Bateau "gitard" ?

Hello,

Suite à discussion sur un autre fil à propos de bateau gitard j'ouvre ce fil à propos de la gite des monocoques.

On lit souvent sur les forums "ce bateau est gitard"?

On m'a plusieurs fois posé la question à propos de mon bateau actuel (quillard 2m20 de TE) "n'est il pas trop gitard ?"

J'avoue être un peu embêté pour répondre à cette question car je ne sais pas trop ce que ça veux dire "trop gitard" et malgré que ça fait un moment maintenant que je pratique exclusivement sur monocoques, je n'ai pas non plus assez d'expérience sur beaucoup de versions de bateaux pour faire une vraie différence et l'expliquer.

Pour moi tout monocoque quillard qui remonte bien au vent est gitard et ça n'est pas un défaut, c'est une caractéristique des monocoques a quille la forme de carène pouvant bien sur influer mais ça reste une caractéristique commune.

Pouvez vous donner votre avis argumenté sur cette question?
Avec si possible des exemples de bateau "trop gitard" donc ou cela peu devenir un défaut ou au moins vraiment inconfortable.

Discussion technique sur le comportement des bateaux pour mieux comprendre et éventuellement rediriger ceux qui posent cette question vers ce fil pour y répondre. Le but n'est pas de critiquer tel ou tel bateau, c'est juste pour comprendre de quoi on parle.

On peux aussi essayer d'exclure des exemples extrêmes et considérer que l'on parle de bateaux "correctement conçus" (bien que les extrêmes peuvent permettre de comprendre? on verra bien ou la discussion nous mène et si ça intéresse du monde ou pas)

A vous ...

L'équipage
27 fév. 2019
27 fév. 2019

très interessant!

27 fév. 2019
  • ou - gitard ne veut pas dire + ou - bon marcheur la gite dépend beaucoup de la stabilité de formes: large en flottaison, bouchain sur lequel se cale le bateau, ... après il y a le rapport de lest: en général avec 40% de rapport de lest, ça sera plus stable pour une force de vent donné que 20 ou 25% (il faudra réduire beaucoup plus vite)

./.

27 fév. 2019

j'avoue mettre retrouvé souvent confronté à la meme question !!!
Définissions peut etre à partir de combien la gite est considérée comme "gitarde"

Dans les "pas gitards", je peux te citer ma planche à voile géante.

Les Constructeur dans ses instructions indique 15° maxi, la carène est très large (stabilité de forme) et il est très lesté (quille plomb pour 40% de la masse globale).

Relativement peu toilé (55m² pour 5 tonnes et des bananes à vide), avec un plan de voilure qui modère la composante transversale de l'appui du vent, il se tient facilement dans ses 15° autorisés avec tout dessus au-delà de 20 knds réels.

27 fév. 2019

Tu devrais dissocier gitard, de faire giter. Dans l'extrême tu as les 60 p, avec quille pendulaire et ballasts qui gitent pas mal, mais ne sont pas des gitards.

27 fév. 2019

Bonjour,

parmi tous les bateaux que j' ai eu, le plus gîtard et de loin était mon Loisir 7.30, qui accusait une gite moyenne au près de 35°, mais marchait mieux en cap ET vitesse que mon Brise de Mer 31 actuel, qui a une gite moyenne de seulement 15°.

Évidemment, la différence de confort et de fatigue qui va avec dans ces conditions est phénoménale.

Mais ce Loisir 7.30, qui avait une quille différente des plans d' origine (tiran d' eau passé de 1m20 à 1m50), 80 kg de plomb supplémentaire, un safran descendant à 1m30 sous la flottaison et derrière un aileron, faisait qu' il était malgré tout raide à la toile, très très bon marcheur à toutes les allures et avait des qualités marines exceptionnelles, permettant de remonter du très mauvais temps.

Son seul et gros défaut était bien-sûr son manque de confort.

D' ailleurs au passage, je suis preneur si quelqu' un avait des nouvelles de ce canote qui s' appelait "Noz-Gwen" et que j' avais revendu en 91 après une grande ballade dans le grand nord.

Gorlann

27 fév. 2019

www.finot-conq.com[...]voilier
Le problème est dans la puissance ,tous les bateaux gitent au prés mais avec quelle surface de voile.Le rapport de lest en lui même ne veut rien dire si on a pas la distance du CG du lest /au centre de carène.

27 fév. 2019

Personnellement j'aime les bateaux de près, et si de plus il ne tape pas, je préfère être calé à la gîte.

27 fév. 2019

Les "couloirs lestés" sont réputés gitards car il n'y a quasiment pas de stabilité de forme.
Mais c'ette gîte est nécessaire pour qu'ils avancent vite.
(L'Aphrodite 101 aime bien avoir le liston dans l'eau; et l'eau sur le ban de cockpit sous le vent ;-( )

Un avantage des couloirs lestés est qu'ils tapent peu
Un désavantage : il y a de la masse au bout de la quille, donc on oublie le planning :-(

27 fév. 2019

Il y a beaucoup d'idées préconçues sur lAphrodite.
Oui il est gitard, non ce n'est pas nécéssaire et il n'aime pas vraiment, en fait il dérape. Il est capable de faire un près d'enfert mais avec du monde au rappel et surtout pas le liston dans l'eau. Je l'ai surtout utilisé en régate de solitaires et au près j'avais intérêt á privilégier la vitesse sur le cap.
"On oublie le planning": oui et non. Ce n'est pas un mini mais contrairement aux idées reçues c'est un super bato de portant, il tient très longtemps et très facilement ce que je qualifie de "semi planning" avec une très grande stabilité de route. C'est au portant qu'il a gagné des régates.
En fait ce qu'il aime le moins c'est le travers musclé, lá il paye son manque de puissance.
Et oui il tape peu. (Mais qu'est-ce qu'il mouille!)

27 fév. 2019

Mon ancien bateau, un Kelt 707 DL... Gitait assez tôt. Normal. 300 kg de l'est pour 1300 kg. Il fallait réduire assez vite, mais il avançait pas mal au près !
Mon bateau actuel, un Trident 80 a un l'est de 950 kg pour 2,400 T. Il est assez large, et gîte peu. Il a quasiment 50% de l'est avec 1,60 m de tirant d'eau.
C'est un bateau qui aime le près, et j'aime le près ! Il n'empêche que quand je veux diminuer la gîte...( Certains de mes équipiers ont peur...) Je diminue la surface de voiles. Le bateau gîte moins, le cap est constant, le gréement souffre moins, et il vas aussi vite.
Comme quoi!
Mais chacun fait..... :heu:

27 fév. 2019

Oh Daniel ...t'es à l'ouest... :mdr: :mdr:le lest du Trident est à l'est je suis perdu ! :-) :-( ;-) :-D :-D :oups: :lavache: :jelaferme:

28 fév. 2019

Non non , le kelt 707 a un lest total de 550 Kg , la derive a elle seule en fonte fait effectivement 300kg , mais il faut ajouter 250Kg de lest placés dans le saumon ;-)

28 fév. 2019

Oups! Oubli regrettable.... :oups:

27 fév. 2019

Tu es sur de ton coup? Chez moi 950 ce n'est pas 50% de 2400

27 fév. 201927 fév. 2019

Vous avez fini de chipoter les deux au dessus... :mdr:
J'ai le meilleur bateau du monde et vous êtes jaloux.... :heu:
Et j'ai écrit....quasiment! Na ! :acheval:

28 fév. 2019

En fait pour le Trident c'est rapport de lest 40 % ! 2400x40% = 960 kg
Un Kelt 8 m C'est 2400 kg lest 900 kg :-) ;-)

27 fév. 201927 fév. 2019

En dessinant un voilier, l'architecte est face à un choix, dont les termes extrêmes sont
- Une coque de forme cylindrique, sans stabilité de forme, mais avec une surface mouillée minimale, qui favorise la vitesse dans le petit temps. Mais cela rend le bateau gitard, ce qui lui interdit de porter beaucoup de toile dans la brise. S'il augmente le rapport de lest pour augmenter la stabilité, il alourdit le voiler et augmente la surface mouillée, au détriment de la vitesse. De plus un tel voilier est sujet au roulis pendulaire aux allures arrivées, mais il passe bien dans le clapot car il ne tape peu.
- Une coque de forme très elliptique, avec une forte stabilité de forme mais une surface mouillée plus importante, au détriment de la vitesse dans le petit temps. Il peut porter plus de toile dans la brise, mais le plan de carène se déforme, ce qui réduit la stabilité de route (départ au lof ou à l'abattée). Il est plus stable au vent arrière, mais tape plus dans le clapot. Le poids du lest peut être réduit, mais ce voilier aura une stabilité ultime (AVS) plus faible.
De ce fait, l'architecte est conduit à des compromis, en fonction de la destination du voilier: régate par petit temps ou dans la brise, ou navigation au portant au long cours, ou ...

