Décès d'une personne à l'ARC suite à un grave accident

Un membre d'équipage d'un bateau français décedé suite à un accident

Une traduction :

Agecanonix – Tragédie en mer

Le World Cruising Club est triste d'annoncer le décès du membre d'équipage Max Delannoy à bord du yacht ARC Agecanonix dans la nuit du 26 au 27 novembre. Les circonstances complètes de l'incident ne sont pas connues à ce stade.

Les trois hommes, tous français, naviguaient sur Agecanonix, un X-Yachts X4.3, dans le cadre de la division ARC IRC Racing, et avaient opté pour un parcours bien au nord de la route de la rhumb vers Sainte-Lucie, visant pour éviter les vents faibles affectant la route du sud à proximité du Cap Vert.

Un appel MAYDAY a été passé depuis l'Agecanonix vers minuit le 26/27 demandant une évacuation sanitaire. Malheureusement, le membre d'équipage blessé Max Delannoy a été déclaré mort avant qu'une aide extérieure ne puisse être fournie.

Le MRCC France Gris-Nez a d'abord été impliqué dans le contrôle de l'incident, avant de passer le relais au MRCC Ponta Delgada aux Açores, en tant que station la plus proche de l'Agecanonix. A la demande du MRCC, le paquebot PV Mein Schiff 1, a dérouté pour évacuer Philippe Anglade, également blessé, Jean-Philippe Anglade et le corps de Max Delannoy.

PV Mein Schiff 1, est arrivé à la position de détresse comme prévu vers 21h30 UTC (27 novembre). Le temps était localement de force 8 à l'est, avec une mer agitée de 4 à 5 mètres.

Le plus gros navire a été positionné de manière à créer un abri pour l'opération de sauvetage. Après avoir évalué la situation, le canot de sauvetage du navire a été déployé et a commencé à s'approcher de l'Agecanonix. Pendant ce temps, les vents ont commencé à souffler à +40 nœuds et Agecanonix a commencé à devenir incontrôlable et l'opération de sauvetage a dû être interrompue. Le PV Mein Schiff 1 est ensuite resté dans les environs en attendant que le temps s'améliore et que la lumière du jour.

Vers 14h00 UTC aujourd'hui, le 28 novembre, le MRCC Ponta Delgada a annoncé que l'opération de sauvetage s'était déroulée avec succès, avec l'équipage et le défunt en toute sécurité à bord, et le PV Mein Schiff 1 avait mis le cap sur Funchal, Madère. L'Agecanonix a été abandonné à la position approximative 29° 3,71 N, 026° 30,38 W et continue d'être suivi par le MRCC via le tracker YB embarqué.

Nos pensées vont aux familles Anglade et Delannoy en cette période triste et difficile.

Le World Cruising Club tient également à exprimer sa sincère gratitude à tout le personnel du MRCC impliqué dans la coordination de l'incident, et en particulier au capitaine, aux officiers et à l'équipage du PV Mein Schiff 1.

source : www.worldcruising.com[...]le.aspx

L'équipage
29 nov. 2021
29 nov. 2021
0

triste nouvelle ....situation pas facile a gérer a bord

29 nov. 2021
0

Traduction par Deepl :

Agecanonix - Tragédie en mer

Le World Cruising Club a le regret d'annoncer le décès de Max Delannoy, membre de l'équipage du yacht ARC Agecanonix, dans la nuit du 26 au 27 novembre. Les circonstances complètes de l'incident ne sont pas connues à ce jour.

Les trois hommes, tous français, naviguaient à bord d'Agecanonix, un X-Yachts X4.3, dans le cadre de l'ARC IRC Racing Division, et avaient opté pour une route bien au nord de la ligne de rhumb vers Sainte-Lucie, dans le but d'éviter les vents légers affectant la route sud près du Cap-Vert.

Un appel MAYDAY a été lancé depuis l'Agecanonix vers minuit le 26/27 pour demander une évacuation médicale. Malheureusement, le membre d'équipage Max Delannoy, blessé, a été déclaré mort avant qu'une aide extérieure ne puisse être apportée.

Le MRCC France Gris-Nez a d'abord été impliqué dans le contrôle de l'incident, avant de passer le relais au MRCC Ponta Delgada aux Açores, la station la plus proche de l'Agecanonix. A la demande du MRCC, le bateau de croisière PV Mein Schiff 1, s'est dérouté pour évacuer Philippe Anglade, qui était également blessé, Jean-Philippe Anglade et le corps de Max Delannoy.

Le PV Mein Schiff 1, est arrivé à la position de détresse comme prévu vers 21:30 UTC (27 Nov). Le temps était localement de force 8 d'est, avec une mer agitée de 4 à 5 mètres.

Le plus grand navire a été positionné de manière à créer une zone sous le vent pour l'opération de sauvetage. Après avoir évalué la situation, le bateau de sauvetage du navire a été déployé et a commencé à s'approcher de l'Agecanonix. Pendant ce temps, les vents ont commencé à souffler en rafales à +40kts et l'Agecanonix a commencé à se déplacer hors de contrôle et l'opération de sauvetage a dû être interrompue. PV Mein Schiff 1 est alors resté à proximité en attendant que la météo s'améliore et que le jour se lève.

Vers 14h00 UTC aujourd'hui, 28 novembre, le MRCC Ponta Delgada a signalé que l'opération de sauvetage avait été menée à bien, avec les deux membres de l'équipage et la personne décédée en sécurité à bord, et que le PV Mein Schiff 1 avait mis le cap sur Funchal, à Madère. L'Agecanonix a été abandonné à la position approximative de 29° 3.71 N, 026° 30.38 W et continue d'être suivi par MRCC via le tracker YB embarqué.

Nos pensées vont aux familles Anglade et Delannoy en cette triste et difficile période.

Le World Cruising Club souhaite également exprimer sa sincère gratitude à tout le personnel du MRCC impliqué dans la coordination de l'incident, et en particulier au capitaine, aux officiers et à l'équipage du PV Mein Schiff 1.

Traduit avec (version gratuite)

29 nov. 2021
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Plus d'infos ici www.facebook.com[...]6508731

Notre cher Max a été victime hier soir d’un accident, alors qu’il venait de prendre la barre pour son quart de nuit, la bôme l’a violemment heurté à la tête. Philippe qui était dans le cockpit a pu le retenir pour qu’il ne tombe pas à l’eau, mais il était mort sur le coup.
Ils ont prévenu les secours, le CROSS (sauvetage en mer) à pris les choses en main et une opération a été mise en place pour récupérer les trois hommes qui vont être transférés ce soir sur un paquebot de croisière où ils seront pris en charge.
Philippe et Jean-Philippe sont très affectés, nous sommes impatientes qu’ils soient entre de bonnes mains.
Notre tristesse est infinie. Dane, Eli et moi-même partons demain soir pour les retrouver à Madère.

