Homme à la mer ...pas très rapide la récup !

Bien sûr par ce temps là ça devrait être harnais croché à la ligne de vie,là le mec il a dû avoir froid !

L'équipage
20 fév. 2019
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Pas très rapide ? Moins de quatre minutes, je trouve ça pas mal du tout...
Le mec, c'est une fille, heureusement un poil enveloppée. Je n'aurais pas aimé être à sa place.
Et Merci pour le lien, xabia !

20 fév. 2019
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néanmoins , beaucoup de choses intéressantes dans cette vidéo

pas de cale pieds pour que les gars au rappel souffrent moins , c est glissade directe , et même chose pour les filières basses détendues .!

20 fév. 2019
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Notons que la fille n'avait pas de gilet, ce qui lui a permis de nager pour rejoindre le bateau et d'être récupérée par dessous les filières.

20 fév. 201920 fév. 2019
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Elle a bien un gilet, on le voit vers 1"01. On voit ensuite le gilet dans les mains d'un équipier à 7'35".
Sans gilet, elle y passait, vu l'état de la mer.

20 fév. 2019
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Exact. J'avais mal regardé la première fois.

20 fév. 2019
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C'est plutôt le bateau qui a rejoint l'équipière.
La remontée à bord ne fut pas facile malgré le petit gabarit de la demoiselle et l'équipe de gaillards qui s'efforçaient de la remonter.

20 fév. 2019
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Le temps de réaction entre homme à la mer et arrêt bateau parait vraiment très long. Aucune marque n'est immédiatement jetée. Dans une mer avec beaucoup de creux la vue du MOB aurait été rapidement perdue.

20 fév. 2019
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Oui, un peu long pour faire demi tour... et démarrer le moteur ??? :acheval:

20 fév. 2019
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Je complète mon post précédent.
La mer ressemble à ce que l'on voit dans le Solent. UN bon vent et pas de mer, ce qui permit à l'équipage de garder le contact visuel que nous avons également sur le film sur nos écrans.
Bravo à l'équipage.

20 fév. 201920 fév. 2019
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Dans ma vie antérieur de moniteur croisière, des récup. simulées d'HLM j'en ai fait un paquet et vu la force du vent et la "situation réelle" je trouve ce temps de récupération tout à fait correct. Il y a vraiment beaucoup de vent, un six bien établi je dirais et le bateau n'est du coup pas du tout aussi maneuvrant que par force 3, tout prend un peu plus de temps et c'est normal. Aussi je note l'équipier derrière qui regarde en permanence l'homme à la mer en le pointant du doigt, très bien. Au moment de mettre le moteur en route prendre 2 sec. pour regarder si il n'y a pas de bout/écoute qui traîne dans la mer. Je suis surpris que certains ici trouvent normal d'abandonner un bateau sur casse de safran dans les alizés mais devant juger une vraie situation d'urgence trouvent une maneuvre réussie de 4 min. trop lent. A mon tour d'écrire que tout semble facile au chaud derrière un clavier. Je ne pensais jamais écrire une telle phrase sur HEO, tout arrive :-).

20 fév. 2019
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J'ai vécu 2 vraies HLM et conduit l'une des deux.

20 fév. 2019
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D'accord concernant l'absence de marque jetée à la mer. Je me suis fabriqué un perche IOR avec un flotteur de filet (ceux qui ont un trou au milieu) rien que dans ce but. Il est a poste en permanence à l'arrière du cockpit dans son tube PVC gris.
Quand à l'absence de rail de fargue sur ce bateau. Je comprends mal. Peut-être une nécessité sur les bateaux de course ? (pour le confort en rappel ?) Ca me semble incroyablement dangereux comme design mais j'imagine qu'il ne s'agit pas de faire le tour du monde avec ce type de bateau.

21 fév. 2019
1

Le cale pied d'une hauteur minimale fait partie des normes ISO xxx. Elle tombe aussi parce qu'il n'y a pas de main courante sur le rouf.

23 fév. 2019
1

Avec un vent comme celui là, une bouée n'aurait servi à rien : elle s'envole et ne reste jamais près de l'HLM.

20 fév. 2019
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incroyable, on dirait qu'ils n'ont pas d'echelle de bain à l'arriere …. dispositif de sécurité obligatoire

20 fév. 2019
3

L'arrière est ouvert, le naufragé aurait pu remonter par là sans problème. Cela m'est arrivé.

21 fév. 2019
3

Je ne comprends pas qu'ils la remontent par l'avant !
En marche avant le barreur ne voit pas le naufragé, le franc bord est plus haut et la filière gêne la remontée...

20 fév. 2019
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pas mal de vent oui, de la mer pas vraiment

21 fév. 2019
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un helicoptere qui est sur place en 5 minutes, plutot rapide non ? :alavotre:
et une fois recupere, helico et tout, on arrive au port on descend a terre main dans la main au revoir les amis? :-/

21 fév. 2019
1

Loin de toute envie de critique, c'est un enseignement qu'il faut essayer de tirer de ce dénouement heureux d'une WOB... (Woman ...)

Oui, pourquoi ne pas la remonter par l'arrière, ce bateau semble être ouvert ?

Et cette voile d'avant bleu qui n'est pas endraillée et qui passe à la flotte ?

Les 2 minutes nécessaires à l'affalage (et rangement...?) des voiles se passent tout en s'éloignant de la WOB, et ensuite il en faut autant pour revenir vers elle.
Je me demande s'il n'aurait pas fallu essayer de revirer de suite ???

Mais tout à fait d'accord pour dire que les conditions ne sont pas des plus favorables.

21 fév. 2019
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Le solent a du sortir de l'étai creux, rien ne vaut les mousquetons !
:-D

21 fév. 2019
2

La même vidéo a été sujet de fil sur Cruisers Forum (www.cruisersforum.com[...]96.html ) Là, beaucoup de commentaire sur le fait qu'ils s'éloignaient du victime pendant très longtemps. La risque d'hypothermie est très grande dans la Baie de Dublin au mois de janvier! 4 minutes est trop longue.

Nous avons participé à un entrainement pour les MOB où on nous a introduit le "Quick-Stop". Il s'agit de virer immédiatement au cas d'un MOB - sans même choquer les écoutes. Ceci arrêt le bateau et l'empêche de s'éloigner du victime. Ensuite on approche le MOB pour le récupérer en arrangeant les voiles.

Nous avons essayé ce manœuvre sur mon J/36 avec un équipage de jeunes de mon yacht club. Le vent soufflait Force 4, et le spi nous avançait à environ 9 noeuds quand j'ai jeté le coussin-victime et annonçait "Man Overboard!". Le barreur a viré le bateau immédiatement - malgré le spi. Le bateau s'est arrêté, et l'équipage s'est arrangé pour affaler le spi, pour pouvoir manœuvrer avec la grand-voile. Nous sommes retournés au coussin en 45 secondes.
Cependant, le barreur, accoutumé aux 420s, n'avait pas l'habitude de l'inertie d'un quillard. On a passé le coussin à 5 noeuds: un victime réelle aurait eu les bras arrachés. Il nous a fallu trois passes avant d'arrêter le bateau au bon endroit. Ensuite, résultats se sont améliorés pendant tout l'après-midi. 30 secondes, en moyenne. Je suis fan du Quick-Stop depuis. Nous pratiquons parfois avec des pasthèques parce que ça ressemble à la tête d'un victime et on ne peut pas l'accrocher en passant - il faut arrêter le bateau pour le récupérer.

Ces Irlandais ont eu de la chance pour récupérer leur victime. Elle n'était pas en bonne condition quand elle a été tiré de l'eau.

21 fév. 2019
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A mon avis il s'agit d'une mise en scène.

21 fév. 2019
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C'est pas exclu, je n'ose l'envisager, ils ont lancé un appeL VHF!
:policier:

21 fév. 201921 fév. 2019
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aussi, je doute fort qu un mrcc assiste a un cas de "personne a la mer" en ces eaux (temperature), un helico part, ils arrivent au port et tout le monde se dit au revoir sans aucun controle medical? l hypothermie demarre vite, au moins dire d attendre quelqu un qui vienne constater que tout va effectivement bien, peut etre, avant de partir en weekend avec la copine?

21 fév. 2019
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un helico en 5 minutes? soit ils etaient au courant avant, soit c est un hasard des plus chanceux.

21 fév. 2019
1

A la fin, il me semble que le skipper mène le victime qqpart - peut-être chez le docteur? On ne sait pas.

23 fév. 2019
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L'hypothermie est beaucoup plus longue à venir, même dans une eau à 5 degrés. C'est la paralysie due au froid qui est à craindre rapidement, mais prévenue par le gilet. Règle du 1 - 10 - 1 dans une eau à 10 degrés. 1 seconde (choc thermique), 10 minutes (noyade par crampes musculaires si pas gilet), 1 heure (hypothermie). Par ailleurs, la mort par hypothermie est une mort très agréable, mais une heure à attendre, c'est long.

21 fév. 2019
1

Il m'est arrivé presque la même situation il y a un peu moins de vingt ans. Le seul problème c'est que c'est moi (le skipper)qui suis tombé à la flotte. C'était au mois de Mars lors d'une régate en Mer du Nord, l'eau était glaciale.
J'avais eu un pépin physique un mois auparavant (fracture de la malléole) et je venais d'être déplâtré. Je manquais dès lors de souplesse, sans quoi je ne serais jamais valsé à l'eau.
Je suis tombé sous le vent (contrairement à la vidéo présente) et j'ai d'abord eu un choc provoqué par la t° de l'eau. J'étais aussi collé contre la coque que j'ai cogné plusieurs fois. En fait on est aspiré par les turbulences et de ce fait collé à la coque.
Je me suis dégagé en me repoussant avec force et une fois dégagé je suis remonté à la surface aussitôt. En passant par dessus bord j'avais eu le réflexe de foutre mon pied dans l'écoute de spi pour tenter de garder le contact avec le bateau. Une fois remonté à la surface j'ai eu la chance de pouvoir me tirer sur l'écoute de spi et de remonter par l'arrière du bateau (un JOD 24). Le bateau avait ralenti en se mettant à environ 30 ° du vent (je ne sais pas si le barreur l'a fait exprès) et était aussi freiné par la forte houle.
La scène n'a je pense pas duré plus d'une minute.
J'étais bien habillé, j'avais un pull en laine qui m'a bien aidé car finalement je n'ai pas eu trop froid, même quand je suis sorti de l'eau.

21 fév. 2019
1

@ typhon...

Si cela avait été une mise en scène, c'est très mal tournée !

et là tu dis : "Je suis tombé sous le vent (contrairement à la vidéo présente)"
:reflechi: c'est où "sous le vent" pour toi ? en principe de l'autre côté que "au vent", regarde bien la vidéo, le vent vient à bâbord, elle glisse à tribord.

23 fév. 2019
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Effectivement, la WOB glisse à l'eau très facilement, sans se retenir, l'équipage est très mal coordonné et le skipper étrangement calme.

21 fév. 2019
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En effet elle est tombée sous le vent. Je pense que c'est parce qu'elle est tombée à l'endroit où le bateau est le plus large qu'elle n'a pas été entrainée par les remous. Moi j'étais tombé plus en arrière et tête la première. Je n'avais pas non plus de gilet de sauvetage.
Sinon quand j'entends dire qu'il s'agit d'un équipage entraîné cela me fait bien rire. La situation est bordelique à bord du début à la fin.
Avant que la femme ne tombe au jus le skipper dit : ready for the tack ? (paré à virer ?) et la grand-voile et son écoute battent lamentablement, quelqu'un vient même se positionner contre la bôme près du hale-bas, la position idéale pour valser à l'eau lors d'un virement. Le skipper effectue quand même son virement.
La femme avant de tomber à l'eau tenait un bout en main. Pourquoi le lâche t-elle quand elle tombe ? Pourquoi n'essaye t-elle pas d'attraper un chandelier ?
Mais bon sinon çà ne me dérange pas ce genre d'exercice, en situation vraie il y a rarement quelqu'un pour filmer.

21 fév. 2019
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L'helico etait en route pour un autre incident, et s'est arrêté sur zone jusqu'a être sur de la situation de l'equipiere, avant de reprendre sa route originale.

21 fév. 201921 fév. 2019
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Autre point, le moteur était allumé au point mort au moment de la chute.
30 à 37 noeuds de vent.

21 fév. 2019
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Les voiles sont affalées et saisinées, moteur en route en 2 minutes. Ils sont de retour en contact physique avec la wob au bout de 4 min. Elle est de retour à bord en 5 min. En 6 min, elle est rentrée en cabine et l’hélico apparaît à la 11 éme minute.... Cela parait long mais ne l'est pas temps que ça.

21 fév. 2019
3

on n' a pas idée de sortir avec des temps pareils !!!
alain :oups:

21 fév. 2019
8

Ce qui m'étonne c'est la procédure d'affaler les voiles !
C'est un bateau typé régate, le moteur peut être limite pour être bien manœuvrant dans du F6 - bon ils y arrivent quand même.
J'aurais viré de bord juste après la chute pour revenir au vent de la FAM - avec mise à la cape (solent à contre, GV débordée) à proximité.

21 fév. 2019
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Ils ont peut-être jugé que le bateau était trop toilé pour manoeuvrer sous voile.
Nous n'étions pas à bord.

23 fév. 201923 fév. 2019
21 fév. 201921 fév. 2019
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Leur anémomêtre indique entre 26 et 29 noeuds de vent.

Deux minutes ont été perdues à vouloir affaler les voiles et encore, ils étaient un équipage entrainé et efficace.

Un sur-accident aurait pu se produire du fait que le solent s'est déralingué. Ils auraient pu chaluter et perdre plus de temps.

De plus, sur ce type de voilier , il est beaucoup plus simple de remonter par l'arrière.

Leur approche entre 130 ou 150° du vent au moteur est trés mauvaise. Heureusement qu'il n'y avait pas de mer !

La solution préconisée par Duduche est bien meilleure, plus efficace et rapide.

Je pense qu'il s'agit d'un entrainement en situation réelle.

21 fév. 2019
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@Viking 35 au sujet de ta dernière ligne.

Lorsque la jeune personne passe à l'eau, on n'a vraiment pas l'impression que c'est volontaire, elle tente de s'agripper à une prise. Dans un cas d'entrainement en réel, elle aurait simplement sauté à l'eau.
Par ailleurs, il me parait étrange de sacrifier ainsi une équipière pour un exercice...

21 fév. 2019
2

@ ecumeur , c'est évident qu'il ne s'agit pas d'un entrainement !

21 fév. 201921 fév. 2019
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on ne remonte jamais un MOB par l’arrière, il y a risque de l'assommé par la voute arrière. (surtout quand le bateau et a sec de toile.)
La manœuvre à réaliser est exactement ce qu'ils ont fait.

22 fév. 201922 fév. 2019
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@JojoS
quand le vent dépasse une certaine vitesse, la dérive du bateau est très rapide, donc impossible de récupérer le MOB au vent.
Le gite engendrait par le vent, fais qu'il est impossible le récupère au vent.(hauteur du franc bord).
donc sous le vent est la bonne méthode.

22 fév. 201922 fév. 2019
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"mais dériver sur le MOB risque de le tuer" comment , pourquoi ?
" Il faut connaître son bateau" oui, mais le bateau est sur l'eau, elle tu ne la controle pas.

22 fév. 2019
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@super typhoon
Quand on dois faire la récupération d'un MOB, ce n'est pas la roulette russe.
si on on dois récupéré le MOB par l’arriéré et qu'il ce prend la coque sur la tête, c'est mort directe.

22 fév. 2019
1

@super typhoon
Personnellement, j'ai honte de propos que tu peux tenir, surtout sur un forum ou des personnes viennent apprendre la voile.
Avec des explications qui vont les mettre en danger
Sur un bateau le danger pour le MOB, c'est la prou ou la poupe. (cela ne vient pas moi, mais de sauveteur)
Pour mettre quelqu'un en sécurité : soit on supprime le danger soit on éloigne le danger. (peu importe le milieu, électricité, feu, etc)

PS : dans de l'eau a 10 degrés va tenir un bout et remonté a bord.

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C'est incroyable ; super typhon nous donne des leçons, nous dit comment il faut faire, nous dit qu'il a raison : mais c'est lui qui est tombé à l'eau... Chercher l'erreur, et l'humilité ?
:lavache:

23 fév. 2019
25 fév. 2019
3

La coque de coté ça repousse, la voûte sur la tête ça assomme.
Après 5 mn dans de l'eau à 10°, le baigneur est incapable de remonter seul avec une échelle. Mais c'est plus pratique pour l'attraper.

25 fév. 2019
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Un homme à la mer n'est pas quelqu'un descendu se baigner mais quelqu'un qui peut à peine bouger.
La prochaine fois que ça secoue un peu dehors, simule une manoeuvre de repêchage avec une bouée de casier et observe comment elle bouge par rapport à ton tableau AR.

25 fév. 2019
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@super typhoon
Sauf si la personne porte des vêtements étanches de type combinaison sèche, ce qui est rarement le cas en croisière et même en course sauf sur des bateaux qui mouillent beaucoup, les sous-couches thermiques sont mouillées et n'isolent plus et la personne se refroidit très vite.

25 fév. 201925 fév. 2019
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@super typhoon : le seul cas où elle se réchauffe c'est dans une combinaison isothermique (néoprène), dont le matériau est isolant et qui est ajustée de manière à avoir un faible volume d'eau entre le corps et la combinaison.
Les vestes et salopettes utilisées en habitable n'ont aucun pouvoir isolant, et ce sont des vêtement amples qui laissent entrer une grande quantité d'eau entre le corps et l'enveloppe extérieure.
Même bien équipé et en bonne condition, le fait d'être plongé brutalement dans de l'eau froide "saisit" et fait perdre instantanément une bonne partie de ses forces.
Dernier point, les polaires imbibées sont sur lourdes et ça rend problématique la remontée du MOB par ses propres moyens.