27 fév. 2019

tout est dit ..
la tendance actuelle et c'est une mode ,est de copier la forme de coque des imoca ,mais sans les appendices mobiles (quille pendulaire,dérives additionnelles,ballasts ) ce qui en fait des voiliers qui n'ont pas de puissance ,
une grande surface mouillée et forcement peu toilés puisque lestés à 25 ou 30% ,ils sont limités car si on augmente le lest comme ils sont très larges ,les efforts vont devenir trop importants pour la structure .
évidement ils sont peu gitards et marchent bien au portant .
à contrario un 12m JI remonte comme un fou avec 30° de gite .mais ce n'est pas le même usage .
alain

30 mars 2020

Le Pogo 12.50 n'aurait donc pas de puissance, serait donc peu toilé et faiblement gitard...

27 fév. 2019

J'ai pas compris.. à 950, on est pas à 1200, qui est 50% de 2400.explique stp

27 fév. 2019

Bonjour,
C’est effectivement une bonne question.
La gîte est aussi relative aux sensations.
Je vais prendre l’exemple d’un hobby-cat. ( mes premières amours et surtout je viens dans refaire dans les Caraïbes)
Le vent donne de l’energie sur la voile, cette énergie sert à faire avancer le voilier et à le faire gîter. Selon la caractéristique du voilier, un angle de gîte favorise la vitesse, puis si cela gîte trop, l’énergie du vent est utilisé pour « soulever le voilier » plutôt que pour avancer.
Qui n’a jamais navigué sur-toilé, avec un belle gite ( et le couvert :-)), puis après un peu de fatigue on réduit la voilure. Moins de gite mais la même vitesse.
Chaque voilier doit voir son couple gîte vitesse, et son voilier devient gitard quand il a dépassé ce compromis angle vitesse.
Ensuite je pense aussi que la largueur du cockpit influence sur la sensation.
Bonne journée

27 fév. 2019

Je commencerais par regarder le GZ. Le GZ mesure la distance horizontale entre le centre où s’exerce la force de gravité (qui fait couler le bateau), et le centre de carène où s’exerce la poussée d’Archimède (qui fait flotter le bateau). Lorsque le bateau gîte, ces deux forces ne sont plus alignées et elles créent un couple de redressement, couple de redressement qui compense le couple de chavirage des voiles.

Voici quelques courbes de GZ: mon canot (Haka), deux course-croisière de qualité (Arcona et Maxi), un bateau de grande croisière lourd (Malö), deux bateaux de croisière standards (Oceanis et Hanse), et un dériveur lesté (Legend). On veut normalement avoir un GZ aussi élevés que possible aux angles de gîte qui nous intéressent, càd entre 0° et 35°.
numawan.files.wordpress.com[...]son.jpg

Mais le GZ ne suffit pas à dire si un bateau sera gitard ou pas. il y a deux autres facteurs à prendre en compte.

Tout d’abord le déplacement. Le Malö 46 par exemple a un GZ de 0.5m à un angle de gîte de 30°, alors que mon bateau a un GZ de 0.8m. Mais en charge, le déplacement du Malö 46 est probablement de 15 tonnes, alors que mon déplacement en charge doit tourner autour des 8 tonnes. Donc au près serré à 30° de gîte, le Malö sera capable de résister à une plus grande force générée par les voiles. Malö: 15 tonnes x 0.5m = 7.5 tonnes x m. Mon bateau: 8 tonne x 0.8m = 6.4 tonnes x m. A 30° de gîte, la force de redressement du Malö est donc 17% plus élevée que le mien.

Enfin, il faut prendre en compte la surface de voile, qui génère la force de chavirage et donc la gîte du bateau. La surface de voile au près de mon bateau est de l’ordre de 88 m2, celle du Malö de 92 m2. (Je calcule la surface de voile avec la formule PxE/2 + IxJ/2 pour avoir une bonne comparaison). Grosso modo, des surfaces de voile très proches donc.

Sur base de tous ces éléments, quel bateau va être perçu comme étant le plus gitard, le Malö ou mon bateau? Réponse: le mien. Supposons qu’on soit tous les deux au près serré avec toute la toile dehors. Il y a disons 18 nds de vent. Mon bateau aura une gîte proche de 30°. Le Malö sera moins gîté que ça: il aura quasiment la même surface de voile, qui exerceront donc quasiment la même force de chavirage, mais sa résistance à cette force de chavirage sera plus forte que sur mon bateau, puisque son GZ x déplacement est clairement plus élevé.

Par contre, il n’y a quasiment aucun doute que mon bateau sera nettement plus rapide que le Malö. Après tout, pour une surface de voile quasiment identique, les voiles de mon bateau ne doivent faire avancer que 8 tonnes, comparé aux 15 tonnes du Malö.

27 fév. 201916 juin 2020

Petit tableau avec différentes combinaisons de GZ vs. rapport entre surface de voile et déplacement. Les deux cellules en rouge sont des combinaisons peu probables.

27 fév. 2019

"il n’y a quasiment aucun doute que mon bateau sera nettement plus rapide que le Malö"
Non, ce n'est pas évident
La rapidité ne dépend pas principalement du poids, mais plus de la longueur à la flottaison, qui détermine la résistance de vague à vaincre. Plus elle est longue, plus un voilier est rapide pour une même force vélique (Techniquement, à vitesse égale, le nombre de Froude est d'autant plus faible que le navire est long). Le poids détermine largement la surface mouillée, mais son influence est faible aux vitesses élevées. De plus, comme il a déjà été dit plus haut à juste titre, la force propulsive est mal orientée pour un bateau trop gité.

28 fév. 201916 juin 2020

Il faut bien entendu faire des comparaisons entre bateaux de taille similaire, ce qui est le cas ici.

Les deux principales composantes de la résistance à l’avancement d’un bateau sont la résistance de friction, liée à la surface mouillée, et la résistance de vague, liée au déplacement. La surface mouillée n’est pas fortement liée au déplacement.

La résistance de friction augmente linéairement en fonction de la vitesse, alors que la résistance de vague augmente exponentiellement en fonction de la vitesse. La résistance de friction est prépondérante à petite vitesse, mais devient marginale à haute vitesse, et inversement pour la résistance de vague.

C’est pourquoi les bateaux lourds sont parfois performants par petit temps. Ils ont un gros déplacement mais pas nécessairement une grande surface mouillée. Par petit temps, la résistance à l’avancement est principalement dictée par la résistance de friction. Le bateau lourd mais avec une surface mouillée raisonnable n’oppose pas plus de résistance à l’avancement que le bateau léger. Et l’inertie que le déplacement procure aide aussi.