30 nov. 2021
2

Quand même étonnant en étant à la barre de pouvoir être heurté par la bôme sur un bateau de cette taille j'imagine dans un empannage ?
J'ai vu les photos du bateau, la bôme à l'air assez haute

30 nov. 2021
-12

Ce qui est étonnant (enfin, moi, ça m'étonne) c'est de ne pas avoir de frein de bôme; quand on est vent arrière par F8 (a priori les conditions lors de l'accident si on en croit FB), un empannage ne pardonne pas.

30 nov. 2021
-3

Il est consternant que des voileux ne soient pas encore convaincus de l'intérêt majeur d'un frein de bôme, élément essentiel de sécurité indispensable et d'un prix très minime.

Naturellement il faut aussi le régler correctement quand il est installé.

30 nov. 2021
-6

Et le casque? Le casque! Apparemment pas dans la culture voileuse... Pourtant combien de crânes fracassés...

09 jan. 2022
0

Ou une retenue…

30 nov. 2021
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Une évidence, mais sur un bateau de régate c’est moche… après, je pense aussi que cela devrait être obligatoire sur un bateau…

Courage aux proches, le temps d’établir les responsabilités viendra ensuite… chaque chose en son temps.

30 nov. 202130 nov. 2021
2

Il venait de prendre son quart, on peut imaginer qu'il s'était mis debout sur le banc de cockpit pour un coup d'oeil sur 360°. Ce qui expliquerait aussi que Philippe l'ait retenu pour qu'il ne tombe pas à l'eau...

(bien d'accord que faute de frein de bôme, on peut mettre une retenue)

30 nov. 202130 nov. 2021
0

La retenue de bôme, c'est pour les voiliers de location à l'équipement de pique nique.
Mais une retenue par 40 noeuds... ?
On voit encore fleurir des conversations sur les sites de voiles au sujet de la cherté du frein de bôme, que l'on pourrait replacer par un 8 d'escalade, pour économiser 300 euros. Quand on sait les conséquences possible d'un empannage...

30 nov. 202130 nov. 2021
1

Vidéo prise du navire, la bôme paraît être cassée.

www.bild.de[...]ld.html

30 nov. 2021
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Souvenir d'une rencontre étonnante dans un port Atlantique: un voilier qui avait subi un empannage mal maîtrisé venait d'arriver: la bôme était pas mal pliée alors que le Gascogne n'avait pas du tout était en tempête. Lors de la discussion avec le skipper sur l'absence de frein de bôme qui aurait sans doute pu limiter les dégâts soudain il plonge dans son bateau et me ressort un superbe frein Walder tout neuf en me disant "c'est ce truc la dont vous parlez ? je ne sais pas comme cela se monte !".

30 nov. 2021
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Je pense qu'il est un peut tôt pour tirer des conclusions et émettre des avis péremptoires...

30 nov. 202130 nov. 2021
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Tragique histoire...ayant une vie passée de moniteur et chef de centre aux glénans et le truc qui m'a toujours foutu une angoisse quand à la sécurité de mes stagiaires est 1) la bôme 2) le fait de voler à la baille de nuit.
Pour tout le reste par contre j'ai l'impression en général être largement plus tête brulée en bateau que la majorité de ce que je lis ici sur HEO par rapport à ce que je juge OK concernant conditions météo, proximité des cailloux, seuil d'équipement électronique minimal indispensable (mon seuil est trés trés trés bas) .
Pas de frein de bôme à bord mais j'ai un bout avec mousqueton dans la descente qui me sert à amarrer la bôme au vent arrière. Un loop de sangle en permanence à mi-bôme et deux poulies prises sur le rail de fargue respectivement à babord et tribord. J'accroche le bout par son mousqueton à la sangle sur la bôme, fait passer le bout dans la poulie et le frappe sur un taquet de pont. Ca marche trés bien pour moi, prends 30 secondes à installer et du coup n'ai jamais trouvé la nécessité d'avoir un frein de bôme.
En fait je préfère même ce dispositif à un frein de bôme car avec le foc tangonné j'aime parfois naviguer un poil sur le fausse panne au vent arrière et ce dispositif me permet de faire ça même encore plus sereinement qu'un frein de bôme.

30 nov. 2021
0

Merci Pierre je fais comme cela depuis 23 ans et j’empanne quasi avec les deux retenues plus qu’à l’écoute. Par contre je vais rajouter un bout qui reliera deux points sur la bôme, très bonne suggestion

01 déc. 2021
0

Salut Jean, décidement....on partage pas mal de point de vues...:-)

30 nov. 2021
2

Holà
Que d'avis tranchés !
Non la retenue de bome n'est pas pour les voiliers de loc pour faire des pique-nique.
De mon point de vue et sur 9 ans de voyage,en solo la plupart du temps,la retenue utilisée était un palan aussi costaud sinon plus que le palan de gv, et assez long pour faire un empannage en douceur en freinant la bome depuis le cockpit,reprise ensuite par son palan propre au passage.
Bien bridé,si on part sur la fausse panne la bome n'a aucun élan,aucune énergie...
C'est bien aussi d'avoir un point d'attache réparti sur la bome pour la retenue, ça évite de la plier vu les efforts...le sanglage est parfait pour ça .
Et un point ultra costaud sur le pont aussi...
Depuis je suis équipé d'un frein de bome,le Wichard,ayant la surface de grand voile augmentée, de 25 à 40 m2 avec le changement de canote,mais le palan puissant de la retenue est présent quand même.

30 nov. 2021
-7

Avis tranché ? Simple : je n'ai jamais vu de frein Walder sur un voilier de location. Pourtant loué pendant près de 20 ans, à raison de 2 au moins par an.
Mais je sais très bien que des tas de navigateurs préfèrent économiser 300 euros plutôt que d'investir dans ce matériel. Pour avoir vu un voilier revenir en urgence au port avec équipier à la tête ensanglantée, j'estime que c'est une économie qui peut coûter très cher au final. Cela dit, une sécurité peut toujours être estimée inutile et pénalisante tant qu'elle n'a pas eu à jouer.

Le premier Walder que j'ai utilisé, c'est sur le voilier que j'ai acheté : je suis allé au Nautic me faire expliquer comment on l'installait et comment on l'utilisait, car il était également absent des voiliers utilisés pendant mes stages.

Par ailleurs, j'ai déjà rencontré, comme Outremer, des bômes pliées ou cassées suite à empannage incontrôlé et brutal avec retenue de bôme. Je suis d'ailleurs curieux d'apprendre la raison du bris de la bôme dans ce triste accident.

30 nov. 2021
4

La retenue de bome doit être absolument bridée, sinon cela crée une énergie dévastatrice et la bome casse aussi souvent simplement parceque le bout n'est pas pris en bout de bome,voir plus bas,c'est bien remarqué...
C'est pour cela que quand les écoutes de bomes sont prises vers le milieu pour dégager le cockpit ,celles-ci sont souvent d'une taille supérieure en section pour compenser le bras de levier moindre et le manque de souplesse par rapport à l'écoute prise en bout de bome.

