Fiche "Homme à la mer" pour équipage

Comme j'ai souvent des invités à bord, français et italiens, parfois même anglophones, j'ai pensé d'afficher dans une pochette plastifiée une fiche simplifiée "homme à la mer".
Mon idée c'est que si c'est moi qui reste sur le bateau je sais très bien quoi faire, mais si c'est moi qui tombe à l'eau il est possible que personne ne sache vraiment quoi faire. Sauf pour les petites balades de quelques heures, je fais systématiquement une introduction sécurité assez complète: tout le monde doit minimum savoir allumer le moteur, activer et désactiver le pilote automatique, au moins choquer les voiles pour arrêter le bateau, utiliser la VHF, et j'explique bien évidemment le fonctionnement des gilets de sauvetage. J'explique aussi les procédures homme à la mer, mais je pense que pour les non initiés il faut rester simple pour avoir une chance qu'ils arrivent à s'en sortir. J'étais très touché par le décès de cet homme en Atlantique qui est tombé à l'eau et son épouse n'a pas pu le repêcher parce qu'elle ne savait pas comment désactiver le pilote automatique pour inverser la route.

N'hésitez pas à poster vos commentaires sur la fiche et son contenu: c'est une bonne opportunité de discussion et, pourquoi pas, pour améliorer la fiche même.

L'équipage
18 jan. 2018
18 jan. 2018
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Bonne idee. Je ne suis pas tout a fait d'accord avec les etapes a suivre (e.g.: j'aime mieux pas demarrer le moteur) mais ce n'est pas mon bateau et ce n'est pas mon equipe.

18 jan. 2018
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Bravo Dato, pour toutes tes procédures, ça ''sent'' les glénuches et le nuc...

PaulK, tu as bien TOUT LU ?
;-)

18 jan. 2018
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Bonne idée, ce pense-bête !

:bravo:

Ajouter d'appuyer sur la touche MOB du GPS ?
Pour enregistrer la position exacte du moment où l'homme est tombé, c'est cette position qu'il faudra donner aux secours.

18 jan. 2018
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Et si c'est la passagère (femme, maîtresse,"copine") qui tombe à l'eau, on fait comment ? :pecheur:

18 jan. 2018
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Excellent, juste peut-être échanger deux verbes à la fin :litjournal: :mdr: :mdr: :mdr:

18 jan. 201818 jan. 2018
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Il n'y a plus qu'à espérer qu'au moins un équipier sache utiliser un voilier au minimum pour savoir comment "arrêter un voilier". Sinon c'est la cata assurée, à mon humble avis, s'il y a du clapot et un vent ne serait ce qu'un peu soutenu.
C'est le genre de situation où il faut agir très vite et sans panique.
Bon, il y a le bouton distress. C'est déjà ça.

18 jan. 2018
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Bonjour,
" lancer un message MAYDAY". Dans le cas d'un homme à la mer, c''est un PAN PAN qu'il faut lancer.

18 jan. 2018
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Faux. C'est clairement dit dans le manuel du CRR (page 18): MAYDAY: "Lorsqu'un navire ou une personne est sous la menace d'un danger grave et imminent et a besoin qu'on lui vienne immédiatement en aide (voie d'eau importante, incendie, échouement, homme à la mer, ..)."

PANPAN: "Signaler une urgence concernant la sécurité du navire (demande de
remorquage suite à une avarie,...) ou d'une personne (blessé ou malade à bord, consultation médicale...)."

18 jan. 2018
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Exact. Au temps pour moi.

18 jan. 201818 jan. 2018
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Extrait du manuel du CRR :

Aussi rapide que Celian. Ok ???

:litjournal: :litjournal: :litjournal: :goodbye:

18 jan. 2018
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Nan, presque aussi rapide :langue2: :mdr:

18 jan. 2018
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Si tu penses qu il n y a aucun risque pour la sauvegarde de vie humaine alors d accord. Mais si tu penses que naufragé peut être blessé ou incapable de nager 20 milles dans le clapot ou que eau à 12 degrés alors mayday sans hésiter.
Par défaut si aucun équipier expérimenté à bord pour te récupérer c est un mayday

23 jan. 2018
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MOB ... MAYDAY .. point final .. mais d abord on fait demi tour .;

18 jan. 2018
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Je suis ce fil avec intérêt.

A l'instant j'ai juste un pense bête avec les numéros d'urgence à appeler (Cross, capitainerie ...). Je voudrais le compléter avec les actions d'urgence à mener.

Premier point, identifier le matériel à approvisionner dont cette perche IOR et certainement un dispositif de récupération. A ce propos, j'ai une bouée de sauvetage Silzig que je mets en place le long de la filière à chaque sortie. Faut il la munir d'un bout flottable de qq dizaines de metres, arrimé au bateau pour faciliter la récupération ?

18 jan. 2018
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A bord, j'ai une bouée Silzig reliée au bateau par un bout flottant prête à larguer pour récupérer un homme à la mer mais on a aussi une bouée fer à cheval avec son feu flottant.
L'idée étant de lancer la fer à cheval aussitôt le MOB à l'eau, la Silzig et son bout ne servant qu'à faciliter la remontée à bord du MOB une fois revenu sur lui.
Car même à 5 nœuds, pas sûr que l' homme à la mer attrape la Silzig avant que le bout ne se tende.
Heureusement, sur notre boucle atlantique, on a jamais eu besoin de s'en servir.

19 jan. 2018
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On dit la même chose, il ne faut pas relier au bateau la bouée que l'on lance au MOB sinon il ne l'aura jamais. Même si l'équipage arrête vite le bateau, le MOB n'attrapera jamais le bouée ou le bout.
En revanche, lors de la manœuvre de récupération du MOB, une deuxième bouée avec bout flottant peut être utile en cas de mer formée ou d'équipage débutant.

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"Car même à 5 nœuds, pas sûr que l' homme à la mer attrape la Silzig avant que le bout ne se tende."
:reflechi:
d'où l'utilité de faire des exercices de récupération, avec son matériel... tu serais surpris du résultat...

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C'est sûr que si tu n'as que 10 mètres de bout flottant à ta bouée...

18 jan. 2018
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Très bonne initiative !
:pouce:
Même pour des promenades assez courtes, je fais systématiquement un briefing sécu complet. C'est pas parce qu'on part 3 heures que je ne risque pas de tomber à l'eau.
Perso, je ne suis pas fan de tout choquer en grand, pour la raison suivante :
Si choquer la voile d'avant ne présente pas de danger particulier, choquer la GV ajoute à mon sens le danger de se prendre un coup de bôme dans la tronche au moment de l'empannage qui ne manquera pas d'avoir lieu. Je préférerais chariot au milieu et GV à plat. On choque en grand en arrivant sur le MOB (au moteur), mais je suppose que ça se discute.