Avec un bon vent par contre, la résistance de vague devient prépondérante. A vitesse égale, la résistance à l’avancement du bateau léger devient alors nettement inférieure à celle du bateau lourd. Les bateaux lourds n’ont en général pas une surface de voile supérieures aux bateaux légers. Du coup, les bateaux légers sont capables d’aller beaucoup plus vite. En particulier au portant, où les bateaux légers parviennent à dépasser leur vitesse de carène, alors que les bateaux lourds n’y arrivent pas.

27 fév. 2019

Intéressant tout ça, je ne suis pas loin de conclure que "bateau gitard" ne veux rien dire et qu'il faut prendre en comptes pleins de paramètres comme souvent pour pleins de sujets...

Continuez, je pense que ça peut être utile pour pas mal de gens (dont moi).

27 fév. 2019

En statique au repos un bateau devrait être horizontal dans ses lignes d'eau. Si ce n'est pas le cas on doit le rééquilibrer En utilisation la gite est soit sous la contrainte des éléments soit volontairement provoquée et maintenue pour des raisons personnelles plus ou moins compréhensibles. Ce qui importe est de bien comprendre les mécanismes et conditions de stabilité et le rendement aéro hydro dynamique de sa coque

27 fév. 2019

C’est simple, gitard c’est le contraire de raide à la toile ;-)
Mais il faudrait ouvrir un nouveau fil sinon on va plus rien comprendre !

27 fév. 2019

Non, un bateau peut être raide à la toile (ie moment de redressement élevé) et avoir un plan de voilure puissant.

27 fév. 2019

tout dépend....
dans le cas qui a initié le sujet, on parlait du first 30 dont on sait bien qu'il est sacrément raide à la toile. mais parfois qualifié de "gitard" dans le sens ou, son angle de gite peut être important.

27 fév. 2019

disons un bateau puissant mais dont la gite optimale au près (en régate ou croisière rapide) est de 22 degrés d’après André Mauric, ce dernier avait optimisé à cet angle l’allongement de la ligne de flottaison du au frégatage; La carène n'a pas été pensée pour un bateau de croisière, il l'est devenu par hasard. par contre son AVC est dans les 130 degrés. c’est pour cela qu'il peut être considéré comme gitard tout en étant raide
:mdr: :oups: :lavache: :jelaferme: :acheval:

27 fév. 201927 fév. 2019

Oui ça confirme, gitard ça ne veut rien dire :-p
Ou alors on est dans la physique quantique, ici et ailleurs, raide et gitard.

27 fév. 2019

Il y en a même un qui s’appelait Girard d’Instinct

Valéry Gitard d'Instinct. On le connait tous : il jouait aussi de l'accordéon, non?

27 fév. 2019

Non, Gitard d'instinct, il sévissait dans les régates de la baie de Seine.

27 fév. 2019

Moins tu meurs tot ; plus tu gitard. :-p

27 fév. 2019

Ça veut dire que le bateau prend facilement un angle de gite relativement important, mais il est impossible d'en déduire quoi que ce soit quand aux qualités du bateau. Un Class America de 25 m pèse 25 tonnes dont 20 t dans le bulbe à 4.50 m sous l'eau, et navigue avec 30 degrés de gite au près.

27 fév. 2019

et une péniche hollandaise à voile de 40 ou 50 tonnes gite très peu mais est considérée comme à déconseiller en dehors des eaux protégées, c'est ce que j'ai lu si mes souvenirs sont exacts, son AVC es très faible, pareil pour les grands voiliers

27 fév. 2019

bonjour
pour moi un bateau gitard , c'est celui qui continue a bien marcher et reste controlable avec une bonne gite ( selon etat de la mer ) ,trente degres environ .
il y a peu de bateau equipe d'un " gitometre " bien lisible , en bas du compas , c'est petit alors que c'est imteressant de connaitre cette gite pour la meilleure marche du canot

il devient bien sur plus sensible a tout et c'est plus delicat de trouver le bon equilibre .

mais quel plaisir , bien caler au vent de barrer a deux doigts avec le stick et le pont dans l'eau .

salut

27 fév. 2019

le gitometre est un outil constant au près en régate pour rester à 22 degrés si le vent le permet, faut quand même du vent

28 fév. 2019

Prends un Viko 20 ou 23, et tu t'apercevra qu'ils sont à la fois gitards et peu performants !

Mais ils sont confortables avec de grands aménagements pour leur longueur de coque, c'est un choix assumé.

Lorsqu'on cumule fort fardage, peu de lest, peu de largeur et beaucoup de poids au dessus de la ligne de flottaison, cela se paye comptant.

27 fév. 2019

généralement la mode ancienne était aux bateau assez étroit au rapport de lest important, suivant la surface de voilure on avait des bateau plutôt gitards, un voilier récent a un maître-bau de plus en plus large sans altérer ses qualités nautiques même au près, ce qui permet un rappel de forme important tout en réduisant le poids du lest et le tirant d'eau, cette configuration donne un bateau raide à la toile et des amménagements volumineux, combinée à de faibles élancements, un avant pincé
donne une capacité au près serré aussi!
Gitard: ça plait souvent aux équipages régatiers mais la gite élevée n'est pas nécessairement synonyme de performance...

27 fév. 2019

les excellents bateaux que sont les X ont beaucoup de lest, le mistral 7.50 un sport boat a 40 % de lest

ce que tu écris ressemble a un doc pour les oceanis d'il y a 20 ans avec leur lest faible et PTE, jusqu'à ce qu'il y ait l'accident mortel de l'ocean madam, un oceanis 400 je crois dans le golfe

27 fév. 2019

Je ne savaisnpas’que tu avais un oceanis, heureusement post ocean madam !

27 fév. 2019

avant d'avoir mon Océanis 430 de pépé, j'ai eu deux First 32 et 325 donc récents peu gitards et performants...
Le lest du O430 est 3T6 pour 9T de déplacement, 40% pas si mal pour un faible lest avec un tirant d'eau de 1.80ml...

28 fév. 2019

"40% pas si mal pour un faible lest avec un tirant d'eau de 1.80ml..." mais jugé par le rapport d'accident du BEA comme la cause principale du chavirage de l'Océanis 390 "Ocean madam"

27 fév. 201927 fév. 2019

@"Gitard: ça plait souvent aux équipages régatiers"

Mmouais... ça plait peut-être aux régatiers du milieu du siècle dernier, mais je pense que le régatier et le plaisanciers d'aujourd'hui préfère des bateaux qui avancent le plus à plat possible à vitesse élevée avec un joli sillage et un beau bruit de soie déchirée,quitte à faire un peu l'impasse sur le près; c'est quand même autrement plus jouissif qu'un bateau qui plafonne à 6 nds avec 25° de gite. ;-) :jelaferme: :acheval:

Un bon regatier tient son bateau a plat, la gite excessive est un frein ,un exemple de petit bateau qui m'a surpris par sa raideur a la toile c'est le gibsea 76

27 fév. 2019

Un bon régatier tient son bateau à l'angle de gite qui donne les meilleures performances. A plat pour un dériveur léger ou un skiff, contregité pour un Moth à foils mais bien gité pour un class America, qui est conçu pour naviguer comme ça.

27 fév. 2019

Pour moi gitard c'est quand on réduit plus tôt que les autres au près....

Je sais pas je ne regate pas sur les classes america ,je me contente des bateaux qui font la regate en Hn , j'essaye de parler de ce que je connais mais je suis avide d'apprendre :-)

27 fév. 2019

Tu n'es pas obligé d'être à bord pour constater qu'ils naviguent gités, et le pedigree des marins à bord laissent penser qu'ils savent ce qu'ils font.

