Spi symétrique en solo

Bonjour,

ça fait 8 ans que n'ai pas touché à un spi symétrique, à l'époque en équipage.

Aujourd'hui, je navigue uniquement en solitaire avec un first 210 et une réelle envie de sortir le tangon et le spi qui va avec...seulement je ne l'ai jamais utilisé tout seul et j'avoue avoir une petite apréhension..

est-ce une folie de s'y remettre en solo?
Des conseils, mise en garde?

Je compte bien attendre une journée clémente mais est-ce vraiment sérieux?

Ps: je n'ai pas encore installé de pilote automatique, j'ai uniquement un bloqueur de barre.

merci!

L'équipage
26 avr. 2011
26 avr. 201126 avr. 2011

en solo, c'est chaussette et pas de tangon juste un genre de barber. Par contre sans pilote !!!!! c'est peut-être osé !

26 avr. 2011

Il faut dédramatiser le spi. En solitaire on décompose bien les temps et en fin de compte on a souvent moins de problèmes qu'en équipage. Il sufffit de savoir qu'il suffit de lâcher la brasse d'un coup pour sortir d'un mauvais pas.
Le pilote est indispensable; un gyro est le top aux allures portantes. Sur mon Aphrodite, et sans me prendre pour un crack, j'empanne jusqu'á 20N de réel, un peu plus si la mer reste maniable; mais il faut rester modeste et si on ne ne "sent pas d'attaque" pour un motif ou un autre, on remballe tout, quitte á renvoyer après empannage.
Il faut faire des marques cousues sur les maneuvres pour lâcher le juste nécessaire d'écoute á l'empannage.
Bref y aller peu à peu, connaître ses limites, rester modeste et n'écouter que soi-même pour savoir si on se lance ou pas.
Sur un 210 la chaussette me semble superflue. Après 10m je suppose que ça doit aider un peu.

26 avr. 2011

Garde le génois en l'air pour l'envoi. Barre amarrée, spi dans un sac carré avec large ouverture amarré dans le balcon avant, tangon en l'air, pré-brasse bien, envoie, établit et affale le gen'... Ca l'fait ! Pour l'affalage : renvoie le génois qui va contribuer à déventer le spi, la drisse de spi à l'eau par l'arrière, assis sur le roof côté sous le vent, tu largue le bras en grand (faut qu'il file proprement), en attrapant l'écoute de spi tu récupère la bordure par dessous le gen' et là tu largue la drisse de spi : freinée par l'eau elle vient tout tranquilou pendant que tu récupère ton spi en le jetant dans la descente. C'est trop bon pour pas le tenter !!
Ciao

26 avr. 2011

Perso finito le tangon!! j'ai un gibsea 28 et j'utilise mon symétrique presque comme un asymetrique (c'est une question de budget).
J'explique, d'abord, mon bateau comme ceux de cette époque sont pas agréable plein vent arrière. Alors voila comment je fait:

D'abord la chaussette c'est le confort (faite maison avec du tissu à drapeau, cout: 50 Euros).
Ensuite j'amure mon spi sur mon génois enroulé (avec un patin d'amure ou moins cher un amurage réalisé avec des balles de golf sur un bout).
L'autre point d'amure est frappé sur mon écoute de spi qui file au tableau arrière avec une poulie de renvoi.
Je me cale à 30 degré du vent arrière et je monte la chaussette et je brasse un peu le spi!
Le bateau prend les vagues par 'la hanche' et ne roule plus!!
Tu peux même descendre au vent arrière si vraiment tu y tiens...

Ensuite, si je veux rentrer le spi, tu abats, tu largues le point d'amure qui est frappé sur le génois, le spi par sous le vent de la GV et tu descend la chaussette!

VOilou...Ya pas plus simple!
PS: ce soir j'essaierais de mettre quelques photos!

