Zumaïa: Entrée de port catastrophique d'un voilier

Bonjour,

Voici une vidéo intéressante sur les manœuvres et les attitudes à avoir lorsque plus rien ne va à l'entrée d'un port difficile, qu'on se vautre méchamment à cause d'une déferlante de travers et qu'on se retrouve avec l'équipage à la baille.

A la lecture de cette vidéo, il m'a semblé que pas de choses clochent.

Quelles analyses faites-vous de cette grave situation ?

:lavache:

L'équipage
24 fév. 2014
24 fév. 2014

Zumaia, là où il y a quelques années il avait été prise cette séquence photo (pas vidéo) d'un voilier entrant qui se fait prendre par la déferlante qui l'amène sur X-100 mètres à côte du quai
.

24 fév. 2014

1 - Cet endroit est particulièrement dangereux et connu pour ses déferlantes.
2 - pourquoi autant de monde sur le pont sans être attaché?
3 - dans un cas pareil :
=> 2 personnes et pas plus dans le cockpit le barreur et un autre équipier avec le harnais attaché très court sur points d'ancrage pour éviter de passer par dessus bord.
4 - le reste de l'équipage à l'intérieur et bien calé pour ne pas être projeté si le bateau est couché.

La même entrée dans ces conditions et ça limite les risques et peut-être que personnes ne serait tombé à l'eau.

La récupération des équipiers tombés à l'eau est relativement difficile et longue, espérons que la mer n'était pas trop froide.
*
perso, je souhaite éviter d'être dans cette situation, mais c'est toujours possible.

24 fév. 2014

C'est toujours difficile de juger quand on n'est pas dans la situation.
Les conditions sont évidement très mauvaises, les creux doivent être de 3 ou 4 mètres.
Je ne comprends pas la manœuvre du voilier, alors soit le skipper est à l'eau, soit il maitrise mal la manœuvre de l'homme à la mer. En pleine mer il aurait probablement perdu ses marins à l'eau. Il aurait dû faire des tours autour du point de chute au lieu de s'éloigner. Probablement c'est la peur des rochers tous proches qui l'a empêché.
Le petit bateau à moteur a mis lui aussi beaucoup de temps pour récupérer les marins, mais d'une part il était ballotté par les vagues, d'autre part il a dû faire attention à s'approcher dans de bonnes conditions à cause des risques de blessure dus à l'hélice.
Mais 10 minutes pour récupérer les deux marins, ça fait un peu beaucoup.
Mais la critique est aisée et l'art est difficile ...

24 fév. 2014

la théorie des 7 vagues .
au sénégal sur la petite cote on a ce genre de mer ,les africains connaissent le sytème pour franchir la barre avec leurs pirogues ,il comptent les vagues ,comme les tahitiens pour les barrières de recifs .
quand on a pris le coup c'est plus facile .
mais là, ils ont additionné les imprudences aussi bien le bato à moteur qui aurait dû laisser filer une remorque et trainer les naufragés dans un endroit plus calme pour les prendre à bord .
alain

24 fév. 2014

C'est clair que ça a l'ait d'être vraiment un coin pourri... Mais tout de même...
Le pont est loin d'être dégagé (y a même le tangon à poste, prêt à envoyer le pépin?).
Des équipiers à l'étrave dont on se demande ce qu'ils faisaient là,
un dans le passavant, mais personne à regarder derrière pour informer le barreur que le bateau n'est pas dans l'axe de la déferlante.
Ensuite, une fois redressé, le skipper remet en route, droit vers le port, sans trop se préoccuper des baigneurs. Quitte à rester à distance, il aurait pu rester à vue de ses équipiers.

Quant à la rescousse, là encore, un équipier à l'avant du canot qui n'est d'aucune aide et le dernier à la baille, hissé le long du moteur alors embrayé... Pfff, jolie frayeur.

24 fév. 201424 fév. 2014

Impressionnant et déplorable. Heureusement cela se fini bien. on pouvait craindre le pire après les premières images de la vidéo.Toujours difficile de juger les autres et exercice un peu facile mais tant pis je m'y risque aussi.
Première remarque. Que faisait les équipiers sur le pont et à l'avant. Ce sont apparemment ceux qui sont direct passés à l'eau.
Ensuite pourquoi n'étaient-ils pas attaché sachant qu'ils avaient du bien voir quels étaient les conditions de l'entrée.
Ils sont apparemment passé au plus mauvais moment. Les vagues déferlantes ont une fréquence qu'il est possible de comprendre et d'anticiper. Ils n'en ont pas tenu compte apparemment.
Pourquoi tenter ce genre d'entrée au port si on n'est pas sur de son coup. La mer à l'extérieure n'a pas l'air démontée. Il y a de la grosse houle longue. Mais cela reste navigable. Il était sans doute plus sage d'attendre de meilleures conditions en mer. Un problème aussi de courant de marée ??? Deux personnes seulement semblent avoir un gilet. Le skipper rentre au port et abandonne les équipiers à l'eau incroyable. Heureusement qu'un hors bord vient les chercher. On supposera qu'il avait dit au voilier de rentrer et qu'il se chargeait de faire le sauvetage.
Une chose est évidente pour mon compte : SKIPPER INCOMPETENT et mettant en cause la vie de l'équipage.
Equipage non préparé et mal coatché par le skipper.
Comportement du bateau sain dans les conditions rencontrées. Couché par le travers par la déferlante, le contrôle n'est plus possible avec un safran qui brasse dans les bulles. Redressement du bateau très rapide.
Je passe dans le coin cet été. Je me rappellerais de cette aventure c'est sur avant de m'engager. je n'ai pas vu dans le Cantabrique Imray de remarques particulières sur la difficulté d'accès. Par contre il est indiqué que la passe n'a que 2 m de fond. Avec la houle j'espère que c'était une entrée à l'étale de PM.

24 fév. 2014

J'ai trouvé ce commentaire (traduit au gros sel :mdr: ):

"Il y avait de la houle mais rien d'exceptionnel. On a fait la régate et au moment de rentrer... véritable coup à pas de chance, car c'est une vague exceptionnelle.
Finalement, des quatre qui sont tombés hors bord, deux avaient le gilet, les deux autres -dont un était le skipper- ne l'avaient pas. Nous leur avons parlé quand ils sont arrivés au ponton, ils étaient tranquilles et ils ont dit de ne jamais avoir eu peur. Les deux sans gilets se sont accrochés à ceux qui les avaient, comme ils ne pouvaient pas nager ils ont attendu les secours."

www.lamarsalada.info[...]en.html

24 fév. 2014

ce n'est pas le voilier qui a perdu les équipiers qui est revenu. me semble t'il..

24 fév. 2014

Ce que je ne comprends pas c'est la présence des 2 équipiers à l'avant et pas attachés mais comme Aliguen je pense que 2 personnes attachés dans le cockpit et les autres à l'intérieur fut la décision que j'aurai pris mais c'est facile à dire à froid et assis derrière un écran .
Je me doute qu'un voilier ne glisse pas comme un surf mais étant surfeur je mettrai le plus de poids vers l'arrière du bateau pour éviter d'enfourner en bas de vague et donc pourquoi 2 personnes à l'avant , j'imagine qu'un problème devait nécessiter leur présence devant .

24 fév. 2014

C'est la question que l'on se pose tous. Si le voilier est un local, peut être a t-il pêché par excès de confiance? J'ai tout de même un doute car au début de la vidéo, on le voit faire une première approche puis faire demi-tour...

24 fév. 201424 fév. 2014

"c'est facile à dire à froid et assis derrière un écran"
Désolé de te contrarier, mais c'est le genre d'analyse et de décision à prendre avant de s'engager pour entrer au port. Il y a certainement eu une hésitation, puisque le barreur a fait demi-tour.
Peut-être a-t-il eu un doute avant de s'engager, pourquoi n'a-t-il pas pris les mesures dont je parle pour assurer la sécurité de l'équipage.
Je ne me serais jamais présenté à l'entrée du chenal dans la configuration qui est la sienne.
Je serais repartis vers le large pour organiser les choses comme précisé dans la 2e contribution.
J'ai, pendant quelques années organisé et encadré des sorties en mer (we et semaine) dans un cadre associatif, avec des personnes, dont beaucoup, n'avaient jamais navigué.
Je pense que ce genre d'expérience t'oblige à anticiper et assurer la sécurité de tes équipiers, car tu n'as pas le droit à l'erreur.
C'est trop grave de perdre une personne en mer ou à l'entrée d'un port.
J'ai connu de moments chauds, qui rétroactivement te donnes des frissons, heureusement tout c'est toujours bien terminé.