27 fév. 201927 fév. 2019

Sur le Gin Fizz avec 2,8t de lest pour 2m de Te et 7,4 t lège 11,4 m de long 3,8 m de large (plutôt très large pour l’epoque ) une carène classique proche des half ton des années 70 le meilleur près c’est 15 à 20 degrés de gîte au delà faut réduire, sinon la dérive dépasse les 10 degrés et la vmg diminue. Il a la réputation de faire un près correct mais c’est pas un course croisière, 31 m2 de surface mouillée et 9,2 m de flottaison+ trop de poids ça limite les ambitions. Je précise que j’ai un gitometre précis

27 fév. 2019

Bonsoir. J'aime pas la gite et mon bateau non plus. 20° , au delà, sa quille au vent sort de l'eau et crée des turbulences néfastes. C'est visible dans l'une des photos de mon album. Une réduction de voilure lui permet d'aller aussi vite sinon plus et il ne tape jamais, pour tout dire, je navigue debout en général.

28 fév. 2019

Et pour relancer le bazar...personne n'as évoqué la coque en forme?
Bouchain rond, qui bouchonne au vent arrière.... :lavache: et un Bouchain vif qui se cale a la gîte sur son Bouchain....et qui ne bouge plus....on tire dessus...on se fait plaisir et on gratte les voiliers qui regatent ...sur un bord hein! En se faisant engueuler parfois... :pouce:
De bons souvenirs sur un GT 26.... :bravo:

28 fév. 2019

Le bateau qui se cale à la gîte sur son bouchain, c’est une illusion, dsl. Les forces en jeu sont beaucoup trop importantes par rapport à ce que peut produire une petite déformation de la carène.

Les bouchains peuvent avoir une utilité, mais pas celle-là.

01 mars 2019

le bouchain n'st pas une petite déformation de carène.....

28 fév. 2019

Mumu(scadet) calé sur son bouchain, une bombe !

28 fév. 2019

:pouce:souvenirs souvenirs... :heu:

28 fév. 2019

Il serait intéressant de voir l’influence d’un bouchain sur une courbe de stabilité afin de savoir si un bateau dit « cale sur un bouchain » est une impression ou une réalité.

28 fév. 2019

Moi je penserai plutôt à un coup de frein ?

01 mars 2019

certains bateaux (du muscadet, mousquetaire à l'Armagnac, ou les brise de mer ou beaucoup de constructions acier ) ont des coques à bouchains et des quilles rapportées

d'autres bateaux(souvent plus anciens) sont des coques en forme et des quilles longues

ce sont des questions relatives aux modes de constructions et à l'utilisation de matériaux (bois, contreplaque, tole d'acier ) mais aussi à la technologie (presse, moule, gabarit) etc

les performances ne sont pas uniquement liées à la gite qui n'est que le rapport entre la puissance de la voilure en rapport avec la force du vent et son orientation et le rappel de la quille ( centre de carène) avec la complaisance d'Archimède

Un bateu gitard est sans doute moins confortable qu'un bateau raide à la toile
un bateau qui a un ford rappel de lest peut aussi être très inconfortable...en référence le confort en navigation d'un bateau dématé....

28 fév. 2019

Pratiquement tous les bateaux de course open ont des bouchains vifs (IMOCA, Mini 6.50, Class 40, VOR 70), et les bateaux en forme sont définivement largués. Je pense que ça invalide l'hypothèse du coup de frein.
Le bouchain vif augmente sensiblement le moment de redressement du bateau lorsqu'il est immergé, donc la puissance qu'on peut demander au gréement.
Côté résistance à l'avancement, la traînée supplémentaire est très faible.
Autre avantage du bouchain vif à haute vitesse (planing) : l'eau se détache de la coque au niveau du bouchain, alors qu'avec une coque en forme l'eau "s'enroule' et remonte le long du bordé. C'est une masse d'eau supplémentaire que doit traîner le bateau.

01 mars 2019

Les bouchains vifs sur les Open60, Mini 6.50 etc sont des avatars des règles de ces classes, et non pas une preuve que les ‘bateaux en forme sont définivement largués’. Il n’y pas de bouchains vifs sur les TP 52 par exemple. Pourquoi les architectes décident-ils d’utiliser des bouchains vifs pour certaines classes Open et pas pour d’autres? Trop pointu pour moi. Probablement une question d’interaction entre puissance possible et limites de longueur et largeur.

01 mars 2019

Le voilier qui se cale sur son bouchain est un mythe qui date surement de Pen Duick II. En réalité, c'était le moyen le plus simple de construire en contre plaqué, en acier ou en alu.

Quand aux voiliers de course récents, comme le souligne Nuwaman, ils exploitent la jauge au mieux.

01 mars 2019

Ce n'est pas un mythe, et ça se perçoit nettement sur un dériveur léger (ou pas, comme la Caravelle).

01 mars 2019

Le 470 c'était Morin, pas Lanaverre. Ma réponse n'était pas la performance (on ne peut pas demander à un bateau de 200 kg d'être aussi performant qu'un de 120 kg, surtout s'il est moins toilé) mais sur le bateau qui se cale sur le bouchain.
Si c'est un mythe, la stabilité de forme l'est aussi.

01 mars 2019

Ma caravelle, à bouchains vifs et 4,70 m n'est pas aussi performante au près qu'un 4,70 Lanaverre coque en forme... mais je ne pense pas que ce soit lié à la différence de coque.
:langue2:
La réponse de Viking35 me parait cohérente.
Maintenant il existe aussi des bouchains "évolutifs". Et quand on voit les performances des gros nez dans la classe 6.50, on peut se dire que la longueur du bouchain joue aussi, sur la stabilité de forme.

03 mars 2019

mais si c'est un Ponant, au moins 200kg, avec des bouchains (double) et qui fait mieux qu'un 4.7

01 mars 2019

Ce sont toutes des classes open avec une "box rule", on dessine ce qu'on veut ou presque du moment qu'on respecte des dimensions, surfaces et poids. Définitivement largués, c'est dans le sens où les nouveaux bateaux à bouchain vont globalement plus vite, et où personne n'a sorti de bateau en forme récent.
Dans des conditions particulières, un bateau en forme ou avec des compromis différents (plus étroit par exemple) peut être plus performant, mais moins polyvalent.
Les TP52 naviguent beaucoup sur des parcours de régate et font donc beaucoup de près, contrairement aux bateaux que j'ai cités qui font surtout de la course océanique et sont optimisés pour le portant.

01 mars 2019

ca doit faire longtemps que vour n avez pas vu de tp 52....

un bateau pas raide à la toile, le first 31.7
par 25 knts au pres, entre celui avec l equipage complet au rappel et le meme solitaire, la difference de vitesse est impressionnante

au rayon raide à la toile, je vous parlerai bien de notre pogo,
9.15 de long, 3,70 de large, 2.5 m de te avec une tonne de lest tout au bout de la quille, 3 t de deplacement et de magnifiques bouchains vifs tres marqués, le bateau fait 3.5 de large qu tableau arriere
63 m 2 de toile au pres, des spi entre 50 et 92 m2
c est phenomenal de raideur, on porte 120m2 de toile à 90 du reel par 25 knts
ça donne un bateau qui plane avec 14 knts de vent reel au reaching et qui prend 12 knts comme qui rigole
un bateau du 21ieme sciecle et quelle revolution !

01 mars 2019

Il y a aussi d'autres contraintes dans les options d'architecture navale.
L'habitabilité, l'encombrement longueur largeur (et le prix des places de port, ou le gabarit routier). La gîte et le couvert.

