recherche vidéo Bobosse !!!

Bonjour à tous,
Je suis à la recherche d'une vidéo diffusée sur Thalassa il y a assez longtemps, où l'on voyait un plaisancier ayant rénové un voilier en bois. Il se trouvait sur un canal lors des premiers essais, quand il a traversé le canal il a heurté un enoooorme porte conteneur, il a manqué couler.
Ce marin s'appelait Bobosse, je crois par la suite qu'il a fait naufrage sur les cotes Brésiliennes ;
si quelqu'un à la vidéo,
Merci

L'équipage
03 oct. 2014
03 oct. 2014
0

Vas voir ici: hisse-et-oh.com[...]halassa dernière contribution

04 oct. 2014
0

Il est la référence dans le Beaujolais:
www.bobosse.fr[...]/ :acheval:

04 oct. 2014
0

C'est sûr que s' il a charcuté son bateau il ne pouvait que couler. :mdr:

04 oct. 2014
0

C'était "Bobosse, le flibustier du bocage".
Un type tout à fait original, trafiquant de calvados avec son fourgon et qui avait bricolé un bateau à Ouistreham, bateau totalement inapte à la navigation avec un énorme château arrière. Pour barrer, il sortait la tête par une trappe. Il était en effet entré en collision avec un navire de commerce en amont de l'écluse, mais ce n'était pas un "énorme porte conteneurs" qui aurait bien du mail à entrer dans l'écluse. Les navires entrant à Caen sont plutôt de taille assez modeste!
Cela doit remonter à une trentaine d'années!

04 oct. 2014
0

C'était un bateau alambiqué !!! :mdr:

04 oct. 201404 oct. 2014
0

Bobosse était un type formidable , rien ne l arrêtait, il était capable de soulever des montagnes avec le système D .

son bateau, c était une épave de petit chalutier dont il avait rallongé l étrave , et il avait aussi coulé un lest en béton dessous .
alors , c est vrai que ce n était pas du standard , mais il a quand même traversé l atlantique avec !

un autre détail qui montre bien qui il était , son premier bateau , s'appelait "FRATERNITE" et le second "ESPERANCE "

nous avons longtemps été voisin de "ponton" , et c était vraiment quel qu un de bien !

:pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce:

14 nov. 2017
0

Bonjour,
je vois que cette discussion est assez ancienne, mais je suis un ancien copain de Bobosse et je recherche des témoignages et aussi des photos. donc si vous avez ce genre de choses ou connaissez des personnes susceptibles de détenir ce genre de choses, je suis preneur.
Amicalement,
Rémi

15 nov. 2017
0

Bonjour
Non je n'ai rien trouvé, avez vous peut être le reportage de FR3 sur Bobosse
Merci

20 nov. 2017
0

Salut,
J'ai retrouvé un petit bout de la vidéo, juste pour l'émotion et malheureusement il n'y a pas la scène mythique de la collision!
C'est ici, pour un mois
dl.free.fr[...]ejTM6V4

21 nov. 2017
0

Bonjour
Merci pour cette vidéo

Une étoile pour toi

22 nov. 2017
0

La même voix que Bernard Moitessier et certainement d'autres choses en commun.

19 juin 2018
0

Une belle rencontre au mouillage à la Désirade il y a près de 30 ans déjà....un aventurier pittoresque qui avait réalisé son rêve de traverser l Atlantique sur un bateau improbable, un chalutier retaillé, un poteau EDF en guise de mat, des voiles faites maison et un château arrière qui lui donnait un Faux Air de Caravelle espagnole....
Qu est il devenu?

19 juin 2018
0

J'adore ce genre de type...humble, bienveillant, courageux, expérimenté, solide, intéressant, atypique, marrant...des modèles.