26 avr. 2011

ok, merci pour ces conseils. D'autres questions me viennent:

en prébrassant avant d'envoyer le spi, je vais forcément commencer à sortir le spi du sac ou dois laisser le tangon contre l'étai?

26 avr. 2011

C'est plus simple de dégager le tangon de l'étai en brassant; effectivement le spi commence á sortir du sac; on hisse le plus vite possible. Commencer avec peu de vent; si on ne s'affole pas on dispose de plus de temps que l'on pense pour solutionner les petits problèmes qui pourraient apparaître. Allez, ça va aller tout seul!
(J'ai un peu mes doutes pour le symétrique sans tangon).
J'oubliais: la contre écoute de génois par dessus le tangon et la patte d'oie; comme çá, dès que la pointe du spi est en bas le génois devient libre sur les deux bords.

26 avr. 2011

Pour moi (First 25) le plus important me semble être un pilote qui va
bien et un taquet coinceur sur le mat pour la drisse - avant retour au
cockpit et finition au winch si nécessaire). Ensuite tu prépares bien
tout et ça va le faire facile. Pour l'empannage, essaies par petit
temps, si pas à l'aise : affaler et renvoyer sous l'autre amure.
Amuses toi bien.

26 avr. 2011

J'ai régulièrement pratiqué le spi en solo sur un Etap 22 avec toujours énormément de plaisir et de satisfaction.
Le pilote automatique me semble indispensable. J'avais un retour de l'ensemble des bouts au cockpit.
Pour affaler, se mettre presque vent arrière, le spi se dégonfle et il est possible de le récupérer sur la plage avant en trouvant une astuce pour contrôler la drisse.

26 avr. 2011

gaffe à la bome quand même...

26 avr. 2011

essayes ton spi sans gv ( un truc de moins a gerer pour commencer ), pour la barre, un bon sandow qui te permettra de bloquer ta barre tout en etant souple pour recontroler ton bateau sans avoir a enlever des noeud dans le cas d un boute

Pas de noeud de huit pour les bras et ecoute

pour l envoi, quelques elastiques de bureaux qui exploseront quand voudras le gonfler, pour l affalage tu le rentres pas le descente en controlant ta drisse.

etape suivante idem avec la gv à deux ris bordée comme au près, après tu regles ta gv, etape suivante, gv en tete, etc...

A retenir : anticipation maximale en solo sans pilote

26 avr. 2011

Je l'ai longtemps pratiqué en solo sans problème, il faut un bon pilote (un très bon dans la brise c'est encore mieux), une chaussette est vraiment un bon plus, éviter de laisser filer le tangon le long de l'étai afin que le spi se gonfle vite mais pas trop brutalement, le tangon est indispensable pour que le spi ne se balance pas de haut en bas pour finir en forme de soutien gorge autour de l'étai et enfin, surtout, laisser un morceau du foc ou du génois sorti sinon au ramassage, le risque est grand de voir le spi s'enrouler autour de l'étai.
Quelques repères sur les bras de spi sont bien pratiques et pour le ramassage faire un gros noeud au bout de la drisse et la balancer dans l'eau. celle-ci va alors freiner suffisamment la descente du spi pour l'empêcher de chaluter.
Sur un bateau plus gros, c'est infiniment plus compliqué, la chaussette est indispensable à mon avis.

27 avr. 2011

Un first 210 est un petit bateau modérément toilé

Alors que peut-il t’arriver si tu t’initie au spi par vent faible ?

Le spi qui s’entortille autour de l’étai, bon ? C’est pas un drame.
Un départ au lof, bof, ça arrive souvent.
Un départ à l’abattée, c’est normalement plus rare, mais ça t’arrivera forcément.
Un spi qui chalute après un affalage mal maitrisé, bon, c’est emmerdant, mais quand même gérable avec un spi de cette taille.

De toute façon tous ces désagréments t’arriveront nécessairement un jour ou l’autre, alors vas y, amuse toi sans arrière pensée, et toutes les conneries que l’on peut faire avec un spi devront être faites si tu veux progresser.

