre de flèche avait touché l'eau qu'une fois à Royan: ma future épouse (qui avait débarqué à la Rochelle parce que la veille nous avions fait demi-tour à Chassiron et que ça brassait trop à son gout) m'a demandé ce que faisaient les algues dans les haubans .

il y avait un joli paquet de varech coincé dans la barre de flèche.

je suppose qu'elle à accroché le sommet d'une vague lors du coup de gite.

15 fév. 2007

Pan sur le bec

Pour monsieur Gébé, je vais rechercher plus de détails dans mes archives et vous donnerais plus de précisions la semaine prochaine. Crédulité rime mal avec crédibilité
Amicalement Albert

15 fév. 2007

Pour Vicking35 et les aures

www.dailymotion.com[...]du-tour

Départ à l'abaté dans la brise ... tête de mat dans l'eau .... donc BDf également.

sur un départ au lof c'est plus cool ...

15 fév. 2007

Vidéo à voir

Surf à 20 nds dans le mistral, un départ à l'abattée violent. La tête de mat ne va pas dans l'eau mais les barres de flèches peut-être.
En tous cas, une belle vidéo.

15 fév. 2007

Vidéo à voir

Surf à 20 nds dans le mistral, un départ à l'abattée violent. La tête de mat ne va pas dans l'eau mais les barres de flèches peut-être.
En tous cas, une belle vidéo.

15 fév. 2007

dire

que j'etais super content de mon 7,5 nds de moyenne Concarneau -&gt Les Glenan :-D

ça me deprime ces formules un des mers :)

(superbe video, tres impressionnant)

sinon ça compte quand le bateau n'a pas de barre de fléche ? (optimist) ;-)

15 fév. 2007

2 fois la même

journée, en parcours olympique, nous avons couché le Surprise, mat dans l'eau, sous spi.
La 1ère fois, ça c'est pas trop mal passé, on a pu lacher le bras de spi et le bateau s'est relevé au bout de quelques secondes.
Au 2ème tour, j'envoie un équipier, le plus lourd, vraiment plus lourd, en bas regarder sur le carte pourquoi on se faisait toujours chahuté au même endroit.
Début de départ au lof, le bras emmélé au taquet, le bateau gite, puis se couche, l'équipier à l'intérieur qui appuie de ses 100 kilos debout sur le hublot, 2 autres du même gabarit dans les filières sous le vent, moi pendu à la filière au vent les pieds dans le vide, le 5ème en apnée, et l'eau qui commence à rentrer dans la cabine. Le bateau s'est redressé lorsque les rattrappants sous spi nous ont déventés.
tout seul, je pense qu'une demi-tonne d'eau de plus et le bateau coulait.
J'ai également couché un 8m acier très lourd, d'un modèle tres courant en Belgique et hollande, mais seulement à 90°, sous F6 sous spi (encore un bras pas laché).
Il a mis très longtemps à se redresser, continuant spi gonflé au travers, à allure soutenue vers les cailloux, un coup de couteau à rétabli la situation.
Les équipets ne se sont pas ouverts, seul le plancher de la "source" s'est ouvert, heureusement il n'y avait pas verre.

15 fév. 2007

catherine ....

arrete de nous faire peur !!!
On a qaund même comme objectif de ne JAMAIS mettre ces BDF dans l'eau !!