19 juin 2018
0

bobosse , André Boissière pour l état civil est décédé subitement en Amérique latine , il y a déjà quelques années
un sacré personnage

28 déc. 2020
2

Hello,
Je ne suis pas de la communauté "Nautique", mais plutôt de celle "Automobile", les connaisseurs le verront à mon pseudo.
Mais peu importe, des types comme Bobosse, ça vaut l'coup de les faire vivre !
Alors, à défaut de vidéo voici son histoire ressuscitée par le journal Le Monde du 28/12/2020 :

[Il était une fois… Le destin de « Bobosse », trafiquant de calva et rêveur au long cours
Par Philippe Broussard
Publié le 19 octobre 1994 à 00h00, mis à jour hier le 27/12/2020 à 05h04

ENQUÊTE Trésors du « Monde ». Chaque dimanche, nous exhumons de nos archives un article marquant. Aujourd’hui, le portrait d’un personnage haut en couleur, décédé en 1994 : Honoré Boissière. En Normandie, il vendait de l’alcool artisanal, et bricolait d’improbables rafiots pour voyager.

Cet article est paru dans Le Monde du 19 octobre 1994 et mis à jour dans son édition du 28 décembre 2020 :
Ses copains le surnommaient « Bobosse ». Ils trouvaient ça moins guindé qu’Honoré, mieux ajusté à la carrure du bonhomme. On ne peut courir le monde, défier la maréchaussée et s’appeler Honoré. Autant s’affubler d’un surnom sur mesure, paré pour l’aventure et l’anticyclone des Açores. Lui, l’ami Boissière, soixante-dix ans et un destin de roman, c’était donc Bobosse, Bobosse d’Ouistreham, trafiquant de « calva », rêveur au long cours, flibustier aux cheveux blancs qui vendait la « goutte » pour bricoler ses rafiots et filer loin, très loin, par-delà le Cotentin.

Parvenu à bon port dans les mers à 30 °C, il écrivait des cartes postales, des petits bonheurs de bout du monde, avec des filles tout sourire et du soleil entre les lignes. Quand il sortait un thon, il en était si fier, ce vieux brigand, qu’il envoyait une photo de la bête. Mais l’autre matin, à l’heure du premier café, le téléphone a sonné au Coin du port, le bistrot des fidèles, à Ouistreham. A l’hôpital de Fort-de-France, Bobosse venait de lever l’ancre. Triste fin pour un baroudeur qui espérait sombrer par gros temps à la barre de son voilier.

A sa façon, Honoré Boissière était une gloire locale sur la Côte de nacre. Sa vie, en partie révélée par un long reportage du réalisateur Rémi Mauger pour France 3 Normandie, est de celles qui se content à mots gaillards, entre gens de mer et d’amitié : l’enfance, dans une famille d’ouvriers agricoles ; l’adolescence, avec l’Occupation et le débarquement ; l’armée, en Indochine. Et la suite, surtout la suite : l’usine, le calva, la prison, l’océan.

« Je ferai le tour du monde »
Au départ étaient donc l’usine et ce boulot d’ajusteur-outilleur appris sur le tas, en « fils de prolo », comme il disait. De Saïgon et du Mékong, il causait peu. Une « erreur de jeunesse », à l’entendre. Il préférait d’autres luttes, contre les patrons, pour les ouvriers. Permanent à l’union départementale de la CGT, il fut de toutes les mêlées des années 1960. « A Bobosse, rien d’impossible ! », rigolaient les camarades en le voyant foncer, tête baissée, persuadé que le meilleur chemin d’un point à un autre restait la ligne droite.

Il avait son caractère, genre fort en gueule et franc du collier. Il adorait déjà les bateaux, des coques de noix qu’il bichonnait à ses heures perdues. Il les baptisait à la faucille : l’Unité, la Fraternité… Mais personne ne le croyait trop quand il promettait : « Je ferai le tour du monde. »

Et la retraite arriva. 5 500 francs par mois. Une misère pour cet appelé du grand large. Manière de financer ses défis, il se fit donc trafiquant de calvados, un métier à risques, pratiqué par les patriarches du Bocage, le père Lariflette ou encore Edmond, dit « l’Ancêtre ». Fallait avoir ses entrées dans les fermes du « triangle d’or » du calva (Vire-Villedieu-Domfront) et convaincre les producteurs de brader leurs surplus. Comme les autres, il avait ses réseaux, une confrérie de paysans sans façon qui buvaient le coup et ne lésinaient pas sur les degrés. Il repartait le coffre plein, des bidons de 20 litres. 70, 72 degrés. Une boisson d’hommes, pour sûr.