27 avr. 2011

Je ne vois pas ce qu'il y aurait de fou à mettre un spi sur un first 210.
Mais si cela fait 8 ans que tu n'as pas touché un spi, cela vaut le coup de lire les trucs et astuces qui se trouvent dans tous les bouquins de voile. Sans pilote ( je m'en suis passé des années ), il faut quand même prendre ses dispositions avant d'envoyer le spi, car n'espère pas que ton bateau gardera son cap barre attachée, plus de ... quelques secondes ! Donc avec la barre dans une main et l'écoute de spi dans l'autre, tes mouvements seront assez limités.

27 avr. 2011

Salut grégoire,
je navigue toujours seul sur mon 211 et je mets le spi à pratiquement chaque sortie disons jusqu'à 15 noeuds établis, après, sauf au bistrot de la marine (où nous sortons tous le pépin une main dans la poche et une bière dans l'autre jusqu'à 40 noeuds de vent), ça devient sport...
C'est très facile, avec tangon, etc.. Il te faut un pilote de barre franche ou alors vraiment bien maitriser l'attache de la barre parceque le 21/ est très volage. Dès que tu laches la barre il lofe..
A moins qu'on ne me le demande, pour ne pas alourdir le forum, contacte moi par mp pour que je t'explique bien la procédure.
PS: c'est gratuit!

27 avr. 2011

Merci Ozone,

je veux bien que tu me détailles ta procédure, en direct sur le forum, ça permettra à d'autres de profiter de ton expérience.

je te remercie

27 avr. 2011

bon alors j'y vais, je vais essayer de ne rien oublier.
Je me mets plein vent arrière car la gv un peu surdimensionnée dévente bien l'avant.
Le tangon est réglé pour du vent arrière.
le spi dans son sac est sur le banc de cockpit sous le vent tout en avant (sous le loch ou sous le compas). le cul du sac est croché sur le cale pied en teck qui borde le siège du cockptit.
Donc pour envoyer avec bome babord amure, face à toi quand tu regardes l'avant du bateau: à babord le tangon bien brassé, à tribord la bome et dessous le spi pret à partir.L'écoute est réglée pour laisser environ 2-3 mètres par rapport à la poulie de renvoi.Tu la mets sur le winch. Sur ce winch il y avait d'ailleurs l'écoute de foc...que tu dois enlever et laisser en direct sur le taquet. Le bras est libre car tu devra le brasser et revient au winch.
Là, tu mets le pilote en route.
Tu hisses le spi rapidement en tête sans te préoccuper d'autre chose que de hisser.Fais gaffe à la barre de flèche, ta drisse doit bien passer devant!
Le spi est conplètement déventé et sort complètement du sac. Franchement tu as TOUT ton temps.Il pend lamentablement.
Là, tu commences à brasser pour "déplier" le spi et l'amener jusqu'au tangon,.
le vent va entrer dans le spi et c'est parti! Comme tu as fixé l'écoute, ça tracte tout de suite. Tu finis de brasser et en même temps tu choques l'écoute. c'est le moment un peu critique.Le mieux c'est d'être debout dans le cockpit face à ton mat, bien calé, les pieds au niveau de l'écoute de GV. Si le bateau part trop au lof, avec une main je fais sauter le pilote et je corrige avec les genoux, la barre entre les jambes.. Ensuite tu règles et tu reviens au grand largue, et roule ton génois.

Pour affaler c'est exactement la même chose: tu viens vent arrière, le spi se déballonne, tu laches le BRAS (et non l'écoute), ton spi part sous le foc que tu as redéroulé. Tu choppes le point d'écoute et tu suis le bas du spi jusqu'à avoir le point d'amure dans la main (celui qui vient du bras). Là, tu as le spi droit comme un i, déventé, avec les 2 points dans les mains. Tu n'as plus qu'à lacher la drisse et tout ranger. Pour ranger je mets le sac à spi dans la descente, croché sur les cotés du roof.