25 fév. 2019
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Quand l'eau se réchauffe c'est l'énergie du corps qui la réchauffe, donc la température du corps qui baisse, d'autant plus qu'il y a un grand volume d'eau à chauffer.

Dans ton cas tu es resté moins d'une mn, et tu es toujours resté en contact avec le bateau. Je ne pense pas qu'on puisse extrapoler à d'autres cas.

25 fév. 2019
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Il existe plusieurs cas ou des naufragés sont restés 18 à 24 h dans l'eau en hiver...

25 fév. 2019
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La décharge d'adrénaline donne un sursaut énergétique de 10mn, suivi d'un épuisement. Dans de l'eau très froide, passé le risque d'hydrocution réflexe, l'espérance de vie moyenne, sans protection thermique est de 10mn, 20mn avec de la chance. Plus on s'agite et plus on consomme de l'énergie corporelle, plus on réduit ses chances, l'eau échangeant 20 à 100 fois plus que l'air. !!!! Le temps est compté !!!! Si on est récupéré vivant risque immédiat d'after drop (réinjection de sang trop froid au niveau cardiaque).

25 fév. 2019
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@super typhon:

par mer calme, la remontée par l' arrière est plus facile, mais par mer agitée, 95% des échelles "standards" des voiliers risques fort d' achever le pôvre naufragé, car ne descendant sous la flottaison que de quelques dizaines de cm, je n' aimerais pas du tout en prendre un coup sur la tronche!

Gorlann

21 fév. 2019
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est ce que le bateau n'aurait pas du être sous le vent du MOB ?

22 fév. 2019
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Oui mais dériver sur le MOB risque de le tuer, il me semble qu'ils auraient dû arriver et s'arrêter à hauteur ... Il faut connaître son bateau.

21 fév. 2019
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La seule fois où je suis tombé à l'eau je suis remonté par l'arrière sans l'aide de personne. Malgré la houle j'ai réussi à remonter en moins de temps qu'il ne faut que pour le dire !

22 fév. 2019
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Le mieux c'est de faire comme quand je suis passé par dessus bord.
Si le naufragé n'est pas relié par un bout lui en lancer un en passant à son vent puis se mettre à environ 25 à 30° du vent. Le bateau avance encore mais pas très vite, juste assez pour que le naufragé tire sur le bout pour se rapprocher du bateau. Remonter à bord est un jeu d'enfant si la coque est ouverte sur la poupe. Sinon remonter par l'échelle. Je peux vous assurer que dans ces moments là on a de l'adrénaline !

22 fév. 201922 fév. 2019
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@ Furia (ou furieux ?)
Pour ceux qui viennent ici pour apprendre à faire de la voile... on commence par leur dire d'aller faire des stages en écoles.

Ils apprendront certainement bien mieux en situations réelles et sauront ensuite déterminer les éventuels dangers d'une poupe (proue aussi est féminin...) suivant l'état de la mer, et dans l'exemple qui nous intéresse ici, il n'y a aucun danger à remonter quelqu’un par l'arrière.

De plus, quasiment à l'arrêt (en dérivant) pour récupérer son MOB, le voilier sera travers à l'éventuelle houle qui n'aura que très peu d'incidence sur son tangage.

Il est probable que sur un bateau de sauvetage qui cherche à rester face au vent (et à la houle) les conditions ne soient pas les mêmes.

@ edit, j'ai oublié... de plus, si le bateau de sauvetage est un semi rigide avec gros moteur HB, c'est sûr que c'est plus facile sur le côté, dans mon annexe aussi, mais sur mon voilier avec une petite jupe arrière, quand on se baigne, parfois même en navigant (conditions très calmes...) on monte et on descend par l'arrière.

23 fév. 2019
1

La récupération par l'arrière est à privilégier (beaucoup plus rapide et en France l'échelle est obligatoire, pour cette bonne raison). Ici, ils ont perdu de précieuses minutes, la mer n'étant pas très formée.

22 fév. 2019
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@ Poisson rouge
Je suis tombé une fois par dessus bord dans ma vie pcq je n'étais pas à 100 %, je venais d'être déplâtré suite à une fracture de la malléole.
Lis au moins les commentaires avant de déverser ta bile.
De deux : je naviguais avec des gens qui n'étaient pas très compétents, car je bossais pour une entreprise d'organisation d'événements. Dans ces cas là il vaut mieux d'abord compter sur soi.
De trois il n'y a aucun danger de se ramasser la poupe sur la tête si le bateau avance encore lentement.
Je ne mets personne en danger avec mes commentaires. Fout toi bien çà dans la tête.

25 fév. 2019
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Je ne comprends pas ce propos.
Que l'homme à la mer se prenne l'étrave, la coque ou la jupe dans le crâne, c'est pareil, non ?

Par contre, remonter à bord pr une échelle ou une jupe me parait plus simple et évident que par un franc bord d'uns coque lisse d'un 1,20 mètre ou plus !

25 fév. 2019
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@FredericL
Si l'échelle est descendue, comment voulez vous que l'homme à la mer se prenne la jupe arrière ou la poupe sur la tronche ?

25 fév. 2019
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@ FredericL
Tu devrais lire mes précédents messages.
Sinon, en principe si quelqu'un tombe à l'eau lorsqu'elle a 10° il doit être habillé relativement chaudement. Il est donc susceptible d'attraper un filin. S'il ne peut se tirer dessus jusqu'au bateau, un équipier à bord pourra le faire.

25 fév. 2019
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@ FredericL
Même si les habits sont mouillés ils continueront à protéger du froid car cette eau qui s'est introduite va vite se réchauffer au contact du corps.
Tout les gens qui tombent à l'eau ne sont pas spécialement des "éléphants" apathiques suite à la prise de médicaments contre le mal de mer !
Evidemment si c'est un éléphant qui tombe à l'eau la récupération est plus compliquée !

25 fév. 2019
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@ Frederic
L'eau se réchauffe quand-même un peu avec un pantalon et une veste de ciré. Pas autant qu'avec une combinaison isothermique mais suffisamment que pour tenir un certain temps.
C'est vrai que lors du plongeon dans l'eau glacée on est saisi sur le moment même mais les forces reviennent vite. En tout cas c'est ce qu'il m'est arrivé malgré que je sois tombé dedans au mois de Mars 99 et en Mer du Nord. A cette époque il y avait encore des hivers, la t° de l'eau devait être de 8°. Il faut dire que j'avais 36 ans. De retour sur le bateau je n'avais pas froid. Je suis néanmoins retourné à terre avec le bateau-sécurité (10') et puis chez moi en voiture (15'). J'ai pris une bonne douche chaude et j'ai fait une lessive de mes habits mouillés à l'eau de mer.
Jamais je n'ai tremblé de froid, est ce l'adrénaline ?

25 fév. 2019
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Mon témoignage a surtout pour but qu'il ne faut jamais désespérer. Même handicapé, même que je sois tombé au moment de l'année où l'eau est la plus froide, même sans gilet de sauvetage, même que j'aie cogné la coque violemment de la tête, des coudes ou des genoux (je ne me souviens plus desquels précisément) et qu'il m'a fallu un petit temps pour que je réalise que les turbulences m'empêchaient de remonter à la surface, et bien malgré tout cela il y a moyen de s'en sortir.
Je dois dire que cette expérience ne m'a pas du tout traumatisée. Je rêve toujours autant de naviguer, de régater, de convoyer des bateaux, et tout cela sans aucun stress.

25 fév. 2019
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Au grau du roi (30) un pompier en exercice de plongée au large n'a pas été retrouvé à la fin ,il a passé deux nuits en oct ou nov ,l'eau assez chaude pour la saison,et avec combi de plongée,il avait été récupéré par un pêcheur.

Le récit été paru dans le Sélection du Reader Digest .

25 fév. 2019
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@ gorlan29
Vous sous-estimez la dose d'adrénaline.
Si le naufragé n'en a plus il sera encore plus en danger sous le vent du bateau par mer agitée, car il y a des turbulences et une dépression (exactement comme derrière une voile) qui risquent de l'aspirer dans les remous du bateau contre la coque et sous l'eau.

21 fév. 2019
0

5 minutes dans l'eau,je prends tout de suite,je ne suis pas sur qu'avec mon équipage (ma famille)cela se passe comme ça.
on a visionné la vidéo avec ma femme,on va faire un entrainement cet été pour essayer de battre ce temps,a votre avis on a une chance !!!!

21 fév. 2019
4

fais gaffe avec les exercices en famille, ma femme a eu la grosse tentation de saisir l'occasion pour se débarasser définitivement de moi :mdr:

22 fév. 2019
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Un tel pépin ne devrait pas arriver en équipage réduit : celui qui tombe à l'eau dans ces conditions a peu de chance d'être récupéré.
Un bateau bien préparé pour naviguer en équipage réduit ne nécessite pas d'aller à l'avant pour une manoeuvre courante. Et si besoin était, celui qui y va s'attache à la ligne de vie.
Curieux que personne n'ait relevé ce détail dans cette vidéo : si elle avait eu sa sécurité perso, elle ne serait pas allée dans l'eau.

Je retiens l'idée du fumigène.

22 fév. 2019
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Oui Xabia ; mais aucune réflexion à ce niveau de la part des experts.
Il est vrai qu'en régate, la sécu passe au second plan...

22 fév. 2019
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Savoir lire, c'est être capable de remettre dans un contexte... ce
que tu devrais faire avant de t'énerver une fois encore !

ici, mon message primaire parlait de la sécurité perso : gilet, harnais, longe, ligne de vie, perche gonflable, balise, etc...

Or dans cet accident survenu en situation d'entraînement de régate, il est manifeste que la mobilité et la vitesse de déplacement ont primé par rapport à la sécurité (pas de longe, pas de ligne de vie?), sans que cela ne choque qui que ce soit ici.

Cela m'a fortement choqué, moi ( je retiens le glissement lent mais inexorable, et je n'ose l'imaginer.. ), mais c'est peut être du au fait qu'un MoB est certainement plus dramatique en équipage réduit familial dont parlait Roberto, qu'en équipage régate expérimenté.

23 fév. 2019
0

Tu sais décrypter, mais lire, c'est l'étape suivante, et remettre dans le contexte... ici le contexte était un échange rapide entre 2 personnes, pas une généralisation : il suffit de relire pour s'en rendre compte.
Ce qui t'es compliqué, manifestement, puisque tu n'y parviens pas.
C'est pas grave.
C'est bien, tu t'es calmé un peu...

23 fév. 2019
0

Dernière tentative, mais sans doute est-elle inutile puisque ton objectif ne semble pas de comprendre, mais de saisir l'occasion de m'insulter
Etape 1 , j'écris en réponse à un message de Wirlou : "Un bateau bien préparé pour naviguer en équipage réduit ne nécessite pas d'aller à l'avant pour une manoeuvre courante. Et si besoin était, celui qui y va s'attache à la ligne de vie.
Curieux que personne n'ait relevé ce détail dans cette vidéo : si elle avait eu sa sécurité perso, elle ne serait pas allée dans l'eau."

Etape 2, Xabia me corrige à juste titre : "@Persil... " Curieux que personne n'ait relevé ce détail dans cette vidéo" j'ai noté cela sur l'entête du message ! "

étape 3 : je lui réponds :
"Oui Xabia ; mais aucune réflexion à ce niveau de la part des experts.
Il est vrai qu'en régate, la sécu passe au second plan..."

Ensuite; il y a 2 réactions :
- la tienne... no comment.
- celle de Viking qui confirme qu'en effet, en régate, la sécurité dont je parle passe derrière la rapidité de la manoeuvre. Cqfd.

Tu vois, je n'ai pas besoin de me foutre de ton pseudo... tu devrais tenter de sortir du K-niveau. :goodbye:

24 fév. 2019
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Pas d'injure, si vous voulez que lon donne du crédit à vos propos.

25 fév. 201925 fév. 2019
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T'as raison, mis sur caca : l'humour, y'a que ça de vrai, non ?
surtout quand c'est sur le dos des autres. Et quand on se met à plusieurs, c'est encore plus amusant : t'as ton ticket d'entrée dans la bande du lol .
Mais ça, faut être un peu lourdeau pour avoir du mal à le comprendre

(Pour info, n'étant pas lourdingue, je n'ai pas choisi un pseudo qui me qualifie...
Donc qu'on joue avec ne m'atteint pas, mais dénote simplement un niveau de primate (ou est ce d'école primaire ? j'ai oublié.. Par contre, je n'ai jamais aimé les charognards qui accourent pour participer à la curée. Je précise que le charognard n'est qu'un animal très utile dans la nature : il se régalent les merdes que les autres laissent... )

"Posé sur caca": ça c'est amusant, non ? surtout en comique de répétition...
je précise, pour les ignares, que le caca n'est pas une insulte, c'est juste une production animale journalière, gage de bonne santé s'il en est. ça ressemble d'ailleurs un peu à ton message, posé délicatement sur le forum comme tu le fais peut être sur un ponton, avant de t'éclipser discrètement.

Je blague, bien sûr : c'est de l'humour. Je ne suis pas un robot non plus, hein. Faut les laisser vivre,,ces messages qui vous mettent le sourire aux lèvres.

22 fév. 201922 fév. 2019
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Bateau bien préparé... je n'ai pas vu de ligne de vie sur le pont... ni harnais sur les personnes à bord. Mais port d'aide à la flottabilité. Le barreur a un gilet auto.
à environ 1:30 - sur le chrono en bas à droite - on entend le gars dire d'envoyer un Maydday on the radio.
Je n'ai pas vu qui que ce soit descendre appuyer sur une touche MOB - ce qui est une chose à faire le plus tôt possible comme le souligne Viking.

22 fév. 201922 fév. 2019
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Je n'ai parlé que des bateaux destinés à naviguer en équipage réduit en répondant explicitement à Roberto...
et en précisant que si besoin était d'aller à l'avant, il devenait (pour un équipage réduit et familial) impératif de s'accrocher.

En effet, j'estime que dans ce cas, un bateau équipé d'un enrouleur de voile d'avant et de renvois des ris au cockpit est plus sécure et mieux préparé pour accueillir femme et enfants en croisière, oui.

Tu as le droit de ne pas être d'accord, mais stp précise exactement le point que tu contestes.

et en effet, aucun intervenant de ce forum (hormis Xabia) n'avait relevé cette absence de longe de sécurité comme étant une erreur : j'en conclue donc qu'il est normal pour eux de risquer de glisser à l'eau plutôt qu'entraver la vitesse d'action ou de déplacement.
Ce n'est normalement pas le cas en équipage familial.

22 fév. 201922 fév. 2019
0

C'est exactement ce que je disais plus haut, et m'a valu les foudres de l'excité.

(tu noteras que je n'ai pas dit que c'était une erreur, mais que cela ne devrait normalement pas être le cas d'un bateau bien préparé pour une croisière familiale en équipage réduit...)

25 fév. 2019
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J'ai justement commandé deux voiles "pas préparée" pour notre petit voilier...
Sur mousquetons...

Je dois commander un avocat pour ma défense ?

25 fév. 2019
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Message supprimé? Peut être ton post était une attaque "ad hominen" , va savoir...
:heu: :heu: :heu: :heu: :heu:

22 fév. 2019
0

@Persil... " Curieux que personne n'ait relevé ce détail dans cette vidéo" j'ai noté cela sur l'entête du message ! ;-)

22 fév. 201922 fév. 2019
3

"En régate la sécu passe au second plan" suis je obliger de dire que c'est encore une ineptie supplémentaire de votre part.
En régate l'équipement obligatoire est plus poussé, les solo ont parfois l'obligation dun AIS, les bateaux sont préparés pour le gros temps, entretenu au petits oignons, la meteo prise 10 fois et le routage pointu, mais Persil va nous expliquer comment ça marche véritablement....

Et je nai même pas abordé la SNSM, le comité de course, etc... tous se foutant de la sécu..

22 fév. 2019
0

Aucun énervement, vous avez généralisé comme d'hab... c'est tout... je sais très bien lire ;-)

23 fév. 2019
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:mdr: la mauvaise foi ne s’accommode d'aucune logique...
Bonne nuit chouxfleur

23 fév. 201923 fév. 2019
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Dernière tentative: Viking ne met pas de longe dans 35noeud et une mer formé, viking est regatier donc tout les regatiers ne mette pas de longe.... viking et les videastes ne mettent pas de longe par mer formé, viking et les videastes sont regatiers donc tout les regatiers font passer le classement avant la sécu.

On peut continuer derrière si tu veux, hâte de voir l'équipage familiale connaître la procédure et l'exécuter en 3min, le petit à la vigie derrière, lautre à la touche MOB pendant que papa persil va chercher maman... ou alors est ce juste une procédure répété et apprise par 5 membres d'équipage ayant un sport en commun et sentrainant dur de laffalage de spi Jusqu au mob et autre manoeuvre de secu et ceu régulièrement même en hiver.

Et j'aime bien choux fleur.. dur de la feuille comme tu es...
Allez je file en régate bon macerage sur des trucs que tu pratiques pas.

24 fév. 2019
1

on essaye de se convaincre pour rien hein... ca tue le temps entre deux navs des fois on apprend même des trucs :-)

25 fév. 2019
1

Perso je n'aime pas du tout le choux fleur, mais je ne vois pas en quoi cela pourrait être une insulte, je précise pour les ignares, un choux fleur est juste un légume très banal.

Il faut arrêter les conneries de bien-pensant et autres qui "gèlent" les forums, les discussions et tentent d'empêcher tout trait d'humour, cela suffit, c'est insupportable et quasi inhumain, on est pas des robots bordel !!!

22 fév. 201922 fév. 2019
3

@Persil pas fané
"Un bateau bien préparé pour naviguer en équipage réduit ne nécessite pas d'aller à l'avant pour une manoeuvre courante." as-tu écris.

Comme souvent tu es excessif...