16 fév. 2007

Hors sujet

Pour que les barres de flèche touchent l'eau, il aurait fallu des vagues plus courtes, ou alors dépasser largement les 90°...
Il y a un peu plus de 20 ans, j'avais loué avec une bande de copains un Gladiateur (10m). C'était en février, au départ de Port-Vendres. La tramontane soufflait depuis le début de la semaine, et nous avions déjà retardé le départ de 36 heures.
Ce matin là, la météo annonce NW force 8, faiblissant 5 à 6 en fin de matinée. A 11h on y va. La bôme est amarrée sur le pont, des bouts sont tendus dans le cockpit pour pouvoir crocher le harnais avant de sortir de la descente. Le foc n°2 est envoyé dans l'avant-port, et c'est parti, direction le cap Creus et Rosas.
Le vent et la mer correspondent aux prévisions, le bateau est maniable. Je décide de faire la route en deux bords de grand largue pour ne pas passer trop près du cap. Tout va bien, mais le bateau semble lent ; le speedo plafonne à 6 nœuds ; ça va être un peu long...
Au bout d'une demi-heure, à l'heure ou le vent aurait dû baisser, le ciel se dégage rapidement, et ça souffle de plus en plus fort. Le Gladiateur n'est pas une coque pour surfer, et il faut parfois être deux sur la barre pour contrôler le bateau. Même en descente de vague, l'anémomètre se bloque souvent à 60 nœuds. Ce jour là, le sémaphore du cap Béar, un peu moins exposé que le cap Creus, a enregistré 64 nœuds.
Parfois, le bateau échappe au contrôle, et c'est là que ça commence à faire peur. Le bateau se couche, part en travers, et la partie déferlante de la vague enveloppe toute la coque. Quand elle lâche prise, le bateau se redresse, le cockpit est plein.
Mais même quand la vague d'étrave monte à plus d'un mètre cinquante de part et d'autre du bateau, le speedo ne dépasse pas 8 nœuds, je commence à douter de ses indications.
Une heure et demie après le départ, je décide d'empanner, et en moins d'une heure nous sommes à l'entrée de la baie de Rosas. La moyenne sur ces 25 milles aura été en réalité d'environ 10 nœuds.
A Rosas, le port était strictement interdit aux bateaux de plaisance, mais des pêcheurs ont déplacé leur bateau pour nous offrir la meilleure place. Les douaniers eux, ne sont montés à bord que le lendemain, et ont eu beaucoup de mal à croire que nous étions arrivés la veille.
Je dois reconnaitre que les barres de flèche n'ont pas touché la surface l'eau, mais le lendemain, en nettoyant l'intérieur du bateau, on a pu constater que l'eau des fonds et l'huile échappée du moteur étaient montées jusque sous les passavants...
Le spectacle était d'une beauté incroyable, et malgré le temps qui passe, j'en ai encore des images très nettes. Mais je suis beaucoup plus méfiant en écoutant la météo marine (surtout en méditerranée), et j'ai toujours fait en sorte de ne pas me remettre dans cette situation.
J'ai aussi une énorme admiration pour ceux qui endurent ces conditions pendant des jours entiers.

16 fév. 2007

si, si, j'allais oublier

ca m'est arrivé une fois, en vaurien bois dans la baie des sables

en fait, c'est au bateau que v'est arrivé, je n'étais plus à bord quand l'eau est montée avec la marée jusqu'au niveau des barres de flêche.

la coque reposant gentiment sur le fond...

ca compte?

le canot n'avait pas de reserves de flottabilité et sur un coup de gite, on avait embarqué beaucoup trop d'eau pour la coque du vaurien.

16 fév. 2007

haha spot

moi aussi j'ai transformé un vaurien bois en baignoire : on peut lancer un fil :
qui a deja transformé son bateau en baignoire !

17 fév. 2007

En clair...

...c'est arrivé à tout le monde chez hisse et oh !
Je suis très déçu, je pensais que vous aviez tous la parfaite maitrise de vos bateaux...
Ca ne m'est jamais arrivé ou alors sous spi mais généralement j'attache la barre et je vais dormir.
Je n'ai jamais été réveillé donc...
Décu je vous dis.
Pfff...

17 fév. 2007

ça me laisse pentois.

Voilà bien des sorties en mer que je n'arrive pas ou mal à comprendre.

Comment ou pour quelle raison imperieuse l'on peut decider de partir d'un port ou tout le monde (soi-m^me et surtout l'équipage)est en securité pour ce mettre dans une situation ou il y a risque de ne plus revenir.?

Je ne veux pas etre un donneur de leçons mais jamais au grand jamais je n'ai pris la mer et je ne la prendrais lorsque la méteo est mechante.

J'ai été bloqué comme tout le monde par le mauvais temps et bien j'ai laissé le bateau au port et pris le train ou le ferrie pour rentrer au boulot le lundi et voilà tout.Et tout le monde était bien content de revenir la semaine suivante recuperer le bateau il n'y avait pas de manquant si vous voyez ce que je veux dire.