La clef en solo, c'est vraiment le vent arrière et la gv qui dévente tout.
comme je te l'ai dit jusqu'à 15 noeuds, c'est ok. Après, au moment où le vent entre dans le spi, tu pars franchement au lof et ça devient sportif. Et, si tu essaye de laisser plus d'écoute genre 4 mètres, il va méchamment fasseyer et c'est encore mois gérable..

En espérant que ça puisse te servir,
Ozone

30 avr. 201130 avr. 2011

Bonjou,
Il a tout dit. Le principal, c'est de bien décomposer et de se lancer par tout petit temps.
Quand je m'y suis remis, il y avait 25 ans que je n'avais pas pratiqué.
Pour les allures d'envoi et d'affalage, il y a deux écoles.
J'envois (parceque j'ai appris comme cela) au largue sous génois. pour débuter et bien voir ce qui se passe, tu affales ton génoi, tu ferles le spi avec 2 ou 3 brins de laine pas serrés et cassant, la montée se fera rapidement; et quand tu reprendras ton écoute, tu verras le spi se gonfler en cassant ton ferlage. (c'est instructif).
Pour l'affalage au largue aussi, j'ai opté l'affalage devant génois au vent (pratique de miniiste) en lachant drisse et écoute. le spi ne va jamais à l'eau.
Le plus difficile est de se lancer.
JJ :coucou:

27 avr. 2011

merci Ozone,

la drisse passe sous la barre de flèche, à l'intérieur des haubans?

27 avr. 2011

non bien sûr!
la drisse vient directement de la tête de mat au sac. Elle passe en dehors de tout. Pour comprendre: tu la croches sur le balcon avant. Tu la décroches et tu reviens à ta place sous le vent en passant en avant du foc. Sur nos bateaux ça revient à aller de la tete de mat directement sur le banc de cockpit, par dessus les écoutes de foc. Mais, en faisant ça, tu risques de t'emmeler dans la barre de fleche lorsque tu hisses, donc, il faut donner du mou et faire en sorte que la drise vienne en avant de la barre de fleche.En fait tou dois envoyer le spi sous le vent du foc, mais comme le foc est très petit, en envoyant depuis le banc de cockpit tu te trouves dans la zone entre le foc et la grand voile. C'est pas facile à expliquer. Je verrai ce soir pour te faire un croquis...

30 avr. 2011

Ah! j'oubliais: Ne vas JAMAIS à l'avant sous spi et sous pilote.
Ces bateaux ont une assiette très sensible aussi dans le tangage. Et quand tu vas à l'avant, tu enfournes, la ligne d'eau sous le vent "frotte" ou je sais pas trop ce qu'elle fait mais c'est le départ au lof GARANTI.

30 avr. 2011

Si tu ne vas jamais à l'avant, comment fais tu pour empanner?

30 avr. 2011

Quand tu es en train d'empanner, la configuration est différente. Tu as demandé au pilote d'abattre et tu es déjà sur la mauvaise panne, franchement vent arrière. Mais tu dois quand même essayer de rester au pied du mat. Si tu pars voir l'enrouleur de génois ou si tu veux faire une photo depuis le balcon avant...tu vas t'en souvenir.
Pas question non plus d'utiliser ton balcon avant comme toilettes du bord. :-D :alavotre:

05 nov. 2017

N ayant pas encore franchi le pas de sortir mon Spi symetrique, j ai une question concernant la GV: peut on s en passer et envoyer ou affaler directement le Spi derriere le genois? j ai un genois à grand recouvrement et je navigue souvent sous genois seul au portant, sans GV car elle est petite . L idee serait de naviguer ensuite que sous Spi seul tangonné en roulant le genois. Cela engendre t il des problemes?