24 fév. 2014

Ah, merci Roberto. Une info intéressante : le skipper est passé à la baille, ce qui explique peut être le fait que le barreur, en l'absence du boss, n'ait pas tenté le demi-tour.

Une chose remarquable, c'est que quand on s'engage dans une passe, on a pas du tout la même vue des conditions de mer. On voit bien la houle, mais pas la façon dont elle déferle. vu du large, ça paraît tjrs moins méchant que ça ne l'est. Enfin, c'est mon expérience de la chose.

24 fév. 2014

La propulsion du voilier semble puissante (visible dans certaines manœuvres de demi-tour), mais le barreur n'en fait pas usage. Les déferlantes seraient bien moins dangereuses si le voilier maintenait une vitesse maximale. Vitesse = manœuvrabilité.

24 fév. 2014

Deux choses viennent immédiatement à l'esprit :
- pourquoi tant de monde sur le pont, manifestement pas attachés, avec une telle houle ?
- la vedette, elle avait pas un bout pour qu'ils s'y accrochent et se laisser traîner à l'abri avant de remonter ?

Après, c'est facile à dire...

24 fév. 2014

D’après le lien de Roberto j'ai le sentiment que ce soit le résultat d'un excès de confiance .

24 fév. 2014

C'est clair que dans une situation pareille :

1 - Je n'y vais pas.

2 - si je dois absolument y aller, alors c'est à fond entre deux vagues, tout le monde à l'arrière du bateau, tout le monde attaché, tout le monde avec gilet.

Il faut charger l'arrière, sinon, le safran sort de l'eau et le bateau se fout en travers de la vague et se fait rouler.

Une fois le carnage fait, j'aurais fait comme dit Alain : un gros pare bat ou une grosse bouée au bout d'une longue aussière, je la jette en passant et je les traine tous dans le port pour les remonter. Inutile de rester trainer entre déferlantes et enrochements.

Jacques

24 fév. 2014

Bien sûr Erendil, que du bon sens et aussi sang froid pour la gestion des conditions de récupération? Ce qui n'est pas le cas ici, le skipper étant à l'eau, mais ça c'est la grande erreur : il devait s'attacher! au même titre que l'équipage qui n'avait rien à faire sur le pont.

24 fév. 2014

Un point positif cependant : le bateau s'est redressé vite, sans dégât apparent et moteur encore opérationnel.
Ça aurait pu être pire à différents égards.

24 fév. 2014

connaissant bien le coin : la ou sont les hommes à l'eau projetés par la déferlante : pas de fond ; le passage est très étroit surtout avec cette houle ; le voilier ne peut pas aller les chercher sans talonner ....il attend en eau que la petite vedette arrive , c'était la seule chose à faire mais quand même balancer les bouées couronnes avant tout ..

24 fév. 201424 fév. 2014

Vers 4 min., une bouée semble prête à être lancée (mais ne le sera pas apparemment) par un équipier en noir mais peut être qu'étant attachée à une aussière ils ont eu peur qu'elle entrave l'hélice ?

Vers 5 min., les 4 à l'eau n'ont rien à quoi s'accrocher.
Vers 6 min., ils sont seuls dans la zone et les 2 sans gilet s'accrochent aux 2 autres.

Balancer le bib aurait pu les aider, non ? J'aime bien le fait de balancer tout ce qui flotte (pare bat, gilets etc.)

Je retiens qu'entre la théorie et la pratique il y a comme un gouffre de stress qui aveugle.

24 fév. 2014

"J'aime bien le fait de balancer tout ce qui flotte (pare bat, gilets etc.) "
.
Moi aussi :mdr:
Tu te souviens de "Liberté Oléron" peut-être ? quand par mer plate, pétole, bateau immobile etc la dame tombe à l'eau et Podalydès avec son cours des Glénans sous le bras hurle "homme à la mer, vite il faut jeter immédiatement à la mer tout ce qui flotte" et lui jette la glacière de 100l en plastique rigide sur la tête en l'assommant :mdr: pendant que la pauvre qui est tout juste à dix centimètres de distance lui dit: donne moi la main que je remonte
:mdr: :mdr: scène d'anthologie

24 fév. 2014

Oui ! :-D

C'est exactement cet extrait-là :

www.allocine.fr[...]15.html

24 fév. 2014

j'ai l'impression qu'il y a un engin flottant à proximité des baigneurs. une flottabilité jaune.

24 fév. 2014

Waouh !
On s'y croirait et ça se termine bien donc, les commentaires peuvent déferler encore plus que les vagues.
Sur un coup pareil, les pros du clavier HéO vont se déchaîner
Je parie sur plus de 100 posts en 24h

24 fév. 2014

bigcheese : sur un coup comme ça, c'est bien normal qu'on soit sensible!
Je suis entré à Zumaia par temps calme, je n'étais pas fier, il ne FAUT PAS y entrer quand ça roule un peu au large, on est sûr d'avoir des déferlantes dans la passe.
Heureusement, tout le monde est sain et sauf!

24 fév. 2014

Visiblement ça commence par un début tranquille: l'équipage discute sur le pont, un autre regarde la paysage assis sur la cabine, pas de harnais et pas de gilet, la croisière s'amuse. L'ambiance change avec ce curieux demi-tours et je suppose que le skippeur se pose la bonne question et se demande si ça va passer. Pour moi, c'est à partir de ce moment précis que s'enchaîne les erreurs. Pour avoir pratiqué l'analyse d'incident dans d'autres domaine, c'est ce que l'ont appel le début de la chaine des erreurs, une manière de persister ou chaque action vient aggraver la précédente et ou les solutions possibles ne sont jamais envisagés (sécurisation de l'équipage - compter les vagues - utiliser la puissance du moteur - tirer les mecs dans l'eau vers la zone calme avant de chercher à les remonter, etc.) Heureusement, ça se termine bien ce qui devrait faire réfléchir certains voileux dans leur rapport parfois un peu condescendant à l'égard des petits marins à moteur...

24 fév. 2014

A mon avis, une fois à l'eau, difficile pour le voilier de repêcher les équipiers, sans risquer de les blesser ou d'en perdre d'autres, en chavirant de nouveau.

sinon, les rem. évidentes déjà citées plus haut s'imposent (personne en dehors du cockpit, voire une partie à l'intérieur, dc poids bien sur l'arrière, gilets pr tous, après observation et anticipation de la houle, mettre la vitesse max une fois engagé ds la pente, et surtt pas en travers, tangon rentré...);

perso, j'aurais tendance à ne pas m'attacher (risque de se faire brasser, cogner, et traîner en cas de chavirage ds la déferlante, pas négligeable). Même avec le canot à moteur, on voit que repêcher les baigneurs n'est pas facile (obligé de s'éloigner un moment pr éviter le déferlement à priori).

J'ai l'impression qu'une vague pareille c'est imparable ...
Donc comme dit Alain le moins de monde possible dehors et fermer le capot de descente.
Le bateau chavire vite mais il se redresse aussi très vite ...

24 fév. 201416 juin 2020

En regardant cette photo, je pense que le voilier avait trouve abri derrière la digue (on le voit assez tranquille dans la vidéo), et se rediriger vers les hommes à la mer aurait été très très risqué, ils sont exactement en face de toute la zone de haut-fonds, un autre brisant et le bateau serait parti se détruire sur le sable.
.
Pure spéculation bien sûr :alavotre:
.

24 fév. 2014

Bien vu.
Ça explique le maintien du bateau à l'écart.

24 fév. 2014

Exact akwaba.

24 fév. 2014

effectivement , ce que je disais plus haut : impossible d'aller les chercher car pas d'eau ...