Donc si je te suis bien, tous les bateaux dépourvus d’enrouleur sur lesquels il faut aller à l'avant pour changer de voile sont des bateaux mal préparés. Idem pour un empannage sous spi ou pour crocher une amure de ris.

Je te remercie donc de pas m'avoir laissé dans l’ignorance, et de m'avoir appris que jusqu'à présent tous mes bateaux étaient mal préparés.

22 fév. 2019
4

L'absence de longe de sécurité n'est pas une une erreur sur un voilier de régate. C'est volontaire car incompatible avec la rapidité des manoeuvres.

24 fév. 2019
1

Perso, j'avoue que quand je navigue, je ne met jamais le harnais, pour des sorties d'été en bonnes conditions. Mais parfois ça souffle un peu plus quand même, il faudrait que je me force à être plus rigoureux, car si la connerie arrive, ce sera un peu tard d'y penser ...

25 fév. 2019
0

Je ne comprends pas pourquoi mon conseil nutritionnel a été supprimé.
Misurk réclame à juste titre que l'humour ne soit pas censuré, on n'est pas des robots, et c'est bien dans ce style qu'il apprécie tellement que je m'adresse à lui...

De plus, ces conseils sont réellement excellents, et intéressent la cambuse et notre santé.

L'avocat apporte des vitamines, des anti oxydants et combattent le cholestérol. Mais notre activité de grand air aussi...

Pour nourrir les neurones et préparer ainsi au mieux sa défense, les nutriments excellents se trouvent dans le choux vert, les graines (noix, noisettes, etc) et les poissons gras. C'est donc par là que se trouve sa solution.

Cela me fait penser qu'il y a quelques siècles, les médecins goutaient les urines et humaient le caca, en posant la question rituelle "comment avez-vous" ? (sous entendu : "chié"...),
ce détail étant très important (cf la thèse de Giulla Sanders popularisée sous le doux titre " le charme discret de l'intestin " dont je conseille absolument la lecture à missk : il s'agit là de son second cerveau, si j'en crois l'irrésistible Giulla. Et il en va de sa santé.
La question usuelle est désormais devenue "Comment allez-vous ? " . Pensez-y la prochaine fois...

22 fév. 2019
0

L'entrainement est une bonne chose mais les conditions psychologiques ne sont pas du tout la, ce qui fait toute la différence avec une situation réelle. Cela est alors tellement soudain et l'éloignement tellement rapide que la récup du HLM tient d'abord à des actions quasi réflexes comprises et admises: jeter une marque, (enregistrer la position GPS), et immédiatement arrêter la course du bateau, ce qui devrait ne demander que quelques secondes, tout en essayant de ne pas perdre de vue la minuscule tête du HLM.
Méfiez vous de ne pas transformer un entrainement en triste réalité!
réfléchissez bien à tous ce qui peut arriver alors.

21 fév. 2019
0

Ecumeur, je n'ai évidemment aucune certitude mais je trouve que pour une situation réelle, chacun des équipiers est bien à son poste et exécute sa tâche, sans affolement, sans jamais regardé où se trouve la naufragée. En plus, l'hélico...

Pour avoir vécu des situations chaudes où un équipage entraîné doit intervenir dans l'urgence, je peux t'indiquer que cela se passe différemment et qu'il existe une tension visible ou audible.

Par ailleurs, le plus important dans cette situation est d'appuyer sur la touche MOB du GPS.

21 fév. 2019
0

@ viking , désolé, je ne les trouve pas tous très à l'aise, surtout à border la GV avant qu'elle ne soit descendue.

C'est le chef de bord qui fait preuve d'un grand flegme (britannique of course), et un gus est à l'arrière à ne pas perdre de vue the woman...

21 fév. 2019
3

perso je trouvais utile d'avoir une boite fumigène au près du barreur , justement dans ce cas , pour balancer à la flotte aussi vite que possible....

1

@ AICA : as tu une référence pour une boite fumigène ? Je n'y ai jamais pensé, mais je trouve ça une très bonne idée !
Tu la jette à l'eau, elle flotte et fume, c'est tout ? combien de temps ?

21 fév. 2019
1

les fumigènes cylindriques des confections normales de pyrotechnie. J'en ai mis un dans le cockpit, tenu par deux élastiques.

21 fév. 201921 fév. 2019
1

Je ne comprend pas l'utilisation du moteur sincèrement, après la manoeuvre estplutôt rapide et la est personne safe, c'était donc peut être ce qu'il fallait faire.
De réflèxe j'aurais viré, revenu au plus vite, balancer un bout revirer pour revenir dessus et choquer tout en grand pour stopper un peu plus loin que le MOB encerclé par la ligne de récupération... comme on le ferait pour récupérer un pote en wakeboard.
Enfin combien de temps ça m'aurait pris... est ce que j'aurais réussi, toujours pareil avec des SI on met Marseille en amphore.

Par contre même en vidéo, on se rend compte de l'intêret d'une perche IOR et je pense à ce modèle autogonflable prévu pour mettre en plus de la petite lampe sur le gilet

21 fév. 2019
3

À propos de réflexe, je m'étonne toujours qu'un équipier puisse continuer à filmer sereinement dans de pareilles circonstances.

21 fév. 2019
0

étoilé par erreur, les caméras sont fixé, surement des gopro ou autre accroché un peu partout.
Pour l'anecdote, lors de la fortune de mer que j'ai raconté ici l'année dernière, j'étais avec un débutant, sa toute première nav 45 noeuds :mdr: et bien croyez le ou pas, alors que je l'avais mis au winch d'écoute de trinquette et que j'allais à l'avant croché la voile et la hissée, cet uluberlu était grand sourire au lèvres la poignée de winch dans une main la gopro dans l'autre.... j'en ai ri mais je lui ai fait comprendre qu'il abusé et qu'il allait me poser les deux mains sur ce winch :mdr:

21 fév. 201921 fév. 2019
2

Comme deja dit, le moteur etait en route avant et pendant la chute de l'equipiere ( temoignage de premiere main )

Exercice ? non...
Il y a qu'a regarder la facon dont l'equipiere part a la baille....
Et ca n'aurait pas ete trop malin de tenter le coup sans secu pres du MOB , AMHA...

Quand a l'helico, comme deja dit, il etait en route pour une autre intervention un peu plus au Sud, et s'est donc trouve pas loin par hasard.

L'autre intervention :
www.thejournal.ie[...]an2019/

Il y a 31 noeuds de vent au virement , 29.5 noeuds quand l'equipiere passe a la baille.
Apparent ? Reel ?
Les Coast Guards parlent de " strong gale force winds " ce jour-la.

Derniere chose, l'equipier dans le pataras parait montrer du doigt la MOB en continu .

21 fév. 201921 fév. 2019
0

oui, il ne l'a pas quitté des yeux et pointe avec son bras en permanence sa position (procédure normale si je ne me trompe pas...)

21 fév. 2019
0

Le moteur était en route avant la chute ???
Clapot bien remuant, gite par F6... pas bon pour le graissage...

21 fév. 201921 fév. 2019
2

Oui . ( me demande pas pourquoi .... :mdr: . En fait, ils venaient de sortir du port. ).
Quand a l'utilisation du moteur pour recuperer le MOB, un membre de l'equipage dit que ça a limité le danger par la suite , notamment avec la bôme qui aurait valsé d'un bord sur l'autre sous voiles.
Au moins au moteur, ce danger était supprimé.
Il se defend egalement d'arriver portant sur le MOB, argumentant que cette position était plus stable pour le bateau que face aux vagues.

( on peut penser que cette position etait plus tenable au moteur qu'a la voile, avec la posibillite de reguler la vitesse plus facilement au moteur )

Derniere chose, l'equipage est entraîné et a l'habitude de naviguer ensemble.

Modif: l'anemo est regle sur vent apparent.
Dans les dernieres images, il y a 32 / 33 noeuds de vent au ponton.

21 fév. 2019
2

Avec le vent qu'il y avait c'est difficile d'arriver assez lentement sous voile. Pas assez lofé ça va trop vite, trop lofé ça dérive beaucoup.
Si on rate le repêchage, il faut refaire un tour : abattre doc prendre de la vitesse et s'éloigner, puis virer, autant d'occasions de perdre de vue la personne.

21 fév. 2019
0

OK avec ce que tu dis FredericL, au jour de aujourd'hui le quick-stop est la manoeuvre qu'il me semble devoir être à travailler
Cdlt
JM

21 fév. 2019
0

bonjour
interessant ce reportage , ce qui me laisse le plus d'interrogation , c'est le temps pour remonter la fille , mer plutot calme ,petit franc bord , poids modere et a plusieurs , je trouve cela assez long; mais j'ai mal vu la methode employee .

salut

21 fév. 2019
0

C'est très difficile de remonter quelqu'un comme ça, c'est pour ça que les Glénans ont envisagé d'utiliser le palan d'écoute de GV. Fixé sur la barre du même nom par un mousqueton pour être libéré immédiatement. Du temps où il y avait des palans d'écoute.
;-)

22 fév. 2019
1

Bah le palan d'écoute GV c'était les glénan d'il y a 30 ou 50 ans, oui, avec le temps de mise en oeuvre et la complication : on gère la GV comment ? Y'avait aussi la proposition hale-bas de bôme...
Perso je ne suis pas un fana de cette idée "mât de charge" mais je privilégie la drisse de spi qui a le meilleur débattement ; elle n'est pas démultipliée palan ok mais sur un bon winch... Si drisse de spi pas opérationnelle (sur un quick stop avec spi par exemple et un affalage un peu en vrac et/ou un peu partiel?) la drisse supplémentaire de spi ou de génois ou au pire la balancine de GV. Si on a en plus un palan de mob paré à servir immédiatement c'est un plus
Cdlt
JM

21 fév. 2019
0

hisse et oh santiano

21 fév. 2019
5

Au début de la vidéo est indiqué "Practice session", c'est donc bien un entrainement, mais ça ne veut pas dire qu'il s'agit d'un entrainement d'homme à la mer.
Comment imaginer qu'un skipper prendrait le risque d'envoyer un équipier à la baille par ce temps juste pour voir s'il a arrive à le récupérer?
Il y a plusieurs caméras qui filment automatiquement, ce n'est pas une mise en scène, mais ça permet un debriefing après retour au port.
La jeune femme a eu beaucoup de chance!
Merci à Totor pour le complément d'infos!

21 fév. 2019
1

merci totor j'avoue

21 fév. 2019
0

Quand même surprenants (toujours...) ces anglais ?

OK pour "Practice session", mais avec le moteur qui tourne et les coups de gite que prend le bateau ???... comme dit Duduche plus haut, pas bon pour le graissage.

21 fév. 201921 fév. 2019
3

Oui, c'est effectivement un entrainement regate, pas un entrainement MOB.
Pour info, cet equipage n'est pas constitué de brêles, ils ont fini premier devant une quarantaine de bateaux a leur derniere regate il y a deux semaines.
On peut penser qu'ils savent naviguer, donc...
Pour les images, trois " Go Pro" fixes, une a tribord des cadrans au pied de mat, deux sur les balcon arriere tribord et babord. Celle du pied de mat est manipulee lors du survol de l'helico. Les zooms ont ete edites au montage.

Ah, derniere chose importante : bateau et equipage Irlandais, pas Anglais !!! :non: :non: :non:

21 fév. 2019
0

Ce sont pas des Anglais... Ce sont des Irlandais!!!
Effectivement vous ne comprennez rienggg!!!

21 fév. 2019
0

est ce que le bateau n'aurait pas du arriver sous le vent de l'homme à la mer ? car sinon, il risque de lui dériver dessus non ?

22 fév. 2019
1

@JojoS
oui, justement, on doit dérivé dessus, c'est le but recherché
mais celui-ci dois avoir sont gilet gonflé ou la boué fer à cheval qui vont l’empêché de passé sous la coque.
comme deja dis, la gite du bateau diminue la hauteur du franc bord coté sous le vent.
tous ce que je raconte sont les bases de la récupération d'un MOB.

PS : dans l'idéale on utilise la drisse de spi, sur le harnais du MOB pour le remonter à bord avec un winch.

22 fév. 2019
0

Je n'ai pas appris les mêmes bases aux Glénans mais c'était il y a presque 30 ans.

24 fév. 2019
2

Un instructeur RYA m'a objecté qu'il choisissait le moindre risque et approchait le MOB au vent pour plus sur d'aller au contact, mais qu'il est important que le bateau soit stoppé arrivé à sa hauteur.

22 fév. 2019
5

CE N'EST VRAIMENT PAS L'EXEMPLE A SUIVRE.
Je m'étonne qu'une majorité de lecteurs jugent la manoeuvre utilisée comme bonne. En effet, il s'en fallait d'une minute pour que la tête de la naufragée ne soit plus visible.

Je répète que le plus important dans cette situation est d'APPUYER SUR LA TOUCHE MOB du GPS. Peut être cela a t-il d'ailleurs été fait bien qu'il me semble que tous les équipiers soient à la manoeuvre.

Coté manoeuvre, sur un voilier de ce type, j'aurais empanné et éventuellement viré une CENTAINE de mètres après la chute à la mer SANS AFFALER le solent. Deux minutes après, ce voilier aurait été à coté de la naufragée.

Pourquoi une centaine de m et pas immédiatement ? Pour avoir le temps de redescendre sous le vent avant de relofer , comme pour une prise de corps mort.

AVEC UN 40 PIEDS, j'aurais enroulé le génois, puis empanné pour revenir vers le HLM sous GV.

DANS LES DEUX CAS, j'aurais fait route SOUS LE VENT du naufragé avant de lofer pour me freiner puis dériver à 1 ou 2 nds vers lui de manière à l'accrocher sous le vent, plutôt vers l'arrière, et l'amener vers le tableau arrière.

Pendant le retour au portant , j'aurais démarré le moteur tout en le laissant au POINT MORT.

Pour information, dans les deux derniers cas d'HLM que j'ai eu l'occasion d'observer lors d'une course, les deux naufragés ont été récupérés en moins de deux minutes. Dont l'un dans un grain à 40 noeuds en mer (creux de 2m ) alors que le spi venait d'être affalé en catastrophe.

22 fév. 2019
0

Je suppose que si l'hélico a survolé c'est que l'alerte VHF avait été donnée, et donc le MOB a été activé...

22 fév. 2019
2

La dame à été récupérée, bravo, mais...
La réaction qui consiste à mettre le moteur et affaler les voiles en s'éloignant au moteur peut faire penser à un CDB excellent régatier à qui l'expérience de la nav sur dériveur ou petit habitable sans moteur fait défaut... Ca devient courant !
Si l'on n'a pas dans sa tête la manoeuvre idoine, arrêter le voilier est un minimum, amha.

:reflechi: ;-)

22 fév. 2019
1

OK avec toi, iff; on a maintenant toute une expérience qui va vers la pratique du quick stop et ça me paraît bien justifié!
Cdlt
JM

22 fév. 201922 fév. 2019
1

La priorité, celle que vous devez avoir en tête et ne jamais vous quitter, c’est de sécuriser l’equipage encore présent sur le bateau. Et pour ça, prendre le temps nécessaire.
Il n’y a pas pire que le sur-accident !!!
.
@Viking Amha, l’empannage est un très mauvais choix. Avec le stress généré, l’humain n’a pas un comportement rationnel et il ne faut surtout pas prendre le risque qu’un ou plusieurs équipiers passent à l’eau.

22 fév. 2019
0

Il y a une sacrée différence quand il y a la vie d’un equipier en jeu.

22 fév. 2019
1

Ptitlu, je t'ai évidemment étoilé par erreur... Un équipage en régate ne stresse pas pour effectuer un empannage par 25 à 29 noeuds et une mer plate, ils en effectuent des dizaines chaque année.

22 fév. 2019
1

Ce n'est peut-être pas l'exemple à suivre, mais il l'ont repêchée en bonne santé dans 30 Nds de vent, du premier coup. La seule critique je ferai est qu'apparemment ils ne lancent pas d'engin de flottabilité lorsqu'elle passe à l'eau.

23 fév. 2019
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Je pensais effectivement à une perche IOR ou équivalent, permettant de mieux repérer l'endroit de la chute. Parce que le gilet noir c'est pas terrible.

23 fév. 2019
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@FredericL
un engin de flottaison, par un tel vent ne sert à rien (si celui-ci n'est pas relier à une perche IOR).
la dérive engendrait par le vent va être telle que le MOB ne pourra pas la récupérer.
de plus si celui-ci a des bottes, il sera impossible de nager

23 fév. 2019
0

J'ai aussi appris ainsi.

26 fév. 2019
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Le virement est privilégié a l’empannage dans cette manœuvre pour ne pas amplifier les problèmes.
Abattre en grand, quand tu es sous le vent de la personne virer, revenir au près et récup sous le vent de la coque.
Pour le reste suis ok

22 fév. 2019
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Viking 35 , tu te contredis :
Je te cites :
"Pour avoir vécu des situations chaudes où un équipage entraîné doit intervenir dans l'urgence, je peux t'indiquer que cela se passe différemment et qu'il existe une tension visible ou audible. "
Et:
" Un équipage en régate ne stresse pas pour effectuer un empannage par 25 à 29 noeuds et une mer plate, ils en effectuent des dizaines chaque année"

:heu:

22 fév. 2019
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Un empannage n'est pas une situation chaude, juste une manoeuvre habituelle. Par ce vent là, il faut juste veiller à mollir le hale bas de bôme.

22 fév. 2019
3

Je n'ai pas la compétence de certains intervenants sur ce fil de discussion et je me garderai donc de faire tout commentaire sur cet épisode de MOB. Par contre, au plan humain, que d'aucuns aient suggéré qu'il s'agissait peut-être d'un exercice MOB me laisse … pantois !

22 fév. 201922 fév. 2019
2

Quoiqu'il en soit, j'imagine que ceux qui critiquent l'utilisation du moteur dans ce cas precis rentrent tranquille au ponton sans moteur avec leurs bateaux persos.
Encore une fois, le moteur etait en marche au point mort quand l'incident est arrivé. Je ne leur jette pas la pierre de l'avoir utilisé , c'etait quand meme plus simple.
Vous prenez bien vos pontons et corps morts au moteur, non ???