18 jan. 2018
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en 86 mon père a traversé l'atlantique sur un splendide voilier de 23 mètres. l'équipage était constitué de deux professionnels, avec un fille qui était embarquée pour faire hôtesse aux antilles, plus deux invités dont mon père. au milieu de l'atlantique, sous spi, les types se baignent tour à tour, avec un bout. l'hôtesse fait pareil, sauf qu'elle n'avait pas compris qu'il fallait être attachée, pas seulement tenir le bout. du coup elle lâche, et voit le bateau partir très très vite. il faut du temps pour arrêter un gros bateau sous spi. ils l'ont retrouvée. après la peur de sa vie, elle a renoncé à peine arrivée aux antilles à la profession qu'elle envisageait.
je suppose qu'ils ont procédé ainsi : envoi de bouée, relevé du cap, surtout ne pas en changer, tout affaler et revenir un arrière en faisant un 180.
j'en déduis que s'il y a des novices à bord, le skipper a intérêt à faire gaffe avec certaines allures et certaines voiles et donc à ne pas tomber à l'eau.

la procédure est une bonne idée. je préfère en sus faire pratiquer, même un cas simple, plutôt qu'en rester aux seules instructions écrites.

18 jan. 2018
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Et le skipper a accepté de voir une équipière plonger d'un bateau en marche sans autre précaution ?????????????? Des pros ????????????
des irresponsables surement !

18 jan. 2018
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en fait ce que j'ignore c'est si le skipper avait repéré qu'elle se mettait à l'eau et dans quelles conditions. en fait, évidemment, il aurait fallu expliquer, surveiller, empêcher etc etc...

18 jan. 2018
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Je ne suis pas skipper pro, mais pour moi et pour mon équipage, la baignade à l’arrière du bateau en navigation, c'est uniquement par pétole quand le bateau avance à moins de 3 nœuds avec un bout dans l'eau et jamais sous spi.

18 jan. 2018
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Effectivement, le but n'est pas que le baigneur rattrape le bateau, même à 1 nœud c'est impossible, mais que la traction sur le bout soit faible et surtout que les conditions soient ultra gérables, même pour des débutants, pour ne pas perdre de vue le MOB et arrêter le bateau rapidement. Avec une peu de clapot et de vent, garder un contact visuel sur un MOB est très difficile à moins d'avoir un bateau très haut sur l'eau, ce qui n'est pas mon cas.

23 jan. 2018
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exact petole c est pas de voiles ..

18 jan. 2018
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c'est évident.
mais peut-être qu'ils se sentaient en sécurité : ils venaient de traverser le golfe de Gascogne qui avait tapé fort (c'était au moment de la route du rhum, car Caradec a disparu en mer).

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Juste pour rire :
Les champions de natation, le cou comme mes cuisses, un poitrail qui ferait rougir de jalousie Lolo Ferrari, galure et maillot siliconé, sont capables, sur 50m, de faire des temps de l'ordre de 45s.

A supposer qu'ils soient capable de maintenir l'allure sur une distance plus longue, ils parcoureraient 4000 m en une heure.

Il filent donc, grosso merdo, 2 nœuds.

Si ton navire file 3 nœuds, aucun être humain ne sera en mesure de la rejoindre.

Par conséquent, tu peux retirer la restriction " quand le bateau avance à moins de 3 nœuds" et, éventuellement, la remplacer par "moins de 1 nœud" ce qui serait déjà une belle performance de nageur.
:cheri:

23 jan. 2018
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moi je met un bout avec les parebattages a la poupe .; c est le perimetre dans lequel il faut nager .. si transgression c est la cale direct ..

15 juil. 2018
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Bien sur , cette histoire parait invraisemblable

23 jan. 2018
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se baigner en nav , pourquoi pas .. mais attache et visuel du navire vers le baigneur sinon c est la galere on est transforme en rappala assez vite ..

18 jan. 201816 juin 2020
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En trouvant des infos à droite et à gauche, j'ai confectionné ce document affiché dans le bateau. Il doit être perfectible et vraisemblablement pouvoir être amélioré...


18 jan. 2018
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Merci à Mayreau pour son exposé.

Je pensais que la bouée Silzig remplaçait la bouée couronne. Je vais remettre cette dernière en place et amarrer la bouée silzig au bateau avec un filin flottant.

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"Je pensais que la bouée Silzig remplaçait la bouée couronne. Je vais remettre cette dernière en place et amarrer la bouée silzig au bateau avec un filin flottant."
:lavache: :oups: :tesur: :heu:
Cela se passe de commentaires, tout est dit... :mdr: :jelaferme:

18 jan. 201818 jan. 2018
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La bouée Silzig est conforme à la DIV 240 et peut remplacer la bouée couronne mais si c'est la seule à bord, je ne l'attacherais pas au bateau dans le cas d'un MOB.

18 jan. 2018
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Je vais mettre en place les 2, la couronne à lancer de suite dès la chute et la bouée Silzig pour la récupération

Merci

19 jan. 2018
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couronne, couronne, non c'est fer à cheval, la bouée. C'est pas que ça flotte mieux un fer à cheval... mais une bouée fer à cheval est plus facile à enfiler dans l'eau...

18 jan. 201818 jan. 2018
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Dans ta fiche, la première chose à mentionner est que la première personne qui voit l'homme à la mer, hurle "homme à la mer", ET ne le perde pas de vue, si possible en l'indiquant du bras tendu (pour que les autres équipiers soient au courant).
(enfin...c'est ce qu'on m'a appris, et ça me parait logique)
Le problème, c'est que si tu n'as avec toi qu'un seul équipier (néophyte ou débutant), entre... réaliser ce qui se passe, lancer la bouée, démarrer le moteur (et dans l'ordre, cf. la fiche de quivala)...il risque fort de te perdre de vue...
Le mieux, et le plus simple, lorsqu'on est parti seul pour une sortie avec un ou des néophytes complet, c'est de s'assurer sur une ligne de vie, de façon à ne PAS tomber à la mer, et leur faire une petite instruction (comme tu fais), au cas où tu fasse un malaise, sur comment choquer les voiles et démarrer le moteur pour ramener le bateau, et sur l'utilisation du canal 16. Avec ça, on est tranquille.

Cas particulier : si je pars seul avec ma belle-mère, c'est plus simple, car si je tombe à l'eau, le mieux c'est qu'elle ne sache pas comment me repêcher...;)

18 jan. 2018
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Moi je ferais plutôt une procédure afin que personne ne tombe à l'eau ... c'est la base :langue2:

18 jan. 2018
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Pour facilité la lisibilité en mode panique, et donc augmenter la réactivité, j'améliorerai le visuel :
- chaque étape encadrée ou sur un fond d'une couleur différent, exactement comme le forum Hisse et Oh. A chaque personne son carré.
- à l'intérieur d'une étape, chaque langue en une couleur différente.
Parce que là, ils peuvent très bien sauter une étape par précipitation, en se disant "c'est bon c'est une autre langue".
(je n'ai pas l'expérience pour juger du contenu en revanche)

18 jan. 2018
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Bien mais pour ma part je m'en servirais avant de partir pour faire le "briefing" car malheureusement je ne pense pas que si je tombais à l'eau les équipiers paniqués prendraient le temps de lire une fiche aussi soignée soit elle.
Peut être je me trompe avec calme ils penseraient "bon débarras " avant de continuer à bronzer ou taper le carton :tesur:

24 jan. 2018
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Une fiche simple et claire c'est important, et en évitant le langage marin.
Mais pour autant, en cas d'urgence elle ne sera sûrement pas lue...
Peut-être que le meilleur endroit c'est de l'afficher dans les toilettes : à chaque commission tes équipiers/passagers peuvent réviser.