30 nov. 2021
-2

"Décès d'une personne à l'ARC" le titre ne correspond pas tout à fait à la situation,au premier abord on pourrait penser qu'il a fait un AVC alors qu'il s'agit d'un accident mortel !

30 nov. 2021
0

Je le modifie.

30 nov. 2021
0

En même temps, s'il y a décès, c'est que l'accident était mortel... ;-)

Mes pensées aux proches

30 nov. 2021
2

Quel tragédie... se tirer la bourre en allant chercher du vent au nord de Madère avec la bordure de l'anticyclone et y laisser sa vie et le bateau. Mes plus sincères condoléances à la famille et aux proches.

30 nov. 202130 nov. 2021
0

Partis de Las Palmas de Gran Canaria... ils pouvaient pas être au nord de Madère ?
Le bateau a été abandonné à 29°N - 26 W.

30 nov. 2021
0

Oui je corrige : "au nord des îles canaries"

30 nov. 2021
2

Petite question l'ARC est un rallye ? pas une course ?
Quand on lit leur blog on à l'impression d'une course ils parlent de classement ?

30 nov. 2021
3

L'ARC est un rallye mais aussi pour certains une régate avec des enjeux d'ego et commerciaux non négligeable. Je vous invite à consulter pour en savoir plus le site de L'ARC.
www.worldcruising.com[...]ex.aspx

30 nov. 2021
1

Oui bien triste, condoléances.
Puisque le sujet "frein de bôme" a été soulevé, quel est le modèle que vous recommanderiez? Walder?
Merci

30 nov. 2021
0

Walder oui

30 nov. 2021
2

Hello,
Bien triste tout ça...
Oui, le Walder aide bien, mais il faut savoir le régler...
On en avait un sur le Tayana, ça ne nous a pas empêché de marquer la bôme sur un empannage violent à hauteur de Tarifa.
La retenue est un bon système, celle que j'installais sur mon cata était en bout de bôme, sur les conseils de plusieurs navigateurs confirmés.
Rien de tout cela à bord du mono pour l'instant, je navigue au mieux au travers.
Du coup, j'ai bloqué le chariot au centre pour le moment, ça me libère de la place sur les winchs, tant pis si ma GV est trop vrillée.
Et puis, par vent arrière, le génois seul suffit souvent, surtout si le vent monte.🙄

30 nov. 2021
26

Franchement les gars, un homme est mort en mer, ils se tiraient la bourre entre copains en transatlantique.

On ne pourrait pas simplement faire un hommage décent dans ce fil et ouvrir tout ce que vous voulez de sujets techniques (ou élucubrations et déductions allègres) ailleurs ?

*

30 nov. 2021
4

Un homme est mort d'un coup de bome, suite à un empannage accidentel lors d'un changement de quart. Donc on en parle ...
Après, certains ont des idées bien arrêtées sur les équipements indispensables à bord ou non, as usual.

01 déc. 2021
1

Tu as bien raison.
Il y a un moment, un homme s'est retrouvé avec des plaques inox au niveau du cou en prenant 1 ris sur un voilier de loc. aux Antilles.
Empannage fracassant dû à une faute de barre. Il s'en est tiré avec beaucoup de chance et en témoignait sur des forums Français.
Je pense que l'équipage du X est expérimenté. Triste ... et que cela nous servent de leçon. Nul n'est infaillible sur la mer .

01 déc. 2021
1

Le meilleur hommage à lui faire est d'arrêter nos conneries pour que ce genre de truc se reproduise le moins possible. On en discute ici.

30 nov. 2021
1

Bien sûr qu’on en parle, dans tous les milieux où l’on rencontre des risques on analyse les accidents ou auasi accidents pour améliorer la sécurité de tous.

Si j’étais un proche de la victime, je serais vraiment super content de découvrir sur ce fil qu’ils étaient trop cons de pas avoir un frein de bôme. (Ce que personne ici ne sait puisque personne n’était à bord)

30 nov. 2021
-1

En tout cas, on ne voit pas de frein de bôme sur les photos.
L'équipement de sécurité d'un navire est de la responsabilité de son capitaine. C'est un choix à faire, et à assumer.

30 nov. 2021
30 nov. 2021
2

Empanner en reprenant l'écoute jusqu'à la mettre dans l'axe puis la choquer lentement permet de supprimer le risque de balayage violent et non contrôlé.

Je sais, c'est fatigant de border ; quoique avec un winch électrique 😉!
Et puis à force 8, le risque d'aller au tas n'est certainement pas nul dans la phase du border; mais peut-être pas plus que celui d'y partir à la fin de la manoeuvre.

01 déc. 2021
0

malheureusement ce n'est pas ce que l'on apprend dans les écoles de voiles...
ici c'est certainement du à un empannage incontrôlé...

A bord c'est ma hantise, bien avant l'homme à la mer, d'autant que nous n'avions sur un 6m 50 ou la bôme est basse.

Triste pour le marin décédé et l'équipage qui a perdu son bateau

30 nov. 2021
30 nov. 2021
30 nov. 2021
30 nov. 2021
30 nov. 2021
30 nov. 2021
30 nov. 2021
30 nov. 2021
01 déc. 2021
01 déc. 2021
01 déc. 2021
3

.
(J'ai discuté une fois avec Monsieur Walder qui me disait qu'il était étonné que les coureurs n'utilisent pas son frein, je m'était abstenu de lui répondre que les coureurs, eux, savaient naviguer à la voile// là moi je pars au galop)

01 déc. 2021
1

Un jour où la houle avait plus d'impact que le vent sur ma trajectoire le pilote n'a pas pu éviter un empannage pendant que je dormais au milieu du golfe de gascogne et le Walder a amorti le choc en douceur; ça aurait pu arriver à un coureur solitaire.

01 déc. 2021
3

Je suis étonné de voir des personnes naviguer vent arrière avec la GV en croisière....... par force 8 ( ou 40 kn, selon le paragraphe de l'article).
Perso : frein de bome en 8, monté sur le petit côté (+ de friction), avec retour au winch, et retenue de bome s'il y a de la houle, blindée du rail de fargue à la mi bôme, affalage de la GV la nuit s'il y assez de vent pour avancer, et surtout naviguer au régulateur pour éviter les erreurs au vent. J'ai encaissé jusqu'à 50, voire 60 un de vent sans me poser de questions, sauf : quand est-ce que ça va s'arrêter qu'on puisse aller se reposer.
Concernant l'accident à l'origine de ce post, il ne serait pas arrivé si le voilier avait quitté les Canaries à une date plus appropriée, càd après le 10 décembre, et surtout pris une route sud pour "éviter" un risque dépressionnaire au nord, d'autant plus que la météo était perturbée aux Canaries à ce moment là (j'en suis sûr, j'y suis). Cette précision, je viens de la relire dans un livre écrit par un spécialiste des routes de croisière, qui, paraît il, se serait recyclé dans l'organisation de rallyes.
Ceci dit, une mort d'homme est toujours triste, mais si les différentes réflexions de ce fil permettent d'éviter la même situation à un autre équipage, et bien tant mieux, quelque.s. soi.en.t la ou les solutions choisies.
@ la famille et les proches du défunts, qu'ils veuillent bien voir dans les différentes expressions de ce fil plus la colère devant un accident que de la critique désobligeante...
@ l'équipage, du courage pour la gestion post traumatique.