Je ne suis toujours fixé une echelle à partir de laquelle il n'y a pas de discusion :l'on ne sort pas ,point c'est tout pas de discusion.Avec Calypso l'on ne sort plus audessus de F6 et mer forte si un de ses deux facteurs est annoncé , l'on reste au port ,peinard ,tranquille.Et il est inutile de m'evoquer le train à prendre ou le boulot le lendemain je m'en fou .Je ne tiens pas à assister si je suis vivant au funeraille d'un copain ou d'un passager.

Il est biensur possible de naviguer au dessus mais ma grosse crainte s'est le facteur emmerdement maxi, une avarie,un blessé,un imprevu imprevisible est ça tourne vite à la cata.

Oh lorsque l'on navigue depuis 40ans on essuis inevitablement des coups de torchon mais j'evite de m'y mettre volontairement.La météo m'a trahis surtout à une époque ou les previsions étaient bien moins fiable qu'aujourd'hui.

Car il faut dire les choses sans detour, le risque encouru de sortir par mauvais temps , c'est la mort.Alors trouvez moi SVP une raison de courir ce risque!!!!personnellement j'en vois pas!!

La vie est si belle. :-)

josé

17 fév. 2007

D'accord avec Calypso...

Lorsque la météo est mauvaise, je reste au port.
Il y 5 ou 6 ans, nous devions partir avec des copains de Granville à bord d'un Sun Légende 41 pour une croisière de 2 semaines.
Pendant 10 jours, nous avons eu un BMS chaque jour.
Après chaque bulletin météo, mauvais, courte délibération et consensus général pour... attendre.
Nous avons fait un peu de tourisme et, après 10 jours, nous avons bouclé les sacs pour rentrer à la maison.
L'année dernière, retour le Belgique vers la mi août, en solitaire avec mon Ecume de Mer. j'ai attendu tranquillement 7 jours à Dunkerque (ville touristique ***!!) avec du sud ouest entre 6 et 8.
Les pépins arrivent souvent avec des bateaux de location dont on veut profiter jusqu'au bout. Mauvais temps le dernier jour et on part quand même car il faut "rendre le bateau". C'est ainsi que, il y a une douzaine d'années, un Maldives s'est retourné entre Guernesey et St Malo. Ils ont attendu le dernier jour pour rentrer, sans même regarder la météo. Si je me souviens bien, le bilan a été de 4 morts!
Ma stratégie personnelle (que je n'ai pas inventée!) : sur une croisière de 15 jours, par exemple, je garde toujours 2 jours de réserve (calcul journalier en fonction du temps prévisible de retour dans des conditions normales). Dans les derniers jours, en fonction des prévisions, nous ajoutons une escale, nous en prolongeons une etc...
Cela ne veut pas dire que je n'ai jamais pris de coup de vent, car même dans nos mers septentrionales, il y a parfois des surprises.

17 fév. 2007

C'était début juin...

mais je ne me rappelle pas l'année.
Justement, St Malo ou la Rance avec du 8 dans le nez!!!!
Aller mouiller à Chausey dans ces conditions risque de poser problème.
Il m'est déja arrivé de quitter Chausey sans délai une fois où la météo du matin annonçait un coup de vent. Nous sommes restés 2 ou 3 jours à Granville avec du 10B si je me souviens bien et quelques bateaux culbutés sur les terre-pleins.
Jersey eut sans doute été jouable, au portant, mais il fallait aussi pouvoir envisager un retour alors du 8 dans le nez avec vent contre courant, merci bien.
Mon équipage est composé de vieux navigateurs expérimentés et nous n'aimons pas aller nous mettre dans le mauvais temps quand ce n'est pas nécesaire. C'est déja assez quand une situation se dégrade fortement par rapport à la météo prévue.
J'ai quelques souvenirs aussi dans ce domaine...