Pour ma part l'ordre serait celui-ci :
- La personne qui constate crie "homme à la mer" (et tant pis si c'est une femme !) lui lance la perche IOR et une bouée et ne le quitte pas des yeux
- Une personne se charge de la conduite du navire et dans l'ordre :
1/ appuie sur la touche MOB du GPS
2/ relève le cap suivi (normalement le pilote auto le garde en mémoire)
3/ désactive le pilote auto et vire face au vent sans toucher aux voiles pour se mettre à la cape
4/ démarre le moteur pour être manœuvrant
5/ se met au cap inverse et demande aux autres de régler les voiles
- Pour la récupération d'autres l'ont très bien expliqué

Et là je me demande : pourquoi ne pas équiper les perches IOR de balises PLB ?

18 jan. 2018
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Je vais réfléchir pour améliorer la fiche sur la base de vos commentaires.
Entre temps j’aimerais partager quelques considérations.
En faisant la fiche j’ai considéré que au moins une personne (pas nécessairement la même), en plus que le capitaine, doit savoir allumer et éteindre le moteur et le pilote automatique, choquer les voiles, lire et donner la position GPS sur la VHF, suivre la trace du bateau sur le traceur (la trace est toujours affichée) pour éventuellement retourner sur ses pas. Par ailleurs, tout l’équipage est débriefé sécurité au départ.
C’est vrai, une consigne de sécurité « homme à la mer » est bien plus complexe (voir l’exemple donné par Quivala), il faut hurler, il faut presser la touche MOB, il faut jeter tout ce qui flotte…
Si on part plus que la journée moi aussi je aussi fais des exercices pratiques avec un pare-battage, en particulier pour expliquer comment retourner sur ses pas et récupérer l’homme (c’est pour ça que dans la fiche je ne détaille pas ce point), c’est aussi une occasion de partager un défi ensemble. Mais surtout, surtout, comme beaucoup le disent (par exemple Myril ou Vannina), NE PAS TOMBER A L’EAU.

Essayons d’aller point par point sur vos considérations :

Hurler « Homme à la mer » (Skywalk et d’autres)
Je ne l’ai pas mis pour ne pas alourdir la fiche, mais finalement vous avez raison : c’est la première chose à mentionner sur la fiche, surtout que c’est valable dans tous les cas (même si ce n’est pas le capitaine qui tombe à l’eau bien évidemment)

Presser la touche MOB (Flora)
J’ai considéré que ce n’est pas la priorité à condition qu’on envoie un DISTRESS dans les 5 minutes avec les coordonnées : ceci est valable pour un monocoque de croisière, pas pour un bateau à moteur qui roule à 20 nœuds. Par ailleurs j’ai considéré que j’ai toujours le traceur allumé.
Si on ajoute trop de choses on risque de ne pas faire le plus important (lancer la perche et, si en difficulté, lancer le MAYDAY, ne pas perdre l’homme de vue).
Mais la remarque est bonne, j’y réfléchi.

Récupérer l’homme à voile sans allumer le moteur (PaulK)
Si c’est moi et les conditions météo le suggèrent, moi aussi je ferai à voile, mais j’allume quand-même le moteur au point mort. Mais si la manœuvre est faite par une personne non experte je pense que c’est mieux qu’il ne se pose même pas la question et y aille à moteur

Les voiles, l’arrêt du bateau, la manœuvre (Bricoleur du dimanche, Bugcrucher, Vannina et d’autres)
Je fais l’hypothèse que la personne qui manœuvre n’est pas capable de diriger le bateau à voile dans toutes ses allures (j’essaie quand-même de leur apprendre, ce qui est le plaisir d’une navigation avec d’autres personnes). La question posée est quoi faire des voiles ? Le plus simple c’est de tout choquer (c’est vrai, à condition que la bôme soit haute). Sommes-nous surs que l’équipier saura, dans une situation de panique, choque le foc et border la GV pour ensuite la choquer après l’empannage? Mais c’est vrai, c’est à réfléchir et probablement il faut laisser libre la décision selon la personne qui effectue la manœuvre : mais comment le mettre en deux mots sur une fiche ? On pourrait ne pas indiquer la condition des voiles dans la fiche, à conditions d'en avoir parlé durant le debriefing, d'un autre coté j'aime bien donner une indication claire.

Lisibilité de l’affiche (Goj)
Je suis d’accord, il faut l’améliorer, ou même en faire une par langue, et améliorer la graphique quand-même.
Et je suis d'accord avec Spi33: la fiche doit être présentée durant le debriefing, mais ensuite je souhaite qu'elle reste visible.
Par ailleurs j'ai aussi devant le poste radio des instructions avec les numéros importants.

18 jan. 2018
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Sur la fiche initiale :
Attention au "démarrer le moteur".
Cela aboutit fréquemment - dans un cas où on peut supposer que le bateau est un peu en "désordre" - à une hélice bloquée par un bout (fréquemment une écoute) qui traîne.
Sans doute faut-il mettre en garde l'équipage contre cela.

18 jan. 2018
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Bonjour, merci pour ce post! Je vais reprendre cette idée
En embarquant ma mère , un peu frêle il est vrai, j ai constaté qu elle avait du mal à démarrer le hb, à tirer sur le lanceur, j ai pris l habitude quand j embarque un équipier novice de m attacher systematiquement quel que soit le temps ou la durée de nav, c est un peu pénible cette longe mais enfin...je pars du principe que je suis en solo. Cela n empeche pas le topo sécu , vhf, lire gps, comment démarrer moteur, choquer/affaler...

18 jan. 201816 juin 2020
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Méthode quick stop


18 jan. 2018
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Bonsoir, je tiens à remercier l'auteur de ce fil très intéressant et je vais m'en inspirer.
C'est vrai qu'avoir un GPS-traceur allumé en permanence est un vrai plus en cas de "MOB" et je n'allume que très rarement mon GPS(portable), alors que c'est justement dans ce cas qu'il faudrait qu'il le soit.
Je crois bien qu'à l'avenir, je vais me forcer à l'allumer (si j'ai des équipiers non attachés).
Gorlann

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Mais non, mais non.
Un GPS c'est électrique, c'est moderne, c'est dangereux.

C'est si souvent répété ici. :policier:

Si quelqu'un tombe à l'eau : sextan, :mdr:

18 jan. 2018
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Nemo m'a tuer... :mdr: :mdr: :mdr:

18 jan. 201818 jan. 2018
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oui Gaston, c'est important. J'ai toujours parlé de faire attention aux amarres durant les manoeuvres de port, mais c'est vrai que si on choque les écoutes du génois en panique sans faire attention en les laissant libres il y a un risque. Ca vaut la peine de le rappeler à tout l'équipage lors du debriefing, je vais le faire la prochaine fois.