01 déc. 2021
2

@GG974 bien résumé

01 déc. 2021
2

" une mort d'homme est toujours triste, mais si les différentes réflexions de ce fil permettent d'éviter la même situation à un autre équipage, et bien tant mieux, quelles que soient les solutions choisies. "

+1

01 déc. 2021
2

bonjour perso dés que cela commence a etre sérieux gv affalée et génois tangonné ,mais cela est peut etre différent sur d'autres bateaux

01 déc. 2021
0

Affaler la GV et continuer sous genoa seul, c'est ce que je faisais quand je naviguais sur les bateaux de location toujours sous-équipés et que j'avais les amis à bord.
Depuis que j'ai le Walder, j'ai appris à le régler (pas si facile : juste assez serré pour coulisser lentement surtout sans bloquer), j'ai pu constater son efficacité : impossible de fracasser une tête avec cette sécurité, pas plus que de briser une bôme retenue sur un empannage violent et non prévu.
Un jour, le frein deviendra obligatoire, j'en suis persuadé, car il évite des accidents, parfois mortels.

01 déc. 2021
3

Je suis cette "course" car j'ai des amis dessus et je les route. Tout d'abord c'est bien sûr et de toute évidence dramatique ce qu'il s'est passé. Il est tellement facile de se blesser sur un bateau dans la brise ou avec de la mer que c'est même étonnant qu'il n'y ait pas plus de blessés...
Par contre j'ai du mal à comprendre leur trajectoire sur un bateau pareil avec un équipage de 3 personnes. C'est un bateau avec un seul gouvernail donc il me semble que dans 40kts au portant avec de la houle, c'est pas les bateaux les plus stables. De plus à 3, ça laisse pas beaucoup de place au pilotage du bateau et pour les manoeuvres. Il est arrivé ce qui est arrivé et les accidents sont toujours évitables (ou non) mais je trouve que certains bateaux ont pris trop de risque ou du moins n'ont pas été très safe dans leur façon de voir les choses. Surtout qu'ils ont eu très peu de vent au début mais ensuite c'est une transat assez ventée et qu'il le sera jusqu'au bout avec de la houle un peu plus forte que la routine habituelle.
L'autre soucis, c'est d'abandonné le bateau qui reste un danger pour la navigation. Sur certains événements ils avaient demandé de couler le bateau.
En tous cas, j'espère qu'on en tirera des leçons car cette tragédie nous rappellera toujours de ne pas sous-estimer mer nature !

01 déc. 2021
0

@deker tu suis ou la course , j ai un ami aussi

01 déc. 2021
0

yb.tl[...]arc2021
Tu choisis Arc2021

02 déc. 202102 déc. 2021
3

mais je trouve que certains bateaux ont pris trop de risque ou du moins n'ont pas été très safe dans leur façon de voir les choses<

Franchement, c'est semble-t-il un bon équipage, qui était en tête, et à ce jour c'est cette route qui est gagnante. On ne sait pas ce qui s'est passé, mais une source très proche parle de la bôme cassée, ainsi que le gouvernail. 40 nds ça peut se retrouver partout, qu'on soit au nord ou au sud dans cette zone.

L'autre soucis, c'est d'abandonné le bateau qui reste un danger pour la navigation. Sur certains événements ils avaient demandé de couler le bateau.<

Dans ces situations, ce n'est pas vraiment l'équipage qui décide, mais le MRCC. En l'occurence, bateau parfaitement balisé, pendant longtemps, pas trop loin d'une cote, souvent ils laissent le bateau à flot avec un AVURNAV. Bon aux dernières news en l'occurence le bateau aurait été coulé...

j'espère qu'on en tirera des leçons car cette tragédie nous rappellera toujours de ne pas sous-estimer mer nature !<

Si on doit tirer des conclusions, j'espère qu'on laissera les pros faire, avec toute la connaissance du dossier. Parce que si c'est pour dire qu'on doit tous prendre la même route, qu'on doit éviter de naviguer à 3, franchement c'est repousser la limite pour éviter tous risques, sauf que zero risque ça n'existe pas. Attendons les faits, mais c'est beaucoup plus vraisemblablement un accident très regrettable, la faute à un concours de circonstances imprévisibles, qui restera sans anticipation réelle possible. Et c'est la vie.

01 déc. 2021
2

Toutes mes pensées aux familles et aux proches.
Je ne connais pas les tenants et les aboutissants de cette affaire donc je me garderai bien de tout commentaire.
En revanche, on voit régulièrement des gens naviguant sous pilote auto en mode cap et vent arrière, ce qui est une aberration! Si le vent varie de quelques degrés, c'est l'empannage assuré. Pour peu que l'on soit sur le pont à la manoeuvre, c'est le plouf dans le meilleur des cas. Il y a des allures où il est obligatoire de piloter en mode vent!

01 déc. 2021
1

Sincères condoléances à sa famille et amis et surtout, pas de conclusion sur une faute éventuelle de qui que ce soit.
A bord, frein de bôme Walder, pilote obligatoirement en mode vent quand on est au vent arrière et enfin, interdiction absolue d'avoir la tête au niveau de la hauteur de la bôme en toutes circonstances.
Mais ça, c'est la théorie. En pratique, on s'est souvent nous mêmes pris en défaut en constatant que l'on était debout à un moment donné, pour voir un dauphin devant ou un bateau à l'horizon.
Donc comme d'habitude, un accident terrible qui aurait pu être évité...mais on le sait malheureusement après coup!

01 déc. 2021
0

Ben le mode vent par 30 neuds de vent au portant ça ne fonctionne pas sur mon voilier...trop de variations du vent apparent. Par contre pas de soucis en mode compas de 130 à 170 degrés de vent apparent. Vas comprendre ?

01 déc. 2021
1

Il n'y a pas le mode "vent réel", pour s'affranchir des variations du vent apparent dûes notamment aux mouvements de la tête de mât entraînée par la houle?