24 fév. 2014

Une erreur d'appréciation : la mer est belle à l'extérieur... S'ils ne connaissent pas le coin (qui est connu pour être méchant, j'y suis rentré 2 fois en serrant les fesses une fois à l'entrée, une fois à la sortie...). Ils ne sont donc pas préparés du tout (sûrement encore dans leurs émotions de la régate passée) à cette entrée piégée. De là, pour moi, vient leur seule erreur sur le moment ! Car dès le départ, ne pas enfiler le harnais devrait être évident : "je monte sur un bateau, je mets un gilet !". Je suis stupéfait de voir des gens sortir sans rien (et encore ce matin devant LR...). Moi, c'est plutôt là que leur mettrais un carton rouge, surtout en régate où on n'hésite pas à filer sous la GV, à l'avant et que la main pour soi n'est pas toujours là...

Car après la bonne claque !!! Que pouvait-il faire ? Garder le bateau dans la zone, pour s'en prendre une autre et cette fois les rochers de la 2ème digue ne sont pas loin ? Larguer un bib, dans ces déferlantes ??? Et de toute façon ils ont sûrement vus que les équipiers flottaient en s'entraidant. Larguer la bouée ? Il n'y a peut-être pas besoin, si celle-ci n'est pas relié par un filin au bateau...

Ils partent dans le chenal peut-être pour aller chercher une petite vedette qui n'a pas entendu la VHF ?

Je trouve moi, que la réaction du bateau est exemplaire après ce qui vient de leur arriver, pas sûr d'avoir cet état d'esprit après m'être fait couché sur une belle bestiole comme cela ! En laser, ok, là, c'est autre chose...

Et dire que Getaria de l'autre côté est beaucoup plus sympa (une autre erreur, mais là, c'est le navigateur qui est en cause ! :alavotre:)

24 fév. 2014

Pour sa défense, la vague qui les couche semble très nettement plus forte que toutes les autres. Ayant pu donner l'alerte très rapidement au bateau à moteur, le voilier a eu raison de quitter les lieux pour éviter le sur-accident.

Je tire les enseignements suivants:
- un voilier se redresse sans trop de problème.
- le cockpit ne protège de rien. Les gars qui anticipent et s'accrochent (en rouge au mat et en noir au balcon) arrivent à rester sur le pont sans trop de problème alors que le barreur est à la baille.
- il vaut mieux avoir un gilet.

24 fév. 2014

oui j'ai aussi l'impression que le voilier n'avait d'autre choix que d'aller chercher de l'aide, sous peine d'aggraver la situation, en ramenant un petit canot à moteur bien maniable pour récupérer les "naufragés" qui ne paraissent pas trop exposés, ni vraiment en difficulté.

le canot à moteur est d'ailleurs arrivé vite je trouve.
De nuit, ça aurait été autre chose...

Pas vraiment l'entrée de port rêvée pour mise à l'abri rapide en cas de tempête.

24 fév. 2014

Ce n'est pas de la spéculation c'est une réalité quand on y regarde de plus près il n'y a pas de fond dans la zone comme dit plus haut. Et finalement cela explique de le bateau ai sans doute du faire appel à un petit HB pour venir récupérer les équipiers à l'eau. On trouve aussi dans le fil l'info que le skipper est à l'eau et que c'est un local qui rentre de régate. Donc on peut supposer que du monde était sur zone. Ses grosses erreurs sont un manque évident de préparation à la manœuvre. Des consignes de sureté non respectés et tout ce qui est dit par ailleurs ici dans le fil. J'imagine qu'étant un local il connait le coin et a du penser que ça allait le faire sans souci. A mon avis demain il prendra d'autres précautions. On espère.
La remarque concernant l'entrée à pleine charge du moteur me semble aussi fondée pour garder un minimum de manœuvrabilité. Mais la déferlante est quand même balaize. Surveiller la cadence des vagues et choisir son moment de passage aurait pu éviter tout ça. On voit parfaitement dans la vidéo qu'il y a alternance de houle sur 3 vagues puis un calme et retour. Il aurait fallu s'engager derrière la dernière vague de fond et sans doute qu'il pouvait croiser la passe et virer à l'abri.

24 fév. 2014

Quand même pas évident à discerner, les trains de vagues, si ?
C'est vraiment si régulier que ça ?

24 fév. 2014

ds les belles vidéos de surf, oui...;

Mais très souvent, une au mini., décale et/ou pète un peu plus tôt /haut que les autres (après la 1°).

Mais normalement il y a toujours une période d'accalmie entre 2 séries (de 4, 5, voire 6 ou, le rêve du surfer, 7 vagues). Les séries sont moins évidentes avec pas mal de vent, et évidemment la configuration de la côte, des fonds, joue bcp.

La période à ne pas rater...

24 fév. 2014

Déferlante en moins cela rappelle Bourgenay et plusieures entrées des ports espagnoles de la côte nord atlantique.
Quand on fait ce type d'entrée, au moteur et souvent en surf, tout le bateau est préparé, l'équipage ne musarde pas sur l'avant et le skipper a intérèt à bien tenir la barre.

24 fév. 2014

Quelle vidéo impressionnante ! Et quelle déferlante !

Il me semble justement que les 2 qui ont l'air de discuter tranquilou sur l'avant ont vu arriver l'énorme vague, et se sont bien accrochés, du coup, ben, ils restent à bord. Les autres n'ont pas dû avoir le temps de voir ce qui allait leur tomber sur la tête !

Merci Roberto pour la photo, ça nous permet de mieux situer l'action. On comprend mieux pourquoi qu'ils n'avaient pas l'air trop affolés, la plage n'est pas loin.

24 fév. 2014

L'erreur de base a ptêt bien été le manque de vigilance du à une bonne habitude du coin...comme souvent, rien de pire qu'une bonne petite routine pour s'endormir et se faire piéger bêtement.

24 fév. 2014

L'équipage a modifié le titre de ce fil. Je ne sais pas pourquoi.
Le titre que j'avais écrit était :" Entrée de port d'un voilier catastrophique".
Même si c'était pas génial, le nouveau titre n'est pas mieux.
Je constate qu'on a remplacé "catastrophique" par "chanceuse".
Étonnant, non ?
:lavache:

24 fév. 201424 fév. 2014

D'accord avec l'équipage. Ben oui quoi, après tout le bateau est rentré en un morceau, et l'équipage a juste été un peu mouillé.
:lavache:

24 fév. 201424 fév. 2014

HéO qui change le titre choisi sans avertir?
Pas étonnant mais scandaleux et inadmissible si c'est bien vrai.
C'est de la censure qui ne veut pas dire son nom
On laisse un fil se développer à condition qu'il soit dans la pensée d'HéO, et puis quoi encore?
En plus, je trouve le nouveau titre ridicule (et peut être sponsorisé par Bavaria?)
Une explication de l'équipage HéO serait bienvenue....

24 fév. 2014

Modifier les titres des fils permet parfois d'améliorer le 'produit'.
En l'occurrence, ici, il semble que ce soit le voilier qui est catastrophique, alors qu'en fait c'est plutôt son entrée qui est scabreuse... :topla:

24 fév. 2014

Ils ne t'ont pas demandé ton avis ?
Faut les modérer !

24 fév. 2014

Oui c'est parfaitement vrai.
Non on ne m'a pas demandé mon avis. Non je n'ai reçu aucune explication.
C'est quoi cette pratique ?
Je propose que l'équipage écrive les questions des héonautes et les réponses aussi. A y être.

25 fév. 201425 fév. 2014
25 fév. 2014

"Entrée de port catastrophique d'un voilier".
C'est le titre original.

24 fév. 2014

Impressionnant !!!!
Et merci pour vos commentaires, qui de toute façon font réfléchir et permettent d’apprendre ...

24 fév. 2014

Y'a plus qu'a remettre le vrai titre !

24 fév. 2014

:pouce:

24 fév. 2014

Vrai titre remis ! :heu:

24 fév. 2014

Tout est bien qui finit bien mais cela donne a reflechir !