Le seul reproche, c'est d'avoir continué longtemps sur un seul bord en s'eloignant rapidement du MOB.
Il aurait peut etre fallu affaller le solent, virer, et affaller la GV sur le bord qui les rapprochait du MOB.
Ils aurait gagne du temps et de la route.
Mais c'est aussi facile de prodiguer des conseils assis au chaud le c.l sur sa chaise ...

:litjournal:

22 fév. 2019
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Cela serait intéressant de savoir ce que le CDB en a conclu !
;-)

22 fév. 2019
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c'est exactement le seul reproche a faire
:pouce: :pouce:

25 fév. 2019
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Il y a pas mal de monde qui va au ponton à la voile...
Sur les plans d'eau ou le moteur est interdit (le moteur électrique performant étant encore trop cher) par exemple...
lorsque qu'on a de l'erre la godille est inutile et ne sert qu'au départ.

22 fév. 2019
0

Bonjour,

Personnellement je ne critique pas l'utilisation du moteur, mais qu'ils soient anglais ou irlandais, je suis surpris qu'ils fassent leurs "patrice session" (de voiles...) avec le moteur en route.

Ensuite je serai un peu d'accord avec Viking, sauf quand il crie d'appuyer sur MOB du GPS, là ce n'est pas nécessaire, ou encore d'empanner, ça risque de s'écarter un peu trop de la bonne route qui ramène vers la "baigneuse".

Maintenant, le CDB doit être très content de lui puisqu'il a récupéré sa baigneuse et va pouvoir diffuser sa vidéo comme "méthode pour MOB".

22 fév. 2019
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Loin de moi l'idée de donner des leçons, mais au permis moteur on demande de se placer entre le vent et le MOB pour faire écran et dériver doucement sur lui. Par contre ce qui est sûr, c'est que il faut absolument le faire moteur au point mort. Récupérer le MOB par l'arrière OK à condition que l'hélice tourne pas, sinon en cas de passage sous la jupe tu risque d'en laisser un morceau à l'eau !!

22 fév. 2019
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Sinon il existe une autre technique pour récupérer quelqu'un sur le côté p.ex. quelqu'un de très lourd ou avec un franc-bord très haut : affaler la GV et la laisser déborder dans l'eau sous le vent pour en faire une poche. Quand le naufragé est dedans hisser la GV en s'aidant de la manivelle de winch.

22 fév. 2019
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ça, c'est la méthode Glenans, comment fais-tu avec une GV lattée sur chariots?

22 fév. 201922 fév. 2019
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j'ai brulé 2 fois des STOP, je suis la preuve vivante que tous le monde peut le faire. mdr

PS : biens sur c'est ironique

23 fév. 2019
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Comprends pas : si j'affale ma GV, elle ne tombe pas à l'eau, le guindant reste sur le mat, les lattes fixées aux chariots.

23 fév. 2019
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@super typhon,

tous les mâts n' ont pas forcément une engoujure fermée par une goupille.
Avec une GV lattée sur chariots, il n' est pas forcément facile (et rapide) de désolidariser les lattes des chariots.

Par ex, sur le mât Marco-Polo de mon Bdm 31, l' engoujure est très haute, et avec les chariots de lattes, une fois la GV ferlée, la têtière était vraiment très haute.

J' ai donc fermé l' engoujure, ce qui permet à tous les coulisseaux et chariots de s' empiler juste au-dessus du vit-de-mulet et de ne pas avoir à les sortir et rentrer lors des prises-largages de ris.

L' inconvénient: je ne peut plus utiliser la GV pour remonter un HLM!

Gorlann

25 fév. 201916 juin 2020
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Bonjour Bigjack,

dans mon cas ce n' était pas simple car j' ai dû faire un système sans surépaisseur à l' intérieur ni à l' extérieur, pour laisser passer les coulisseaux à roulettes des lattes.

J' ai donc usiner le mât jusqu' à mi-épaisseur à la défonceuse et finition au Drémel, puis j' ai confectionné deux plaquettes en alu ajustée et vissée dans le profil (avec du Tefgel bien-sûr).

Gorlann

24 fév. 2019
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Non, je ne pensais pas au tri, où c'est si facile de remonter un équipier, mais bien à mon ancien monocoque.

22 fév. 2019
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@Papyzoom
Je le récupère par l'arrière comme je l'ai déjà expliqué deux fois.
Et çà marche très bien j'en suis la preuve vivante.

22 fév. 2019
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@ Furia
Je suis aussi passé dans l'œil d'un supertyphon, je suis vivant.
Néanmoins je ne vous conseille pas d'aller voir ce qu'il s'y passe.
La probabilité que vous en réchappiez est disons de 0,0001 %

23 fév. 2019
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@ Papy-Zoom
Il suffit d'enlever la goupille en bas de la gorge pour libérer les coulisseaux. Le guindant sera alors libre.
Tu vas alors me répondre : oui mais pour un trimaran... ?

24 fév. 2019
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Intéressant ce que tu dis là Gorlann, j'ai le même "problème" d'engoujure haute, donc de tetière haute GV ferlée.
Peux-tu expliquer succintement comment tu a fait pour fermer l'engoujure ?

26 fév. 2019
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Merci pour ta réponse Gorlann.
Beau travail, je ne me sens pas capable de réaliser la même chose. J'ai les mêmes coulisseaux à roulette que toi, donc même problématique de "rien qui dépasse".
Tant pis, je continuerai à sortir les coulisse aux pour prendre un ris.

24 fév. 2019
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Sinon sur un trimaran vous le remontez par le flotteur sous le vent ?

22 fév. 2019
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Le problème , en conditions réelles sur une navigation de quelques jours, c'est à dire,
Réagir quand on entend le "plouf"
personnes ne porte de gilet,
le GPS avec le MOB est éteint,
Ou son les clés pour démarrer,
C'est le bordel dans le cockpit (on est en croisière)
Là tout est différent par rapport aux entraînements.

22 fév. 2019
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Alors là je ne te rejoints pas du tout.
Désolé, mais même en croisière décontractée, le GPS, il est allumé, les clés, elles sont sur le tableau de bord du moteur,et c'est pas le bordel dans le cockpit...je dois dire que j'ai un peu de mal à comprendre cette manière de naviguer...

22 fév. 201922 fév. 2019
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Alors là, tu prêche un convaincu! :pouce:

23 fév. 2019
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En quoi est ce moins évident de prendre un mouillage ou accoster sur un 36 pieds que sur un 21 ?? ?

Cela s'apprend sans problème, avec un excellent moniteur....

23 fév. 201916 juin 2020
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Essaye de rentrer dans un port sous voile avec un Sun way 21 un jour, et puis tu fais la meme chose avec un Sun Fast 36 le lendemain, et tu reviens nous dire si tu n'as pas noté de différences...
( pour info, avant que tu mette ta botte entre la coque et le ponton, le petit fait 800kg, le gros en fait 6.000 ... )
:langue2:

23 fév. 2019
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Tu joue sur les mots, là...
Ça, c'est pas accoster sous voiles, c'est faire un exercice sur un brise lame extérieur... Bien évidemment, la théorie reste la même quelque soit le bateau et c'est facile, c'est en ligne droite.
C'est une autre limonade que de se mettre sur une place de port sous voiles avec un gros
Et je te le dis pour l'avoir fait moultes fois, en formation stagiaires et formation moniteurs, sur petits et gros, le dernier étant un ketch acier qui me faisait bien transpirer, je l'avoue.
Perso, je n'ai eu de moteur que sur le tard sur le mien, et ait toujours privilégié les entrées de port à la voile, dans des ports inconnus la plupart du temps.

23 fév. 2019
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@totor : Personnellement, apparaitre comme un "mauvais marin" ou "marin ridicule" ou autre ne me dérange pas, surtout dans une situation d'Homme à La Mer. La seule chose qui m'intéresse dans une pareille situation c'est l' efficacité .
Détaillons afin d'être sûr de parler de la même chose et donc de se comprendre :-)

L'efficacité c'est la capacité d'atteindre ses objectifs, de produire à l'échéance prévue les résultats escomptés et réaliser des objectifs fixés.
La notion d'objectif est multiple : rapidité, etc.
Mais à l'inverse d'une régate ou d'un entrainement, dans le cas RÉEL d'un Homme à La Mer on ne peut pas se permettre de dire «ah tiens, aujourd'hui on a été + efficace que l'autre fois» ou «zut, aujourd'hui on a été moins efficace que l'autre fois» : NON, il faut que la méthode soit FIABLE.
Si on a le choix entre une méthode + fiable mais à chaque fois de rapidité moyenne OU une méthode moins fiable qui est parfois rapide et parfois très lente, dans le cas REEL d'un Homme à La Mer on préfèrera d'abord celle qui est fiable.

Lorsqu'il s'agit d'un organisme vivant (dans le cas présent un/des humain(s) ), on peut compter sur l'adrénaline (qui fait des merveilles selon les récits de beaucoup de personnes). Mais la mécanique (le moteur) ne connait pas cette chimie (l'adrénaline).

Croire que le moteur est une solution "fiable" est ... une croyance (merci Lapalisse). Ca revient à avoir la FOI en la technologie.
Qu'importe que ce soit "LA" méthode du «bon marin» ou pas, on s'en balance une boule sans toucher l'autre : la personne a la mer préfèrera attendre 20 minutes à coup sûr plutôt que peut-être 5 minutes peut-être 1h30 (selon si le moteur a voulu démarrer du premier coup, puis selon si la réactivité/capacité de l'équipage de faire ce qu'il faut sans le moteur).

Qu'en penses-tu Totor ? :-)
(je suis tout à fait prêt à changer d'avis selon argumentaire)

24 fév. 2019
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@totor : je pense que tu m'as mal lu ..... ou que j'ai mal exprimé mes pensées ... ou les deux.

Pour un corps mort, si on s'y un coup on y arrive en 10 secondes et un coup on s'y reprend à 15 fois, ça n'est pas du tout un problème. Pour un MOB, il faut utiliser la méthode la plus fiable pour soi. Je ne dis pas que "le moteur c'est la merde ET faire la manoeuvre à la voile c'est topissime ça marche à tous les coups pour tout le monde", non.

Je dis simplement qu'il faut s'entrainer aux manoeuvres HLM (idéalement par brise) à la voile. De sortes que cette méthode là, au fur et à mesure des entrainements/expériences, devienne acquise. Et lorsque cette méthode là (récup à la voile) sera acquise, alors cette méthode-là sera + fiable que la recup MOB au moteur.

Mais évidemment, si fait ses entrainements MOB au moteur, forcément qu'on va moins bien savoir se débrouiller à la voile ... c'est une évidence.

C'est simplement une critique (amicale et constructive) de la méthode d'apprentissage.

Suis-je + clair ? (je t'avoue ne pas être sûr de m'être bien exprimé)

25 fév. 2019
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@totor : je suis du même avis que toi (et tu es de très bons arguments) À UNE SEULE CONDITION ..... Cette condition c'est que le moteur ne fasse JAMAIS (mais alors "ja-mais", pas une seule fois) faux-bon.

25 fév. 2019
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@totor : je savais que dans le fond nous nous comprenions ;-)
Rien à ajouter. :-)

23 fév. 2019
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Et bien moi jai regarde faire rentrer à la voile un vieux gréement de 15m avec son capitaine200 blindé de permis (dédicace chouxfleur) et ben il a fini dans le quai :mdr:

24 fév. 201924 fév. 2019
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C'est fou comme tu joue sur les mots...
Qu'est ce que tu accostes , si c'est pas un port ?
Une barge mouillee au milieu ?( au milieu du port :mdr: ) Une cale ?( Portz ... , comme par chez moi... :langue2: ) ( une fille ? ).
Allons, allons...
:tesur:

Je pense que tu ne l'a pas fait assez , avec des supports differents, pour trouver une différence.
Batir des preceptes basé sur son experience ne vaut que si l'experience est consequente, AMHA.
Vite fait sur le mouillage ( ou tu joue encore sur les mots, tu passe de " moins evident " a " technique " ):
- choix de la place plus facile avec un 21'( virement/empannage, etc...)
Rayon de giration plus court avec un 21'
Gestion de vitesse plus facile avec un 21' ( tu borde de 3 doigts, tu ralentis avec une main , bome a contre)
Ancre plus legere, donc plus facile a mettre a l'eau. Plus facile a remonter si ca derape.
Plus facile a affaler, plus facile a re-hisser si necessaire.
etc.etc.etc...
Ceux qui ont essayé les deux me comprendront...

PS : on n'a pas de point de désaccord sur la botte pour freiner le bateau, je ne sais pas ou tu as été chercher ça... La botte était une image pour illustrer la différence d'inertie, pas un cours d'accostage... :heu:

24 fév. 201924 fév. 2019
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Si tu es à cheval sur les définitions des mots, tu devrais comprendre que tout tes exemples d'accostage sont en fait dans un port.
Quand à "accoster" un autre bateau, moi j'appelle ça "aborder".
Pour le reste, c'est évident que la théorie reste la même pour un petit ou pour un gros, mais comme déjà dit, la pratique réelle en est toute différente.
Et c'est bien connu de tout le monde que l'apprentissage sur un petit est plus formateur que sur un gros, c'est pas nouveau quoique tu en penses.
Comme j'ai l'habitude de dire " on apprend avec ses fesses " ( cf mouvements du bateau :cheri:)
En navigant sur des gros en école de voile, on reconnaît d'ailleurs bien ceux qui sont de la filière dériveur, et les autres qui ont appris directement sur des gros.
Les premiers sont " fins " à la barre, les autres plus " grossiers ".
J'imagine que c'est la même chose en aviation...

Pour les entrées de port à la voile, c'est comme tu dis interdit à tous les pimpins.
En école de voile quand le bateau est connu, sur des bateaux de régate sans moteur, il y a une tolérance. J'ai parfois été emmerdé avec le mien, mais curieusement quand je proposais au gueulard d'affaler et qu'il vienne godiller à ma place, l'interdiction était immédiatement levée

:mdr:

24 fév. 201924 fév. 2019
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pourquoi en remettre une couche.. aucune virulence dans mes propos aucunes, mais pourquoi encore remettre en questions les pratiques des régatiers (que vous ne pratiquez pas) qui sont quand même sur l'eau très très souvent (les entrainement c'est toute les semaines) et pour lesquels on reporte très peu d'accident physique grave et encore moin mortel. pourquoi encore parler de "tourner entre trois bouée" de manière discriminant comme si c'était moin grand, moin la mer, moin voile, et d'autant plus que beaucoup de régate se passe sur plusieurs jours et centaines de miles peu importe le temps, la Giraglia bientôt, course magnifique, regardez au moin les images, d'autres seront sur l'eau en toute sécurité...

24 fév. 2019
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Alors jen reste pantois, je ne dis pas que tout les regatiers sont des marins mais il y en a quand même une très grosse proportion, comme pour les voyageurs au long cours...

24 fév. 2019
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@ Viking : " 20/30/40 années d'expérience qui réalisent encore des manoeuvres au moteur approximatives ou ne s'amarrent pas correctement."

Je ne suis donc pas le seul à le remarquer ...

25 fév. 2019
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"Ça tombe sous le sens..." Je suis pas sur que ce soit aussi simple, la séparation entre l'approche je suis un super régleur de voile et de bateau et puis c'est tout, ou de l'autre coté, je sais tout faire avec mon bateau et je ne connais à fond que tous les réglages basiques sécurisés, c'est effectivement deux classifications bien différentes dans le principe.
Mais cela ne reste qu'un principe, la réalité des bons marins est surement plus riche et variée, surtout chez les CDB et Skippers. Pour les équipiers de régate ou de sortie vacance, oui il y a certainement des cas de "mono-expérience", mais pour skipper son bateau short-handed, la longue expérience nécessaire fera qu'on aura étudier un large scope de la voile. Sauf évidement pour les speudo-skippers qui sont des charlots sans s'en rendre compte, il y en a en croisière, j'en suis quasi certain, en régate je ne sais pas.

24 fév. 2019
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que ca me plaise n'a pas d'importance mais j'ai tout de même le droit de défendre mon opinion.
Mais sinon je comprend ton propos qui cette fois ci est plus clair même si je reste à penser qu'il y a du bon à apprendre des deux côtés même en terme de sécu. et n'oubliez pas qu'il ya des coursiers qui tournent parfois aussi entre 3 bouées :-)

25 fév. 2019
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désolé, mais avec un 6m on ne se blesse que si on est vraiment, mais vraiment qu'un maladroit !!!
De plus un 6m se tire... sans vagues et sans vent, à la nage s'il le faut (déja fait) je ne pense pas que ce soit possible avec un 11mètres.

24 fév. 2019
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Amha, c'est un des avantages des petites unités, pour arriver en catway, même si tout n'est pas parfait dans l'approche, on peut sauter rapido sut le ponton et plaquer le boat à la main. Çà reste faisable jusqu'à 9 m, et pour les plus grand ça devient impossible.
Entre les petits voiliers et les grands, les manœuvres de voiles sont les mêmes, l'accastillage diffèrent mais surtout les effets d'inertie se font vraiment sentir, pour virer sur un 41 pieds il faut une vitesse mini qui n'est pas la même comparé avec un surprise ou un J80. C'est pour ces raisons que l'apprentissage sur petites unités est vraiment efficace, et que le passage sur gros voilier est enrichissant.

24 fév. 2019
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C'est aussi que pas assez d’écoles de voile proposent des stages sur petit voiliers..

25 fév. 2019
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"Sur la vidéo, ils ont l’air de galérer pour affaler la voile qui ne tombe pas toute seule, etc.."
Si le voilier était plus près du vent, elle descendrait probalemenr mieux, amha !