18 jan. 2018
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Parmi les réponses, on lit que la bouée couronne ou IOR doit être attachée au bateau par le filin flottant.
Il me semble que c’est une erreur. Le MOB a peu de chance d’attraper la bouée immédiatement après être tombé et le filin va entraîner la bouée ne lui laissant aucune chance de la saisir.
Le filin flottant sert seulement à faciliter la saisie par le MOB de la bouée.

18 jan. 2018
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Je n'ai pas dit que la bouée devait être reliée au bateau, ni la perche IOR, je suis bien d'accord. Dans notre cas, la bouée fer à cheval est reliée seulement à son feu flottant et devrait être jetée à l'eau au plus vite après la chute. De fait elle sert de point de repère et de rendez-vous pour le bateau et le MOB et d'aide à la flottabilité pour le MOB.
Une fois la manœuvre de retour sur le MOB effectuée (à la voile ou au moteur en fonction des conditions et de l'équipage) on peu larguer la Silzig, reliée au bateau par un bout flottant, pour approcher le MOB et faciliter sa récupération sans risquer le heurter avec la coque. Evidemment cela s'applique à un MOB conscient et apte à nager.

24 jan. 2018
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Les gilets autogonflants ont aussi un colorant, et même si j'ai une VHF ASN reliée à mon GPS je conserve la valise avec fusées et fumigène bien qu'elle soit périmée.
[tiens d'ailleurs c'est pas con dans une mer formée de balancer un fumigène à l'eau pour retrouver le MOB]

Et je jette à l'eau la bouée fer à cheval sans me poser de questions, en imaginant que dans le pire des cas le MOB n'avait pas mis son gilet.

23 jan. 2018
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Pour moi la bouée fer à cheval ne sert qu'à récupérer le MOB et doit donc être reliée au bateau. La bouée n'est en aucun cas un moyen de localisation du MOB du fait de sa légèreté et de sa prise au vent. Il est quasiment impossible de la jeter près du MOB.
C'est d'ailleurs pour cela que les nouveaux gilets auto-gonflants ont une vessie orange fluo pour être mieux repérés par les secours. Ceci est une préconisation de la patrouille 24 qui nous a fait une présentation sur le stand lors du dernier nautic.

Ils nous ont aussi préconisé d'avoir à bord un morceau de tissus orange pour étaler sur le pont pour faciliter le repérage par les moyens aériens s'il nous arrive une tuile au large.

18 jan. 201818 jan. 2018
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C'est exact: le filin doit être laissé libre, il ne faut pas l'accrocher au bateau. Ceci est valable pour la bouée de sauvetage, celle qui faut lancer tout de suite sans se poser de questions. Moi j'ai une perche gonflable que je lancerait en premier en cas d'homme à la mer, mais j'ai aussi la bouée au cas ou (et si la perche ne se gonfle pas?).
Par contre en utilisation "récupération homme à la mer" (typiquement la bouée ouverte fer à cheval ou mieux un "rescue sling" ou une "rescue line" type celles de Plastimo) il ne faut pas oublier de bien accrocher le filin au bateau et de manoeuvrer autour de l'homme à ce qu'il puisse s'accrocher au filin et ensuite récupérer le bouée.
Personnellement j'ai une bouée couronne avec filin avec dérouleur, l'autre bout est libre, ainsi que la "rescue sling" avec l'autre bout du filin accrochée au bateau.

18 jan. 201816 juin 2020
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Voici ma petite participation à ce fil bien intéressant.
(surtout à terre et au chaud ;-)


18 jan. 2018
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Merci 1793.
Attendre 5 minutes avant de lancer le MAYDAY ou pas : c'est une bonne discussion.

Si le MOB a un gilet, si on le voit et si on pense de pouvoir le récupérer (le temps n'est pas mauvais), j'attendrais jusqu'à 5 minutes maximum avant de lancer le MAYDAY. Par contre, si le MOB après 5 minutes n'est pas sur le bateau ou quand-même sous contrôle c'est MAYDAY sans réfléchir.
C'est vrai, de cette manière il y a peut-être le risque qu'on envoie le MAYDAY trop tard.
Mais, en général le MOB est sauvé par son propre bateau, envoyer tout de suite le MAYDAY pourrait faire perdre du temps ou même perdre de vue le MOB.
D'un autre coté par gros temps un équipier non expert n'arrivera probablement jamais à récupérer le MOB et la première chose à faire serait je pense d'envoyer un MAYDAY. Si par ailleurs le MOB n'a pas de gilet par gros temps ce sera très difficile ou même impossible. Je ne suis pas sur qu'on puisse établir une règle générale.
Ceci dit, par gros temps il n'est pas acceptable qu'on tombe à la mer, il faut être attachés sans discussion.

Je pense que le risque c'est plus dans les moments qu'on ne s'attend pas, par beau temps lorsque l'attention est relâchée. Je sais, il ne faut pas que ça se passe, mais malheureusement parfois ça se passe.
Ce qui m'étonne, c'est la fréquence de cas "faciles" qui ont tourné au drame parce que l'équipier ne savait pas faire des choses élémentaires, par exemple faire un appel VHF ou plus au moins arrêter ou ralentir le bateau.
La mort de Stan Dabrowny en fin d'année 2017, tombé à l'eau sa femme ne sachant pas stopper le pilote ni utiliser la VHF ni le téléphone satellitaire a fait beaucoup discuter. Quand on imagine que ce couple était parti pour un voyage de 4 ans!

18 jan. 2018
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Pour le fait de se mettre au vent ou sous le vent du MOB, il faut se mettre d'accord!!
Le schéma montre un bateau AU vent du naufragé et le texte précise de se mettre SOUS le vent du MOB.
Des discussions que j'ai pu avoir avec pas mal de personnes, ce que j'en retiens c'est que se mettre au vent permet de se rapprocher du MOB mais avec le risque de lui passer dessus avec le bateau surtout avec de la mer formée. A l'inverse, si on se présente sous le vent, on prend le risque de s’éloigner du MOB mais on ne le touchera pas.
Avec un système de récupération d'homme à la mer, bouée reliée au bateau par un bout flottant, on peut passer au vent du MOB et s’arrêter après l'avoir dépassé et laisser la bouée et son bout dériver sur le MOB.

18 jan. 2018
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Merci pour la correction. La bouee+bout flottant semble en effet indispensable, je vais rajouter

18 jan. 2018
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Après "un homme à la mer", il faut crier : "lofe" au barreur.
Quelle que soit l'allure, le bateau va s'arrêter, au mieux se mettre à la cape.
Ensuite on avise, mais on ne s'éloigne plus du MOB.
Il ne faut pas choquer en grand les écoutes.

18 jan. 2018
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non, il ne faut pas s'arrêter car ton mob serait trop loin dans une mer surement déchainée et le temps que ton canot reprenne de la vitesse, puis que tu manœuvres, ton gars s'est noyé...
quick stop !

18 jan. 2018
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S'arrêter oui mais sur le MOB pas quelque part devant pour réfléchir à comment faire
A la lecture ça peut paraitre compliqué mais en 3 ou 4 essais vous la maitrisez et comprenez que c'est en fait très simple et surtout efficace à chaque fois.