24 fév. 2014

Lorsque je suis passé à Zumaya, j'avais encore en mémoire une autre vidéo, parue il y a environ 5 annnées, sur une entrée au surf dans le rio. Je n'y suis d'ailleurs allé que suite à un refus du port de Getaria de nous accueillir alors que nous étions à couple d'un voilier français. " porto completo !!! selon le CHEF. Donc direction Zumaya que nous avions laissé sur tribord une heure avant. Heureusement la mer était beaucoup plus calme mais j'avais quand même une petite inquiétude à cause de la vidéo visionnée avant le départ en croisière. L'entrée est vraiment étroite et tordue. Tout c'est bien passé et l’accueil du capitaine du port fut très aimable et appréciée à sa valeur malgré l'heure tardive.

25 fév. 2014

Ca me rappelle notre entrée de l'adour l'été dernier et j'ai donc une autre analyse de ce qui s'est passé.

Nous entrions dans dans l'adour, dans des conditions apparemment tranquilles, mais nous avions l'information que ce n'était pas le bon moment (max du jusant contre le vent) donc on était méfiants, et a peine engagés, à quelques dizaines de secondes de pouvoir se dire, "ça y est on est passé, c'était pas si terrible", un gros bruit et/ou un sixième sens me fait me retourner et voir débouler sur nous une énorme déferlante. Heureusement on a réussi à contrôler la trajectoire du bateau avec notre gros safran bien costaud et on a mis les gaz pour contrer l'effet du courant sortant un peu plus vigoureusement et pas rester dans le coin où ça déferlait. En fait je pense que la "barre" s'est formée juste au moment de notre passage, pas de chance. Elle n'était pas formée avant, on aurait vu la déferlante, même venant du large, tellement c'était gros.

Dans cette séquence, d'images, on n'a malheureusement pas les images de l'embouchure juste avant l'engagement du bateau, mais ça semble plutot tranquille. Par contre, dans les images qui suivent le knock-down, lorsque le voilier semble hésitersur la marche à suivre, mon impression, c'est qu'il fait du surplace dans un fort courant contraire (donc jusant)

Je n'ai jamais vu de barre au moment ou elle se forme, mais j'imagine très bien que ça peut prendre cette allure: la situation semble calme et puis tout à coup les équillibres basculent et une grosse vague quasiment fixe se forme. Ce n'est pas un phénomène progressif, ça s'installe d'un seul coup. Alors je peux imaginer qu'on entre après avoir vérifié que la barre n'est pas formée mais pas de chance elle se forme juste à ce moment-là.

25 fév. 201425 fév. 2014

quelques photos du lieu par Peio dans ce fil (vers la fin du fil)
...
www.hisse-et-oh.com[...]ortante
...
les grosses vagues ... apparemment une habitude locale à savoir bien pratiquer

25 fév. 2014

Voui...

Zumaia, le problème, c'est qu'à l'arrivée il faut faire un virage à 90° ou presque, en tentant d'éviter la déferlante qui suit celle qui vous a porté jusqu'à l'entrée du fleuve. Si vous continuez tout droit, vous allez immanquablement vous planter dans le musoir du brise-lames intérieur (à peu près là où sont repêchés les éjectés de la vidéo). Et, bien sûr, ce virage travers à la houle est à calculer au mieux, même si la distance à parcourir est très courte (une cinquantaine de mètres à peine, avant d'être totalement à l'abri des déferlantes).
En dehors du fait qu'il y a beaucoup trop de monde sur le pont de ce bateau à l'entrée du chenal, le skipper commet à mon avis l'erreur de mal calculer son coup. Dans les mêmes conditions, j'aurais tenté de prendre en surf la dernière grosse vague de la série de façon à pouvoir négocier ce fichu virage en eaux relativement calmes. On le voit hésiter et démarrer son entrée en plein milieu de la période de répit. Ceci explique qu'il se fasse choper par la série suivante au plus mauvais moment, celui du virage à tribord toute (pas assez de vitesse en l'absence de surf pour arriver à temps, malgré le moteur à plein régime).

Cela dit, et peut-être des surfeurs présents sur ce forum me comprendront, s'attacher au bateau dans ces conditions peut être un danger mortel. Entre autres celui de se faire assommer ou gravement blesser par le bateau duquel on a été éjecté si celui-ci se fait prendre par une seconde déferlante. Même le gilet qui empêche de plonger profond peut constituer un danger. De toutes façons, on n'aura pas le temps de remonter à bord et mieux vaut pouvoir plonger sous les vagues pour les éviter si besoin.

Dans ces cas là il est souhaitable d'être le plus libre possible de ses mouvements pour pouvoir s'éloigner au plus vite de tout ce qui flotte et peut être projeté sur vous (avec quelle violence ! Une simple planche de surf de 5kg peut vous blesser ou vous assommer, j'en porte encore les traces), des enrochements comme celui du musoir devant lequel ils tombent à l'eau et pour pouvoir ensuite se laisser porter par les déferlantes en s'allongeant à plat ventre sur l'eau, bras en avant et corps raidi, position à adopter juste avant de se faire choper par la mousse. Dans ces conditions, à Zumaia et ailleurs, on arrive à la plage en moins de 2 minutes avec très peu d'efforts. Faut juste ne pas paniquer et savoir retenir sa respiration quelques secondes à chaque déferlante.

Peio
Haize Egoa

25 fév. 2014

oui; je pense aussi que c'est "chaud " de s'attacher à ce moment, pour les raisons évoquées. Même très court, ça peut s'emmêler, et te coincer la tête sous l'eau, au mauvais moment.

25 fév. 2014

De la vitesse lui a manqué. Avec plus de vitesse, il n'aurait pas été couché.

25 fév. 2014

Tu veux dire entrer avec le génois en plus du moteur ?

25 fév. 2014

Bonjour, tout à fait d'accord avec toi...
Je n'ai pas bien vu cette belle vidéo, pour cause de clef 3G, mais il m'a semblé aussi qu'une fois derrière la digue, il s’arrêtait...
Il est possible qu'après la pression de l'entrée, il se soit cru en sécurité !
Il m'est arrivé de prévenir un équipage fatigué, avant de s'approcher du port que tant qu'on n'était pas amarré, on n'était pas arrivé. Et pas dans des conditions dantesques...

25 fév. 201425 fév. 2014

Oui Viking... son tirant d'eau long (je n'avais pas remarqué) lui a assuré un redressement rapide et plus certain... mais c'est aussi là l'origine même de son "croche pieds" dans l'eau...
D'un coté il le couche plus, de l'autre il le redresse plus...
On doit pouvoir dire qu'un DI (avec tout remonté) s'en serait encore mieux sorti... car moins couché.
Le débat: "tu prends dans l'eau" contre "tu glisses sur l'eau".

25 fév. 2014

Effectivement, ce Bavaria 38 semble avoir ralenti peu avant l'arrivée de la grosse vague. Pourquoi?

25 fév. 201425 fév. 2014

Bonjour Alain,
Non, pas necessairement. D'ailleurs, rien ne dit qu'il n'y ait assez de vent, et la digue l'aurait éventuellement masqué. Mais rien ne dis non plus qu'il soit à fond moteur. Il entre et passe la digue avec pas mal de vitesse du à la vague qu'il surfe, mais une fois celle ci passée et juste avant de se faire cueillir, il n'avance pas vite du tout, semble même ralentir, aucun remoux dans son sillage. On voit aussi que tout le monde a bord ne regarde qu'une chose: la vague qui s'est éclatée sur la digue sur leur droite, y compris le skipper. Seul celui qui est debout à coté de l'etai voit la déferlante leur arriver dessus et se prépare et il prévient celui qui s'accroche au mât.
Si le skipper avait surveillé son arrière, il aurait pu mettre les gaz à fond, négocier la vague à la barre et aurait bénéficié d'un départ au surf sur la pente nettement visible en avant de l'écume. La vitesse aurait nettement amorti l'effet "croche pieds" (car c'est cela qui l'a couché) et l'aurait rendu manoeuvrant pour maintenir un angle sortant de la vague. Il n'avait qu'une dizaine de mètres à parcourir pour que les effets de la vague ne s'estompent.
Je dirais un manque d'engagement et surtout de concentration de la part du skipper (outre le fait que le bateau n'etait pas préparé, ni l'équipage mais cela a été dit plus haut)

25 fév. 2014

Iff et Oliv: Nous sommes évidemment d'accord. Ce voilier aurait pu avoir le comportement d'un voilier en fuite s'il avait eu une vitesse de 6/7nds au lieu de 2/3. A noter aussi que c'était un tirant d'eau long. Avec un tirant d'eau court et un couple de redressement plus faible, il n'est pas sur que ce serait terminé aussi bien... D'autre part, l'équipage n'a vraiment pas été réactif.