01 mars 201916 juin 2020

Ouais j'avais lu ça sur V&V que "se caler sur son bouchain" était un terme inapproprié , je ne me souviens pas de la suite...
Quand on regarde sur les photos...c'est un peu comme dire un non voyant au lieu d'aveugle non?
Que voyez vous sur la photo ? :reflechi:

01 mars 2019

Deux mecs qui ont l’air de bien s’amuser? ;-)

01 mars 201901 mars 2019

Je suppose que vous voulez dire que le bateau semble calé sur son bouchain? Le problème, c’est que vous pouvez prendre des photos de ce bateau à tous les angles de gîte entre disons 10° et 40°, et il donnera toujours l’impression d’être calé sur son bouchain. C’est une illusion d’optique.

01 mars 2019

Ben oui, calé sur son bouchain veut dire qu'il s'appuie sur son bouchain et "monte" dessus, pas que le bateau arrête de gîter à un certain angle.

01 mars 2019

la sphère contrairement au cube c'est le maximum de volume pour le minimum de surface,
mais une boule ça roule un cube beaucoup moins ...
donc le bouchain augmente la surface mouillée pour un poids égal
mais il peut y avoir un avantage hydrodynamique s'il est en forme de
banane il crée une portance avec la vitesse .
c'est quand même rare qu'un voilier roule aux allures serrées .
mais comme on dit bon rouleur bon marcheur .
quand à la gite cela dépend surtout du réglage des voiles et de l'allure
alain

04 mars 201904 mars 2019

J'étais pendant 30 ans, plus familiarisé avec l'élément gazeux qu'avec l'élément liquide, et mes souvenirs d'un voilier qui se " cale" sur son Bouchain datent de 1978....mais je ne pense pas être gâteux, tout au moins pas encore.
Les deux voiliers sur lesquels je naviguais était un Golif, donc Bouchain ronds et le GT26 bouchains vifs. Même au près, dans une survente, le GT26 gardait son angle de gîte quasiment constant. Avec le Golif, ce n'était pas du tout le cas.
Bon, il y avait une grosse différence de performance entre ces deux bateaux...
Mais je ne sais pas si j'exprime mes sensations de façon compréhensible pour le plus grand nombre?

04 mars 2019

Pas facile de faire une synthèse, mais le sujet est bien traité, il sera toujours possible de renvoyer vers ce fil quand la question reviendra.

Merci de vos contributions. Le fil reste ouvert, si vous avez des compléments à ajouter.

04 mars 2019

Je pense que les 2 réponses à retenir sont celle de Fritz et celle de Viking35 : la forme ronde présente moins de surface pour un volume donné (vs une forme anguleuse) et les bateaux à bouchains vifs ont été réalisés pour l'utilisation des matériaux en plaques (contre-plaqué, métal, ...).

04 mars 2019

Une forme ronde présente moins de surface mouillée mais également moins de moment de redressement donc moins de puissance.
La plupart des bateaux de course qui ont des bouchains sont construits en composite dans des moules femelle, le choix des bouchains répond à des critères de performance, pas à des considérations de simplicité de fabrication.

04 mars 2019

Et si on parlait des redans pour améliorer la stabilité?
Avec cette disposition on peut avoir une largeur à la flottaison faible qui permet de donner facilement quelques degrés de gîte.
Lorsque le redan touche l'eau la largeur à la flottaison augmente fortement et on a alors une bonne stabilité de forme.
Le dériveur Démon de J.C. Meyran utilisait ce principe pour apprendre aux néophytes la stabilité latérale.

04 mars 2019

c'est passé de mode car ça coute plus cher (il faut 2 moules) mais le fregatage est aussi tres efficace

05 mars 201905 mars 2019

Les redans, c’est plutôt pour améliorer le planing des bateaux à moteur rapides (càd fait pour aller nettement plus vite que leur vitesse de carène). Je me demande parfois pourquoi ce n’est pas appliqué sur les voiliers qui planent régulièrement (open 60, mini 6.50, etc). Peut-être que ce n’est pas permis par les règles de classe. Ou alors les redans ne sont pas efficaces quand le bateau gîte.

05 mars 2019

Oui, fort possible aussi.

05 mars 2019

Si les redans ne sont pas développés, c'est parce que ce sont aussi d'excellents feins à des vitesses faibles.

c'est pour cela que les boites de petits pois sont rondes et Pointcarré car avec la mème surface de tôle on a plus de volume.

Oui mais :
on transporte plus de boite carrées dans un même volume de camion que de boites rondes.

04 mars 2019

Le Lobby des camionneurs ....t'as pas honte Némo... :mdr:

Je ne pense pas qu'il y ait la moindre honte à faire percevoir aux candides les vraies justification du bouchain.

Tout le monde aura bien compris que le petit pois n'est qu'un prétexte (d'autant que, en mer, les petits pois sont rouges). :litjournal:

04 mars 2019

Pourquoi vraies justifications ?
Il y a une justification économique quand on construit avec des surfaces développables (acier, alu, contreplaqué).
Et une justification architecturale : les bateaux à bouchain vont plus vite dans certaines conditions, sont plus puissant ou plus habitables.
Vu que ces bateaux sont maintenant construits dans des moules et ont souvent une partie de leur carène en forme, je ne pense pas que les chantiers fassent des bouchains juste pour utiliser plus de matière, augmenter le surface mouillée et rendre hommage à Herbulot et Harlé.

04 mars 2019

:pouce:je me sens moins seul... :heu:

05 mars 2019

D'autant que Harlé n'a pas fait que des dessins de bateau a bouchains...(sangria, Sancerre, Scotch, folie douce....)

05 mars 2019

@viking35, c'est pour cela que j'ai dit "pas que"... ;-)

05 mars 201905 mars 2019
05 mars 2019

Harlé a dessiné des voiliers en forme pour le polyester, en alu ou CP avec des bouchains.

05 mars 2019

Oui mais avant il a fait le Muscadet.

05 mars 2019

"Et une justification architecturale : les bateaux à bouchain vont plus vite dans certaines conditions"

Avec la jauge qui va bien.

Y a bien la classe 40 qui limite la largeur à l'étrave ou d'autres jauges qui interdisent le bi safran (GPxx). Pourquoi une jauge ne pourrait pas interdire les bouchains ...

A partir de quel rayon de courbure c'est un bouchain ?

31 mars 2020

une coque à bouchains vifs donc développable aura plus de surface mouillée que celle en forme ou à bouchains arrondis ,par contre à la gite qu'elle prendra plus rapidement elle se calera sur son bouchain comme sur un ski et si la puissance est là elle prendra de la vitesse en diminuant sa dérive .
le bouchain évolutif en plus aura un léger couple de redressement ,mais tout ça ça demande de la puissance vélique et 10m2 à la tonne ça ne suffit pas .
sur les voiliers actuels de grande série c'est un argument marqueting .
c'est très difficile dans les tailles moyennes d'embarquer des cabines et du confort et des performances en même temps quand on voit le volume la hauteur du franc bord et la taille du gréement et surtout le pourcentage de lest on reste dubitatif .
alain

Pour la stabilité initiale des coques à bouchain cela depend s'il est immergé ou au dessus de la flottaison

04 mars 2019

Maintenant on parle de bouchain évolutif !

30 mars 2020

c'est une question d'appui à la gîte comme les carres sur des skis c'est très importants pour les voiliers très rapides genre imoca ,bien que maintenant ils ont des foils donc pour qu'ils s'élèvent plus vite on les allège ,bientôt ils n'auront même plus de quille .mais sur les productions actuelles c'est encore du marketing ,surtout si on veut que le démoulage reste facile sans être obligé de démonter le moule pour sortir la coque .comme celles qui sont frégatées .
et ne parlons pas des scow c'est encore un autre principe .
on ne coupe plus l'eau on glisse dessus .
alain

30 mars 2020

je crois qu'un des premiers à été le bohème 33 qui en avait . je l'ai rencontré au cap vert avec son concepteur architecte , il marchait fort ,mais complètement vide avec un hb de 4cv
et l'annexe qui servait de cokpit comme sur les dalite .
alain

05 mars 2019

ça m'en bouchain coin !