18 jan. 2018
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La méthode "quick stop" permet de s'arrêter rapidement , d'où son nom.
L'étape N° 2 du schéma que tu as posté plus haut est très explicite et conduit à lofer en grand , ce qui conduit à beaucoup freiner le bateau. Comme entretemps le moteur a été démarré et embrayé il n' y a pas arrêt total, ce qui permet de rester manœuvrant.
Cette méthode peut paraître compliquée quand on ne l'a pas pratiquée pour de vrai.
Dans les faits, si elle est appliquée avec rigueur, ce qui nécessite plusieurs essais pour bien se l'approprier, elle marche à tous les coups, même avec des vents forts. :pouce:

18 jan. 2018
1

balancer un mayday rapidement parceque si tu récuperes pas ton bonhomme et qu'il s'est noyé éh ben tu est dans une grosse merde

18 jan. 2018
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Flora,
En effet c'est ce que moi même je fais: je me met tout de suite à la cape pour ne pas m’éloigner et ensuite je réfléchis. Je n'ai aimais du le faire par du vrai avec un vrai MOB, heureusement, mais c'est ma procédure depuis juste un an. Pas tout le monde est d'accord pour se mettre de suite à la cape, ce n'est pas une procédure "officielle". C'était un skipper rencontré dans un port l'année passée qui m'en avait parlé (ensuite j'ai cherché sur le web et sur youtube en trouvant pas mal de discussions) et je l'ai essayé moi-même dans plusieurs conditions. C'est surprenant comment c'est efficace pour retourner sur un MOB, mais il faut quand-même maîtriser et je ne suis pas sur que tout le monde puisse le faire.

Quand je parlais d"arrêter" le bateau, c'était parce que je considérais avoir appris au moins une deuxième personne à se mettre nez au vent, sans nécessairement se mettre à la cape.

Mais après? Je n'ai pas assez réfléchi sur la suite.
Mon idée c'est que l'équipier inexpérimenté ne pourra faire la manoeuvre de récupération qu'au moteur. Dans ce cas une fois qu'on est nez au vent il faudrait idéalement affaler la grande voile ou mieux encore ne pas l'affaler et la régler selon l'allure mais c'est exclus par un équipier inexpérimenté.
Pour limiter les problèmes durant l'empannage (sans les résoudre complètement) je pourrais peut-être donner l'instruction suivante:
lofer pour se mettre nez au vent
relâcher la drisse de la GV (sans se préoccuper de l'affaler)
choquer la GV

Mais tout ceci commence à être un peu compliqué.

Je suis preneur de toute bonne idée, s'il y en a de super simples.

18 jan. 2018
2

Pour l'avoir vécu en vrai l'éloignement du mob est très rapide et sa tête devient minuscule. Il est donc impératif de réagir TRES vite:
1° Balancer par dessus bord ce qui est prévu et à portée de main pour marquage/repère/aide au MOB. Alerter tout le monde et appuyer sur la touche GPS MOB ou le faire faire et ne pas perdre de vue le MOB s'il est encore visible..
2° En même temps casser immédiatement la course du bateau ce qui est radical en se mettant face au vent. Comme la NAV se fait à 95% au PA ou au régulateur, il est absolument IMPERATIF de libérer la barre. Tout le monde doit savoir le faire.
3° mettre le moteur en route. ATTENTION ensuite de ne pas bloquer l'hélice par un filin de récupération ni de découper le MOB en rondelles.
Une alerte VHF c'est bien mais ne doit pas faire interrompre la procédure locale.
On gère le bateau au mieux pour revenir sur le MOB ou au moins rester à proximité.
4° de retour sur le MOB vient la phase délicate de récup.
La coque peut être dangereuse pour un MOB. Le retour par une échelle arrière simplifie le problème. Pour repêcher un MOB inconscient suivre la procédure indiquée dans les manuels ad hoc et faire preuve d'initiative intelligente.
LE MIEUX EST DE NE PAS TOMBER A l'EAU.

18 jan. 201818 jan. 2018
3

@ Dato
Si tu lofes pas franchement, le bateau ne va pas rester bout au vent tout seul. Il vaut mieux laisser faire sans toucher à la voile d'avant qui se mettra naturellement à contre.
L'avantage de se mettre à la cape, c'est qu'on peut très vite être à nouveau manoeuvrant, à la voile, sans vraiment s'arrêter. On peut diminuer ou affaler facilement la GV aussi. Ensuite y a plus qu'à passer la voile d'avant et repartir.
C'est une technique très facile.
Sans toujours compter sur le moteur qui n'est pas forcément la panacée en fonction des conditions de mer et de vent.
Je n'ai jamais dû le faire pour de vrai, mais X fois pour de faux, comme exercice et aussi quelquefois pour récupérer un truc passé à l'eau, avec plus ou moins de réussite...
J'aime bien la cape aussi pour souffler quand ça remue trop et qu'on veut manger tranquille par exemple.
J'avais des copains dont la chienne aboyait pour signaler qu'elle allait faire ses besoins sur le pont. Si ça bougeait trop, ils se mettaient à la cape le temps que... et voilà !
;-)

18 jan. 2018
0

J'ai perdu deux chats en bateau, un au carénage, l'autre au port.
Jamais tombés en navigation.
On peut compter sur l'instinct des animaux, pas si bêtes !

18 jan. 2018
0

"J'avais des copains dont la chienne aboyait pour signaler qu'elle allait faire ses besoins sur le pont. Si ça bougeait trop, ils se mettaient à la cape le temps que... et voilà ! "
ça me fait penser qu'il va falloir travailler sérieusement l'aspect "chienne à la mer".

24 jan. 2018
3

D'accord avec toi pour la mise à la cape immédiatement car en cas de grosse mer le bateau créé une zone de calme pour le MOB et va dériver lentement vers lui. Si on le fait rapidement cela permet de s'arrêter à quelques longueurs du MOB.
Le défaut de tous les manuels c'est que le raisonnement est fait pour un équipage qui connaît un minimum la voile. Mais dans une fiche il faut penser à ceux qui naviguent à deux.
En solo on dit au revoir à son bateau et après chacun assume son choix ( ite missa est).

18 jan. 2018
0

Targaz,
c'est vrai, mais dans l'immédiat le premier réflexe doit être, à mon avis, de retourner sur le MOB. Celui qui sait lancer efficacement un MAYDAY est probablement aussi celui qui sait le mieux conduire la manoeuvre.
Je pense que le mieux c'est de se concentrer sur le MOB, mais NE PAS HESITER à envoyer un MAYDAY si on perd le MOB de vue ou si on n'est pas capable de le récupérer dans les 5 minutes.
Après, si on navigue en hiver ou dans une mer froide c'est autre chose. Mais dans ce cas il serait à mon avis inacceptable d'emmener un équipage totalement inexpert.

18 jan. 2018
0

Le Quick stop c'est tout simple pour nous, mais pour une personne non expérimentée le risque c'est que pour se concentrer sur une manœuvre qu'il ne maîtrise pas il perde le MOB. On pourrait prévoir systématiquement une journée d'exercices, mais on sait bien qu'en réalité on ne le fera pas.
Par gros temps je pense qu'une personne inexpérimentée ne pourra jamais récupérer un MOB et on devra faire confiance au Mayday, donc me concentre dans le cas le plus simple de beau temps.