25 fév. 2014

"Catastrophique entrée de port par un voilier" ça sonne mieux, non ? :-D

:acheval: :acheval: :acheval:

25 fév. 2014

après il ne nous restera à essayer que "Entrée de port catastrophique par un voilier" :acheval:

ou "Entrée catastrophique d'un voilier dans un port"

25 fév. 2014

ou "du porc en entrée, c'est catastrophique"

25 fév. 201425 fév. 2014

Voire même "l'entrée d'un porc dans un voilier, c'est la cata !"
Selon un courant de pensée très en vogue, et en mixant les titres, on peut résumer par "un Bavaria... catastrophe !"
:aurevoirdame: :goodbye:

:jelaferme:

25 fév. 2014

Toujours facile de refaire l'histoire après l'histoire.
La mer est vraiment bien penchée à Zumaia!!! La vidéo est impressionnante. A montrer dans les écoles.

Mais dès le début au moment de l'approche, je trouvais aussi que beaucoup de monde se trouvaient sur le pont. Je ne comprends pas bien non plus ses arrêts en creux de vagues et ses redémarrages successifs. Il a l'air d'avoir un moteur qui assure.

Il m'est arrivé d'être couché et balayé par une vague en sortie du bassin d'Arcachon et j'ai quand même récupéré mon coéquipier attaché au bout de sa longe. Alors le débat attaché ou pas? Moi dans ces conditions j'attache et je ferme le bateau...et je prie au cas où Dieu existe.

25 fév. 2014

Il n'est pas évident que le régime moteur varie. Ce que l'on juge comme une accélération peut être simplement l'effet de la poussée de la vague.
Par contre, rien ne dit qu'il ne pouvait accélérer. Peut être en effet qu'une vitesse supérieure aurait pu le sortir de ce mauvais pas

25 fév. 2014

Arthur: Peux t-on me préciser en quoi ce voilier est catastrophique?

25 fév. 2014

Oui, bon... hein :scie:

25 fév. 2014

Titre encore changé : ce n'est plus le voilier mais le port qui est catastrophique ! :mdr:

25 fév. 2014

Je ne pense pas qu'il ralentisse entre deux vagues mais, pour avoir beaucoup body surfé à Anglet, il y a un effet d'aspiration dans le creux par la vague suivante.

25 fév. 2014

c'est le flux et le reflux de l'eau avant/après la vague qui le ralentit aussi; mais c'est sûr qu'il vaut mieux passer avec beaucoup de vitesse pour être le plus manœuvrant mais tout en maîtrisant la vitesse de surf pour ne pas enfourner; art difficile;
houle et entrée de port, ça n'a jamais fait bon ménage, surtout à zumaia et surtout qu'il y a en plus un haut fond sableux au niveau de la 2eme digue, je crois me souvenir, donc c'est le 2eme effet kiss cool et pas cool du tout

25 fév. 2014

un ex d'une belle "aspiration" (vers le haut..., ici):
www.e-adrenaline.fr[...]ie/3676

25 fév. 201425 fév. 2014

Sur le bateau qui s'arrête, on peut faire deux comptes à la louche.
Ce sont des vagues de environ 3-4m ? période autour de 12s, en eaux profondes la vitesse du courant contraire dans le creux est d'environ 2 noeuds.
La carte donne 7-8-10m de profondeur devant le port, ce qui fait que les vagues se trouvent en fin-transition/eau peu profonde, donc au lieu d'avoir un mouvement orbital circulaire il est écrasé par le fond et devient elliptique, ce qui fait que le courant de surface dans le creux est beaucoup plus grand.
De 2 noeuds en eaux profonde, 4-5 neuds contraires dans cette profondeur ?
.
Ce qui pourrait expliquer pourquoi le bateau est presque stoppé net à l'entrée.
:blabla:

27 fév. 2014

Roberto, ton explication n'est pas dans l'esprit.
c'est beaucoup plus Heonaturel de dire que c'est des nuls et que moij'auraisfaitmieux.

27 fév. 2014

c'est vrai désolé je n'ai pas réfléchi et je me suis fait prendre la main..

joraiduypenséavan :topla:

25 fév. 2014

Pourtant dès la 2ème vague en approche, il sont encore un peu au large et pas dans le canal d'entrée, on dirait qu'il marque l'arrêt à chaque creux. Non? Effet d'optique?

25 fév. 2014

Et si en plus c'est marée descendante avec le port qui se vide, il a peu de chance de pouvoir s"échapper !

25 fév. 2014

A marrée descendante, y'a pas que le port qui se vide, y'a aussi, si mes yeux sont fidèles, toute un petit fleuve derrière.
Pour peu qu'il soit en crue ou en grands coefficients.... ça rajoute des noeuds à l'aspiration du creux de vague.

25 fév. 2014

Je ne ferai pas de commentaires sur l'entrée du voilier et la suite, juste dire que quelqu'un sans gilet et sans savoir nager (et personne à qui s'accrocher) aurait été mort noyé avant les 10 mn.

Par contre, on s'est fait couché pareil lors de la Transat, sauf que le voilier a été plus long à se redresser...

25 fév. 2014

Sans gilet et sans savoir nager.... pas besoin d'aller à Zumaia pour ce noyer, une piscine suffit !

25 fév. 2014

Tout a était écri, sauf que c'était THE solution pour se débarasser des emmerdeurs durant la nav avant l'apéro !!!Yves

25 fév. 2014

Bon, le principal a été dit, donc pas besoin d'y rajouter ma couche personnelle !
Par contre, pas de commentaires sur la musique en fond sonore ?
On dirait du Pink Floyd des bonnes années, toute ma regrettée jeunesse :bravo:

25 fév. 201416 juin 2020

A Zumaia, il n'y a pas que les arrivées qui sont délicates. Il y a aussi les sorties (voir image 1) :-)

Pour ce qui est des arrivées, la difficulté principale est de sortir du surf au bon moment pour prendre ce fichu virage qui vous met travers aux déferlantes pour quelques instants avant d'être à l'abri du musoir (voir image 2). C'est ce virage qu'a loupé le bateau de la vidéo.

Peio
Haize Egoa

25 fév. 2014

J'ai dans l'idée que les locaux doivent chouchouter leur moteur. Et c'est pas dans le fil "manoeuvres de port à la voile" que Zumaia sera cité...

25 fév. 2014

Que ça soit au moteur ou à la voile, il faut savoir ce que l'on fait (ou ce que l'on ne fait pas) !
;-)

25 fév. 2014

@ Tribal : bravo je te mets une étoile et je constate que tu es en super forme aujourd'hui :-D

25 fév. 2014

Une analyse que j'ai entendu de quelqu'un qui a une bonne expérience du gros temps :

Le cockpit donne une fasse impression de sécurité. Ceux qui s'aventurent sur la plage avant font souvent très attention, alors que ceux qui restent au cockpit oublient souvent de s'attacher.

Dans la vidéo, il semble que 3 des 4 personnes passées à l'eau viennent du cockpit.

25 fév. 2014

C'est un bon endroit pour faire des crash test :doc:
Mais je me méfierais à acheter une occase qui vient du coin !!!

25 fév. 201416 juin 2020

J'ai joué un peu avec les vitesses superficielles de l'eau: le courant qui est contraire dans le creux, et à faveur dans la crête (on oublie le Stokes drift et on dit qu'ils sont pareils :alavotre: )
.
Premier cas, une vague 12s, haute 3m, un peu avant le môle donc 10m profondeur: vitesse horizontale environ 3 noeuds.
Deuxième cas, plus à côté de l'entrée, profondeur 7m, une vague un peu plus haute 4m: presque 5 noeuds de courant. Efferctivement de quoi stopper net.