;-)

22 fév. 2019
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@BWV 988 : je plussoie mais il faut nuancer ... Ou du moins réfléchir sur un point : j'ai la sensation qu'une immense majorité de marins-voileux ont une bien trop grande confiance (pour ne pas dire une FOI) en leur moteur.
Combien de fois ai-je lu et entendu : «oh, dans telle situation, tu allumes le moteur».
Je pense qu'on devrait (dans l'idéal) savoir se débrouiller qu'à la voile : c'est bien + fiable.
Miser sur le moteur, s'il tombe en panne c'est "panique à bord" car "on" n'a pas prévu et "on" ne sait pas faire sans. (et pas uniquement pour les manoeuvres HLM)

22 fév. 2019
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J'ajoute que concernant l'apprentissage de la voile pure, c'est l'une des raisons pour laquelle sur l'autre fil sur la vie en couple, je me positionnais comme un partisan convaincu de l'apprentissage sur des petits voiliers avec lesquels on peut s'initier aux manœuvres de prise de mouillage à la voile, voire même quand la configuration portuaire le permet, aux accostages. Initiation beaucoup moins évidente sur de plus grands voiliers, et comme maintenant certains considèrent comme étant une perte de temps de débuter de cette façon, le résultat est que très peu de nouveaux plaisanciers maîtrisent ces fondamentaux, et c'est bien dommage.

23 fév. 2019
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précision : prendre un mouillage ou accoster à la voile, s'entend...
(je précise parce khon va encore affirmer que je généralise...

23 fév. 201923 fév. 2019
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@Totor : personne ne parlait pas d'entrer dans un port, mais d'accoster sous voile. Il y a des occasions de s'y essayer.

J'ai appris à le faire avec un 36 sur la barge face à Pin Rolland.
Je l'ai refait, sur un très long ponton un coté est en eau libre, avec mon 41 pieds qui fait pas loin de 12 tonnes à charge. C'est une question de technique qui s'apprend, et de maîtrise du bateau qui s'expérimente et s'entretient.

La différence avec un petit est qu'en effet on ne l'arrête pas au pied... mais on ne devrait jamais arrêter un bateau avec son pied, quelle que soit sa longueur : c'est un truc à se blesser, ou à tomber entre le quai et le bateau ainsi que je l'ai vu faire un jour au Crouesty (je n'ai plus le souvenir de la taille du bateau, mais il faisait moins de 8 mètres)

23 fév. 2019
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Bien évidemment, en tant que formateur, j'encourage tout à chacun a essayer et s'entraîner sur ce type de manoeuvre à la voile.
Mais également à ne pas se sentir coupable d'utiliser le moteur en cas de MOB.
A lire certains ici, on ne serait pas un bon marin si on allume la bourrique dans un moment critique.
Il y a des moments où il faut être efficace et rapide, pas étaler sa science au risque de se louper,.
Une vie est en jeu quand même...

24 fév. 2019
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Interroge-toi sur la facon dont tu prends un corps-mort d'habitude et tu aura la reponse.
Si tu le fais a la voile parce que tu considere que tu as plus de chance de reussir a la voile sans tout arracher que de voir ton moteur demarrer, c'est bien : le recuperage du MOB a la voile pure est pour toi.*
Je ne pense pas que ca soit le cas de la majorité des gens.
Rajoute a tout ça du vent, de la houle et du stress ...

( et je te dis ça tout en le regrettant...)

( *accessoirement si tu es dans ce cas, va voir un mecano, ta bourrique a un probleme... )

24 fév. 201924 fév. 2019
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Ce que tu dis est très clair, et c'est pas loin de ma pensée ( enfin presque).
Oui, je suis partisan de faire le plus de manoeuvres possible à la voile et à s'y entraîner.
Au boulot ou perso, c'est / c'était ma pratique.
Les entraînements aux HLM /MOB également, et plutôt deux fois que une.

Maintenant ( et c'est sans doute là où l'on differe), si il m'arrive un jour un MOB sous voiles, je privilegierais le moteur.
Non pas que je ne me sente pas capable d'aller récupérer le gars, mais il y a trop de variables qui peuvent faire foirer l'affaire.
Le temps, déjà: on peut penser que la route vers le MOB sera plus rapide et plus simple au moteur.
Le stress: plus de voiles qui claquent, plus de bôme dangereuse, moins de gîte prononcée, etc...
Moins de danger de sur-accident également
Au moteur, une seule personne gère la vitesse et la trajectoire: le barreur. Ça laisse le reste de l'équipage libre de faire ce qu'il y a à faire à ce moment: touche MOB du GPS, VHF, préparer une drisse si besoin est, pointer du doigt le MOB, etc...
Plus facile à gérer la trajectoire au moteur: on va tout droit, pas besoin de tirer des bords.
Plus facile de gérer la vitesse. On s'arrête ou l'on veut, on recule, on re- accélère, etc...
La visibilité sur l'avant qui n'est plus bouchée par le génois, etc...
Une fois récupéré le MOB, moins de dérive, moins de stress avec les voiles qui claquent, la bôme qui bât, etc...

Les seuls points négatifs seraient le danger de l'hélice, et l'absence de gîte qui pourrait aider à remonter le MOB. Sans doute plus de roulis aussi.

Donc bon, oui, s'entraîner à la voile, ça sert de toute façon pour une prise de coffre ou quand on perd sa casquette.
Ou si le moteur ne démarre pas.
Mais privilégier l'efficace et le rapide, qui est pour moi le moteur, quand il y a situation d'urgence.

Et pour répondre complètement à ta question, je ne pense pas qu'on puisse avoir un taux de réussite supérieur à la voile qu'au moteur, même avec un bon entraînement à la voile.
Trop de variables à la voile dans cette situation d'urgence ( refus au dernier moment, surpatage du winch dans la précipitation, etc....

25 fév. 2019
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Presque...
De toute façon, on est bien d'accord que le moteur est un facteur de sécurité ( sur un gros d'autant plus), et qu'il vaut mieux qu'il démarre à chaque lancement de clé, ne serait-ce que pour des manoeuvres non urgentes comme les entrées de port.
Ceci étant, oui, on n'est pas à l'abri de la petite merde dans les tuyaux qui fait caler la bête au pire moment.
Donc privilégier le moteur dans une manoeuvre de MOB, oui, mais se mettre près à la faire à la voile si il y a défaillance mécanique.
D'où l'intérêt de savoir bien le faire à la voile, et donc de s'y entraîner sérieusement, comme déjà dit.
Perso, quand je rentre au port au moteur, j'ai toujours les voiles prêtes à être re-hissee.
Toujours...
La GV affalée tient à la bôme avec 2 garcettes, la têtière est à poste dans l'engoujure du mât et la drisse à poste.
On ne range que quand on est amarré /mouillé.
Combien de gens sont encore dans le chenal, et sont déjà avec le taud sur la GV?
Je trouve ça une mauvaise pratique.

23 fév. 2019
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Je relis le post d'origine, et je ne joue pas sur les mots : BMW parle bien d'accostage, et rien d'autre.
Les mots ont un sens, et je ne serais pas intervenu s'il avait parlé des ports comme on trouve en France.

Je ne l'ai fait qu'une seul fois, avec un 34 pieds, et c'était dans un port et une place qui le permettaient (Port Haliguen).
Dans mon port de prédilection actuel, je pense que je pourrais m'y amuser... mais mon dériveur est une savonnette dérive haute, il fait 10 à 12 tonnes et donc ce que je touche aura des dégâts, et je ne m'y risquerai pas simplement pour prouver que c'est possible ou que j'en suis capable (pour ma part, chaque fois que j'ai réussi, ce fut bien plus un coup de chance que de maîtrise réelle...); et ce serait totalement idiot : les gars de la marina n'attendent que de donner le coup de main qui va bien (je ne suis pas en France...).

Le sujet n'est pas de savoir qui a la plus grande expérience : ce n'est pas moi... mais de contester l'idée que c'est techniquement plus compliqué d'apprendre sur un gros que sur un petit.
Cela l'est surement quand on fait de l'auto apprentissage : le pied est alors magique et salvateur....
Mais si on nous explique bien la technique, on apprend que le pied est une erreur à ne pas commettre, avec un 21 comme avec un 41. C'est tout ce que je prétends.

Dans tous les ports français que j'ai fréquentés, il était interdit de manoeuvrer à la voile... avec la concentration constatée, c'est d'ailleurs quasi impossible dans la plupart des places.
Cette compétence date donc un peu, d'au moins un demi siècle (j'ai débuté en fin des années 80 et c'était déjà interdit...)...

Je reste persuadé que l'idée de mettre le pied pour stopper un bateau est signe d'un auto apprentissage... ça fonctionne très bien, comme tu le précises, jusqu'à une certaine taille. Moi je dis que c'est dangereux, et pas nécessaire. C'est le point de désaccord.

On a parlé d'accoster.
Quant à la manoeuvre de mouillage à la voile, j'attends toujours la différence de technique entre un 21 et un 41 pieds...

24 fév. 2019
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J'ai posé la question simple : "En quoi est ce moins évident ?",
sur une intervention qui parlait exclusivement de l'apprentissage et non pas de la pratique, de BvW affirmant je cite : " l'initiation est moins évidente sur les grands voiliers".
=> on parle donc bien de technique...
(cela dit, BVW ne parlait pas vraiment d'initiation - Accession à la connaissance des premiers éléments d'une science, d'une technique, d'un art.- , mais de ses expériences personnelles... ce qui justifie son conseil de commencer petit. On peut cependant comprendre que la liste de ses pépins dans son apprentissage ne m'engagerait guère à suivre sa voie )

  • l'arrêt au pied est la seule réponse "technique" que j'ai reçue. et c'est bien toi qui en a parlé le premier (la variante fut la main... avant d'être cassée ! )

Je viens de vérifier : accoster, c'est se mettre en long contre quelque chose : un quai, une barge, un bateau, etc...
ce n'est pas "jouer sur les mots" que de les utiliser à bon escient.
J'ai expliqué où j'avais appris à accoster avec un 36 (ce n'est pas un brise lame, mais un ponton flottant je suppose destiné aux très grosses vedettes ne pouvant s'approcher plus près (?), avec tout ce qu'il faut pour s'amarrer), je l'ai fait avec un 34 dans un port avec un avant port permettant de manoeuvrer à la voile, et dernièrement à un ponton très long qui n'est utilisé que d'un seul coté, le coté mer étant essentiellement utilisé par les rarissimes bateaux de passage : idéal pour une initiation, ou un entrainement.
Je ne prétends pas du tout en être un expert de cette pratique (je ne suis pas relou...).
Je témoigne simplement que l'initiation peut en être faite avec un moniteur aussi bien sur un gros (si on considère un 36 pieds comme un gros bateau !) que sur un petit.

ça, c'était le sujet de départ.

Je n'entre pas dans un port à la voile, parce que je sais que c'est interdit, et que je connais la conséquence de cette interdiction : en cas de pépin responsable, l'assurance ne fonctionnera pas. Et même si je n'en manque pas, je ne tiens pas à gaspiller mon argent dans ce genre de choses. Et je ne vois pas l'utilité de prendre ce risque.

Maintenant, si en parlant de manoeuvre "évidente", tu songeais aux forces à mettre en oeuvre, c'est différent...
on n'est plus dans l'initiation mais dans la pratique.
Un petit bateau tient moins de place qu'un gros. OK
Il vire donc plus court, OK.
La bôme est plus légère, OK.
Il a moins d'inertie, OK
ça ne rend pas la technique plus évidente car c'est la même, elle exige la même connaissance du bateau pour ne pas la rater, mais elle demande moins d'espace.
(il faudrait définir sur ce qu'est une manoeuvre ratée : pour moi, être obligé de la refaire, ce n'est pas l'avoir ratée...
par contre, être obligé de mettre le pied pour stopper le bateau, c'est l'avoir ratée...)

Cependant, le "gros" a aussi des avantages... Je ne parlerai que des bateaux modernes armés pour un équipage réduit...
on y trouve un tas d'équipements à disposition qui facilitent grandement les manoeuvres
par exemple remonter l'ancre avec mon guindeau électrique est infiniment plus facile (mais plus technique...) qu'avec les bras et en équilibre instable sur le sunway 21 que j'avais à ma première location,
affaler la GV se fait tout seul et en quelques secondes, grâce aux coulisseaux de bonne facture; et la GV se place tranquillement sur la bôme !
quant à l'empannage, je n'en vois plus la difficulté depuis que j'ai découvert le Walder dont mon bateau est équipé ...

...là aussi : ceux qui ont essayé comprendront.

En réalité, je ne suis pas convaincu que nous soyons réellement en désaccord.

24 fév. 2019
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Un forum passe par l'écrit. Les mots ont donc leur importance et si chacun redéfinit le vocabulaire à sa sauce, on ne peut se comprendre...
Je ne suis pas "à cheval" sur les mots : j'utilise les sens retenus par les dictionnaires (ATLIF et CNRTL)... et pour ces 2 dictionnaires, le verbe "aborder" n'a pas vraiment le sens que je souhaite utiliser ici, tandis que le verbe accoster convient parfaitement... tu peux vérifier si tu le souhaites.

Quant à ce que "connait de tout le monde", j'admets volontiers ne pas suivre les yeux fermés les édits des majoritaires.
Je ne suis pas seul dans ce cas, d'ailleurs : des tas d'écoles sérieuses et réputées pensent comme moi que l'on peut parfaitement apprendre sur un croiseur, si l'objectif n'est pas de tourner en rond autour de 3 bouées...
La barre, je la laisse volontiers au régulateur ou au pilote : j'ai bien d'autres choses à faire en croisière que de songer à gratter le demi dixième de noeud... la sécurité, par exemple, notamment le sujet de ce fil et de ce film qui me laisse songeur (le mot est faible) et me pose un sérieux doute sur les pratiques des régatiers.

24 fév. 2019
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Il me semble bien connaitre le milieu régate et je ne suis obligé d'admettre que nombreux sont ceux qui ne sont pas et, pire, ne seront jamais des marins.

Je connais de (bons) skippers avec 20/30/40 années d'expérience qui réalisent encore des manoeuvres au moteur approximatives ou ne s'amarrent pas correctement.

Le relou, je ne confond pas régate et course, peut être à tort.

25 fév. 2019
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Ca tombe sous le sens...
On demande à un regatier de baie d'aller vite entre A et B, il en a que foutre de l'estime, mouiller correctement ou encore faire un calcul de marée.
On ne demandais pas à Alain Prost de savoir lire une carte Michelin...

Mais certains ( beaucoup) , naviguent en plus en dehors de leurs 3 bouées, et ceux-là savent mieux que la moyenne des pimpins qu'on croise sur l'eau le WE du 15 août...

24 fév. 201924 fév. 2019
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Je regarde ce film, et je lis ce fil sur HEO...

J'en lis d'autres, et je constate qu'il existe des tas de façons de considérer ce qu'est la voile. La régate, qui consiste à tourner autour de quelques bouées, en est une. Ce que je vois et ce que je lis m'incite à ne pas prendre ce que disent ces gens là pour paroles d'évangile dans ce qui est ma pratique, à moi.
Et que cela te plaise ou pas m'importe peu.

La course, c'est autre chose, rien à voir.
Mon moniteur était un figariste... et ses cours se faisaient sur son Figaro.
Mais sa façon de conduire le bateau et ce qu'il m'a transmis sont 2 choses différentes.

23 fév. 2019
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Dans le rattrapage des erreurs, un 21 pieds s'arrête d'une main.

24 fév. 2019
1

@"l'apprentissage sur petites unités est vraiment efficace, et que le passage sur gros voilier est enrichissant."

Là je crois que t'as tout résumé.Je rajouterais juste histoire de résumer encore plus :-D :
Sur une petites unité on apprend les fondamentaux, et sur une grosse on apprend la rigueur.

Hugh, j'ai parlé! :goodbye:

25 fév. 2019
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le poids, peut être ?
l'inertie ?

25 fév. 201925 fév. 2019
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Je mets rapidement mon grain de sel...

Chaque cas est différent, voire unique.

Chaque bateau est différent.
Par exemple, sur mon cata, pour sortir des chariots à billes, il y a une plaque en bas de mât à dévisser. Et bonjour les dégâts, toutes les billes se sauvent..
On peut être sur un cata, avec deux moteurs.
On peut être en famille ou avec des amis ou des clients inexpérimentés.
Sur la vidéo, ils ont l’air de galérer pour affaler la voile qui ne tombe pas toute seule, etc..

Voilà mes recommandations :
avant le départ, faire un briefing sécurité et aborder le sujet homme à la mer (ce que je fais systématiquement, savoir où sont rangés gilets, harnais et longes, les faire essayer par chacun et les régler). Les faire ranger dans un endroit accessible pour chacun. Savoir lire la position du bateau et comment appeler le Cross, etc..
Si possible, faire un exercice en jetant une défense à la mer, et ça peut servir plus tard pour une casquette envolée.. Et ça apprend à chacun combien c’est difficile.
Pour le skipper, y avoir réfléchi à froid, ne pas avoir à se poser des questions. Si c’est le skipper qui part à l’eau, avoir formé un client à comment démarrer les moteurs et lui donner la barre qques minutes.

Cette situation d’HLM ne m’est arrivée qu’une fois en course sur une maneuvre de spi et fort vent. Equipier récupéré sans bobos.

CaptainRV

25 fév. 2019
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Ce que je trouve étonnant, ce sont les presses-boutons et fans d'écrans.

La femme à la mer est tombée sous leurs yeux, et il y en a pour se précipiter devant leurs écrans pour presser un bouton et regarder leurs écrans !!!
J'ai vraiment du mal à comprendre cette manière denaviguer sur écran en faisant abstraction de la vie réelle !!!

A un moment il faut arrêter de jouer avec les écrans et autres, et rester dans le réel et sauver la personne en danger !!!

23 fév. 2019
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hum... à ce niveau là, il est temps de changer de skipper.