17 fév. 2007

dommage

que tu n'es pas une photo de ton texte, car c'est aussi le pied de pilote que tu nous racontes,
pour moi c'est pareil,
je ne concidère pas pris de gros coup de torchons mais c'est déjà suffisant pour moi et ma famille, le but n'étant pas de nous écoeurer,on fait de la plaisance

il vaut mieus metre son ego à l'eau que nous même, car bien souvent la cause des drames ont ça comme point de départ malheureusement trop souvent à mon avis

mais je me ferrais bien prendre un jours, et il est vrai que je le redoute, alors dès qu'il fait nuit dès que ça force on est tous attachés, si ce n'est pas nécéssaire ça rassure

17 fév. 2007

Qui écoute trop la météo...

"Qui écoute trop la météo reste au bistrot" de Joë Klipfel, plaisancier malouin du siècle dernier, auteur de Naviguer sans météo.

Plus sérieusement, je serais curieux de savoir durant quel mois il y a eu 10 jours de BMS consécutifs.

Il est étonnant de n'avoir pas trouvé une fenêtre météo pour faire les 25 milles vers St Malo et la Rance ou Chausey...

17 fév. 2007

Qui écoute trop la météo...

"Qui écoute trop la météo reste au bistrot" de Joë Klipfel, plaisancier malouin du siècle dernier, auteur de Naviguer sans météo.

Plus sérieusement, je serais curieux de savoir durant quel mois il y a eu 10 jours de BMS consécutifs.

Avec un Sun Légende; il est étonnant de n'avoir pas trouvé une fenêtre météo pour faire les 25 milles vers St Malo et la Rance ou les quelques milles vers Cancale ou Chausey...

17 fév. 2007

alors, José

pends toi plutot que de venir naviguer en med car avec plus de 400 BMS par an tu ne sortirais jamais!

17 fév. 2007

le contexte ,José!!!!

Si,maintenant,je pratique comme toi,c'est aussi que j'ai vieilli et appris!
En 98,j'étais en pleine préparation pour partir une année sabbatique avec mon BdF,et je tenais,à valider le maximum d'options prises avant le départ,car ce n'est pas au milieu qu'il faut se dire que telle ou telle chose aurait dû être là ou pas!
C'est pourquoi,à cette époque,je mettais la barre assez haut car le bateau était parfaitement adapté à mes besoins,très fiable,capable d'encaisser des coup de chien,la seule inconnue était ma capacité à tenir dans de mauvaises conditions.
C'est vrai que j'ai pris des risques,mais pas de façon complètement inconsidérée,j'ai probablement fait des conneries,comme celle que je vous ai racontée(encore que,je n'ai rien cassé non plus),mais à chaque fois j'ai appris,et ça m'a bien servi deux autres fois dans des gros coups de torchon,dans le Gascogne,ou,si je n'avai pas été prèparé,s'aurait certainement été très difficile,car,déjà,bien préparé j'ai eu les jetons,alors celui qui a jamais vû ça.....
Alors,même si certains de mes amis pensent que j'ai un"pet au casque",je suis quand même plus à l'aise qu'eux,lors de sorties bien musclées ;-),ce qui ne m'empêche pas maintenant de faire bien gaffe et d'éviter d'aller me mettre là ou j'ai rien à faire,avec toutes-fois la tranquilité d'esprit de me dire que si ça se gâte je devrai pouvoir étaller!!!!!.
Cordialement,jacquot.

17 fév. 2007

jacquot...

bien loin de moi l'idée de donner ou pas des leçons , surtout pas .

J'ai aussi sciament fait des sorties musclées pour apprendre , mais tu vois pas avec ma petite femme mais avec des copains qui connaissaient.

L'on est sortie par mauvais temps mais avec un maximum de precautions.Tout d'abord l'on se donnait un but avec des possibilités de replis en cas ou ,il y a avait quelqu'un de fiable à terre qui surveillait ou m^me parfois sur un gros bateau.En un mot c'était organisé.

enfin là je suis Hors sujet mais tu vois Jacquot pour moi il n'y a pas de contexte qui tienne ;quand il fait mauvais l'on reste au port.

Enfin ce n'est que mon avis
josé

17 fév. 2007

oh rassure toi Jacquot

Des conneries en nav j'en ai fait pas mal et j'en fait encore et j'espere que ce n'est pas fini.Et qui n'en fait pas ?

Surtout que je suis un maniaque de la naviguation "propre" je n'aime pas quelque chose de mal fait m^me sans importance .