25 fév. 2014

Video impressionnante et je me garderais bien de donner des leçons á ce bateau. Je n'y vois aucune incompétence á aucun moment, juste un peu de relax (retour de régate, on décompresse), le skipper semble connaître le coin et choisit son moment; la déferlante est imparable, je ne vois pas ce qui aurait permis d'éviter une telle violence.
Ensuite á défaut de pouvoir s'approcher des naufragés ils ont averti immédiatement les secours, rien á dire…c'est pas évident de conserver son sang froid après un tel choc car je suppose qu'il y a eu des bosses á bord.
J'ai tellement fait de conneries dans ma vie de navigateur que je ne me permets même pas (enfin pas trop) de rigoler d'un accostage raté.

25 fév. 2014

Tout ça n'est pas faut. On a tous un jour fait une erreur de jugement.
Quand on analyse tous les paramètres une fois connus le contexte, la zone etc on pourrait revoir son jugement initial. En tout cas le modérer
Une chose est sure, j'ai le même bateau que celui de la vidéo. je serais dans le coin et Zumaia mérite un arrêt. Donc je prendrais moultes précautions à l'approche de la zone d'entrée et si la houle est forte j'appellerais le port avant pour savoir s'il n'est pas plus prudent d'aller ailleurs ce jour là.

25 fév. 2014

Dans le guide Imray la Ville est bien notée. Mais je te remercie du conseil. Si houle sur zone on va ailleurs.
Si tu connais bien le coin tes conseils m'intéressent. Ce sera mon premier voyage vers cantabrique et Portugal dans quelques mois.

25 fév. 2014

Euh... Pas vraiment sûr que Zumaia "mérite" un arrêt... A toi de voir mais va plutôt à Getaria (très sympa !), ou Lekeitio (superbe à mon avis !)...

Je persiste à dire que l'erreur (la seule que je vois...) est le non-port du gilet ! Et tant pis l'été si cela fait une superbe paire de bretelles dans le dos !!! :-(

25 fév. 201416 juin 2020

Guide Vagnon "La côte Cantabrique"
Ces quelques clichés du guide ou il est mentionné nul part les déferlantes à l'entrée du port, il est juste indiqué la profondeur mini et des déferlantes à 0,5M au NE de l'entrée. Un peu court à mon sens.
Rien ne vaut le bouche à oreille et dorénavant je prendrai des renseignements supplémentaires sur les ports que je ne connait pas par les forum de HO ou des MARINS on vécu LA réalité des lieux.
Quant à la vidéo, j'en frissonne encore car je suis rentré dans Zumaia en juillet s'en connaître les dangers inhérents des lieux. Par contre nous avions nos gilets!!
PS: Milles excuses pour les photos"horizontales".???

25 fév. 2014

Guide Vagnon : on peut oublier!

25 fév. 2014

Tiens ... Voiles et voiliers qui espionne HEO?

www.voilesetvoiliers.com[...]zumaia/ qui apparait sur le site 4 heures après HEO .. :)

25 fév. 2014

ssshhh...
.
on va voir s'ils modifient le titre eux aussi :mdr:

26 fév. 2014

et oui les gars vs êtes trop fort, restez comma ça :pouce:

25 fév. 2014

Exact Tyzef. Et c'est pas la 1ère fois. H&0 à la pointe de l'info!

ps : tu noteras qu'ils ne reprennent pas nos avis d'expert ;-)

25 fév. 2014

Je n'ai jamais vécu ce type de vague. Est-ce que sous voile, un quillard se redresse aussi bien?

25 fév. 2014

Est-ce que sous voile, un quillard se redresse aussi bien?

Oui.

25 fév. 2014

oui, mais nettement moins vite ...

25 fév. 201425 fév. 2014

Oui, s'il a démâté ! :acheval:
(Je n'avais pas vu ta réponse, Olivier.)

25 fév. 201425 fév. 2014

oui, mais nettement moins vite ...

Je ne suis pas tout a fait d'accord. La seule différence entre un voilier aux voiles ferlées et aux voiles hautes se situe au niveau de la GV qui rajoute un poids graduel dans les hauts, vis à vis de sa consoeur rangée dans son bag. Le Ge lui, qu'il soit roulé ou pas ne change rien au poids dans les hauts.
Il n'y a que dans le cas de voiles réglées pour le près ou il peut y avoir une "poche d'eau" qui "retiens" la voile, mais pour que cela arrive il faudrait que le point d'écoute ET le point d'amure soient tous deux "a l'air" et que l'eau n'ait pour seule échappatoire que la chute.
Et encore, la difference de temps à se redresser entre les deux config doit tenir de la paire de secondes.
Si les voiles sont choquées (réglage du petit largue au portant) il n'y a aucune retenue par l'eau.
.
Par contre, dans le cas précis de ce Bavaria et vu qu'il est allègrement allé fleurter avec le maxi de son couple de redressement, le fait de planter son mat dans l'eau tout en portant une ou ses voiles aurait bien pu augmenter fortement son angle de chavirage avec le frein des voiles dans l'eau qui auraient été prises à contre (un peu à la manière d'une voile d'avant à contre) et là cela aurait été le 180° ou 360°

25 fév. 2014

A y est; il y a bien eu les 100 posts en 24h
Mais ça le méritait bien car, voileux du dimanche ou plus aguerri, on peut tous s'imaginer dans cette situation.
En plus, ça concerne un bateau de croisière normal, une mer normale, un port de plaisance normal et une région normale.
Perso, pas sûr que j'aurais réagi aussi correctement.
Merci à Arthur Gordon pour cette "découverte".

25 fév. 2014

En voyant cette vidéo j'ai un frisson dans le dos. En rentrant dans mon port j'ai été happé par une vague et fait un surf de 11 nœuds. Je suis rentré tellement acrobatiquement qu'un gros moteur qui se préparait à sortir a fait directement demi-tour.
Et pourtant y avait pas vraiment de mer, juste une petite houle qui ne m'avait pas parue gênante.

25 fév. 2014

réagir correctement , perdre des équipiers ? Ya un souci. ton nom matricule quartier des aff , que je ne monte pas avec toi

25 fév. 201425 fév. 2014

parce que Môssieur Capten ne fait jamais de connerie bien sûr...
Pas de risque pour toi, je n'embarque pas de gens prétentieux

25 fév. 2014

tu appelle cela une connerie toi, moi je dis déjà un manquement a la sécurité plus le reste. tu as raison reste avec toi même tu es moins dangereux

25 fév. 2014

une question ... idiote ...: qui filme ?

25 fév. 2014

Je me suis posé la même question ! Car c'est super bien filmé et la caméra semble fixe (sur pied ?)

26 fév. 2014

regardez la carte d'entrée du port
le cameraman est sur l'autre rive
alain

25 fév. 2014

ça semble une webcam télécommandée avec des recentrages saccadés par moment

25 fév. 2014

hyp: on s'est tous fait avoir: c'est en fait une vidéo mise en scène volontairement (d'où l'arrivée rapide du HB)... serait drôle, hein ?

25 fév. 2014

Vu la renommée du lieu, un jour de deferlantes c'est le lieu ideal pour chasser le record de vues sur Youtbe et consorts...
Il suffit d'attendre du mouvement de navire et de croiser les doigts pour qu'il se vautre...
Cela deviens un métier (chasser les catastrophes webgéniques)

25 fév. 2014

ceux qui "connaissent le coin" (dans ce fil) pourraient peut-être nous indiquer s'il y a une autre jetée, ou un ilôt, avec une caméra de surveillance ?

25 fév. 201416 juin 2020

non, çà doit être pris d'en face ....

25 fév. 2014
25 fév. 2014

Comme disait le grand Eric, "Une manoeuvre réussi, c'est une catastrophe évité"

Y'a pas grand chose entre ces deux extrêmes, vous avez surement déjà vue celle-là:

26 fév. 2014

Le grand Eric, il faisait pas de fautes :
"Une manoeuvre réussie, c'est une catastrophe évitée".
STP
;-)

26 fév. 2014

Flora@ si le grand Eric il faisait des fôôtes, même qu'il en est mort STP :-(

25 fév. 2014

Ah pour une fois je vois que tous le monde s'accorde sur les qualités nautiques exceptionnelles de ce bavaria ! Moteur puissant, bon couple de redressement... :acheval: :pecheur: :acheval: :-D

26 fév. 2014

Vous avez cité plus haut quelques éléments permettant de penser que, peut-être, ce bateau et/ou son équipage n'étaient pas parfaitement préparés.