05 mars 2019

Les Challenger, Scout, Export, GT26 c'est Mauric....mais ça ne change rien a l'affaire... Et c'est du polyester bien sûr!
Quoique! Le premier Challenger....CTP..... :mdr:

05 mars 2019

C'était pas bois moulé pour le fond, et ctp pour les bordés ?

05 mars 2019

Désolé ! Je n'y étais pas... :heu:
Mais, j'ai suivi ( de loin) la rénovation d'un des premiers Challengers un peu plus long que le Scout, et lus court que le GT26..dans les 7,58????? Je crois...rénovation superbe a partir d'une coque sortie de grange.
J'aime bien les bouchains vifs....et les Challenger.... :mdr:

30 mars 2020

hello
le Melody c est aussi Mauric

30 mars 2020

que la coque soit en forme ou pas il y a toujours un bouchain c'est un endroit bien précis ou sur une construction en bois se trouve une serre ainsi que la bauquière .
la gite optimale au près est donnée par l'architecte ,c'est le moment ou la surface mouillée est optimale et la longueur de flottaison maximale ,sur les 6mJI ce n'est pas loin de 30°
alors que sur nos voiliers en stabilité de forme c'est aux alentours de 15
maintenant à l'équipage de faire en sorte que ...
alain

30 mars 2020

22,5 degrés sur l Impensable / First 30

30 mars 2020

carène assez fine et symètrique avec 50% de lest ou pas loin (mauric)
maintenant c'est 30% et encore sous des coques toutes plates
dès qu'ils gîtent on est cramponné à la barre .
ce sont des transport de troupes pas des voiliers fait pour aller en mer et surtout pas au près
alain

30 mars 2020

Cette donnée est indiquée par l'architecte... dans les faits on la trouve comment? Surtout quand il est dans l'incapacité de la donner de lui-même

Est-ce qu'il y a un lien entre cet angle de gîte optimal et le meilleur cap au pré? Ou uniquement sur la vitesse?

30 mars 2020

sur le VMG surtout
alain

30 mars 2020

D'acc

30 mars 2020

Par contre le Mistral 7.50 navigue à plat sinon chute des perds au près, maximum 10 degrés de gîte plutot 5, chiffres valides en regate et confirmės par une belle victoire avant le virus ...😬🦠

Pour mon MMW33 qui est un bateau disons plus typé travers/portant, l'angle ideal (et théorique) de gite est de 23° (sauf au large/vent arrière). Le bateau est large, bien lesté (1750 Kg de lest pour 3,6 T en pesée IRC et 2m de tirant d'eau. Il est TRES raide à la toile mais pour bien avancer, doit donc être gité.. donc, la tentation est parfois de le rendre moins raide pour pouvoir le giter plus facilement ;+) : enlever du poids dans la quille et ajouter des ballast qui ont pour avantage de modifier également l'assiette longitudinale du bateau.. on le met sur le nez par petit temps (réduction de la surface mouillée) en vidant les ballasts, on le rééquilibre quand cela souffle.. Bref, il y a a boire et à manger..

30 mars 202030 mars 2020

Sur le Gin Fizz, la gîte optimale au près avec la meilleure VMG est de 15°: c'est la combinaison de la stabilité de forme et du rapport de lest plutôt important (2,9 T pour 7,5 T lège) à condition de ne pas le surcharger. Maintenant dans les rafales les plus fortes par rapport au vent établi (mistral vent très irrégulier par exemple) avec la voilure du temps, il m'arrive d'avoir les winchs de génois dans l'eau ce qui doit correspondre à des coups de gite à 40°, évidemment il devient ardent et peu passer sur sa barre mais encaisse au prix d'une diminution de la VMG.
Tout est une affaire de compromis sur les voiliers (surtout les récents typés croisière) si le rapport de lest est faible, malgré une important stabilité de forme et avec la voile du temps et compte tenu parfois d'un fardage d'immeuble de grande hauteur,(par exemple certains Bavarias) on constate vite que c'est des m... dans les mêmes circonstances au près même en réduisant la toile au delà du vent établi, ils passent immédiatement sur leur barre et sont inutilisables au près serré; il faut accepter d'abattre et se retrouver à tirer des bords carrés s'il y a du clapot. Reste plus comme on voit souvent en méditerranée alors qu'il y a F5/F6 tous ces voiliers sous GV arrisée et le moteur en marche pour ne pas tirer des bords carrés.

30 mars 202016 juin 2020

Gîtard, pas gîtard, tout est relatif ! Pour mon modèle de bateau 10° sont généralement considérés comme une gîte excessive !
(Ce n'est pas le mien sur la photo, je suis généralement plus raisonnable que ça !)
Bon, je sors !

30 mars 2020

Pareil pour le mistral 7 5 qui est un monocoque très raide

Un iroquois modifié ? On dirait des dérives sabres et les safrans sont affûtés.
Mais il ne faudrait pas giter beaucoup plus, si l'étrave plante il s'arrête et cela monte ...
Cela m'est arrivé en mer l'Irlande j'ai glissé sur le dos dans le cockpit avec la gite et le coup de frein j'ai pu choquer ayant l'écoute de gv à la main (gv entière et genois pas mal enroulé, dérive sous le vent relevée.
On devait être dans les 25° ça calme !

30 mars 2020

Pour les monocoques un autre aspect lié à la gîte, regarder la voilure au près et le poids total hors équipage et avitaillement d'un 38/40 pieds il faut avoir au moins 10m2 de toile par tonne pour remonter correctement au près et avoir autre chose qu'un sabot. J'ai 86 m2 pour 9T réservoirs pleins avec un gréement divisé (ketch) . C'est juste correct pour la croisière, mais évidemment pas pour être compétitif par rapport à un course croisière autrement plus pointu. Chacun pourra faire son petit calcul.
C'est un peu comme pour une routière GT, compter minimum un rapport poids puissance inférieur à 10 kg par ch, et moins de 30" au km départ arrêté. Pour une sportive on descend à 4 à 5 kg par ch.

30 mars 2020

Fil très interessant.Il serait bien d'avoir l'avis d'un architecte de métier sur les bouchains.Comme des avis s'opposent cela permettrait de trancher sur leur utilité.

31 mars 2020

Girard ou raide à la toile?

31 mars 2020

Bonjour,

Mon expérience, mon bateau Dufour 36 CC, 6.5T quille en plomb 1.8m et 1600kg de lest placé bas rapport 25%. Mais 3.88m de largeur,je tiens mes 69m2 de toile jusque 25 knts.Je n'ai jamais réussi à mettre les listons ds l'eau.
Donc lest en pb placé bas et gd largeur.

Bien à vs

Joël

31 mars 2020

1,80 ce n est pas un GTE pour un 36 pieds et le rapport est faible, priorité à la stabilité de forme, largeur à la flottaison élevée, faibles pères par petit temps et en général mais c un CC pas un racer, ce n est pas une critique mais un choix

31 mars 2020

Bj,

Juste pour remonter mon expérience, lest en plomb placé très bas. Et bateau large. J'ai déjà eu du gros temps.Le bateau reste raide et marin.
Alors sans doute pas une bête de près et pas un bateau de régate, mais avance tout de même bien. Bon compromis pour un plaisancier moyen.

Bien à vs

Joël

31 mars 2020

1,80 ce n’est pas très bas, c est juste normal sans plus pour un 36 pieds

31 mars 2020

Oui, sur mon Comet 36, j'ai l'option lest plomb et il a 2m20 de TE.
Et c'est un faux 36 pieds, il fait 10,67 de coque (10,90 hors tout), donc plutôt 35 pieds que 36

31 mars 2020

Un Mélody de 10,25 mètres a 1,90

un très haut franc bord aide à ne pas mettre le liston dans l'eau ... et la barre devient surement tres dure avant d'en arriver là.