05 nov. 2017

Ca dépend des conditions (vent, vagues) et de la taille du spi, mais oui c'est possible. En convoyage sur route très abattue, il nous arrive assez souvent de lancer le spi sans GV pour ne pas se prendre la tête avec les empannages intempestifs.

C'est plus compliqué de lancer sans génois avec les risques de coquetier autour de l'étai, une chaussette aidera mais pas autant qu'un bon lainage qui peret de positionner les 3 points bien avant l'ouverture du pépin.

En l'absence de GV je préfère affaler au vent dans le génois qui sert de receptacle le temps de passer le spi dans le panneau avant.

05 nov. 2017

Autre chose à ne pas oublier : un frein de bôme impératif. Un 8 d'escalade, un bout et 2 poulies sur le rail de fargue au niveau du mat, retour au cockpit pour les coincer. On va plus sereinement faire l'empannage au pied du mat avec cet ustensile, des fois la GV empanne toute seule en douceur.

J'ai un 8 d'escalade depuis plus de 10 ans, fixé juste derrière l'ancrage du hale bas rigide avec une manille vrillée, je l'ai acheté à l'époque 9 euros chez Decathlon, mon bout' qui revient au piano commence à être usé, je vais le remplacer par du bout' d'escalade pour avoir un peu d'élasticité, je n'ai qu'une poulie sur le rail de fargue, d'un coté c'est en point fixe, de l'autre aprés la poulie le bout' revient sur une autre poulie de renvoi à proximité du pied de mât avant de revenir au piano, le bout'de 8 doit faire environ 8 mètres.
Pour le spi si tu n'as pas de chaussette ( inutile dans cette taille ) le mieux à mon avis c'est le sac rectangulaire à grande ouverture fixé sur le rail de fargue sous l'axe du génois d'un coté ou de l'autre, pour préparer l'envoi tu fixes les 2 écoutes et la drisse ensemble, ça te permets de changer l'ensemble de coté en cas de besoin au dernier moment, il faut que les 3 coins du spi soient sur le dessus du sac bien repérés par leur couleur et fixés provisoirement par une garcette gansée.

Tu envoies ton spi sous le génois en préréglant les bras et le tangon, tu hisses à la volée et à bloc et tu affines tes réglages, après tu vas rechercher le sac que tu ramènes dans la descente et que tu fais coulisser sur 2 bouts tendus jusqu'à l'épontille, lorsque tu affales, tu bourre le spi dans le sac et tu ne détaches les 3 points que lorsque tout est clair, tu refixes les 3 points avec la garcette et tu ne feras pas de sac de noeuds, ton sac est prêt pour le prochain envoi.

C'est plus long à écrire qu'à faire.

05 nov. 2017

Soit tu fais ce bordel decourageant ou bien tu prends une chaussette !

05 nov. 2017

trouvé via le site de Bmayer (pas mal de liens sympas au passage, merci !):
www.ffvoile.fr[...]%A6.pdf

Christian Lepape, FFV

05 nov. 201705 nov. 2017

Lien intéressant mais bien sûr sujet á discussion (du genre "moi je fais pas comme ça".)
Deux points m'ont semblés discutables, je ne crois pas que le Figaro soit différent sur ce sujet:
- Si le bato part au lof dans la brise il est dit de ne pas toucher au bras, ce qui me semble juste, mais de lâcher de la drisse de spi: c'est juste ce qu'il ne faut jamais faire (on se met dans un gros problème). On soulage avec l'écoute larguée en grand, ensuite on reprend quand on est revenu sur la route.
-A l'empannage lâcher beaucoup d'écoute: non. On lâche le minimum, juste assez pour repousser le tangon et le clipser au mat, mais le moins possible sinon le spi se dégonfle. Une marque cousue sur les écoutes permet de lâcher juste ce qu'il faut. (Si on ne lâche pas assez on a l'air fin au pied du mat quand il manque qques centimètres pour clipser le tangon et qu'on doit revenir au coquepit alors que la maneuvre est engagée.)
- Perso j'empanne la GV á la fin pour conserver l'équilibre du bateau du début á la fin de la maneuvre, mais ce n'est pas une vérité première.