Un autre.
Le bateau se redresse à 2' 58".
Aussitôt un équipier resté à bord se précipite sur la bouée fer à cheval (jaune) avec l'intention manifeste de la jeter en direction des naufragés.
Regardez-bien. Il y parvient à 4' 09" (Arthur dit plus haut que la bouée reste à bord, je pense que non).
La bouée est brêlée avec un bout qui la retient et dont il ne parvient pas à se dépêtrer. Il bataille avec.
Donc 1' 11" pour mettre la bouée à l'eau.

Pendant ce temps, le bateau a fait de la route et les naufragés n'atteindrons jamais cette bouée.
L'équipier qui se précipite sur la bouée est réactif. Le bateau roule encore qu'il a déjà la main sur la bouée.
Avec une bouée claire, y compris si elle est reliée par un filin à un feu à retournement, le naufragé le plus "nageur" des quatre s'en serait saisi.
De ce que je peux voir.

26 fév. 2014

Au tout début du fil, Roberto a donné des précisions que beaucoup n'ont pas lu :
"Il y avait de la houle mais rien d'exceptionnel. On a fait la régate et au moment de rentrer... véritable coup à pas de chance, car c'est une vague exceptionnelle.
Finalement, des quatre qui sont tombés hors bord, deux avaient le gilet, les deux autres -dont un était le skipper- ne l'avaient pas. Nous leur avons parlé quand ils sont arrivés au ponton, ils étaient tranquilles et ils ont dit de ne jamais avoir eu peur. Les deux sans gilets se sont accrochés à ceux qui les avaient, comme ils ne pouvaient pas nager ils ont attendu les secours."

:heu:

26 fév. 2014

si quelqu'un a la lien du scandinave qui s'est pris les rochers au même endroit l'année dernière, ça m'intéresse
thanks

26 fév. 2014

Cette vidéo est intéressante car elle montre que même quand on croit qu'on arrive à l'abri, tout peut encore arriver.
Par contre, je ne m'autoriserais pas à faire le MOINDRE commentaire sur les actions de cet équipage, je ne me sens pas le droit de venir critiquer celui ci ou celui là, ne sachant pas comment j'aurais réagit dans les mêmes conditions et je me marre franchement en lisant les conseils (avisés) de tous ceux qui ont la chance de pouvoir analyser cet incident tranquillement, en regardant la vidéo, au chaud, au ralenti, en arrêt sur image....et qui auraient sans doute fait mieux....ou bien pire dans la panique de l'instant.

26 fév. 2014

Il y a une différence entre juger et tenter de comprendre (et partager) ce qui pouvait être fait pour éviter l'accident. Enfin, c'est l'intérêt que j'y trouve. Et j'ai appris à la lecture de certains commentaires.

26 fév. 2014

Entre cotes: Il me semble que ceux qui ont fait des commentaires avisés avaient de bonnes raisons de le faire car ils n'auraient pas manoeuvrer de la même manière et ne se serait sans doute pas mis dans ce guépier en prenant la vague dans l'axe, le moteur à fond et avec leurs équipiers harnaché et vigilants.
Cela s'appelle l'expérience.

26 fév. 201426 fév. 2014

@ viking35: Et oui, justement, l'expérience...qui me fait dire qu'on se trouve parfois dans une situation qu'on avait pas prévue (par fatigue, manque de jugement ce jour là, inattention, les causes ne manquent pas).
Par contre, je ne critique en aucun cas le contenu des commentaires, être harnaché, aller aussi vite que la vague etc... bien sûr! Mais de là à dire que eux n'aurait pas été dans ce guêpier, oui, jusqu'au jour où moteur à fond au surf, la sortie se maîtrise mal et boum le cailloux avec sans doute plus de dégâts que ce jour ci.
Cela s'appelle l'expérience en effet, celle qui fait dire que personne n'est à l'abri d'une erreur, le pire étant de croire qu'on peut l'être.
Mais je suis totalement d'accord avec Tribal sur les enseignements apportés par la lecture de cette vidéo.

26 fév. 2014

Personne n'est en effet à l'abri d'une erreur mais certains en commettent moins que d'autres...
Dans le cas qui nous intéresse, du fait que le skipper était à l'eau, il est probable qu'il y ait eu un moment de flottement, même dans un bon équipage. Qui prévient à la VHF, qui s'occupe de la bouée couronne, qui prend la barre?Peut être même aucun équipier n'avait manoeuvré précédemment ce voilier au moteur. Notes que cela aurait pu être plus grave car il e semble que sans son lest long, ce Bavaria aurait été bien près de faire le tour complet en dépassant son angle de chavirage. Il me semble, en effet, proche des 120 ° fatidiques. mais nombre de vos voiliers chavirent à 105 ou 110°.

26 fév. 2014

Il ne s'agit pas de critiquer ce qu'ils ont fait, mais de dire comment on pouvait faire.

C'est tout l'intérêt d'une réflexion à froid. On peut analyser les évenements et en tirer un enseignement.

Sans pour autant prononcer de jugement. Je n'en vois d'ailleurs pas ici. Il y a des interrogations (pourquoi ils ralentissent dans les creux, pourquoi ils n'ont pas vu la vague alors qu'elle tape fort sur la jetée). Mais ce n'est pas juger.

Ils sont tous rentré au port, et le bateau est entier.

Jacques

26 fév. 2014

Pour faire bref,( le fil devient long...)
Le capitaine ne doit pas abandonner le navire avant les autres, donc, harnais...
Le barreur ne doit pas balancer un voilier dans la figure de ceux qui sont déjà dans l'eau, une bouée et un long but devrait suffire.
Le poids des équipiers a l'avant, ça ne fais pas très malin...
Leçons à retenir...

26 fév. 201426 fév. 2014

Bonsoir
Que dire vraiment ...Un sujet des plus intéressant .quelles leçons !!! Le danger est toujours présent . Merci je me suis régalé , les avis ,les conseils et de très bonnes discutions
bonne soirée
Jean

26 fév. 2014

Plus je revois cette video et plus je me dis que cet équipage est bien entraîné ( régate): le bateau est á peine redressé quelqu'un équipier est á la barre, qu'un autre a la bouée á la main (même s'il est trop tard pour l'envoyer), qu'un appel est lancé etc…
Imaginez la même chose sur un voilier de croisière oú souvent il n'y a pas plus d'une ou deux personnes compétentes á bord… surtout si ces mêmes personnes sont éjectées ou pire encore attachées et moitié assomées contre la coque, car je me demande si paradoxalement le fait de ne pas être attachés n'a pas été une chance dans ce cas.
Autre réflexion: aujourd'hui tout ou presque est filmé et rendu public, ce n'est pas évidemment souhaitable pour tout mais ça permet comme dans ce cas des retours d'expérience inimaginables il y a peu: prenons en acte donc, pas pour juger mais pour apprendre un peu plus.

27 fév. 2014

Bien d'accord avec ce que dit Bianca.
C'est une entrée de port difficile (la sortie aussi, assez souvent), mais les locaux connaissent et savent apprécier le bon moment pour tenter l'aventure. Du reste, il 'y a jamais eu à ma connaissance d'accident grave à Zumaia (bateau planté ou noyade) alors que la société nautique y est très active.
Dans le cas présent, il y a juste une toute petite erreur d'appréciation. Cinq secondes de délai auraient suffi pour que le bateau soit à l'abri de la déferlante, derrière le môle. Pas de chance ou relâchement de fin de régate, hâte d'aller fêter ça ?? (Au pays Basque, le repas de régate est au moins aussi important que la régate elle-même :-) )

Mais je pense en voyant ça à l'accident du catamaran Love-Love, l'an passé, et je me dis qu'il leur est probablement arrivé la même chose à ceci près que comme il s'agissait d'un catamaran, il s'est retrouvé sur le toit sans espoir de retour. L'entrée de la marina de Saïdia présente en gros les mêmes dangers par forte houle de Nord-Est que l'entrée du rio de Zumaia par houle de Nord-Nord-Ouest : pour entrer, il faut impérativement effectuer un virage, même bref, qui vous place travers à la houle et aux probables déferlantes, vu la profondeur des lieux (houle de 4 à 5m sur fonds de moins de 6m dans le cas de Love-Love). De plus pour ce qui est de Love-Love, il faisait nuit avec un vent très fort. Il devait leur être impossible de voir arriver les vagues avant qu'elles ne soient sur eux et je suppose que dans ces conditions ils avaient dû viser plus large que le voilier de Zumaia pour arrondir le môle, d'où une navigation travers aux vagues beaucoup plus longue, la durée accroissant le risque de se faire choper...
Ceci pour dire que cette vidéo est en effet pleine d'enseignements et pour insister une nouvelle fois sur le fait que la probabilité de grosses déferlantes dans une entrée de port est à prendre très sérieusement en compte, surtout si celles-ci ne déroulent pas parfaitement dans l'axe de l'entrée. Parfois il faut savoir renoncer, se dérouter vers un lieu plus sûr ou attendre au large de meilleures conditions et/ou une meilleure visibilité.