01 avr. 2020

Bonjour Hubert,

Oui mais très gérable donc la raideur dépend de plusieurs paramètres: lest( poids et profondeur) stabilité de forme et largeur. Ces paramètres influences aussi sur les performances.

A+

Joël

Pour moi un bateau Girard est un bateau qui a besoin de plus de voile qu'il ne peut en supporter pour remonter correctement au vent en particulier avec du clapot.

01 avr. 2020

évidement avec tes 14T pour 12m ,il te faut du tissus
mais le hood gîte pas mal ,surtout le mk2
alain

03 avr. 202016 juin 2020

Bonjour,

voici un article très intéressant d'une revue comme on n'en fait plus malheureusement (Loisirs Nautiques, numéro 69 de juillet 1977).
Un lest profond n'est pas forcément synonyme de bateau moins gîtar. En effet, l'effort anti-dérive s'applique au centre du plan de dérive, du voile de quille. Plus le lest est profond et plus cette force sera appliquée loin du centre de carène, donc avec un bras de levier important qui fera gîter le bateau. Dans l'essai décrit dans l'article, au près, en relevant un peu la quille relevable du MOPELIA, on réduit la gîte tout en gagnant un peu de vitesse qui permet ne pas perdre d'efficacité anti-dérive (plus le voile de quille va vite dan l'eau, plus la force anti-dérive est importante).

03 avr. 2020

Merci Fabien, très intéressant.
PS: je plussoie ta conclusion sur loisirs nautiques

03 avr. 2020

Mais un article à lire avec des pincettes.

Il s'avère que j'ai, il y a 45 ans, navigué sur un Mopélia.

Voilier trés peu raide à la toile, qui ne supportait pas la gîte et manquait de puissance. Normal avec un rapport de lest à peine supérieur à 25 %.

De plus quand je lis que les voiliers de Bombigher sont "d'u*ne raideur à la toile incroyable et remontent fort bien au vent. *"

Je suis formel, c'est de la désinformation.

03 avr. 2020

j'aime bien la conclusion!

08 avr. 2021

Heureusement qu'on ne fait plus des articles pareils : on y lit quand même que les Schpountz de Bombigher sont d'excellent bateaux de près! et horreur!, sur l'avant dernier graphique, qu'il peut être interessant de remonter sa dérive lorsqu'on navigue contre le courant (et la baisser avec le courant)!!

03 avr. 202016 juin 2020

Un article de Roger Taylor (voilier Ming Ming), sur les petits tirant d'eau et biquilles en hauturier.

03 avr. 2020

Intéressant cet article !
Pour ceux qui peinent un peu avec l'anglais, voici la traduction google brute de décoffrage.

Août 2008
SUR LE FAIT D'ESPRIT PEU PROFOND
Le monde de la voile regorge de sagesses reçues, d'articles de foi qui sont devenus tellement ancrés dans la psyché d'origine hydrique qu'ils sont acceptés sans la moindre révision ou réflexion. Prenons, par exemple, la simple question des quilles. Un voilier est généralement excessivement fier de la longueur de son appendice. Plus il plonge profondément dans les profondeurs, mieux c'est. Ajoutez un peu de style hydrodynamique et vous avez le summum du machisme en mer. Un homme doit avoir un brouillon, après tout, et beaucoup. Le courant d'air vous donne de la rigidité, vous ne savez pas, et la raideur est sûre.
Telle est la théorie, et elle sera exposée sans crainte de contradiction dans chaque bar du yacht club de Looe à Largs. De temps en temps, on me pose des questions sur la mienne. `` Vous avez un train de bonne taille, avez-vous? '', Se pose la question, et étant donné que ces jours-ci, ma seule navigation est de type océanique, une bonne réponse affirmative des chasseurs-cueilleurs à sang rouge est attendue. Quelque chose dans le sens de: «Vous betcha! Un vrai humdinger! Surbaissé et emballant une tonne de plomb!
Ma réponse réelle, chuchotée avec hésitation et avec plus d'un soupçon d'excuses, peut amener un bar-bar rempli de singes à col de cygne et leurs capitaines impériaux à un silence instantané en verre coupé. Les yeux s'écarquillent. Sillon de sourcils. Les têtes tremblent d'incrédulité. Tut de langues. Et puis, après cette brève première vague de sympathie, le dos me tourne le dos. Les conférences entassées commencent. 'Sensationnel!'. «Vous entendez ce gars? "Incroyable!" Quel perdant! " Idiot, plutôt.
Le fait est que mon petit yacht Mingming, une vingtaine de pieds insignifiants, petits de stature mais, ayant varié de l'Islande aux Açores au cours de l'année dernière, gros sur des miles océaniques, est terriblement déficient dans le projet de département. Je pense que vous savez de quoi je parle. Oui, c'est un bi-quille.
La sagesse reçue est que le yacht à double quille ou, si vous préférez, à double quille ne coupe pas la moutarde pour la navigation océanique. C'est la configuration de choix pour les ingénieurs en chauffage retraités mariés à la boue de la côte est. C'est pour les marins côtiers au foie gras. C'est une exécution de conception de yacht; une parodie anomole; un triomphe de la pratique ennuyeuse des eaux peu profondes sur les principes plus purs de l'hydrodynamique du gung-ho. Autrement dit, quiconque s'aventure au large des côtes avec un tel redressement wimpish 'ne peut pas, selon les mots du grand gaucher,' être sérieux! '
Oh oui, ils le peuvent. J'avoue que lorsque j'ai pris la mer pour la première fois à Mingming, j'avais des réserves. Je suis resté convaincu. Maintenant, une dizaine de milliers de milles océaniques et d'après mes meilleures estimations, au moins huit coups de vent ou coups de vent violents plus tard, j'en suis convaincu. Totalement.
Permettez-moi de vous expliquer les raisons. Tout d'abord, le mouvement. Le fond de cale n'a pas le moment de redressement agressif du yacht à quille profonde. Cela conduit à un mouvement facile en mer, en particulier sous le vent. Au carré, Mingming n'affiche aucun des mouvements du pendule si répandus dans les embarcations à tirant d'eau profond. Ceci est bien sûr en partie fonction de son équipement de pacotille équilibré.
À cela s'ajoute la réduction des contraintes sur le gréement. Le yacht trop rigide, avec une stabilité initiale élevée, met en place une bataille royale entre la gravité et la pression du vent. Pris entre les deux, la pauvre vieille coque et le gréement. Vous serez peut-être tout à fait heureux d'aller en mer dans un yacht dont la coque et les composants sont constamment soumis à de nombreuses tonnes de compression, de tension et de torsion. Je navigue avec un mât sans hauban, je suis donc particulièrement réceptif à tout ce qui facilite la vie sur ce mât, la coque et moi-même.
Aussi important que cela, et peut-être finalement plus critique, le yacht à faible tirant d'eau est moins à risque de chavirer. Cela semble contre-intuitif, mais ça y est. Les quilles profondes déclenchent également le métier auquel elles sont attachées. Si le yacht est poussé sur le côté par une vague particulièrement hostile, la quille agit comme un frein sous la ligne de flottaison, mais la coque continue juste. Résultat - chavire. Le yacht à faible tirant d'eau n'est pas déclenché - il continue simplement à se déplacer latéralement. Je l'ai vécu plusieurs fois.
Et bien sûr, lorsque ce voyage est enfin terminé et que vous vous approchez de ce vilain truc appelé terre, le bi-quille gagne haut la main. C'est une sorte de vie passe-partout, ancre-partout, sèche - (presque) n'importe où une fois que votre fil conducteur peut toucher le fond.
A-ha! ' J'entends toujours en réplique 'A-ha! Mais vous ne pouvez pas remonter bien au vent, n'est-ce pas? Là! Sors de ça! Oh cher. Il est vrai que, si vous parlez d'un degré ou deux de capacité de pointage, le bi-quille est désavantagée. Cependant, cet argument particulier révèle généralement que l'argumenteur lui-même a une précieuse expérience de première main des réalités de la navigation de petits bateaux au vent dans des conditions océaniques. Le fait est qu'il est généralement souhaitable, et souvent absolument nécessaire, de naviguer un peu libre de toute façon, pour maintenir une bonne vitesse du bateau face à des vagues qui peuvent devenir assez grandes et résistantes. Pour la navigation en eaux bleues, je ne pense pas que cela fasse la moindre différence si un yacht est à simple ou double quille.
A-ha! ' J'entends encore une fois. Les sagesses reçues sont difficiles à déloger. Être à contre-courant est une entreprise difficile. A-ha! Peut-être, MAIS, votre bi-quille, c'est tendre, n'est-ce pas! Je ne peux pas porter sa voile! Là! Qu'est-ce que tu en dis! Ce que je dis, c'est "Bunkum!" Mingming, une fois qu'elle a dépassé un certain point, est incroyablement rigide. J'ai délibérément essayé de la faire chavirer dans les chutes au large du point Anvil, et j'ai échoué. Elle a été sur son faisceau se termine plusieurs fois, mais refuse d'aller plus loin. Étant jonchée de gréement, elle navigue presque de toute façon, quelles que soient les conditions. Curieusement, ce sont les propriétaires de Corribees à quille simple, gréés en junk et bermudan, qui se plaignent de tendresse. Au moins deux que je connais ont boulonné des morceaux de plomb supplémentaires à leurs quilles. Pour autant que je sache, aucune étude analytique sérieuse n'a été faite sur les mérites relatifs d'une ou deux quilles pour la croisière océanique. L'argument semble toujours être entre les quilles longues et les quilles fin. Les quilles de cale n'ont jamais figuré comme un concurrent sérieux. Peut-être qu'ils devraient.