05 nov. 2017

D'accord avec toi pour le départ au lof, je fait dans l'ordre :
-larguer le hale bas de bôme
-écoute de spi
-dernier recours, la drisse quand tu est sur la tranche....

j’empanne la GV en premier principalement pour gérer les bastaques, qui ont une facheuse tendance a se prendre dans la bôme...
ils ont pas le problème en figaro !

05 nov. 2017

il me semble que la GV aide qd même au portant, le spi étant en général désaxé, elle aide à la "stabilité" de route et au réglage du spi et si on affale à l'ancienne (fourrer le spi ds la descente), elle est là pour déventer le spi et maintenir une vitesse
je vois mal si pb quelconque re hisser la gd voile pour faire la manœuvre
en solo, ttes les précautions et manœuvres doivent être anticipées
mais comme dit plus haut, la chaussette règle 80% des manœuvres hasardeuses, j'ai pour ma part fait revenir la drosse de chaussette au cockpitt, c'est reposant...
la plaisance, c'est se faire plaisir
et même si on fait tout comme il faut, y a tj un grain de sable susceptible d'amputer une partie du plaisir
JL.C

05 nov. 2017

Quand tu es déja parti au tas dans la brise, le fardage du spi dans les hauts peut empêcher le bateau de se redresser même avec l'écoute choquée, d'où le choqué de drisse pour déventer la tête.
Un fois le bateau dans ses lignes et bien abattu, tu peux re-hisser sans problème.

05 nov. 201716 juin 2020

Ha bon il faut pas sortir le soi tous seul
Moi je le fait souvent

05 nov. 2017

Je serais bien ennuyer pour affaler, s'il n'y avait pas la GV...

06 nov. 2017

Merci pour vos réponse, mais dans mon idée, je comptais conserver le genois pour l'envoi et l'affalage du spi; ensuite, une fois établi, rouler le genois...à priori ça ne pose pas de problème de faire comme ça, le genois devrait déventer suffisament le spi?, mais en fait la vrai question, c'est une fois le spi établi, est-ce qu'on peut naviguer SPI seul (tangonné) aux alures de Largue à vent Arrière?
Pour mémoire j'ai un Delph32, cousin du First30.
J'ai bien pour ma part un frein de bome, mais je me dis que de supprimer la GV, c'est un risque en moins.
Pour la chaussette, pourquoi pas, je pense que ça faciliterai aussi certainement les empannages (on ferme la chaussette, on empanne puis on réouvre?) Faudrait que je trouve ça d'occas; Comment choisi t'on une chaussette? N'est-ce pas le bazard en tête de mat avec l'émérillon du genois?.

06 nov. 2017

Bonjour,
Tu as mis le doigt sur le problème. Avec un gréement en tête , un génois sur enrouleur et une chaussette, il faut rouler le génois avant d'envoyer sous peine de voir le tout ne faire plus qu'un en tête de mat. Pour la longueur de la chaussette, prends là de longueur légèrement inférieure au guindant du spi.
Si tu envisage d'affaler la GV pour plus de tranquillité, je te conseil la chaussette et de garder la GV en enroulant le génois. Si tu veux des performances aux passages de bouées, garde ton spi tel quel.
Jean-Charles

en régate on envoie le spi derrière le génois et on affale le génois une fois la bouée passée, et avant la bouée sous le vent on hisse le génois et on le règle juste avant l'afalage du spi, le génois est règlé pendant le virement car on ressort au près , c'est souvent là que l'on gagne des ( une) places

La Corogne, le plus vieux phare d'Europe construit à l'origine par les Romains

Phare du monde

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2022