18 jan. 2018
1

Bonsoir, je viens de suivre un cours sur l'utilisation de la VHF, à Cork en Ireland. La personne de la station de sauvetage locale , qui faisait partie des instructeurs, a été très claire : en cas de MOB, on lance un MAYDAY immédiatement. Un MAYDAY peut toujours etre annulé plus tard si il s'avère inutile. Ne pas hésiter. Dans le cockpit de mon bateau j'ai une fiche plastifiée qui explique comment formuler le message de MAYDAY pour etre sur que le message soit clair, meme en cas de panique.

19 jan. 2018
0

D'après cette personne, le MAYDAY est aussi très bénéfique pour la ou les personnes qui sont encore à bord. Ils savent qu'il ne sont plus seuls, etc. ils vont moins paniquer et mieux travailler pour récupérer le MOB.

19 jan. 2018
1

Aux USA ils ont fait une statistique des décès MOB.
Du 2003 au 2007 ils ont eu 749 décès MOB. Le 90% des décès à été dans des conditions de mer très belle, vagues de moins de 30 cm. Il faut remarquer que 63% ne savaient pas nager et parmi eux seulement 8% portaient le gilet.
En France je n'ai pas trouvé des statistiques détaillés, le Cross dit que la grande majorité des décès MOB se passe par mer belle, mais je n'ai pas trouvé de chiffres.
Il se peut bien que beaucoup de ces décès étaient quand-même des solitaires, probablement en train de se soulager en équilibre précaire sur le pont (c'est la version qu'on donnait dans mes souvenirs chez les Glénans).

0

C'est l'hiver, on ne navigue quasiment plus, alors on ressort le traditionnel jeu de société "On Joue a se Faire Peur ?"
:reflechi:

19 jan. 201819 jan. 2018
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Après tous vos commentaires je vais refaire une nouvelle fiche plus visuelle sans mettre les détails de comment récuperer l'homme, mais juste la séquence de ce qu'il faut obligatoirement faire. Et même pour cela, je vois qu'il ya des idées différentes.
Après, selon l'équipage et la meteo, les procédures seront certainement très différentes.

19 jan. 2018
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Et ce sera avec plaisir que nous la lirons.

20 jan. 201816 juin 2020
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Voici une nouvelle tentative, il faudra travailler la graphique je sais, limitons nous au contenu.
Les actions de cette fiche devraient en principe pouvoir être effectuées par toute personne présente sur le bateau, indépendamment de son expérience de navigation. L'utilisation de la VHF faisant partie de tout debriefing de sécurité.

Comme anticipé j'ai omis les étapes pour récupérer l'homme, je vais essayer, dans la limite du possible, de toujours avoir mis au moins un autre équipier en situation pour les manœuvres. Probablement je vais finalement opter de leur demander de lofer de suite, libérer la drisse de la GV (sans se préoccuper de l'affaler), mettre la GV au centre, libérer les écoutes du foc en faisant attention qu'elles n'aillent pas hors bord, et y aller à moteur. Vers la fin février je devrais avoir l'opportunité de faire des essais avec des novices et on verra bien. Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, ce sera le quick-stop, mais sans se préoccuper d'affaler le foc (si on est en équipage nombreux ce serait quand-même sympa de l'affaler).

Alors, d'après vos commentaires, dans cette fiche il reste encore une discussion sur QUAND donner l'alarme. Certains de vous disent "tout de suite", d'autres plus au moins comme dans la fiche. Mon opinion, très personnelle bien évidemment, c'est que donner l'alarme lorsqu'on a une évidence concrète de pouvoir récupérer l'homme ajoute une perte de concentration et de temps qui pourrait être fatale, par contre si on n'est pas arrivé à récupérer la personne en 5 minutes c'est qu'il y a un problème et il faut donner l'alarme.
Il me semble que d'autres navigateurs sur ce forum ont aussi le même sentiment.
Quelqu'un se demande: que dirait un tribunal si ça allait mal se passer?
Bon, si c'est moi qui est resté à bord j'aurais des problèmes avec ma propre conscience, et ce serait dur, très dur. Je pense que le tribunal serait mon moindre soucis.
Ceci dit, il faudrait quand-même démontrer que ces 5 minutes auraient pu faire une différence. Je n'arrive pas à imaginer aucun exemple (sauf si on avait plusieurs bateau à proximité, la personne n'avait pas de gilet, et la mer était froide, peut-être).

20 jan. 2018
0

A noter que la dimension psychologique ne peut être prise correctement en compte dans les exercices. Et en plus l'air du temps pousse à faire croire que rien ne peut arriver et que tout ce qu'on raconte est de la rigolade. Pour ce problème capital de l'homme à la mer, le skipper devrait tout même arriver à faire assimiler à l'équipage les procédures simples à suivre et être intransigeant pour la sécurité sur le pont particulièrement de nuit.

20 jan. 2018
3

pour l'homme à la mer, pas de secret, il faut s'entrainer et le répéter...
A mon sens si le CdB pense que son équipage n'est pas en état de récupérer un HàM alors il vaut mieux s'organiser pour que cela n'arrive pas et s'attacher.

avec un équipage débutant peut être est-il "prudent" de répéter plusieurs mises à la cape ainsi que de faire une mise à la cape-démarrage moteur-affilage des voiles? mais dans le cadre de sortie "plaisir" courte, cela parait difficile.

Quant-à imaginer une récupération d'HàM sous voiles par un équipage débutant je crois que l'on est purement dans de la fiction, la manœuvre de ralingue demande de l'expérience à la barre et une bonne coordination de l'équipage.

En tout cas pour moi les trois choses à faire au plus tôt,
1) garder à vue l'HàM et baliser la zone de chute (percheIOR et bouée)
2) arrêter le voilier le plus rapidement possible (cape et démarrage moteur)
3) Lancer un MAYDAY (surtout si l'équipage est débutant)
après on s'organise pour la récupération... en tout cas c'est ce que j'ai appris en stage

20 jan. 2018
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Evidemment si on est plusieurs, les trois points peuvent se faire simultanément.

à mon sens dans un topo sécu bien mené, le démarrage du moteur et l'envoi d'un mayday doivent être vraiment expliqué et essayé (ou rejoué pour le message de détresse) par chaque membre d'équipage.