C'est mon plaisir de faire les choses correctement, proprement et tous les ans je fait des choses pas bien et ça me travaille :-D

Mais tu vois Jacquot j'interviens ainsi en soulignant cette grosse connerie car je lis au compteur qu'il y a en ce moment 695 personnes qui nous lisent et bien sur parmi tout ses lecteurs il doit bien y en avoir qui decouvrent la voile.Alors c'est ma façon de leur dire qu'il y a absolument rien qui puisse justifier de prendre la mer lorsque la météo est mauvaise.

josé

17 fév. 2007

oui oui Jacquot

C'est bien ainsi que j'avais compris ton propos: surtout eviter ce genre de sortie.

L'on est bien d'accord lorsqu'il fait mauvais l'on boit un coup et l'on reste tranquille là ou l'on est en attendant du meilleur. :-D

josé

17 fév. 2007

Cela fait plaisir...

...de voir que ce forum est le lieu d'un peu d'humilité !
Ce que l'on cherche parfois desespérement sur les pontons...où l'on se sent l'unique poltron à des miles à la ronde lorsque le vent siffle dans les haubans et que le ciel est gris. (3O noeuds ça semble plus fort quand l'horizon est sombre, c'est amusant ça, non ?).Et la petite séance démarre:"Je suis tout seul, je ne le sens pas, tout le monde est déjà sur l'eau, laisse tomber c'est pas pour toi, demain je vends ce bateau, je n'en suis pas digne, je...tiens, ce bistrot m'a l'air bien bondé ! Salut messieurs, dames, houuuu,
ça souffle aujourd'hui !"
Dispersion des regards, quelques réponses: " bof, bouah, nan, en revanche une fois..."
C'est foutu, je ne serai jamais le commencement d'un petit navigateur.
"une pinte ?"," non, j'ai pas le droit ".
F.

17 fév. 2007

juste pour info...

30nds,José,on les avait déjà subi plusieurs fois avec ma femme,et reconnais que ce n'est pas furie de temps,même si c'est pas confortable.
Et il faut aussi savoir qu'à l'époque elle devait partir avec moi pour cette année de grandes vacances,d'ou sa présence à bord.
Là ou j'ai été présompteux,c'est sur le BMS qui,bien que prévû à partir de 18hoo,pouvait très bien nous tomber dessus plus tôt,surtout dans une configuration météo assez instable et c'est ce qui est arrivé!!!
Donc je t'accorde que ce fût une connerie,et c'est bien comme c elà que je le défini!
Comme je le dis plus haut,je suis comme toi,bien plus vigilent maintenant(j'ai plus rien à me prouver peut-être aussi ;-))et d'autant plus si il y a quelqu'un à bord!
Amicalement,jacquot

17 fév. 2007

au contraire José !!!

je croyais avoir fait en sorte que mon propos ne soit pas d'inciter qui que se soit à faire le même genre de connerie!
Justement,c'était pour moi,la démonstration typique de ce qu'il ne faut surtout pas faire,et je pensais,par là même,refroidir les ardeurs de certains en décrivant une belle bourde!
Car,mettre les barres de flèche dans la flotte sur un départ au lof ou à l'abattée,sous spi,,fait partie pour moi de certaines joyeusetés de quelques uns,avec ,cepandant les risques que celà peut engendrer pour l'équipage et le matos!
Les mettres dans l'eau un jour de gros mauvais temps est bien différent,et c'était pour moi,une démonstration de ce qui peut arriver,quelle que soit la raison pour laquelle on se trouve dans cette situation,au mauvais endroit et au mauvais moment,et en aucun cas,inciter qui que se soit à aller jouer au c.. un jour de bafrougne.
Donc,je suis désolé si mon propos aie pu être pris comme un incitation à l'imprudence,ce n'était pas le but!
jacquot

17 fév. 2007

Oui, Tu as raison José,

Mais la question était de savoir si cela était arrivé, pas de savoir si c'était une bonne chose.

Il est vrai que l'âge et l'expérience font que l'on évalue mieux les risques et que l'on en prend moins, heureusement.

En ce qui me concerne, j'ai bien conscience que ma petite aventure aurait pu facilement tourner au drame. J'espère seulement que de la raconter peut inciter les autres à plus de prudence.

