Jean François DENIAU

Triste...

Entendu ça à la radio en rentrant du boulot...

Y'en a, ça fait pas grand chose, mais lui... ça rend triste tout d'un coup.

un souhait

puissions-nous avoir de nouveau des hommes (ou des femmes) politiques de cette qualité.
chapeau bien bas Monsieur JFD

d'autant plus triste

que j'ai fini mardi soir "la terre est ronde":tellement agréable à lire
lu aussi "la désirade"
maintenant j'ai envie de tout lire

souvenons nous de son combat à coté d'Eric TABARLY pour que le musée de la marine reste à PARIS

respect aussi

Hormis via ses tres beaux livres, J'avais eu également l'occasion de le rencontrer il y a env. 5 ans dans une allée du salon nautique. il était déja pas trop en forme, soutenu par ses proches, mais dans ses yeux luisait l'ame d'un véritable passionné de tout ce qui touche à la vie...et à la mer!

Politicien ?

Oui, effectivement, Deniau était ('fait chier ce passé !) un politicien... mais au sens éthymologique du terme : qui s'itéresse à la vie de la Cité. La vraie politique, quoi, pas la course au pouvoir !

Action

Et aussi un homme d’action, sur tous les terrains malgré les dangers…
Marin, poète, écrivain, homme d’action, politicien, académicien, humaniste….il avait réussi à concilier l’impossible….Pour moi, un homme d ‘exception.
Lu « La mer est ronde » en 1975…ce bouquin n’a jamais quitté la petite bibliothèque du bord.
Pierre.

La mer est ronde...

…Je fais du bateau comme professionnel, mais avec plaisir. Je le dis.
J’ai navigué un peu partout, en Manche, dans l’Atlantique, en mer du Nord, en Méditerranée, dans l’océan Indien, dans le Pacifique.
J’ai été sur des mouille-cul de cinq mètres de long non pontés, des goélettes, des chalutiers.
Je vais le raconter. Parce que je ne suis qu’un amateur, et pour les autres amateurs seulement.
Nous qui aimons le chuintement de l’eau sous l’étrave, et la courbure de la voile travaillant au mieux de sa forme, et le sillage que la mer de l’arrière accourt noyer inlassablement.
Nous qui ne cherchons ni l’inconfort, ni la fatigue, ni le risque, mais les avons acceptés comme étant notre lot, avec le sel dans les yeux et sur les lèvres, le vent qui refuse, l’aube qui ne se montre pas encore.
Nous qui n’avons rien à gagner, rien à prouver, rien à battre, oui, nous devons être prudents, et pudiques, et discrets.
Il faut toujours l’être quand on aime. Modeste, cela va de soi.
Quand on a accompli quelque chose d’heureux en mer, petite croisière ou grand raid, cap Horn ou îles d’Hyères, c’est d’abord parce qu’on a évité de faire ce qu’il ne fallait pas faire.
C’est ensuite parce qu’on a fait ce qu’il fallait faire.
C’est enfin parce que la mer l’a permis.
Jean-François Deniau.

D'accord avec toi Duf36...

c'est peut etre le jour ou il ne s'agissait plus de "camarades" mais de membre de la "famille".
"Famille","famille" cela fait un peu mafia,non?

Dufour27

Duf 36 et 27...

Personne n’a envie de faire de la politique ici et maintenant…
Médiocres…
:-(

OUI ! ...

Pour celles et ceux qui n'ont pas encore lu "LA MER EST RONDE" comblez vite cette lacune.C'est notre passion de la mer écrite de façon merveilleusement simple.
A lire et relire sans modération.
Merci Monsieur DENIAU,que votre ultime navigation soit aussi belle que votre vie.

makila

Merci, c'est super...

Un homme, tout simplement...

Merveilleux conteur, il nous a enchanté par ses livres. "La terre est ronde" et le "Dictionnaire Amoureux de la mer" doivent faire partie de la bibliothèque du bord. Deux bouquins du même auteur, c'est plutôt rare.
Homme politique, au sens noble du terme, clairvoyant et ne pratiquant pas la langue de bois. C'est sans doute ce qui a limité sa destinée dans ce domaine où l'on pratique couramment le billard à "n" bandes et où l'on embrasse son ennemi pour mieux l'étouffer.
Homme d'action, qui rejoint le précédent, lorsqu'il est allé risquer sa vie dans des coins chauds ou qui risquaient de le devenir : Afghanistan, Bosnie pour ne citer que ces deux là.
Lutteur de vie qui, atteint pas la, ou plutôt les maladies a surmonté ces épreuves pour en sortir plus fort moralement sinon physiquement. Cett transat juste après un triple pontage!
Marin exceptionnel, même plus marin poète...
Il était de ceux que l'on voudrait garder longtemps.
J'espère que, de la haut, sur son petit nuage, il nous fera signe de temps en temps. Et alors, le ciel sourira.