23 fév. 2019
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quelle mouche te pique ?
je réponds à la situation décrite :

"personnes ne porte de gilet,
le GPS avec le MOB est éteint,
Ou son les clés pour démarrer,
C'est le bordel dans le cockpit "

je maintiens : il est temps de changer de skipper... SI tu n'es pas d'accord, tu peux le dire calmement...

Raté une manoeuvre : c'est à dire ?
être obligé de la recommencer ?
user du pare battage salvateur pour éviter de frotter ?
mais cela arrive des tas de fois ! Pratiquement à chaque fois, puisque je n'ai pas de place attitrée et qu'il me faut donc retrouver la bonne pratique à chaque fois...
Qu'est ce que ça vient faire dans l'histoire d'apprentissage d'une technique ? ? ?

Cela dit, je n'ai jamais cassé de main à personne (j'applique ce que j'ai appris : on n'arrête un bateau ni au pied, ni à la main... et j'en suis fort aise), ni plié de balcon ou de chandelier ou de hauban, ni sur les bateaux que je louais ni sur ceux de mes voisins.
Je suis donc très nettement moins bon que BMW.

24 fév. 2019
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Attention avec le placement auto des réponses dans les fils, souvent c'est décallé vers le bas et on a l'impression que la réponse concerne le com d'en dessus alors que pas du tout, la réponse est pour autre chose.
Faut pas s'énerver pour quelque chose qui n'est pas destiné, mais parfois il y a aussi quelque "relous" qui font exprès de faire de la provoc. J'ai testé sur un autre fil ou on parlais du permis...

23 fév. 2019
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J'ai du mal à comprendre où se situe l'exemple à suivre...

24 fév. 201924 fév. 2019
1

Non, je n'avais pas compris. Il y a de drôles de phénomènes sur ce forum...

Mais cette fois, je suis totalement d'accord avec toi. :alavotre:

On peut parfaitement être initié à la technique sur un "gros" bateau ; il n'est pas besoin de passer par la case optimist comme on le lit très souvent ici.
La formation permet de gagner beaucoup de temps, sûrement aussi pas mal d'argent, mais surtout d'acquérir la bonne pratique (celle qui n'a pas besoin du pied...) et d'en éviter d'acquérir les mauvaises (qu'on se pressera de transmettre aux autres en affirmant que c'ets la meilleure façon d'apprendre...)

Il reste évidemment fortement conseillé après formation de faire son expérience de façon graduelle, de petit vers plus grand... les inévitables conneries ont des conséquences moins grandes.

23 fév. 201923 fév. 2019
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"et il n'est nullement mentionné d'interdiction" ...
ah bon ? ? ?

Ce n'est pas parce que tu ignores que c'est interdit que cela vaut autorisation. (il est vrai qu'il faut accepter de ne pas tout connaitre et savoir lire pour le ne pas rester dans l'ignorance...),

Une simple recherche sur gogole concernant le port de Nice, par exemple, permet de lire le règlement qui précise : "les voiliers doivent entrer, sortir ou faire mouvement au moteur ou remorqués uniquement" .
www.riviera-ports.com[...]010.pdf
article 8 .
Tu pourras demander à qui tu veux de t'expliquer tranquillement ce que cela signifie.
il t'expliquera en même temps pour quels ports cette interdiction est valable...

Le reste de tes affirmations est à l'image...
"Je suis certain que c'est pareil pour la plupart du reste de la France"
en effet, tu ne doutes de rien : tu sais tout...
Pour ma part, je n'ai parlé que des ports que je connaissais. Toi, tu parles de " la plupart du reste de la France"... à part ça, c'est moi qui généralise :-D

23 fév. 2019
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Je te l'ai dit : demande à quelqu'un de t'expliquer ce que cela signifie.
A ton assureur, par exemple : il sera enchanté...

23 fév. 2019
1

@Persil,

tu n' as JAMAIS raté la moindre manœuvre, même au moteur?
T' es vraiment un CHAMPION!!!!!!!!!!!!!!!! :bravo: :bravo: :bravo:

J' ai eu l' occasion de voire Tabarly se louper en beauté à Concarneau!

Mais toi, tu dois certainement être meilleur!
:pouce: :pouce: :pouce:

Gorlann

23 fév. 201923 fév. 2019
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@Persil pas fané

Heureusement que je n’ai pas comme toi appris à manœuvrer à la voile sur un bateau de 12 mètres, vu le nombre de conneries que j’ai pu faire sans trop occasionner de dommages chez les autres ; de mémoire juste un balcon plié, une main fracturée qui avait eu la malencontreuse idée de vouloir me retenir, un rail de fargue défoncé, un hauban arraché ( « démolition man » qu’on m’appelait…),plus quelques autres petits dommages sans importance, bref quelques petits dégâts mineurs, tu en conviendras… Qu’en aurait-il été avec un bateau plus grand ? J’en frémis !
Remarque que si j’avais appris comme toi directement sur un grand bateau avec l’aide d’un bon moniteur, j’aurais certainement évité de casser autant de bateaux autour de moi, d’autant que j’ai cru comprendre que tu n’as pratiqué cet exercice que quelques rares fois, toujours dans des conditions idéales…

:tesur: :cheri:

24 fév. 201924 fév. 2019
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@persil pas fané

Euh Persil, j’imagine que ta avais compris l’ironie sous-jacente de mon dernier post.
Il est évident que si j’avais occasionné autant de dégâts autour de moi je ne m’en serais pas vanté; plus sérieusement je n’ai pas le souvenir d’avoir abîmé aucun bateau « adverse » lors de mes manœuvres, cela dit, ça peut quand même arriver, même aux meilleurs.
Ceci étant précisé, s’il en était besoin, mon post n’avait pour but que de mettre en évidence les conséquences d’éventuelles conneries que l’on peut faire (et que l’on fait inévitablement) quand on débute dans l’exercice des manœuvres portuaires ou de prise de mouillage à la voile. Ces conneries sont la plupart du temps sans conséquences quand on les fait avec un Corsaire, ce qui n’est pas le cas quand on débute avec un bateau de 12 mètres, sans compter que les erreurs se rattrapent aussi beaucoup plus facilement avec un petit bateau.
Cette manière de procéder dépasse d’ailleurs le cadre des manœuvres portuaires ou de mouillage. En navigation c’est la même chose, un vrac sous spi n’a pas les mêmes conséquences selon les bateaux ; un spi qui chalute avec un muscadet, on le ramasse épicetou, la même situation à bord d’un bateau de 12 mètres, si t’es en solo ou en équipage familial, c’est une autre paire de manche. Pour info j’ai eu quatre bateaux sans moteur, 5.50m, 6.20m, 6.50m, 8m (acier), les autres étaient motorisés.
Enfin je crois qu’on n’a pas la même conception de la pédagogie, tu as la tienne, j’ai la mienne.
Par contre et pour élargir mon propos je te rejoins complètement quand tu mets l’accent sur l’utilité d’une formation plutôt qu’un apprentissage en autodidacte, car cette façon de faire permet de gagner beaucoup de temps.

24 fév. 201924 fév. 2019
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@Persil pas fané
"Non, je n'avais pas compris. Il y a de drôles de phénomènes sur ce forum..."

Ha, ha,ha!
Je m'imaginais que l'outrance de mon propos, l'étendue des dégâts, et aussi l'expression "démolition man" ne pouvait prêter à confusion, mais bon faudra que je me méfie du second degré à l'avenir... :reflechi:

23 fév. 201923 fév. 2019
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Je connais la suite et bien évidemment c'est ce qui c'est produit. jen ai d'autre, tous diplomés par la bonne filiale française :-)

Pour infos, Antibes, Nice, Saint Laurent Du Var, je suis rentré à la voile dans tout ces ports et il n'est nullement mentionné d'interdiction, Jusqu a l'embouchure de la panne sauf pour st Laurent où jemmenais le love love Jusqu a sa place. Je suis certain que c'est pareil pour la plupart du reste de la France, encore une généralisation de votre propre expérience en fait... :-)

23 fév. 201923 fév. 2019
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mais continu de lire des texte de 2010 que toi seul intéresse les autre eux rentrent à la voile et la capitainerie et les autorités n'y voient rien à redire ! de toute manière Nice est le pire exemple il n'y a pas d'air et des ferry...
je t'en ai laissé quelques autres sûr que tu vas adorer parcourir leurs site web.
A être bien carré bien chiant, on navigue bien carré bien chiant.

Et si tu parlais de ce que tu connais au lieu de chercher la petite bête tu saurais que les gamin font de la voile dans port de Nice tout les jours, à Antibes pas besoin de zodiac non plus pour ramener la voile légère à quai toute voile dehors, mais t'iras leur dire que c'est interdit et qu'ils sont rétrograde à pratiquer la voile d'il y a 50ans. tu vas me dire (c'est des petits gnagnagna) aujourd'hui j'étais en 35 pieds.

23 fév. 2019
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mais pas de soucis, continu de discuter avec ton assureur, les autres naviguent.

24 fév. 2019
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Cette histoire qu'il faut utiliser le moteur dans un port est à remettre dans le contexte que l'on ne peut louvoyer dans un chenal et qu'il faut tenir sa droite. En clair cela signifie qu'un voilier naviguant à la voile n'aura pas d'office priorité sur un bateau au moteur.
Mais rien n'empêche un skipper d'utiliser les voiles, s'il estime qu'elles sont son 'moteur'. Dans une entrée de port avec une barre d'enfer j'aurais cent fois plus confiance en mes voiles (bien réglées) qu'en mon moteur.

22 fév. 2019
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Plusieurs remarques (en plusieurs commentaires) :

1) Tout d'abord une anecdote : il y a quelques petites années, je commençais cette merveilleuse passion (sous-entendu "je ne suis pas ultra vieux-expérimenté"), et nous étions 3 à bord d'un voilier sportif de 10 mètres, en croisière. Nous partions de Cargèse (Corse Ouest), et nous devions aller à Girolata (idem). On n'avait sans doute pas pris la météo qu'il fallait : il était annoncé Force 1, et on a eu Force 6.
A l'époque je n'avais pas appris que la flemme était un ennemi à bord d'un voilier : on trainait donc un kayak gonflable (en guise d'annexe).
Le vent s'est levé au portant, progressivement, on a arrêté le moteur, et vu qu'il y avait pas mal d'autres choses à faire on s'est dit qu'on pouvait continuer à trainer l'annexe. Grossière erreur de débutant.
On a filé à 10 noeuds, et sur une vague le kayak s'est retourné, et la poignée sur laquelle était accroché le bout a rompu.

Ne voulant pas abandonner notre kayak, on s'est mis en tête de le récupérer. On y est parvenu... mais ça a mis du temps.
On s'est dit que ce serait un entrainement d'Homme à La Mer.

On l'a récupéré ... à la voile (on s'est dit que ça serait chiant avec le moteur hors bord et la houle).

3 personnes à bord, c'était facile : il y en a eu un qui n'a fait que pointer du doigt. Les deux autres aux manoeuvres.

On a mis 1 heure 30 pour récupérer le kayak !
Il s'était retourné, il n'y avait aucune prise facile pour l'attraper. Finalement c'était un peu comme une sorte d'Homme à La Mer qui est inconscient.

Ce jour là j'ai appris trois choses :
1) Ne pas être fainéant
2) Tout faire pour ne pas tomber à la mer
3) Lorsqu'on est que deux à bord et qu'il y a un vrai Homme à La Mer c'est TRES problématique !

(le prochain commentaire arrive)

22 fév. 2019
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c'est ce que l'on fait avec les potes pour ce passé des clope ou des bouteille de vin rouge en plein milieu du golf de Gascogne avec 3 mètre de creux, récupération en moins de 2 minutes
( on attache la bouteille ou les clope avec du cellophane)
PS : il ne faut pas confondre la récupération d'un engin et d'un homme, il y a une vie en jeu)

22 fév. 2019
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Concernant la vidéo :

Contrairement à ce que certains ont dit dans des commentaires + haut, il n'y a aucun équipier qui filme : il s'agit de plusieurs caméras type GoPro qui sont fixée sur chandeliers et/ou balcon arrière. Au montage vidéo ils ont zoomé/recadré .... c'est ça qui a pu faire croire à certains qu'il y avait un caméraman.

22 fév. 2019
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Oui, c'est effectivement des caméras fixes. Donc pas d'équipier filmeur.

22 fév. 2019
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Concernant le nombre d'équipiers :
Sauf erreur, j'ai compté rapidement 6 personnes.
Moins une qui tombe, reste 5 (vous avez vu comme je suis fort en maths ?).
5, c'est quand même super pratique : un dont le job est uniquement de pointer du doigt l'Homme à la Mer, 1 qui barre, 1 qui fait l'appel à la VHF, 2 autres aux manoeuvres.

Ca n'enlève rien au fait qu'ils ont été rapides. Il y a eu des cafouillages, oui, mais je ne pense pas qu'on puisse être "parfait" dans ce genre de situation (enfin moi du moins je ne pense pas que j'aurai été capable de faire aussi bien).

Lorsqu'on est que deux à bord ("équipage réduit"), si l'un tombe, alors celui qui reste doit tout faire : pointer du doigt, appel VHF, barrer, manoeuvres ... Je me suis souvent interrogé sur cet aspect "d'équipage réduit" et je ne pense pas être prêt si une telle situation se produit.

22 fév. 2019
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Force 3 avec une petite mer , vous jeter un cousin de cockpit à l'eau et vous dites un homme à la mer .
Vous allez être étonné du temps qu'il faut pour récupérer le dit cousin et en plus le remonter à bord .
Voila un bon exercice vécu et après venez donnez vos impressions.

Tout est comme tout il faut de l'entrainement .
Osez c'est pour rire .

22 fév. 2019
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J'ai lu plus haut qu'il a été mentionné d'appuyer le plus rapidement possible sur le bouton MOB afin de marquer le point.

Oui mais ....
Premièrement, si ce bouton est à l'intérieur du voilier, ça signifie que la personne doit rentrer pour aller appuyer (si on se retrouve tout seul à bord, je pense qu'on n'aura le réflexe de ne pas le faire). Et si jamais on décide d'aller appuyer sur ce bouton MOB, il faut le faire le plus vite possible :
Un Homme à La Mer, ça n'arrive pas par petit temps. Et la difficulté survient lorsqu'on est au portant (PaulK a mentionné plus haut la technique du "Quick Stop", sauf erreur au portant ça ne marche pas).

Et au portant, par bonne brise, la vitesse de 10 noeuds est possible (voire même bien + pour certains voiliers, pas si rare). 10 noeuds, c'est 5.14 mètres chaque seconde.

Ne pas voir instantanément + l'effet de surprise + savoir qu'il faut appuyer sur le MOB + ..... Sous réserve que la première chose qu'on fait c'est d'appuyer sur le bouton MOB qui se trouve à l'intérieur, la marque sera au minimum à 100 mètres de l'Homme qui attend impatiemment dans l'eau.

L'idée d'un bouton MOB dans le cockpit (imposé dans beaucoup de courses au large), ce n'est pas pour faire "chic" ni pour se la péter : c'est utile.

Mais il y a autre chose : lorsqu'on appuie sur le bouton MOB d'un traceur classique, on marque un point avec ses coordonnées GPS. Or, le vent et le courant vont faire dériver l'Homme à la Mer. Cette prise en compte de dérive du MOB est possible uniquement sur une solution informatique qui possède les informations "vent" et "courant" : Weather 4D sait faire ça. (je suppose que Adrena et Time Zéro et QtVlm aussi, à vérifier).

L'autre solution, pour déclencher l'information MOB, c'est la télécommande "équipier". NKE propose ce genre de gadget clairement pas inutile. Si la télécommande sort d'un périmètre, alors le MOB est automatiquement déclenché. Ceci peut être très pratique lors d'une navigation à deux (équipage réduit) , si l'équipier dehors a la fâcheuse idée d'aller faire une baignade non-souhaitée pendant que l'autre dort à l'intérieur.

22 fév. 2019
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Comme quoi le GPS devrait impérativement être accessible depuis le cockpit, et ce, quelque soit le bateau, petit ou grand. Même si on ne dispose pas d'une console de barre, c'est assez facile d'installer le GPS sur un support orientable dans la descente.

22 fév. 2019
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ou un portable, je n'ai jamais fait même 100 metres sans le gps ds le cockpit

22 fév. 2019
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"Sauf erreur au portant ça ne marche pas"

Au contraire, comme j'ai indiqué dans ma poste, nous avions le spi hissé, bien plein, et le bateau avançait à environ 9 noeuds quand j'ai lancé le coussin. Nous avons viré AVEC LE SPI HISSÉ. Le bateau s'est arrêté net, évidemment, avec le spi étarqué par le vent sur le mat et les haubans. L'équipage s'occupait à affaler le spi pendant que le barreur regagnait le victime -- en 45 sécondes. Au portant ça marche très bien.

23 fév. 2019
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Ça c'est quand il n'y a pas trop de vent. Avec du vent et de la mer, c'est bateau couché, spi emmêlé long à descendre, et avec l'aide de Murphy un autre MOB.

26 fév. 2019
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Encore plus simple un ais-mob ca donne la position de la balise dès que le gilet est gonflé et que la balise émet.

22 fév. 2019
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Perche IOR (avec lampe à éclat), fumigène, etc ....

J'ai un doute pour le fumigène : par Force 6 et +, je me demande ce que ça donne. C'est peut-être une bonne idée ... si quelqu'un a une vidéo je suis preneur.

Perche IOR avec lampe à éclat, ce n'est pas pour rien que c'est obligatoire dans bien des situations. Je me demande néanmoins à quelle distance ça n'est plus visible par mer formée.

Je reste d'avis qu'une télécommande équipier (NKE) + une balise personnelle dans le gilet qui émet sur la fréquence AIS + une antenne AIS en tête de mât (plutôt que sur balcon arriere) , ça doit être ce qu'il y a de mieux (mais ça a un sacré coût :-( :-( ).