A la revente aussi, il savait y faire. L’été, il visitait les campings. De bons clients, les vacanciers : 300 à 400 litres en trois heures de temps ! L’hiver, il sillonnait le pays, de Grenoble à Lille, démarchait les comités d’entreprise et les particuliers. A Ouistreham, il ravitaillait les ouvriers, sur les chantiers du port. Avant le premier coup de pioche, il était déjà là, coffre ouvert, verre en main.

Effluves suspects
Bobosse a été arrêté sept fois. Question de malchance ou de maladresse. Un jour, les gendarmes le cueillent au pied du pommier qu’il vient de provoquer. Un autre, il s’enlise en filant à travers champs. Il allume une fusée de détresse et fait flamber sa voiture. Les pandores flairent des effluves suspects, demandent ce que contenaient les bouteilles noircies. « De l’air ! », réplique le corsaire du Bocage. Au total, il a sacrifié ainsi quatre véhicules, des Citroën, « à cause des bonnes suspensions ».

En mars 1990, il parvient enfin à larguer les amarres. L’Espérance 1, voilier de bric et de broc, brave les interdits de navigation et le mène en Espagne, aux Canaries, au Sénégal. Honoré Boissière voit du pays, engrange des souvenirs pour ces nuits à fond de cale. Mais le périple prend fin le 23 février 1991, sur un récif plus têtu que lui, au large de Belem (Brésil). L’Espérance 1 coule en dix minutes, emportant le journal de bord, les photos, le matériel. Rapatrié en mars 1991, il découvre la prison. Pas bien longtemps : deux mois. Il écrit aux copains : « Me voilà à l’ombre. De la fenêtre, on voit des nanas. » Des « nanas », mais pas la mer.

L’homme est opiniâtre. A sa sortie, il reprend le chemin des fermes, réactive ses réseaux. Son nouveau bateau s’appellera l’Espérance II. Un autre chalutier sauvé de la casse et transformé en voilier blanc. Bobosse bricole le jour, la nuit, dort dans un camping-car ou chez un ami. Casse-cou, il risque quelques sorties en mer, des escapades à sa façon : droit devant. Le 10 juin 1992, un jour d’inattention, il heurte la coque d’un cargo. L’Espérance II s’en sort avec des égratignures.

Les « copains d’abord »
Quand la « goutte » lui vaut des misères judiciaires, Honoré ose des tirades à la Bobosse : « Vous n’avez pas devant vous un bandit, un assassin ou un voleur, pas même un délinquant. Vous avez devant vous un homme qui a lutté et qui continue de se battre avec ses moyens pour tenter de réaliser un vieux rêve : sillonner les mers. » Car il veut repartir. Oublier les amendes. Revoir les Antilles, ses « potes » des tropiques. Nouvelle traversée, la belle vie, « la tête au soleil, les pieds dans l’eau ».

Le 23 février 1994, à l’occasion de son soixante-dixième anniversaire, les fidèles d’Ouistreham se cotisent pour lui offrir l’avion. Il passe deux semaines en Normandie, le temps d’embrasser ses petits-enfants et de faire la fête avec ses amis marins, une bande à la Brassens, des « pères peinards » façon Les Copains d’abord. Il leur parle des îles, des poissons, des pirates, de la mouette qu’il a sauvée, mais pas de politique, ni des patrons, parce que ça le met « toujours en rogne ».

Ce sera son dernier séjour au pays. Hospitalisé après un malaise au Venezuela le 21 septembre, il est ensuite évacué vers Fort-de-France, où il décède le 3 octobre. Quatre jours plus tard, il est enterré à Caen. Son bateau, lui, est toujours amarré là-bas, au terminus des rêveurs.

L.

0

Merci pour ce partage, pour cette histoire qui peuple les rêves et les mers...
Pierre

29 déc. 2020
0

😜👍

visite au phare des Roches Douvres

Phare du monde

  • 4.5 (158)

visite au phare des Roches Douvres

2022