Technique : le bout-dehors

Quand l'intérieur sera réaménagé, Snoopy se verra peut-être affublé d'un appendice inhabituel sur un Gib'Sea Plus : un bout-dehors permettant d'envoyer un très grand spi asymétrique, on pense à 38 m².

Si vous avez un projet similaire - le notre n'en est qu'à une étude préliminaire), voici quelques pistes de réflexion.

Car il y a bout-dehors et bout-dehors.

Il peut être : fixe ou rétractable, ou encore amovible ; orientable ou pas ; retenu par une sous-barbe ou auto-porteur

Pour un premier essai, destiné à étudier le concept général, nous avons retenu un système amovible, pas orientable
et autoporteur. Il faut dire que la configuration de la liaison pont-coque du Gib'Sea Plus s'y prête bien.

Nous avons commencé par une étude théorique des contraintes, reprises sous une forme un peu simplifiée dans un tableau Excel97. Vous pouvez l'utiliser sans danger, il est protégé et vous ne pouvez pas en modifier les formules. Vous proposez des dimensions, vous encodez celles qui sont déjà fixées (gréement, pente de l'étrave), et vous essayez de deviner quelle sera la traction sur le point d'amure (ici, pour simplifier, on considère que la traction est appliquée sur un faux-étai.

Selon que vous prenez l'option avec sous-barbe (qui provoque une forte compression du bout-dehors) ou pas (là, il travaillera en flexion et fera subir de fortes contraintes en compression au pont et en traction à l'étrave), les autres cases vous donnent le détail des contraintes théoriques. A utiliser avec de sérieux coefficients de sécurité !

(à suivre)