Quand on regarde ce qui se fait dans le monde de la Course au Large, on voit qu'il existe encore d'autres choses :
- le pilote auto peut directement mettre le voilier face au vent en cas de détection de MOB (cf télécommande NKE), quitte à ce que le voilier se vautre, tant pis
- il existe des systèmes pour choquer les écoutes (cumulable avec l'idée précédente)

Ca coûte un rein leurs solutions !

22 fév. 2019
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Je suis d'avis qu'il faut tout faire pour ne pas tomber à l'eau ... et si jamais ça se produit, il faut que tout ait été préparé (entrainement (!!), matériels électroniques, matériels physiques type perche IOR) pour minimiser la distance entre l'Homme à La Mer et le voilier (le temps de récupération est exponentiel selon la distance : parcourir 10 mètres pour récupérer le bonhomme c'est 1000 fois moins d'emmerdes que parcourir 200 mètres) .... parce qu'une fois qu'on a eu la chance de récupérer l'Homme à La Mer, s'ajoute l'éventuelle problématique de l'hypothermie ! A ce sujet je vous invite à lire ce document officiel : www.ffvoile.fr[...]xeJ.pdf

22 fév. 2019
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Beaucoup de théorie pourquoi pas .
La tête est petite et 1 mètre de vague alors il faut bien chercher, pourquoi pas .
Je crois qu il ne faut pas tomber à la mer.
Apres cela est bien difficile et je crois que si vous avez un peu plus de 20n vous êtes mort .
Je fais tout ce qu'il faut pour ne pas tomber mais personne n'est à l'abri .
Méfions nous de la théorie .
Dans la vraie vie c'est parfois bien différent demander aux équipiers de grand marin sur une hirondelle.

22 fév. 2019
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@Conrade : peux-tu préciser ta pensée lorsque tu écris «je crois que si vous avez un peu plus de 20n vous êtes mort» ? merci

22 fév. 2019
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J'ai connu une situation similaire en Class 8, aux pieds gelés en 2011, 20 25 nœuds établi et 33 dans des claques, par contre plan d'eau abrité. Nous naviguions au près serré vers la marque d'arrivée environ un demi mile. Là c'est la sangle dorsale du barreur qui a lâché, il s'est retrouvé une main accroché au rail de fargue et le stick de l'autre. Après avoir lancé HLM, tous les équipiers sont revenus dans le cockpit afin de manœuvrer rapidement, voyant la rapidité des équipiers le pauvre a tout lâché, pour rendre le bateau manœuvrable, nous avons immédiatement viré de bord et sommes revenu vers lui sous génois débordé et GV débordée de façon à ne pas arriver trop vite, il y avait 1 équipier qui me guidait à l'étrave, nous l'avons récupérer sur le tribord et ramener à l'arrière pour le remonter à 2, l’intérêt des cockpits ouverts. Il est parti se changer et nous sommes repartis pour passer la ligne d'arrivée. Je n'avais le bateau que depuis 5 mois et je faisais mes arrivées et départs du mouillage à la voile, cette mésaventure m'a super motivé pour motoriser le boat la saison suivante. Ni le bateau jury ni les autres bateaux n'ont réalisé ce qui s'était passé, ils pensaient à un 360 de pénalité. L'équipage était à 100% régatiers et le barreur un excellent nageur, qui s’entraîne toute l'année en mer. Voilà s'était ma petite expérience, et ça n'arrive pas qu'autres.

22 fév. 2019
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Oui je vais essayer ,comme dit plus haut avec le coussin , il me semble très difficile voir impossible de récupérer un homme à la mer.
Avec une mer un peu formée
Je ne suis pas du tout résigner mais je crois que cela est très difficile
Nous sommes souvent ,disons deux à bord et là je crois que cela ne facilite pas les choses
Je n'ais pas la science infuse mais je préféré de loin prendre toutes les dispositions pour que les personnes qui sont sous m' a responsabilités ne tombent pas à le mer
Je ne sais pas si cela peu te convenir mais la discutions est ouverte
Nous sommes passé à plusieurs reprises pour récupérer le coussin cela a été fait mais pas facilement il y avait 15 n avec une mer de 15 n établi .
Je rapporte simplement cette expérience pour expliquer la difficulté de la tache.

22 fév. 2019
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S'il y a du vent il faut rajouter un seau aussi, sinon le coussin n'est plus représentatif de la possible vitesse d'une personne dans l'eau. Idem la bouée couronne, les OSR prevoient une petite ancre flottante.

22 fév. 2019
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La différence entre un coussin et un naufragé c'est que le coussin n'est pas capable d'attraper un cordage.
Cela change tout.

23 fév. 2019
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Ça change tout aussi si le naufragé a pris un coup et perdu connaissance, avec un équipage "familial" entre se rapprocher et le sortir de l'eau, je pense que le plus probable soit un issu tragique. Aussi, s'il fait froid et on sort la personne en vertical, les experts multiplient les doutes pour sa survie: trouvez un équipage familial capable de sortir une personne del'eau, déjà, et capable de la sortir à l'horizontal. Des foules.
Raison de plus amha, avec tel équipage, de se préoccuper en grande priorité de maximiser les chances avec recours si possible à de l'aide extérieure, plutôt que sortir le livre pour executer la maneuvre du manuel d'école de voile avec virevoltes en tout genre qui prévoit tout autre type d'équipage.
Qu'il y existe une sorte d'orthodoxie universelle de comportement pour ce genre de situations, 100% pas convaincu.

22 fév. 2019
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On pourra dire ce que l'on veut, on retire des enseignements à pratiquer. On le fait dès que nous échappons un papier, un n'importe quoi par dessus bord, ainsi, nous respectons l'effet de surprise, d'organisation et de météo varié. Il faut chronométrer car le temps est vital...et ma première manoeuvre est dans un cas semblable de virer sans choquer les écoutes en lançant une bouée au bout d'un filin flottant. Après, on voit, mais on reste très proche, si on n'hésite pas...

22 fév. 2019
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@guy du farniente : aux allures portantes, par brise, et toilé, tu préconise de faire la même chose ?

22 fév. 2019
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NON, trop compliqué sans nuances, j'ai bien mentionné dans un cas semblable.

22 fév. 2019
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Avec les détails additionnels des faits, je pense c'est très bien, ils l'ont récupérée en bonne santé et c'est ce qui compte.
Avec un équipage différent, soit reduit, soit moins compétent, sans pouvoir avoir une personne fixe sur la personne à l'eau, personnellement je n 'aurais pas les mêmes priorités: on laisse de cote le "il ne faut absolument pas tomber" je crois tout le monde est d'accord. Première chose j' arrête le bateau, loffe loffe loffe rapidement voiles à contre, on ne s'est pas beaucoup eloignés et c'est déjà ça de gagné, on jette les trucs flottants divers et variés; deuxième, mayday asn/dsc du combiné déporté (il est à coté de le barre) avantage on marque la position, certaines radio le mettent automatiquement comme waypoint, et on envoie le signal de détresse, c'est une seconde prendre le micro et dire "confirme mayday homme à la mer, on essaye de maneuvrer".
Là on est à priori pas trop loin du hlm, les secours ont été prevenus, on a une position approximative marquée: rien n'est resoulu, mais on a déjà mis quelques bons points de son coté. Puis on peut se concentrer sur la maneuvre d'approche, on affale ou pas, moteur ou pas, lifesling ou autre, etc etc.
On réussit? Cancel mayday (si pas de risques hypothermie etc). Si on ne reussit pas, les secours auront une quelque probabilité en plus d'arriver à temps pour récuperer une personne et pas un cadavre.
Bien sûr quand je suis en solo, ou si la famille dort à l'intérieur, si je tombe à l'eau je suis mort, je crois que ce soit una composante de risque incompressible, sauf s'assoir à l'ombre d' un chêne sur une colline. :-)

23 fév. 201923 fév. 2019
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D'accord avec Roberto. En équipage réduit, il est impératif d'adapter aux circonstances. Pour nous, le génois peut se réduire à volonté, la GV s'affale toute seule en 5 secondes, le moteur se met en marche en 10 secondes : tout dépend des circonstances.

J'ai appris que si on n'a pas de perche, on jette tout se qui flotte (pare battages noués 2 à 2, coussins flottants...), pour marquer l'endroit et la dérive. C'est là que le fumigène est à tenter, mais je lui préfère la perche.

Pour la récupération, j'ai une bouée Silzig avec une longue ligne sur enrouleur.
La remontée à bord, a priori soit la jupe arrière si mer calme (j'ai aussi appris que contrairement à une idée reçue, on tombe souvent à l'eau par temps calme, ou calme apparent comme vent arrière) , sinon utiliser une drisse pour le remonter au winch.

Jamais eu l'occasion de tester le système.

23 fév. 201923 fév. 2019
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Vous pouvez vous amuser en faisant l'exercice suivant :
Jeter le seau-flotteur
Tout choquer immédiatement et partir travers du vent apparent,
Mesurer ou estimer le temps, lofezr et virer sur place
Remonter au près bon plein un temps égal.
Si vous l'aviez perdu de vu, vous ne devez pas en être très loin.
Si vous l'aviez à vu, vous êtes bien placé pour la suite...
:scie:

23 fév. 2019
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idée/question ULTRA (trop) théorique pour "remonter la personne" :
J'ai constaté (sans surprise) dans cette vidéo que c'est très chiant à remonter la personne à bord : sa fatigue + tous ses vêtements gorgés d'eau (ça m'a rappelé une autre ânerie que j'ai eu fait en hiver en kayak par mer formée : on apprend de ses erreurs). Sur la vidéo ils sont trois (quatre?) à la remonter à bord, et ils galèrent. S'ils avaient été en équipage-réduit (deux au total), ils auraient sans doute mis au moins 10 fois + de temps.
L'idée ultra théorique : Serait-il possible d'accrocher un palan au harnais du MOB lorsqu'il se trouve contre la coque ? Ou est-ce qu'en pratique c'est la misère à "aller chercher + démêler + accrocher" ?

Ou alors, en effet, une drisse et le winch ...

23 fév. 2019
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Steph: En effet il est trés difficile de hisser le HLM à bord. Il me semble que frapper la drisse de spi autour du naufragé ou sur son harnais est la solution la plus simple et la plus rapide à mettre en oeuvre.

N'oublions pas aussi qu'après 5 à 10 minutes dans l'eau froide, le naufragé ne peut plus aider .

24 fév. 201924 fév. 2019
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Lors de mon stage moniteur, il y a pas loin de 50 ans (!), il nous avait été enseigné que le moteur devait être impérativement coupé et pas au point mort lors de la récupération du MOB.
En effet, en particulier lors de cette manœuvre stressante, un mouvement malheureux peut pousser la manette des gaz et mettre en rotation l'hélice.
Ce serait ballot de le hacher menu alors qu'il est enfin saisi à bras fermes contre la coque!

Enfin hisser au winch un ou une équipièr(e) trempé sur cette taille de voilier me semble assez difficile.

24 fév. 2019
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Oui, c'est une bonne initiative que de couper le moteur immédiatement après contact avec le MOB, effectivement.

24 fév. 201916 juin 2020
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Pour la partie hissage du MOB à bord, ça n'est pas une idée stupide d'avoir à bord ce genre d'équipement, le seul à mon avis vraiment efficace pour sortir quelqu'un de l'eau qui n'y arrive pas par lui même ( si il n'a pas de harnais).
Une sangle de levage améliorée pourrait faire l'affaire.

24 fév. 2019
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Tout reste théorique, même pendant les stages (très utile) on sais qu'une personne va passer par dessus bord, et le matos est prêt à être utilisé.
Comme je l'ai dit plus haut la réalité est différente, surtout en croisière. Déjà le GPS je l'allume uniquement au moment de faire le point, ensuite je le coupe, l'accès à la bouée risque d'être encombré,par des serviettes qui sèchent,du matériel de pêche, ou simplement attaché pour ne pas la perdre.
Quand il fait très beau, les brassières reste dans leur coffre,
Même si certains disent le contraire le cockpit peut être encombré, déjà rien que le bimini.
Pendant une croisière nous vivons à l'extérieur, donc il y'a toujours quelque chose qui traine.
Nous sommes des plaisanciers, pas des militaires,donc à des kms de leurs rigueur et discipline.
C'est un tord je le reconnais, mais au bout 3...4 jours, les bonnes résolutions, prisent au départ, disparaissent petit à petit, et le risque d'accident grandi.
J'ai peut être tord, mais j'ai vu arrivé plus de bateaux en bordel, que de bien rangé,

25 fév. 2019
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Les militaires ont aussi des limites: Un accident célèbre chez les US Marins a posé question au commandement: un gros hélico en panne arrive à se poser en catastrophe en haute mer. Plusieurs soldats se sont noyés, car ils ont attendu à leur place, l'ordre d'évacuation, sans doute perdu dans la confusion du moment.

24 fév. 2019
1

La passion aveugle ce qui rend les échanges peut courtois

24 fév. 201924 fév. 2019
1

Pour nous être plusieurs fois entraînés en équipage réduit sur First 260 Spirit
à cette manœuvre et dans des conditions similaires (voir un peu plus de clapot ),
j'ai envie de dire qu'à la voile ou au moteur un truc essentiel est de comprendre
comment son bateau fonctionne sur son erre, y compris dans des conditions de mer formée .

24 fév. 201916 juin 2020
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Autre vidéo,sur laquelle de mémoire il y avait eu une discussion ici,là ils parlent de 10 mn à la voile ,l'eau devait être plus chaude ! :

24 fév. 2019
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Et non, l'eau est froide à Capetown, même en été . Cela dit, un peu de chance pour récupérer le HLM. et surement pas 10 minutes après avoir affalé le spi.

24 fév. 2019
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Les gilets gonflables ne sont pas vraiment gênants à porter et disposent d'un ancrage pour hisser le MOB.

24 fév. 2019
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@ Matsyl, en espérant qu'il ne sera pas grâve, tu verras qu'au premier petit pépin en navigation tu reprendras très vite les bonnes résolutions d'avoir un bateau "rangé" quand on navigue.

Alors je me permettrai de conseiller, puisque tu dis toi même que le risque d'accident grandi, de ne pas l'attendre pour le faire.

Le "petit pépin" ça peut être de toutes sortes, il vaut mieux être prêt à réagir sans avoir à commencer par faire du rangement.

L'avantage des stages est justement de passer de la théorie à la pratique, et dans une journée le CdB peut très bien annoncer un programme de choses à faire, sans dire à quel moment elles se feront, par exemple, prise de ris, louvoyage au prés, puis enchaînement d’empannages, et manœuvres d'HLM qu'il déclenchera n'importe quand justement au moment ou personne ne s'y attend...

Je suis surpris du nombre de personnes que je vois courir pieds nus sur un pont et sans gants pour manipuler le mouillage, les accidents qui surviennent dans ces conditions peuvent être très graves.

Egalement surpris qu'une prise en main d'un bateau (location ou même reprise après une longue période sans naviguer) ne commence pas par quelques manœuvres qui rappellent comment il va réagir, HLM, mise à la cape, essai de la marche arrière pour voir de quel côté est le pas de l'hélice... Cela prend quelques heures, 2 ou 3, et permet de vérifier que tous va bien, que les bosses de ris sont passées dans le bon sens...

24 fév. 2019
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Bonsoir,

aujourd’hui, entendu à la VHF qu' il y avait un HLM en baie de Concarneau!

Je ne sais pas si il a été récupéré, mais les conditions météos étaient pétole et un petit peu de houle, comme quoi on peut très bien passer à la patouille par petit temps!

Gorlann

25 fév. 2019
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C'est juste, quand la météo est mauvaise, on s'equipe, le harnais, attaché à la ligne de vie, bottes...etc,
Maintenant , journée agréable, soleil, la mer est belle, brassières, harnais, reste à l'intérieur, pieds nus ou en crocs, ça glisse, et plouf !! à la flotte.
Un truc marrant, mais étrange j'ai remarqué que souvent, voir tous le temps, les enfants porte toujours leurs brassières, (c'est normale), alors que les adultes,eux ne sont pas équipés. Pas trop logique quand même.

24 fév. 2019
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Oui...
Le seul HLM que j'ai eu a gerer en tant que chef de bord etait par petole plate, au moteur tranquille, en " colonie de vacances " .
Ca a failli tres mal tourner, d'ailleurs ... Le pauvre môme est tombé au milieu de la patte d'oie qui reliait l'annexe au bateau, et est resté coincé quelques secondes sous l'eau , le gilet accroché sous l'annexe par le bout qui relie les deux anneaux en-dessous. La vitesse le bloquait en-dessous, il ne pouvait pas ressortir...
Tout le monde bullait, il a eu du bol qu'on le voie tomber...
Tresor, il s'appellait, un petit Black...
L'accident con, vraiment... :-(

25 fév. 2019
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Je vais être HS mais...

Nous avions un puit pour hors-bord dans notre petit voilier.
J'y avais mis un capot en dessous pour l'hydrodynamique, mais qui ne s'est pas révélé vraiment étanche, donc nous l'utilisions pour mettre les bières et le rosé du midi, à l'eau fraiche.

Un jour, pas de chance, ce capot inférieur nous a lâché en navigation (eau plate, peu de vent) et nos réserves fraiches sont parties à l'eau !

les canettes de bières (alu) ont coulé, mais la bouteille de rosé flottait, il n'y avait que le bouchon visible.

Bêtement,le barreur (moi) dirigeait et la capitaine était sensée pêcher la bouteille...
Nous y sommes allés 3 ou 4 fois dessus pour la récupérer.

Justement parc que comme des cons on y allait comme décrit ci-dessus, en avant, avec le franc bord qui masque l'opération.
J'aurais du y aller en travers puis en arrière à la voile tout simplement (moteur interdit sur notre plan d'eau) ou à la godille (je n'y avait même pas pensé alors qu'elle est toujours à bord)

Bon, on a perdu l'apéro mais récupéré le rosé pour le repas.
Un bouchon, c'est très petit à attraper sur l'eau !