01 déc. 2021
0

J'ai un pilote raymarine st4000+ avec l'anémomètre raymarine st60+ cela date des années 2000. Le mode vent fait le boulot de 50 à 120 degrés du vent apparent à la condition que la mer soit raisonnable...autrement des phénomènes de variations de vent apparent du au mouvement en tête de mat... au portant c'est les variations de vent apparent du au accélération du bateau dans les surfs qui posent problème...voilier sélection 37. Je navigue donc principalement en mode compas sans difficulté avec un bateau bien équilibré sous voile.

01 déc. 2021
0

Effectivement il faut que je teste dans différentes configurations le pilote en mode vent réel.

01 déc. 2021
1

Il faudrait savoir si c'est un décrochage de pilote ou erreur de barre ? On m'avait dit qu'en course, on ne mettait pas de retenue de bome. Est ce vrai ??

01 déc. 2021
4

beaucoup sont en train de tirer des conclusions et d indiquer qu avec eux ça ne serait pas arrivé , sans connaitre réellement les faits ...

01 déc. 2021
1

Tikipat, je suppose que tu ne parlais pas de moi. J'ai bien pris soin de dire que je ne parlais pas de cette affaire mais d'un cas général...

01 déc. 2021
3

Tous ceux qui utilisent et insistent sur la sécurité qu'apporte un frein de bôme face au danger majeur des mouvements violents d'une bôme ont a priori des raisons valables, issues du simple bon sens et souvent d'expériences personnelles, et n'ont certainement pas la prétention de dire qu'un accident vraiment inévitable peut être toujours évité.
Ce drame a au moins le mérite de rappeler une fois de plus sur HeO qu'une bôme est un danger potentiel majeur pour une tête et qu'il faut tout faire pour en limiter les risques
ce qui est obtenu par des moyens simples quasi rudimentaires et peu coûteux dont il serait absurde de se passer alors qu'on n'hésite pas à dépenser des sommes conséquentes pour des systèmes à l'intérêt parfois discutables.

01 déc. 2021
0

Certains ont parlés de port du casque et malheureusement d'en d'autres discipline ça ne pardonne pas aussi : www.theriderpost.com[...]38-ans/

01 déc. 2021
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Pilote en mode vent au portant : il parait qu'il faut lui faire suivre le vent réel (reconstitué par la centrale de navigation) il est plus stable et ne tient pas compte des mouvements du bateau dû aux vagues, houle et surventes. Perso je n'ai pas le matériel nécessaire à bord. Par contre mon Navik va du 120 au 150 avec de temps en temps un petit tour au 90 et au 180 (rafale ou grosse vague)

01 déc. 2021
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oui, c'est une option à prendre en plus (option vent réel), si le modèle de pilote le permet. Ce que j'ai retenu : au vent AR, le bateau accélère et ralentit fortement, monte et descend entre les vagues ce qui fait varier le vent apparent. L'option vent réel recalcule et conserve le cap du bateau avec un angle constant par rapport au vent réel.

01 déc. 2021
01 déc. 2021
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Il y a longtemps que je n'ai plus contribué aux discussions sur ce forum.
Pourtant l'article sur cette tragédie me rappelle que nous avons frôlé une catastrophe similaire il y a quelques années en régate, quelque part du côté du Pont d'Yeu.
Sous spi, plein vent AR, vent de 20/25 noeuds, mer agitée mais maniable. Mon jeune barreur se débrouille au poil dans cette situation, mais un vilain grain bien noir semble nous arriver dessus. J'ai déjà gréé une retenue de bôme (drisse de 8mm) frappée au niveau des prises de ris, ramenée au rail de fargue puis sur un winch. Par précaution je fais affaler le spi et on continue avec le génois. Quand le grain nous tombe dessus, les rafales doivent atteindre les 35/40 noeuds, les vagues nous bousculent, le barreur ne peut éviter l'empannage. La drisse s'allonge, s'appuie sur la filière au point de plier le chandelier, la bôme passe comme un obus en rasant les têtes des équipiers...heureusement sans les toucher, vu la violence ça aurait probablement été très grave....
Le chandelier dans le choc en a poinçonné rail de fargue et pont.
Eh bien.... depuis j'utilise un frein Walder dès que les conditions s'aggravent un peu, soigneusement installé au pied des haubans dans des chariots avale-tout sur les rails d'écoutes, les 2 bouts étant de là ramenés sur des bloqueurs fixés près du tableau AR.
Quand les conditions sont bonnes, je décroche le Walder de la bôme et le laisse posé à plat pont. Je suis probablement le seul régatier local à utiliser ce système, je ne me soucie pas du ridicule, une tête fracassée ou un équipier à la mer me contrarierait beaucoup plus....
Et à propos de ridicule, plutôt qu'un casque hermétique et encombrant pourquoi ne pas utiliser une bombe de cavalier (j'aurais déjà évité quelques dizaines de bosses et n'aurais peut être pas perdu une paire de lunettes de vue !)

01 déc. 2021
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Il existe des casques spécifiques pour la voile. Dans beaucoup de séries de multicoques de régates le casque est obligatoire.
www.forward-sailing.fr[...]que-126

01 déc. 2021
4

Beau témoignage de l'intérêt d'une sécurité anti empannage, et de la limite d'une retenue. D'autres rapportent des casses de vit de mulet (quand la retenue est prise en bout de bôme), de pliage ou casse de la bôme (quand la retenue est au milieu de la bôme.

Chaque capitaine décide de la mise en place de la sécurité à bord. Et est responsable des conséquences de son choix.

"je ne me soucie pas du ridicule, une tête fracassée ou un équipier à la mer me contrarierait beaucoup plus"

02 déc. 202102 déc. 2021
0

Il y a des jolies casquettes US de chantier
images.app.goo.gl[...]4vQXFfA

02 déc. 2021
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Juste ne pas penser qu'un casque solutionnera tout,même si on ne peut nier son efficacité.
Si c'est très violent les vertèbres vont prendre cher...
Et faut pas tomber à l'eau en plus inconscient.
Comme dans beaucoup de sports avec de nombreuses protections, comme par exemple le skate,le corps casse juste à côté de la protection en cas de gros choc.
Mieux vaut prévenir et ne pas se sentir invincible avec un casque.
Entre une retenue bien dimensionnée, bien prise et un frein de bome on assure quand même le service minimum et maximum .

03 déc. 2021
8

Ah ben tiens, je tombe sur une vidéo du bateau... et qu'est ce qu'on voit (comme sur toutes les photos) ?

... une belle retenue de bôme, toujours à poste. CQFD, les analyses sur les forums à partir de 3 lignes d'article c'est à proscrire, surtout si on se met à la place du fils, ou du skipper qui vient de perdre son meilleur pote, et qui lira peut-être un jour que des 10aines de marins pensent que c'est de sa faute. :-(

Désolé suis un peu dark, je me doute qu'il n'y a pas volonté de nuire.