Peio
Haize Egoa

27 fév. 2014

oui, de nuit, avec une bonne brise, ce n'est pas du tout la même histoire...

26 fév. 2014

Dans le même ordre d'idées:

26 fév. 201426 fév. 2014

Philippe, tu me déçois... Vu et revu (même actuellement dans un autre fil...)

www.hisse-et-oh.com[...]-le-dos

:oups:

26 fév. 2014

Sorry
Manque d'attention...
L'age nous gagne.

26 fév. 201426 fév. 2014

Reçu un mail d'un collègue d'un des nageurs..

Le bateau avait bien marché dans la régate de club (4ème) et il y avait sans doute un peu d'euphorie dans l'air... Ils on récupéré une des bouées de départ et se sont rendus compte que la mer devenait très dure à cause de la marée basse... sur 7 personnes, 4 ont volé à la baille et deux seulement avaient leur gilet..

rien de bien neuf donc mais bien la confirmation que c'est plus un manque d'attention que de l'incompétence qui est à la base de ce petit "blème"... Je me garderai bien de leur jeter la première pierre car un jour où nous avions bien marché dans une régate, nous avons décidés de montrer nos voiles aux promeneurs de l'estacade (la jetée) de Nieuwpoort.. et on a failli se la prendre car lors du virement de bord, on avait oublié de choquer la bastaque sous le vent et au moment de redresser le cap et donc d'abattre... et bien le bateau il voulait pas... la grand voile refusant de s'ouvrir.. :lavache:

27 fév. 2014

2 sur 7 seulement portent un gilet... :lavache: :lavache: :lavache:

je dirai même :non: :non: :non:

27 fév. 2014

Je suis très étonné ! On a pris l'habitude avec le collègue : "je mets un pied sur le bateau, je mets mon gilet...". :pouce:

Les premières sorties, c'est chiant, maintenant, on se sent tout nu si on l'a pas !

C'est vraiment étonnant que ça reste un "oubli" (je passe sur les "j'me la pète, je mets pas de gilet, moi" qui font du bruit avec leurs HB :whaou:). J'espère que tout le monde ne mets pas sa ceinture au volant par simple crainte du gendarme... :policier:

27 fév. 2014

pas étonnant vu le contexte (retour de régate à la cool, on connait l'entrée, les conditions sont tranquilles..).

à mon avis, ds les mêmes conditions, tous les équipages sauf exception ( y en a toujours une) seraient rentrés même sans aucun gilet...
les seuls trucs assez évidents à éviter même ds ces conditions, ce sont les gars à l'avant, le tangon, et surtout le manque de vitesse ds l'axe (facile à dire pr ce dernier point, certes; à voir in situ ds l'action...)

27 fév. 2014

Parmi tous les protagonistes de ce film celui qui mérite le coup de chapeau c'est le voilier. Il s'incline devant plus fort que lui, en s’allégeant du poids, et, une fois le danger passé, il se redresse majestueusement...
Bravo!

27 fév. 2014

Oui, franchement, bravo au bateau... Pour un proprio de Bavaria c'est assez réconfortant de voir comme il a bien résisté et comme il se redresse vite. Bon, ça me donne pas envie de faire pareil avec le mien, mais ça rassure et surtout c'est plein d'enseignements.

27 fév. 2014

J'ai le même bateau que celui de la vidéo. Je vais passer par le coin et surement faire une halte au port si les conditions sont bonnes. Mais même si je partage le fait que le comportement du bateau est très sain, je n'ai aucune envie de tester la même aventure. Rien ne dit que 2 x la même fin. Et une chose est absolument sure, ma femme n'appréciera pas du tout la plaisanterie :mdr:

27 fév. 2014

heureusement qu'il se redresse sans les voiles, sinon ce serait inquiétant, mais avec les voiles c'est quand meme plus lent et en général on y laisse le mat

27 fév. 2014

Eh oui: euphorie = manque de vigilance= risque accru lors de l'exposition à un danger.

27 fév. 2014

Et à part çà ? à l'intérieur du bateau ? .... tout doit être ... bien rangé ... je suppose ...

01 mars 2014

impressionnant ,notamment le redressement du bateau ,même conclusion que beaucoup ,pas attaché ,à l'avant ?ETC

01 mars 2014

Dans le "V&V" numérique, il y a un diaporama de l'entrée d'un Océanis au même endroit... presque pareil!!!

04 mars 2014

Au même endroit, il y a quelques années... Un Océanis, moteur à fond... Cela s'est mieux passé.
www.voilesetvoiliers.com[...]yables/

04 mars 2014

J'aime beaucoup le "coup de lof " au moteur poussé par la houle...vive le vocabulaire précis des journalistes...

04 mars 2014

Pierre-Arnaud, je ne suis pas d'accord. Je ne vois pas où est le problème.
Justement la description de l'action est excellente et le vocabulaire très précis.
Car, si on lit bien, cette expression "coup de lof" souligne bien la violence, la force et la soudaineté de la situation. De façon logique "coup de lof" est la conséquence de la succession des faits suivants : "s'est fait rattraper par la puissante et rapide déferlante - le bateau commence à plonger et à embarder", "l'Océanis 46 est emmené au lof", "10,5 tonnes lège se font balayer par la puissance dévastatrice". De plus l'expression est en accord avec "brutalement" et "dangereux".
Alors sortir de son contexte une expression, très compréhensible et bien choisie, pour critiquer encore une fois un journaliste (c'est dans l'air du temps ?) est assez mesquin et n'apporte rien au débat. :non:

04 mars 2014

Je me trompe peut-être mais à mon avis c'est du grand "Arthur Gordon" :bravo:

04 mars 2014

Lofer, se rapprocher du lit du vent....

04 mars 2014

et d'ailleurs, notre "ami" Schettino a lofé dans sa fabuleuse manoeuvre...

04 mars 2014

Certes, Pierre-Arnaud, mais ici, et communément, quand on décrit ce mouvement de bateau : "lof" = "embardée".
Mais c'est pas grave, on va pas se prendre le chou et de toute façon ça n'enlève rien à ma remarque qui portait sur autre chose.

:blabla:

04 mars 2014

et comme "violente abattée" peut être aussi compris comme "embardée", ça fait 1 partout :heu:

04 mars 2014

c'est vrai si la vague fait remonter le bateau dans le vent, que ça soit à cause du vent du moteur ou d'une vague, lofer c'est lofer.

si c'est pour décrire une zigzagodromie soudaine utiliser lofer c'est faux

04 mars 2014

ouai c la m.. sloop 11m av un bi-pale 30 CV (à vue d'oeil).. manoeuvrer là-dedans.. il voit que ça casse fort devant lui.. il veut profiter d'un trou pour se présenter.. boum des gars à l'eau.. chance il ne perd pas son moteur ni sa radio pour alerter à terre.. et les gars à l'eau sont groupés et calmes, poussés vers l'enrochement.
Je pense que les gars ont été secourus par le petit canot, non sans mal (pas vu la fin de la video HD).
ben.. fallait pas y aller.. pas facile de décider quand on est pris dans la nasse et que maman vous attend avec un roti au four.

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