21 jan. 2018
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S il faut regarder une fiche pour savoir quoi faire ... c est trop tard. Dans une traversée hauturière j avais exigé qu on soit 2 et attachés en permanence, vu les conditions pendant la première semaine , respecte a 100 %. La deuxieme semaine parfois non mais jamais une seule personne dehors.
C est le pire accident sauf naufrage, au cas ou ca arriverait, la methode que j appliquerai, arret buffet immediat et manoeuvre a la voile. Il s agit des conclusions d un test des coast guards sur 10 types de voiliers a san francisco. Se mettre au vent du mob et se laisser deriver lentement vers lui, bateau gite au maximum, moteur dernier recours, trop risqué

23 jan. 2018
2

Pour ma part après avoir fait quelques tests comme beaucoup d'entre nous je me sui aperçu qu'il était préférable au près de loffer à fond et ainsi au lieu de se retrouver à laisser les voiles fasseyer il vaut mieux se retrouver à la cape courante.
Ensuite jeter la bouée légèrement sous le vent de manière à ce qu'elle ne revienne pas vers le tableau arrière.
Le bateau continuant à tourner doucement on se retrouve vite orienté vers le MOB.
Ceci est valable surtout pour le près. A la cape avec le vent dans les voiles bateau plus ou moins en travers il va dériver vers le MOB.
Les préconisation des glenans sont valables pour un équipage bien briefé et ayant un minimum de connaissances du bateau mais certainement pas pour une nav à deux dont l'un tombé à l'eau.
Pour la perche ior c'est pour moi la première chose à jeter à l'eau parce que quand on se rapproche du MOB et qu'il est vers l'avant du bateau on a tendance à le perdre de vue.
Pour la récupération la silzig me paraît le meilleur compromis actuellement.
La bouée fer à cheval ou les bouées couronnes que l'on retrouve dans la plupart des pays méditerranéens est très difficile à utiliser avec un gilet automatique.
Ceci n'est que mon avis et chacun fait ce qui lui plaît.
N'oubliez jamais que penser à l'accident c'est l'éviter.

23 jan. 2018
0

très bien .. moi en plus je fais une information sécurité avant de prendre la mer puis chaque matin apres le petit dejeuner .. c est saoulant mais necessaire vu le niveau des equipiers qui croient tout savoir mais chaque bateau a ses particularites .. sur la secu on ne lache rien ..

23 jan. 2018
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Bonjour!
Cas de figure oû l on est 2, celui qui tombe à l eau est pr une raison x ou y inconscient. Il a son gilet ( condition sine qua non sur mon batal) . Comment aller le repecher?? Appel vhf puis j imaginais une fois près de lui: affalage voile, moteur éteind, ( balancer l ancre?) Et aller le chercher en s attachant pas un bout? Ca j ai l intuition que c est pas forcement un truc à faire...ms comment le recuperer autrement?
Merci à vous !^

23 jan. 2018
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Le moteur peut tourner, mais ne l'embrayer que si l'on est sûr qu'il n'y a pas de bout à l'eau et si l'HLM (comme il est convenu de dire :-D ) n'est pas à proximité de l'hélice.
;-)

23 jan. 2018
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Je crois que si on est deux et qu'on a un HàM , c'est la M..., on peut réfléchir à toutes les procédures avant, ça ne donnera pas une paire de bras en plus ni la puissance musculaire pour remonter 200 Kg inanimés à bord.
Le bon sens commanderait de s'attacher. Ceci je ne le fais jamais et mon CdB non plus... et pourtant dès qu'on est en croisière on monte les lignes de vie et on sort les longes...

23 jan. 2018
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Bonjour Demian12
je me suis posé la même question plusieurs fois.
Je me souviens même qu'on en avait parlé dans un cours de sécurité et l'instructeur avait dit que la personne qui reste sur le bateau ne doit pas sauter à l'eau, mais plutôt garantir le lien avec les secours et d'essayer de ne pas perdre de vue l'infortuné.

Moi, je ne suis pas d'accord.

Je d'abord donnerait l'alarme (MAYDAY), ensuite si la mer est calme je sauterais à l'eau lié avec un bout comme tu le proposes, avec des palmes quand-même, ou sur l'annexe si disponible. Par mer agitée peut-être que je mettrais en eau le radeau avant de sauter à l'eau, et j'essaierais de hisser l'infortuné inconscient dans le radeau. De toute façon, par mer agitée, les secours vont préférer accéder le radeau que le bateau.

23 jan. 2018
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Merci Dato pour cette réponse ;) , n ayant pas de radeau... et il est vrai que je.ne pense pouvoir hisser seul une personne inconsciente à partir de l echelle de bain. Complexe tt ca !

24 jan. 2018
1

Un palan et se servir de la bome je présume?

23 jan. 2018
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Fut un temps où il y avait un couillon qui disait "donnez moi un levier et je souleverai le monde.
Alors il suffit souvent de réfléchir à une solution facile au lieu de forcer comme un bourrin.
A l'époque où je bossais j'avais l'habitude de dire ceci : "un travail bien réfléchi est déjà à moitié exécuté".

24 jan. 2018
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Oui, on peut, c'est même une des methodes, mais tout seul et mer agitée j'aurais peur que la personne s'ecrase contre la coque.

23 jan. 201816 juin 2020
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Et voici encore une nouvelle version de la fiche

23 jan. 2018
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Une petite vidéo trouvée sur FB pour vous aider dans vos manoeuvres de récupération du mob. Eux ils s'amusent comme des fous.

www.facebook.com[...]739022/

23 jan. 2018
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super !
quand-même, ça n'a pas l'air d'être un équipage inexpérimenté ...

23 jan. 2018
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Ça non ce sont des régateux; mais avec mon rafiot et ses deux enrouleurs plus un bas étai ils ne pourraient pas faire la même chose.

23 jan. 2018
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l'été dernier j'ai fait la traversée marseile calvi en emmenant 2 amis parfaits débutants
3 mois avant je leur avait envoyé mes consignes de sécurité ensuite commentées à bord : ci-joint

24 jan. 2018
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Merci pour le partage Alain.
J'avais lu une interview d'un capitaine de la Guardia Costiera italienne à propos des migrants en difficulté : il est suggéré d' envoyer un MayDay et attendre les indications de l'autorité maritime qui prend en charge l'appel. En principe il devraient demander de rester à proximité du bateau en difficulté sans toutefois intervenir. Il faut se rendre compte que fournir de l'aide dans certains cas pourrait mettre en danger non seulement les vies des sauveteurs, mais aussi les vies mêmes des naufragés.

24 jan. 2018
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Je persiste à dire qu'il faut s'entraîner
En école de voile j'ai eu le droit à plusieurs mise en situation:
On te jette un parebat à la mer avec un seau ( et non avec un sot)
dans prevenir et débrouille toi
Et bien c'est pas simple surtout au début lorsque les rôles ne sont pas clairement établis.

De mon expérience si la mer le permet le plus simple et le plus rapide c'est
1) mise à la cape
2)démarrage moteur
3) retour le plus rapide possible au moteur et récupération par l'arrière moteur au neutre

La manœuvre de ralingue demande un positionnement très précis par rapport à l'espace vent et si on ne se met pas suffisamment vite au grand largué et/ou que l'on tient mal son bord de largue ce qui est possible dans la panique je parle pas de VdB et du bord de bon plein itou et de la régulation à la voile pour arriver sur son etre, on arrive trop loin de HàM( avec la possibilité de se récupère avec une mise à la cape)....