Bon vent à tous, vivre c'est aussi accepter qu'on peut tous mourir demain, d'un AVC, d'un accident de vélo, d'un accident de voiture, d'une mauvaise chute, ou d'un accident de bateau.

03 déc. 2021
0

Sur les photos du bateau préparé avant départ (avitaillement en cours), on voit clairement qu'il n'y a pas de frein de bôme installé.
Une (belle?) retenue installée peut expliquer la rupture de la bôme.

03 déc. 2021
0

une retenue fixe ou un frein de bome peut péter sur un empannage violent inch'allah,
j'ai déjà pété une retenue fixe de 14 sur un empannage à 25/30nds avant d'avoir eu le temps de la larguer et faire passer la bome ... en course on a tendance à être surtoilé, on prend un peu plus de risques...
donc voila ce sont les aléas de la nav et le pauvre y est resté, ya pas e leçons à donner, paix à son âme au paradis des navigateurs.

03 déc. 202103 déc. 2021
3

Un frein de bôme (bien réglé, ce qui reste pas si facile) n'empêche pas l'empannage volontaire ou pas, mais laisse partir la bôme en contrôlant sa vitesse plus ou moins rapide selon le serrage, évitant qu'elle ne se casse. En tout cas, je n'ai jamais lu ni entendu de témoignage rapportant la casse d'une bôme avec un Walder en service (le mien a joué son rôle plus d'une fois). Par contre, Quizzas, tu n'es pas le premier à témoigner d'un gros souci avec une retenue : faut bien que quelque chose encaisse les forces énormes en jeu. Chacun à son bord fait comme il l'entend, on peut même être opposé à une sécurité jugée déshonorante, mais le capitaine en assume les responsabilités (Allah ou la chance n'ont rien à voir là).
C'est peut-être un rallye, mais le FB montre que cet équipage se considérait et se comportait comme étant en course.

03 déc. 2021
1

Nous sommes parfaitement d'accord Quizas, c'est une belle mort...au combat des navigateurs et l'on peut toujours faire tricot si l'on pense que cela ne vaut pas le coup.
Une erreur, la tête au mauvais endroit et au mauvais moment, mais nous sommes tous susceptibles de la faire, les meilleurs peuvent disparaitre et alors...il y a des Sapiens qui voient l'Epad d'un mauvais oeil !

03 déc. 2021
1

oui, enfin le monsieur devait avoir des enfants, peut-être jeune, peut-être aussi une épouse aujourd'hui veuve ...

Oui "l'Epad" comme tu dis est pas génial, mais sincèrement, une "belle mort" je suis pas certain d'aller jusque là!

03 déc. 2021
1

C'est rare mais là je suis d'accord avec Cédric.

03 déc. 2021
2

Désolé Quizas, mais tu soulèves toi même le problème : il s'agit d'un rallye "sécurisant", pas d'une course.
Quant à l'expression Inch'Allah en navigation........

03 déc. 2021
4

@GG974, il y a bien une course au sein du Rallye. Agecanonix courait en catégorie ARC IRC Racing Division.

09 jan. 2022
0

Effectivement, j’ai assisté au départ à Las Palmas et lorsque l’on voit les beaux joujoux qui ont pris le départ de la section course, on était très loin des bateaux typés croisière , et on peut comprendre que certains ont choisi le routage qui permettait d’éviter les calmes du sud au début de la transat . En course on fait le maximum pour aller vite, avec les risques associés malheureusement .

03 déc. 2021
6

le B.E.A hisse et oh dans toute sa splendeur. Empathie, aucune condescendance... Pas du genre qui sifflote à un enterrement.

03 déc. 2021
1

Vous pensez réellement qu'un frein ou une retenue sauvera toujours votre empannage plus ou moins contrôlé ?
Hors la bonne technique, point de salut!
A l'extrême sur Mariquita. Mais c'est aussi valable sur les voiliers plus habituels.

03 déc. 2021
2

Un classique ne navigue pas plein vent arrière et dispose d'une grande stabilité de route.

03 déc. 2021
0

Regarde le pavillon de club en tête de mât.
Si ce n'est pas du vent arrière, on en est vraiment pas loin!

J'ai pris l'exemple de Mariquita pour la longueur de la bôme.

Ma constatation est aussi valable sur des voiliers beaucoup plus modernes.
En fait, dès le moment où l'empannage à la volée en saisissant le palan d'écoute à pleine main pour forcer l'empannage (et si possible au maximum de vitesse pour diminuer d'autant le vent apparent) n'est plus possible.

03 déc. 202103 déc. 2021
0

Je ne sais pas : tu témoignes avoir eu un empannage cassé ou blessant alors que tu avais un frein de bôme ? ou bien tu imagines... ? On ne parle pas d'un empannage volontaire, mais bien de celui qui arrive sans qu'on ait cherché à le provoquer et qui arrive alors que personne ne s'y attend de façon très violente (quelle technique tu proposes dans ce cas ? )
.

03 déc. 2021
0

le bateau était en course, ok donc:
- Un X 4 3, bateau marin et bien équipé ou en tout cas en bon état et OK pour ce type de parcours
- Un organisateur de course au large, très bien

La question que vont poser les juges au skipper (et divers experts), car il y aura une procédure et probablement des poursuites:
- y avait-il une personne formée à la sécu type stage world sailing
- quel était le niveau réel de l'équipage et du skipper pour faire de la course au large - expérience préalable?
- qu'est ce qui était prévu au niveau sécurité
- Les principes élémentaires de prudence ont-ils été respectés: en fonction des données qu'avait le skipper sur la météo, l'état du bateau et le niveau de l'équipier a qui il a donné la barre.
- L'assurance sera aussi au cœur du débat, couvrira-t-elle le sinistre ou pas pour la famille du malheureux

Je souhaite bon courage au skipper qui risque une double condamnation, la première étant la perte de son amis, la seconde est la justice des hommes...

RIP

03 déc. 2021
6

Moralité, naviguez seul, vous pourrez prendre les risques que vous jugerez utile...de toutes les façons tout le monde sait comment cela se termine...c'était une belle mort

03 déc. 2021
03 déc. 2021
03 déc. 2021
2

Il m'est arrivé occasionnellement de frapper une retenue de bôme en croisière mais seulement quand j'étais obligé d'être sur la panne dans une mer clapoteuse ou avec un barreur moyen.

En course, je ne me souviens pas avoir navigué sur un voilier équipé d'une retenue, tout simplement parce que dans des conditions à risque, le barreur était compétent et concentré ou la bôme suffisamment haute.
Même si cela pouvait arriver, les empannages involontaires étaient rares (voire inexistants) .

De toute ma "carrière", je ne me souviens que d'un souci en croisière. C'est le palan de GV qui avait frappé la tête d'un équipier inattentif lors d'un empannage.