25 fév. 201916 juin 2020
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un autre moyen de remonter quelqu'un à bord, probablement utilisable avec une personne non consciente. En plus de possible traînard et possible gouvernail de secours :-D

25 fév. 201925 fév. 2019
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Ca se trouve dans le commerce, c'est quoi ?
:reflechi:

25 fév. 2019
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Merci Roberto !
;-)

25 fév. 2019
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bonjour Iff, c'est una adaptation faite maison d'un produit appelé "galerider".
Comme d'hab, loin de moi penser que ce soit la solution miracle, ce n'est qu'une des possibles options, une cartouche à tirer parmi d'autres. :-)

25 fév. 2019
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Tout fonctionne par beau temps...

25 fév. 2019
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C'est vrai Daniel, surtout qu'un HLM s'abandonne quand il se croit sauvé ... mais faut rien exclure !
:reflechi:

25 fév. 2019
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oui, il y a ensuite le corollaire: en conditions difficiles on ne peut pas savoir ce qui fonctionnera ou pas. D'où l'intérêt d'avoir déjà des bases de reflexion personnelles pour défini ses propres actions plutôt que ingurgiter un "verbe", et chercher de se mettre à disposition plusieurs options pour faire face à un évenement qui en mer peut avoir beaucoup de nuances.
Si on met tous ses oeufs dans le même panier, si "la" méthode supposée parfaite ne fonctionne pas il y a le drame.

25 fév. 2019
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@xabia
Pour le HLM, tu as des réponses...
Si tu en a encore besoin pour le HTML, MP...
:-D

25 fév. 2019
25 fév. 201916 juin 2020
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Normal que les sujets de discussion reviennent.
@Viking, pour la dernière vidéo les 10 mn pour la récup...c'est sur la vidéo !

25 fév. 2019
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Avoir une échelle de remontée en plus des autres équipements est pour moi essentiel? C'est beaucoup plus facile d'aider quand le rescapé peut mettre pied sur le premier échelon...

25 fév. 2019
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Pour les inconditionnels du harnais :

17 Juin 2011 : Homme à la mer - 1 mort - Manche au sud-est de l’ile de Wight- Reflex 38 « LION » - vent de force 7 –
Dans des circonstances inconnues, le skipper de cet excellent voilier de régate naviguant au près par 35 à 40 nœuds de vent est tombé à l’eau. Muni de son gilet de sauvetage automatique et accroché par son harnais, il a été noyé avant que l’équipage n’arrête le voilier. Le médecin à bord n’a pu le ranimer.

25 fév. 2019
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Ici c'est un problème demplacement de ligne de vie.

25 fév. 2019
2

Oui, cela arrive...:(

Ma longe ne me permettrait pas d'avoir la tête sous l'eau : trop courte. Elle m'oblige aussi à me baisser quand je me déplace vers l'avant : mon centre de gravité est ainsi plus bas, donc meilleure stabilité.
Elle est doublée par une plus longue, car j'ai une deuxième ligne qui part de la descente et va jusqu'à la barre, au milieu du cockpit. Là encore trop courte pour mettre la tête sous l'eau si passage par dessus de la filière.

Je n'ai aucun mérite car rien inventé : c'est ainsi que j'ai appris.

26 fév. 2019
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Pour la stabilité, c'est mieux de plier les jambes que de courber le dos, c'est aussi plus sain.

26 fév. 2019
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C'est vrai qu'il faut aussi plier les jambes, l'essentiel est d'avoir une posture ramassée,mais blague à part je trouve que c'est vraiment important pour la sécurité des déplacements. ;-)

26 fév. 2019
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En cuir, le harnais, en cuir...
:jelaferme:

26 fév. 2019
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Sur ce point je suis complètement d'accord avec toi.En effet si on doit s'attacher, il faut le faire sur une ligne de vie centrée et/ou avec une longe courte.
D'accord également avec la position qu'il convient d'adopter lors des déplacements sur le pont, perso je m'attache rarement, par contre je me déplace tout le temps en étant courbé de façon à abaisser mon centre de gravité.

26 fév. 2019
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Ca, c'est très important pour soulever du poids...
Là.... ?

;-)

26 fév. 2019
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Ou à quatre pattes.
C'est bien connu que la meilleure position quand ça remue fort c'est à quatre pattes.
Ben quoi ? Qu'est-ce que j'ai dit ? :-D

25 fév. 2019
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Entre le moment où le cœur s'arrête et la décérébration par anoxie il se passe en moyenne 3 à 5 mn à 37°C chez un adulte.
Donc le bateau n'a pas été immédiatement stoppé et il y a pu y avoir une circonstance particulière défavorable. Peut être que le médecin a pu baissé les bras trop vite et/ou manquait des moyens complémentaires nécessaires pour majorer les chances de récupération (ces moyens tiennent dans un petit sac de réa, mais un voilier de régate n'est pas un bateau de plongée.

25 fév. 2019
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Puisqu'on est sur le sujet, j'aimerais avoir votre avis éclairé sur cet accident
en entré de port basque, car ici nous sommes d'accord entre-nous
concernant sur ce qui aurait pu être fait pour prévenir un tel merdier,
mais pas sur ce que l'on voit après :

www.dailymotion.com[...]x3mjmaf

En gros, niveau truc à ne pas faire :

-ce n'est peut-être pas le meilleur moment de la marée pour passer
dans ce traquenard potentiel
-la lecture de la barre semble très aléatoire
( même si le demi-tour du premier essai laisse penser que non )
-les équipiers n'ont rien à faire devant le pied de mât
-personne ne semble assuré au bateau
( pour preuve, 4 MOB dont une partie de l'équipage stationné dans le cockpit )

Mais là où nous ne sommes pas d'accord à la maison,
c'est que le bateau qui a certes dû "un peu" embarquer suite à la méchante vague semble encore posséder sa propulsion pour se tirer, donc est potentiellement manœuvrant .

Et il se barre !

Pourquoi ?

( la manœuvre de repêchage qui suit cul à la vague n'est pas un exemple de manœuvre type, mais elle est relativement efficace et doit donc être saluée
comme telle )

25 fév. 2019
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cette vidéo est très ancienne il y a déjà eu un (ou plusieurs) sujet dessus...

25 fév. 2019
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From Arthur Gordon watch :
[url=]
;-)

25 fév. 2019
0

Encore en 2014 ! :mdr: :mdr:

25 fév. 2019
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Nous avons une échelle pour remonter à bord,
C'est plié dans une housse jaune, il faut tirer un petit bout pour qu'elle se déroule.
Quand je vois le truc, j'ai un doute, c'est mieux que rien, mais ça doit pas être évident à l'utiliser.
Maintenant j'espère de ne pas avoir à m'en servir.

25 fév. 2019
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Je dis peut-être une bêtise mais ne serait-ce pas le genre de truc à tester par chaque membre "habituel" de l'équipage un jour, tranquillement posé à l'amarrage ?

25 fév. 2019
3

J'ai testé... en maillot dans une eau douce et bien calme, ben c'est vraiment pas évident !
alors frigorifié, engoncé dans les habits gorgés d'eau avec des bottes aux pieds et la bouée gonflée je n'imagine pas un instant que ce soit une solution...

26 fév. 2019
2

Matsyl,

j' avais la même échelle sur mon bateau, et j' ai eu à l' utiliser amarré au port par calme plat (à l' occasion d' une intervention en apnée sur mon safran suspendu).

N' étant vraiment pas doué ni à l' aise en apnée, j' ai très vite fatigué, et grosse difficulté pour remonter à bord!

Ce truc est un gadget, pas un élément de sécurité!

J' ai depuis transformé une échelle de galerie de fourgon réhaussé, coupée en deux pour qu' elle soit repliable.
C' est rigide et descend 70 cm sous la flottaison, rien à voir au niveau sécurité avec tout ce qui se vend chez les ships.

Gorlann

26 fév. 2019
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Bonsoir GRANDHANS,

elle est en alu (je ne connais bien-sûr pas la nuance exacte) et après plus de quatre ans, aucun problème.
Les vis inox servant d' axes ont été montées au tef-gel, et un bout arrivant une dizaine de cm au-dessus de la flottaison permet à une personne dans l' eau de la déplier sans effort.

J' ai fait l' adaptation moi-même, donc coût zéro, mais on peut sans problème trouver ce genre d' échelle dans une casse pour bagnoles, et un soudeur alu mettra moins d' une heure pour la modifier-adapter, pour un coût final largement inférieur à n' importe quelle échelle "toute-faite-de-chez-un-ship".

Gorlann

27 fév. 201916 juin 2020
1

Bonjour,

ci-joint deux photos de mon échelle "galerie-de-master" bricolée.

Gorlann

26 fév. 2019
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Il y a aussi des bateaux avec une jupe et une échelle en inox qui se loge dans la jupe. Ces échelles là ne sont pas des gadgets.
Aucun problème pour remonter à bord.

26 fév. 2019
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Idée géniale !
Et, niveau corrosion, cette échelle pour fourgon réagit comment à l'eau salée ?

26 fév. 2019
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Voilà c'est le mot "un gadget " certaines fois en comptant bien faire, pour améliorer la sécurité, certains (bons) vendeurs chez les ships, conseils n'importe quoi.

25 fév. 2019
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Je pars souvent avec des équipages divers, j'aime partager ma passion, et avant chaque départ, parmi les instructions diverses, je pense à moi, si l'impossible arrive et met en scène ma manoeuvre rapide à voile pour néophytes, crier-lancer bouée attachée et pointer- pousser la barre sans toucher aux écoutes et tous se pencher- choquer les voiles.... Quand il y a des experts à bord, on a beaucoup mieux, mais la rapidité extrême malgré le bruit demeure. J'ai la chance de pouvoir déployer l'échelle même si je suis à l'eau, je l'ai déjà essayé. Sur certains bateaux j'ai rajouté une corde qui pendouille.

26 fév. 2019
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l'échelle de bain au cul d'un bateau de régate et harnais + double longe avec système d'aiguillage pour les croisements sur le pont pour ne pas se faire des noeuds, c'est le minimum :-D
perso je mettrai l'échelle de bain à la proue, en visant bien le MOB remonte plus vite ! m'étonne que super tsunami n'ait pas testé !

personne n'a parlé de l'épervier à MOB grosses mailles sur frein de bôme, il suffit de savoir lancer un épervier avec précision et d'empanner immédiatement lors de la prise sinon elle se décroche :langue2:

26 fév. 2019
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Quizas, tu ne crois pas que tu confonds proue et poupe ?

26 fév. 2019
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Je ne pense pas!
:-D

26 fév. 2019
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On m'a toujours appris que l'on ne remonte pas un MOB par la poupe, ça peut taper, et l'hélice est une source de danger. Je pense que c'est mieux de le remonter par un côté du bateau. Je m'entraîne au "quick stop" régulièrement, et quand j'embarque des amis, la première manœuvre que je leur montre c'est la mise à la cape.

26 fév. 201916 juin 2020
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J'ai cette échelle en sangle sur le coté du bateau, j'ai déjà dû l'utiliser plusieurs fois (quand on a le régulateur d'allure l'échelle métallique à l'arrière est condamnée) et cela fonctionne pas trop mal, seul problème une fois en haut est de se faufiler entre bimini et toiles variée mais bon on remonte.
Elle descend bien sous l'eau mais pas pour toucher l'hélice, elle peut être ouverte par quelqu'un à l'eau.

27 fév. 201916 juin 2020
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@super typhoon
alors voila ma jupe, avec une échelle avec tube plein pour la partie latéral du haut.
et quand je voit ma jupe qui plonge dans l'eau de 20cm et remonte de 70cm quand je remonte des bébés comme celui de la photo, je ne remonterai jamais par l’arrière.

27 fév. 2019
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Un échelle qui plonge de 20 cm dans l'eau !!!???
C'est bien insuffisant !
Il faut 40 à 50 au minimum !

27 fév. 2019
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La div240 dit au minimum 30cm
Article 240-2.60
Moyen de remonter à bord en cas de chute à l'eau
I. Tout navire comporte un dispositif permettant à une personne tombée à l'eau de remonter à bord aisément et
par ses propres moyens, sans compromettre la stabilité.
II. Dès lors qu’une personne tombée à l'eau a atteint l’endroit du navire prévu pour la remontée à bord, elle
doit pouvoir mettre en oeuvre le moyen de remonter sans assistance extérieure.
III. Lorsque le franc-bord lège est supérieur à 500 mm, ce dispositif peut être une échelle dépliante ou un
filet, ou tout dispositif de marches et de poignées assujetti de manière permanente au navire, à condition qu’il
puisse être déployé en cas de nécessité au moins à 300 mm sous la flottaison la plus basse. Lorsque le franc-
bord lège est inférieur à 500 mm, des prises de mains simples, ou une ligne souple, solidement fixées sur le
pourtour du navire, sont admises.

27 fév. 201927 fév. 2019
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non, la jupe plonge 20cm dans l'eau et remonte 70cm au dessus de l'eau.
"je voit ma jupe qui plonge dans l'eau de 20cm et remonte de 70cm". donc pas l’échelle
l’échelle descend à 1 mètre sous l'eau.

PS : d'ailleurs vous remarquerez que la jupe et mouillé.

27 fév. 2019
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@ Furia
D'après la photo il me semble que vous avez au moins 5 échelons qui doivent être dans l'eau, une fois déployée.
L'avez vous seulement testée en vous baignant ?
P.S. : joli le thon ! Pêché avec quel genre de leurre ?

27 fév. 2019
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@super typhoon
le leurre Octopus Flashmer .

27 fév. 2019
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je fais de la plongée, donc je l'utilise à chaque sorti.
une fois déployé 3 échelons dans l"eau, mais quand le bateau avance elle remonte en surface malgré sont poids.
ps : leurre poulpe, pour le thon.

27 fév. 2019
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A partit du moment où vous mettez les mains sur l'échelle vous suivez les mouvements du bateau. Il n'y a donc aucun danger de le cogner. Le danger qu'il pourrait y avoir c'est de se coincer les doigts entre l'échelle et la coque lorsque le bateau tangue.

27 fév. 2019
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Le problème c'est avant d'avoir attrapé l'échelle, et même après s'il y a beaucoup de mer et que la personne est fatiguée.

01 mars 2019
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V&V suit Hisse & Oh!

Pour partir en grande croisière en toute tranquillité, certains plaisanciers n'hésitent pas à suivre un stage de sécurité en haute mer. Exercice de récupération d'homme à la mer, utilisation du matériel de sécurité... Nous avons suivi l'un de ces stages dispensés par Escale Formation Technique à Pornic pour glaner quelques conseils. Retrouvez dans Voiles et Voiliers n° 557 tous les points sécurité à connaître avant de partir en voyage.
voilesetvoiliers.ouest-france.fr[...]577a8fd

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Bien ce type de stage, est-ce que c'est la même chose que le stage ISAF ?
www.macifcentredevoile.fr[...]-l1saf/

08 mars 2019
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Bonjour

Sur la vidéo,je trouve qu'ils s'en sortent plutôt pas mal .
Néanmoins dans tous les cas je pense qu'il faut s'arrêter le plus vite possible pour ne pas s'éloigner de la personne. Facile à dire ...,facile à faire près du vent ,on pousse la barre et on est à la cape.
Au portant c'est tout autre chose ..........surtout qu'il va falloir revenir sur la personne face au vent ....Si on a un moteur puissant c'est faisable sinon .....c'est voile ou voile et moteur. Pour la lubrification du moteur,on croissera les doigts !
A bord j'ai à balancer par dessus bord,une perche IOR avec un feux flash et une bouée couronne. Pour la récup,une Rescue line (la plupart des bateaux anglosaxon en sont équipés.Je suis sous pavillon belge et c'est moi qui décide du matos de sécu. La bouée Silzig semble être comparable .
S'il ya de la mer je choisis de récupérer la personne sous le vent au milieu du bateau pour éviter de l’assommer d'un coup de voûte comme sur la vidéo
Néanmoins ,pour moi une personne par dessus bord a toute les chances de ne pas être récupérée sauf par beau temps .........
En conséquent, j'oblige,oui je contraint les personnes qui viennent sur mon bato à s'attacher très tôt.(force 2/3).Le gilets harnais étant porté en permanence
En couple nous sommes tout le temps attaché et au premier mousqueton ...
Les gilets harnais de bonne facture sont hyper confort et s'attacher c'est comme mettre la ceinture en voiture.
J'ai toujours mon gilet harnais sur moi comme le reste de mon équipage .
Les gens sont prévenu à l'avance .
Je veux éliminer au maximum ce risque qui se transforme souvent en drame

.La vidéo du bato qui rentre dans un port au pays basque est édifiante . Les personnes qui ne s'attachent parce qu'elle ont peur de mourir à cause de leur harnais sont absolument libres de ne pas s'attacher mais pas sur mon bato....
Je n'ai pas de conseil à donner, je choisis la prévention et c'est moi le responsable sur mon bato
Même en étant attaché il peut être très difficile de remonter à bord ,alors pas la peine d'en rajouter .Dès que la personne est contre le bato ,il faut l'attacher avec une longe attachée au bato,ce qui sous entend qu'elle ait un harnais sur elle ou un "harnais" rescue line ou Silzig.
Après pour la hisser à bord la drisse de spi me semble indispensable,à moins d'être nombreux

Des marins chevronnés sont passés par dessus bord sans avoir pu être récupéré.
Pas besoin que je les cite,vous les connaissez surement .
Juste pour dire les équipages anglosaxon portent majoritairement le gilets harnais .
Pour info :
Les lignes de vie textile se bouffent au UV .Personnellement je les retire et les range régulièrement .
En gilets harnais j'ai des Certec comme aux Glénans.

Bonne nave à toutes et à tous

PS:
Il ya pas mal de docu quand on tape homme à la mer sur un moteur de recherche

Tranoy, Norvège

Phare du monde

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Tranoy, Norvège

2022