La manœuvre de ralingue est une belle manœuvre pour ramasser un parebat mais s'il s'agit de la vie d'un équipier on est pas là pour faire beau. En plus imaginez la même avec un grand spi et du vent tout est réuni pour qu'avec la panique ça coince à un moment

La mise à la cape est facile à faire, elle permet de s'arrêter pas loin de l'HaM et donne un peu de temps pour réfléchir. De plus c'est utile pour d'autres cas moins dramatiques: prise de ris, mal de mer, blessure... et même l
Apéro ....je crois qu'elle a toute sa place dans un topo sécu.

24 jan. 201824 jan. 2018
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Oulala, ma hantise, donc je pratique souvent avec chaque chose qui tombe du bateau par accident. Pour les équipiers expérimentés, je fait le tour des équipements parce qu'ils son capables de plusieurs manoeuvres. Pour les autres, faut pas surcharger l'intellect, ça ne marche pas en panique. Donc, aussitot que l'humain tombe à la mer, la personne qui le sait pointe du bras ou délègue immédiatement en criant et je fais pratiquer le cri ''homme à la mer'' cet indicateur a pour consigne de pointer et de ne pas perdre de vue, de lancer ou faire lancer dans la direction un fer à cheval relié par un cable flottant de 30 mètres attaché au bateau par un noeud larguable, mais qui reste attaché si tout se passe bien. L'autre chose est d'abattre en grand pour mettre en panne, sans trop expliquer avec mes invités, on pratique ainsi l'arrêt. Au portant, je monte juste que de pousser la barre amène l'immobilisation et de choquer les voiles au besoin. Si je tombe, j'aime mieux voir un bateau immobile. En pratiquant cette maneuvre ou juste la vitesse des enchainements compte, souvent la bouée est derrière et le filin flottant décrit un demi cercle dans lequel est le déserteur, facile de nager proche du filin ou de la bouée et de se remonter. On a beau receuillir des gens qui imitent l'inconscience, c'est un autre chapitre. La gaffe des gaffes, c'est un équipage nouveau dont le capi tombe conscient, faut arrêter le bateau. Alors, toutes les fois, brieffing aux nouveaux marins, les autres récapitulent, départ voile et pratique de la panne, à la moindre croustille qui tombe par dessus bord, pratique dans toutes les conditions... Je me suis mis à pratiquer souvent la et à raccourcir et chronométrer après avoir entendu ainsi un mayday suivi d'une mort ou la dame avait appliqué ce qu'elle avait appris en cours, correct, mais long, confondant, mortel...c'est le chrono qui compte avec de la flottaison à proximité pour vous et le moyen rapide et non assisté de rentrer à bord. La simplicité est plus efficace. Les pros eux, font un tour en vitesse et récupèrent à la volée, vu en régate quelquefois. C'est mon opinion après de nombreuses pratiques.

24 jan. 2018
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Je suis convaincu qu'il faut d'abord jeter une bouée, ou mieux une perche gonflable qui fait en même temps perche et bouée (j'ai celle de Plastimo, qui est super, assez lourde pour ne pas être affectée par le vent dans la lancée, avec un lest et une ancre flottante pour ne pas dériver), qui n'est pas liée au bateau, on crie homme à la mer et on s'occupe du reste.

Il ne faut jamais accrocher la bouée, ou la perche, au bateau. Le filin de la bouée sert pour permettre à l'homme à la mer d'aller chercher la bouée sans trop nager. Si le MOB devait récupérer le filin le bateau étant en marche, déjà à 3 noeuds c'est intenable, par ailleurs il y a le risque que le MOB n'arrive même pas à attraper le filin est après c'est fichu.

Ensuite, pour récupérer l'homme on peut utiliser une autre bouée, ou un rescue sling (c'est ce que j'ai), avec un filin (toujours flottant) cette fois accroché au bateau, parce que à ce moment là le bateau est soit à l'arrêt soit faisant des cercles autour du MOB.

Personnellement, j'ai la perche gonflable, la bouée avec filin et enrouler pour dérouler le filin lorsque le bateau s’éloigne de la bouée (mais le filin n'est pas accroché au bateau), et aussi le rescue sling, avec son filin cette fois déjà accroché au bateau.
Si on a la perche gonflable de Plastimo la bouée n'est pas obligatoire, mais imaginons que la bouée ne s'ouvre pas? Bon, même discours pour les gilets. Il y a toujours la vanne pour gonfler à la bouche.
Je sais: si on continue dans cette direction on ne navigue plus.
Bien évidemment la perche et le gilets vont fonctionner, sans discussion!

Tout ceci est peut-être exagéré, je ne sais pas, mais je me sens plus tranquille comme ça, surtout depuis que j'ai cette perche: je ne sais pas mais j'aime bien savoir qu'elle est là.

20 fév. 2018
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Ma fiche "homme à la mer" vu que nous ne sommes que deux est simple:
Attache toi car si tu tombes, tu es mort...

20 fév. 201820 fév. 2018
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Franchement, je le dis en toute sincerité, sauf la nuit ou par mauvais temps, je ne suis pas tout le temps attaché (par contre je porte le gilet tout le temps, ça ne me derange pas). Si je tombe à l'eau je souhaite que, dans des conditions de mer très belle, l'équipage puisse me recuperer.

20 fév. 2018
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Nous non plus, nous ne sommes pas toujours attachés bien sûr. Mais de nuit ou pour tout déplacement hors du cockpit, gilet avec le harnais obligatoire.

18 mar. 2018
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J'aime bien la toute première version en 3 langues je vais l'adapter à mon bateau. Il s'agit de principe à adapter aux circonstances qui ne sont jamais les mêmes. Cela donne un fils conducteur qui calme les émotions et permet d'être efficace.

Dans l'action on n'a pas le temps de lire plus 10 lignes aussi intelligent soit ils ces textes ne peuvent résumer des années d'expériences.

Je n'impose rien au plus de 60 ans dont les enfants sont éduqués (finir maltraité dans un mouroir ou par dessus bord comme Eric) ils ont assez vécu pour choisir.

Pour les autres les plus jeunes gilet obligatoire de nuit et de jour pour aller sur le pont à l'avant.
Surtout pour l'équipage développer les compétences et la sensibilité ainsi que la capacité d’éveil de tous ce qui se passe à bord.
Et bien sûr de le matériel de sécurité impeccable et accessible.

16 juil. 201816 juin 2020
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Salut à tous, je suis moi-même aussi en train de préparer des fiches d'urgences en anglais et français que chaque équipier devra lire et qui seront toujours disponibles et bien en vue dans le carré près de la VHF. Ce n'est pas encore terminé et il manque certainement encore des points importants mais il faut bien commencer quelque part !


16 juil. 2018
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avec des interrogation écrites, CQP...

17 juil. 2018
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c'est bien cette fiche mais perso je commencerais par

MOB (ainsi on a le point de chute ,et le cap et distance pour rejoindre ce point et par mauvais temps ou la nuit ,c'est pas mal )

puis MAYDAY ( avec ASN ça va vite ....

ensuite le reste ...

si la personne est repêchée ( c'est à dire si le miracle a eu lieu) on peut toujours annuler la MAYDAY mais en cas de necessité on a gagné quelques minutes qui peuvent etre precieuse

Phare de Mean Ruz - Côtes d'Armor

Phare du monde

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Phare de Mean Ruz - Côtes d'Armor

2022