03 déc. 2021
3

La compétence ne fait rien à l'affaire quand cela se joue sur une seconde.
Il y a peu d'années dans une course de top niveau tous les équipiers meilleurs des meilleurs, l'un d'eux s'est fait balayé dans une manoeuvre de pont et n'a jamais été retrouvé pour une une seconde fatale où il n'était pas encore de nouveau attaché.
Tabarly le Dieu de la voile y a aussi laissé sa vie.
La sécurité préventive est justement faite pour ces cas la, le risque zéro n'existant pas. A chacun de choisir alors le degré de risque qu'il veut courir.

03 déc. 2021
-1

Tu as tort, la compétence a une importance. Mais une faute d'inattention est toujours possible. D'ailleurs, parmi mes relations maritimes, 16 y ont laissé la vie.

karibario.blogspot.com[...]ux.html

03 déc. 2021
0

Note amusante sur la façon de voir le risque: Sanglant le parachute pour partir en voltige
un vieux voltigeur passant par la m'interpelle "Pourquoi tu t"embêtes, un parachute ne sert à rien !". Vu sous un certain angle il n'avait pas tort

03 déc. 202103 déc. 2021
0

Si parmi tes relations expérimentées 16 ont laissé leur vie suite à empannage sur une faute d'attention, c'est que la compétence n'a rien à voir...

"A chacun de choisir alors le degré de risque qu'il veut courir."
choisir le degré, et ASSUMER les conséquences de ses choix.

03 déc. 2021
1

11 sont tombés à la mer .
Quand aux autres :
- Michèle , 1976 , écrasée entre son Clipper MC démâté et un cargo du coté d’Ouessant.

  • Robert , passé à travers du filet de son trimaran devant Dartmouth.

  • Maurice ... décédé d’une crise cardiaque sur son Flush Poker en arrivant de nuit au louvoyage dans le Ferlas à Bréhat.

  • Marc disparu sur son Bongo dans le golfe de Gascogne.

03 déc. 2021
03 déc. 2021
0

La voile est considérée comme un sport à risque par toute les assurances. Quand je navigue au large en solitaire sur mon selection 37 je suis dans la pratique sportive à haut risque ! Et de temps en temps j'ai un rappel à l'ordre !

03 déc. 2021
-4

C'est la profession de moniteur de voile qui est considéré comme activité à risque. Pas le fait de sortir 2 semaines par an ! Cela me rappelle la dangerosité de la plongée : le risque d'accident sur l'autoroute Paris Marseille étant supérieur au risque d'un accident de plongée en une semaine d'activités.

03 déc. 2021
1

Il n'y a que les moniteurs de voile qui peuvent prendre des coups de bôme ?

03 déc. 202103 déc. 2021
1

Une recherche rapide permet de relativiser très sérieusement l'affirmation "La voile est considérée comme un sport à risque par toute les assurances", qui est fausse. J'ai vérifié les miennes, elles ne parlent pas de la voile.

sur le site
reassurez-moi.fr[...]-risque
on trouve en effet la voile. Mais quand on clique sur le lien associé, on lit : "En étant moniteur de voile, vous exercez une profession qui peut être considérée par les assureurs de prêt immobilier comme un métier à risque. Avant de souscrire une couverture, il vous sera donc peut-être demandé de répondre à des questions spécifiques concernant votre activité professionnelle."
On remarque donc l'utilisation du conditionnel, et la précision d'activité professionnelle.

Il y a en effet une différence de risque entre le pro qui est sur un voilier 8 mois sur 12, et le voileux français moyen qui navigue 3 week-end et 2 semaines par an.

03 déc. 2021
0

Je navigue licencier à la FFV avec en plus l'option Previ Voile.

Un capital décès : qui sera versé au bénéficiaire désigné
Un capital en cas d'invalidité permanente totale ou partielle
d'indemnités journalières en cas d'incapacité temporaire totale de travail.

Même si l'on navigue par beau temps et 2 semaines par an, avoir une licence FFV est tout sauf inutile.

03 déc. 2021
0

Hors sujet.

03 déc. 202103 déc. 2021
0

Hors sujet ? Ben... si il existe des assurances pour faire de la voile c'est bien que la pratique de la voile comporte des risques ?

03 déc. 202103 déc. 2021
6

Alors si la voile est un sport à risque, que devrait-on dire de la montagne...
Perso je ne considère pas que la voile telle qu'elle est pratiquée par la plupart d'entre nous, c'est à dire la voile de plaisance et/ou de régate soit particulièrement risquée, il suffit pour s'en convaincre de constater le faible nombre de victimes chaque année par rapport à celui résultant de la pratique de la montagne, d'autant que la mer, contrairement à la montagne, est impressionnante avant de devenir réellement dangereuse.
Bon ce que je dis là est un petit peu moins vrai en ce qui concerne certaines courses au large type Vendée globe, et encore.

03 déc. 2021
1

"la mer, contrairement à la montagne, est impressionnante avant de devenir réellement dangereuse." : je plussoie

03 déc. 2021
0

dans mon vieux guide de la manœuvre d'Éric Tabarly datant des années 80, il est décrit le système utilisé sur Pen Duick 6 : retenue de bôme faite de 2 solides palans gréés sur chaque bord en plus de l'écoute sur son rail circulaire.

03 déc. 202103 déc. 2021
-1

39 morts en 2020 dans les Alpes et Pyrénées : la montagne a tué deux fois plus que les années précédentes.
www.google.com[...]440.php

Les stéréotypes ont la vue dure !
Affirmer sans complexe
La mer tue bien plus sur le littoral français...

03 déc. 2021
0

Les statistiques de l’équitation

Le dispositif Equisure sur le cavalier et son chevalLes accidents… dans les 28 pays de la communauté européenne (période de 2010 à 2012) :

6 000 accidents chaque année
770 morts chaque année
818 accidents à la tête
45% des accidents arrivent hors activités organisées, compétitions, etc…
90% des pratiquants sont des femmes.
5ème activité sportive la plus dangereuse
4ème activité générant le plus d’accidents à la tête (perte de connaissance…)

03 déc. 2021
-1

ça, c'est mon rayon (ou plutôt c'était), 20 ans pro dans le cheval,conseiller technique de la Catalogne à l'Estonie, pas une chute alors que d'autres tombent 2 fois par semaine. L'approche de la discipline compte beaucoup.... comme la plaisance.

03 déc. 2021
0

Ouh la la ,J'ai bien fait d'arrêter pour partir voyager...en bateau !😀

03 déc. 202103 déc. 2021
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@yvesbtz : NON 🤔 les chiffres que tu donnes ne concernent que les morts par avalanche donc surtout dû au ski de randonnée...
La liste des morts en montagne est malheureusement plus longue !