Depuis, il m'est souvent arrivé d'attendre à l'abri alors que d'autres sortaient.

17 fév. 2007

est ce que ??

le risque n'est pas plus proche des cotes qu'au large ou à proximité des cotes ???

je n'ai jamais fais du large très large, un seule fois j'ai réellement perdu toute cotes de vues... mais des qu'on sort des remontées de fond ou proximités des cotes la mer me semble moins dure, plus volumineuse mais moins dure, plus de place pour mettre le bateau ,
fausse sécurité ...????

17 fév. 2007

detrompe toi

l'effet des vagues se fait ressentir jusqu'à une profondeur de 100m envron.

lorsque j'étais jeune (il y a peut) je refaisais le calcul des vitesses mesurées des bateaux et j'avais une petite formule (que j'ai oublié n'ayant pas de doc chez moi) qui consistait à corriger cette vitesse dans la mesure ou les essais se faisaient par moins de 100m de profondeur et celà faisait gagner 1 ou 2 dixieme de noeuds.Je dois preciser, formule reconnue donc pas bidon car l'armateur n'aurait pas été d'accord avec ce bidouillage.

josé

17 fév. 2007

Je me demande bien à quoi c'est dû, d'ailleurs

Parce que à cet endroit, la profondeur est encore de quelques centaines de mètres, et j'ai toujours entendu dire que l'effet des vagues n'était ressenti sous l'eau qu'à quelques mètres...

17 fév. 2007

négatif HI!!

selon l'explication que l'on m'a donnée,il semble que les molécules d'eau sont animées d'un mouvement circulaire qui pourrait atteindre et dépasser plusieurs centaines de mètres!!!
On imagine aisément,que ce mouvement,comme le dit justement l'ami GéBé,lorsqu'il heutre le plateau continental(je parle du golfe de Gasogne pour les Méditérannéens ;-)qui passe de plusieurs milliers de metres à 2OO,puis 100m en très peu de distance)et là la mer quand elle est grosse,ne peut que se lever et devenir une des plus dangereuse du monde!
Des lâmes de + de 25m ont été relevée et un ferry anglais qui fait la liaison directe Angleterre Espagne,a eu il y a 2ans une partie de sa passerelle détruite par une vague ératique,estimée à environ 30m!Ca calme! ;-)
jacquot

17 fév. 2007

Oui, oui, je connais le phénomène, bien que je ne me sois

jamais balladé par là. Mais ce que je ne comprend pas bien, c'est la mécanique qui fait que la diminution de profondeur fait augmenter la taille des vagues, quand cette profondeur est de plusieurs centaines de mètres. Je sais bien que l'eau est incompressible, mais d'une part les vagues sont provoquées par un évènement qui survient au-dessus de la surface (le vent), et d'autre part le rapport profondeur du plancher océanique/profondeur du plateau continental est bien supérieur (4000 m/150 ou 200m) au rapport vagues océaniques/vagues continentales (si je puis m'exprimer ainsi!), qui semble de l'ordre de quelques mètres, exceptionnellement plus d'une dizaine...

Je ne sais pas si je suis clair sur ce coup-là, mais je sais quelques esprits éclairés et éclairants dans ce fil qui vont se faire un plaisir d'allumer ma lanterne !

17 fév. 2007

C'est un problème d'harmoniques.

Et il ne concerne que la grande houle.

Je m'explique :
Les vagues sont des ondes dont la longueur (donc le cylindre d'eau qui le forme, en approximation), comme tu dis, est bien inférieure à la profondeur. Le cylindre d'eau ne devrait pas être "altéré".
Mais :
Dans la houle, on observe des sous-harmoniques : des ondes dont la longueur est plus grande. On a des "séries" de vagues. La longueur de ces trains est de plusieurs dizaines, voir centaines de mètres. Et sont donc perturbés par les plateaux continentaux.
Les trains d'onde étant freinés, mais l'énergie qu'ils véhiculent étant (à peu près) la même, les vagues augmentent en taille et deviennent abruptes (plus "énergétiques").

Voilà à peu près comment ça se passe.