07 avr. 2021

Jean Marie Finot dit : « un bon voilier, c’est celui qui vous donne plus quand vous lui demandez plus ». Le terme gitard, comme flemmard et les terminaisons en « ard » hum hum a une connotation péjorative.
Un voilier plutôt « gitard», dit négativement, pourrait désigner un voilier qui a tendance a transformer systématiquement une force de vent reçue en gite plutôt qu’en vitesse ...

07 avr. 2021

Bof, en vitesse relative au près il y a des bateaux gitards qui vont plus vite ceux qui le sont moins trop de paramètres indépendants...j’abandonne la refelxion ! 😂

07 avr. 2021

Pour l’Impensable André Mauric avait donné comme conseil au skipper, qui a gagné la Half Ton Cup en Suède quand même 😎😇 de chercher le meilleur compromis au près à 22,5 degrés

07 avr. 2021

22,5 degres de gite

07 avr. 2021

La définition pourrait être : Un voilier gîtard est un bateau qui gîte plus que la moyenne tout en étant efficace.

J’ai eu maintes fois l’occasion de naviguer sur des Feeling 1090 de loc. Ce modèle gîte beaucoup à peine est-il trop toilé pour le temps ou trop bordé et si on persiste il part facilement au lof mais il suffit de rentrer un peu de toile voire un peu choquer la grand-voile pour le remettre dans ses lignes, le faire accélérer et retrouver une barre douce.
Donc, n’est-ce pas qu’il y aurait des bateaux gîtards et des mauvais équipages (en plus des conceptions de coques différentes) ???
Soit la forme de la coque fait que le voilier est à l’aise, rapide et équilibré dans cette position soit l’équipage n’a pas tout compris.
J’ai mis quelques temps à comprendre …
Et sur des bateaux de ce poids, ce ne sont pas les 400 kg de copains au rappel qui changent la donne

07 avr. 2021

J'ai régaté sur un feeling 10,90 et ce n'est pas un bateau gitard , par contre il souffre d'un grave défaut de conception , son safran est notoirement trop court , et , nombre de propriétaires de feeling 10,90 l'ont rallongé pour casser cette tendance . J'ai souvenir de départ au tas , sous spi par 30 nds de vent et après modification , ce même bateau s'est mis à gagner .
Il faut savoir qu'il y a des bateaux dont la carène ronde ( Dehler 36 , First 36.7 , et quelques autres carène dessinées pour l'IMS ) sont , malgré leur bon rapport de lest , plutôt gitard . A contrario , mon ex Sun Fast 37 , avait une carène un peu plate sur l'arrière et possédait un rappel de forme qui nous permettait de naviguer en couple dans le mistral sans appréhension aucune .

Surtoilé ou gitard ?

07 avr. 2021

Tantôt l'un tantôt l'autre, ça dépend du modèle de voilier et de l'équipage. Un bateau gîté n'est pas forcément gîtard, il peut-être (souvent ?) gîté à cause de sur-toilage
En clair, beaucoup de marins parlent de bateaux qu'ils qualifient de gitards, comme ce qui serait un défaut alors que le défaut est souvent le sur-toilage, donc l'équipage. (Rares sont les voiliers qui avancent bien avec le génois dans l'eau).
J'avoue humblement avoir mis un peu de milles à le comprendre.
Ce qui est bizarre du coup, car sur dériveur ou hobie, j'avais vite compris le problème, mais aussi vite oublié sur croiseur ...
Pour moi le 1090, n'est pas gîtard car pas à l'aise le liston dans l'eau.
Un bateau peut-être qualifié de gîtard s'il est à l'aise et performant dans cette figure.
C'est comme cela que je comprend le terme

07 avr. 2021

Rare image d'un bateau guitard

07 avr. 2021

Basé à Paim(les)Paul ?

07 nov. 2022

Les Paulmiers

06 nov. 2022

Coque à unique bouchain, bananée..

07 nov. 2022

Le bateau le moins gitard que je connais c’est mon canapé

07 nov. 2022

C'est facile. Un bateau gitard est un bateau qui gite trop pour madame.

07 nov. 2022
07 nov. 2022

un bateau gitard n'est-il pas tout simplement un bateau qui gite plus que ne voudrait l'équipage ? :-)

Le galion bénéteau ne gite quasi pas, mais dérape comme un crabe.
Le requin gite énormément, mais garde son cap. coque plus étroite.
Le first 30 gite beaucoup, mais garde son cap. coque étroite.
Le fisrt 32 gite un peu moins que le 30, beaucoup moins que le requin, mais garde bien son cap aussi. coque moins étroite.

Cap = surface anti dérive.

stabilité = courbe de redressement.

gite = courbe de redressement + vitesse.

un bateau qui fait un cap serré au prés, risque fort de giter car on ne fait pas de prés sans surface anti dérive. Mais un bateau qui gite alors que sa carène n'est pas faite pour ne fera pas de prés serré.

Plutôt que gitard, je dirais "typé marche au prés".

Pour certains la vitesse sera privilégiée au cap. Mais pour la plaisance, franchement, avoir un bateau typé "prés" est plus sécurisant, car plus manœuvrable (et avec moins de manœuvre ... on met le confort où on veut :-) )

A+

07 nov. 2022

Le Shark 50, un bateau a coque étroite des années 80 qui gite bien au prés 25-30 degres tout en gardant une bonne vitesse.

07 nov. 2022

Un exemple de bateau gitard : Lulu 1897, un plan Caillebotte.

Tellement gitard que son nom est écrit sur les œuvres vive.

Loop Head, Irlande

Phare du monde

  • 4.5 (195)

Loop Head, Irlande

2022