Alors "sans complexe" il faudrait mieux lire ce doc complet de bilan

Pour info une grande proportion des morts en montagne le sont en "moyenne montagne", souvent de simples randonneurs... loin du stéréotype des dangers de l'alpinisme et de la haute montagne avec ses grandes voies très techniques! Car là, comme en mer je suppose, quand on s'attaque à du lourd on a obligatoirement compétences et expériences (sinon sa liste de courses risque bien d'être très courte...). Après là aussi le risque 0 n'existe pas et quand ça doit être le jour et bien...

(Rati qui issu de la (haute)montagne et de toutes ses pratiques hivernales, plus que de la mer (marin d'eau douce 😁) a plus de 20ans de secours en montagne bénévole sur région de Chamonix)

03 déc. 202103 déc. 2021
0

Environ 500 noyés sur les plages par an...plus le reste !

03 déc. 2021
0

A ramener au nombre de pratiquants...

03 déc. 2021
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Celà s'appelle un rati o

03 déc. 2021
1

et par rapport à la fréquentation ??? 🤔

03 déc. 2021
0

@yvesbtz: n'oublie pas que la saison de ski s'est brutalement arrêtée au mois de mars et que la randonnée en montagne était elle aussi interdite.

03 déc. 2021
2

pour ma part,j'ai deux ecoutes frappees sur la bome passant par une poulie de chaque coté du cokpit et revenant a deux petits winch (un a babord,un a tribord)
on peut remplacer cela par deux palans 4 brins avec coinceur.
avantage supplementaire: en cas d'empannage intempestif, la grand voile reste a sa place,se gonfle a contre,on ne touche a rien, un coup de barre pour remettre au cap,
la grand voile reprend le vent,pas besoin de changer de cap,de faire passer le genois sur l'autre bord,de remettre en route,de virer de nouveau , refaire passer le genois sur le bon bord etc.... si vous voules noter que plus de la moitié des bateaux engagés dans le tour du monde en solitaire (moins de 11m,sextant,pas de gps,
je n'ai plus le nom de cette course...) etaient equipés de ces deux palans sur la bome.

03 déc. 2021
0

GGR, type Rustler 36 ?

03 déc. 2021
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La voile n’est pas un sport dangereux mais la mer est un milieu hostile

Ne polémiquons pas sur ce triste accident. Nous faisons tous des erreurs en mer et celle ci est bonne fille le plus souvent elle pardonne mais pas toujours.

03 déc. 2021
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C'est hostile mais pas dangereux ? On se rassure comme on peut.

03 déc. 2021
2

Le wingsuit est un sport dangereux comme le foot américain

La voile n’est pas un sport dangereux par beau temps les risques sont faibles. Par contre le milieu est hostile et nécessite expérience et modestie.

Il est inutile de polémiquer

03 déc. 2021
1

premier bateau arrivé a St Lucie , un cata , un ORC 52

03 déc. 2021
09 jan. 2022
1

Je n’ai pas compris pourquoi le bateau devait être abandonné même si bôme cassée…a cause de l équipage choqué ?
Comme toujours on a pas la description précise de l événement ou son déroulement

09 jan. 2022
1

Même réflexion : en dehors le la bôme cassée et probablement GV abîmée , je ne comprends pas les motifs d’abandon si ce n’est équipage en état de choc ( ce qui est tout à fait admissible ) , et surtout je pensais que en cas d’abandon du navire en haute mer on se devait de couler celui ci( situation déjà entendue , sur une Transquadra) , au risque de laisser dériver une épave dangereuse pour la navigation . ( sauf erreur de ma part je n’ai lu nulle part que le bateau avait été sabordé)

09 jan. 202209 jan. 2022
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lors d'un stage eft (sécurité et survie en nav. hauturière) un des formateurs (architecte naval) travaillait dans une société lorientaise en charge de la récupération des voiliers abandonnés en haute mer.
souvent à la demande des assurances.
ils font beaucoup de bateaux de course et de particuliers.
les gars sont déposés sur l'épave.
les bateaux rentrent par leurs propres moyens, car souvent ils sont en très bon état. parfois il faut pomper l'eau dedans.

09 jan. 2022
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finalement il faudrait interdire la navigation à voile c'est trop dangereux, chute à la mer, collisions, coups de bôme, echouages divers et variés, attaques d'orques, etc etc etc... Pourvu que nos bien-aimés chefs ne lisent pas cet article sinon on aura droit à toute une nouvelle série d'interdictions et d'obligations. Pauvre gars qu'est mort loin de chez lui. Ca nous guette peut-être !

09 jan. 202209 jan. 2022
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Il y a 13 millions de plaisanciers occasionnels en France et 50 morts par an (hors loisirs nautiques, kayak, windsurf ou kite etc..). La randonnée ( hors haute montagne) un peu plus de pratiquants et 80 morts par an. La plupart suite à des accidents cardiaques souvent dus à des efforts trop importants par des personnes agées par rapport à leur forme physique.
Noyades sur le littoral et dans les piscines 1500 morts par an, la voiture environ 3000. Donc on se calme avec les fantasmes de règlementations.

09 jan. 2022
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Personnellement j'ai a poste sur chaque bord un bout qui va du cokpit avec un mousqueton....qui file que une poulie solidement attachée à l'anneau a l'avant qui sert à mes sangles de vie.....et qui revient a mon winch cockpit.
Quand cela commence a forcer....sans sortir du cockpit j'attache sur bôme au niveau prise de ris...et je borde au winch le retour.....
Tout cela en sécurité et toujours à poste.
Pourquoi je n'ai pas de frein Walder?
1: il entrave la circulation sur le pont.
2: pour moi il y a un problème structurel au frein Walder: l'attache au niveau des ridoirs va tirer fort perpendiculairement à l'attache sur le pont: idéal pour tordre ou le ridoir ou l'attache de la cadene de pont. En effet la composante force est perpendiculaire et va faire travailler l'attache ridoir sur une composante force pas du tout prévue.. mais sinon...oui la retenue est indispensable...
Philou

09 jan. 2022
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@fou de bassan.
J ai fixé les retours de mon walder sur un anneau de friction sur le rail de fargue

09 jan. 2022
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Le frein Walder nécessite une bonne pratique de l’engin. Le point 1 est exact mais on s’y fait. Pas d’accord sur le point deux on arrive très bien à gérer la puissance de la gv en cas d’empannage avec l’expérience. Les cadènes supportent une traction mal orientée mais bien dimensionnées ça ne pose aucun problème depuis une quinzaine d’années d’utilisation

10 jan. 2022
1

Sur un pont bien conçu et solide, le Walder n'a pas ces inconvénients là.
On ne compte pas les bômes cassées pour cause de retenue. D'ailleurs, cet accident fait sérieusement penser à une retenue, certainement pas à un Walder...

09 jan. 2022
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J'ai mis des chariots d'écoute 'avale-tout' supplémentaires sur les rails d'écoutes et les bouts du Walder sont ramenés sur des bloqueurs à proximité des winches d'écoutes.

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

Phare du monde

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2022