18 fév. 200716 juin 2020

Pan sur le bec 2

Monsieur Gébé, mes dires sur la traversée Rio-Antilles sont cités de mémoire, puisque comme je l’ai écrit, c’est l’expérience rapportée par les personnes ayant racheté notre Flot 18. Humblement j'aurias du employer le conditionnel. Malheureusement je n’ai pas retrouvé la lettre où ils nous donnaient plus de détails. Quant à nous, avec ce bateau, tenir des moyennes de 12-13 nds sur des petites traversées (quelques dizaines de miles), c’était non un fantasme mais un vécu à plusieurs reprises ; un vécu dans des conditions pas toujours joyeuses comme dans la nuit du 5 au 6 octobre 1992. Sur la remarque de Viking 35, je n’ai jamais fait de régate même si j’aime que le bateau marche bien et comme je l’ai dit, notre Flot 18 dépassait les 13 nds. Pour la petite histoire, la coque était un peu cabossée et c’est appuyé sur le bord le plus abîmé, qu’il allait le plus vite ! Nous l’attribuons à l’effet des balles de golf.
Pour répondre au sujet, je ne peux pas dire que les BDF étaient dans l’eau, n’ayant rien vu mais la probabilité est écrasante vu que le mat a allègrement dépassé les 90° . Pour répondre à JJ, nous n’avons jamais calculé nos prévisions de traversé sur ces bases de vitesse mais plus sur 4 nds.
D’ailleurs notre bateau actuel (Trisbal 36) est beaucoup plus lent que le Flot 18 mais en corollaire, beaucoup plus sécurit. Pour ceux qui ne connaissent pas notre coin, je dirai qu’attendre au port quand le vent (W-NW) en cours ou prévu soit à moins de 30 nds équivaut à ne sortir que par pétole. Ainsi, début août 2005, départ de Pt Leucate à 9 h 30, Cers prévu à partir de 11 h à 30-35 nds. Il est arrivé comme prévu et nous avons mouillé le surlendemain près d’Ajaccio à 10 h. Les 35 nds ont été dépassés mais le bateau avec sa dérive arrière va droit et ne dépasse pas les 8 nds sous trinquette seule. Au retour, à la mi-octobre, sur St Florent Pt Leucate, vent d’est à 35 nds à 10 M au sud de Porquerolles, nous étions dans la même configuration et le bateau marchait tout droit tenu par son régulateur. Pour la traversée d’août, il y a une photo sur le site de Wind Pilot, pour celle d’octobre, je vous la met…
Calypso et Ecumeur ont raison de prêcher la prudence. N’étant pas masochiste, nous n’y allons que quand on le « sent bien ». Et si nous sortons avec des vents de + 30 nds, c’est dans des conditions que nous connaissons. Donc nous pouvons sortir le cas échéant avec 35 nds et rester sagement au port avec 20 ou 25 nds.
Je ne souhaite à personne de rencontrer la baston et la provoquer n’est pas très malin mais le cumul d’expérience est enrichissant. Le tout est que ces expériences soient contrôlables et ne soient pas dans des configurations de cata assurée.
Merci à Catherine d’avoir lancé le sujet qui fait bouillir les neurones.
Bon vent à tous Albert

18 fév. 2007

c'est pourtant simple .....

la moitié du temps il tournait à 20 knts et l'autre moitié à 8,5 knts

;-) :-D :-D :-D

18 fév. 2007

il y a bien eu

une sardine qui avait bouché le port de Marseille , alors il ne faut plus s'étonner de rien de nos jours. ;-)

josé

18 fév. 2007

Te fâche pas Guy

La prochaine fois que tu verra un Optimist te dépasser, tu saura qui est à la barre !
:acheval:

18 fév. 2007

au fait pour répondre à Catherine...

J'ai juste une fois trempé quoi? je sais pas trop occupé que j'étais à me crocher dans le filet tendu entre les filières pour ne pas glisser au fond j'ai juste entendu le bruit en même temps que la secousse :-(

18 fév. 2007

moralité de l'histoire

a/ je met plus les cagnards
b/ je refuse tout reaching sous spi
c/ je vais me méfier du spi des 10nds
d/ gg va pas apprécier

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