Anecdotes et bonnes histoires à raconter

Bonjour à tous ! Après mon tout premier roman "Il était un petit navire", j'ai dans l'idée de développer un bouquin qui rassemble des anecdotes drôles ou marquantes de la vie de marin. De bons souvenirs ou de pas drôles. En rapport avec la nav, des équipiers ou des rencontres... Au choix.

J'ai commencé à rassembler quelques histoires qu'on a bien voulu me raconter autour d'un verre. D'autres m'ont raconté des bribes d'histoires mais ne souhaitaient pas la partager car trop personnelles.

Alors je lance un appel général.
Que ceux qui ont une petite histoire à raconter et qui voudraient la partager me contactent ! Vous pouvez m'envoyer un brouillon plus ou moins achevé ou encore un fichier audio qui me "raconte" l'histoire si vous n'aimez pas écrire.

Les histoires sélectionnées, une fois écrites/réécrites par mes soins et validées par l'initiateur, feront partie d'un recueil et je proposerai à chaque collaborateur dont une histoire ou plus aura été sélectionnée un exemplaire numérique gratuit (ou un exemplaire papier au prix de l'impression).

Parfois, on a envie de partager un récit sans que pour autant ça puisse se transformer en un roman de 200 pages. Et moi, j'adore entendre ou lire des histoires vraies et surtout des histoires amusantes ou cocasses !

Qu'en pensez-vous ?
Des personnes intéressées ?

L'équipage
22 mars 2019
23 mars 2019

voila

23 mars 2019

Oyez oyez ? Y a quelqu'un ? Ma bonne idée, n'est pas si bonne ? ou ma publication s'est perdue dans les méandres de la taverne :-)

Ces histoires pourraient concerner le parcours d'auto formation des plaisanciers ? Il y aurait un peu de matière la dessus..

23 mars 2019

@trebor.n : bien sûr ! Y a plein à dire dessus !

23 mars 2019

Après le crowdfunding "payez moi mes vacances et je compterai les mouettes" voici le bookfunding "écrivez moi mon bouquin et je vous laisserai le lire gratos!"
On avance!!!

23 mars 2019

@Pierre-Arnaud : ah, un troll est de retour sur les réseaux sociaux ! C'est tellement rare de nos jours... Définition : intervenant initiant volontairement une polémique, généralement tellement couard et de mauvaise foi qu'il préfère ne donner aucune information personnelle, s'ennuyant tellement dans sa vie qu'il essaye de l'égayer en se permettant de juger les autres à la va-vite.
Comme je suis gentille, je vais te répondre.
J'ai déjà écrit un premier bouquin (je te rassure, personne ne l'a écrit pour moi) "Il était un petit navire". Les retours ont l'air positifs, tant mieux. Ça me donne envie de continuer et comme j'ai toujours adoré lire des histoires vraies, des contes ou des légendes, l'idée de raconter des anecdotes m'est venue.
Je ne suis pas Florence Arthaud, donc je ne peux pas avec mes seules anecdotes faire un bouquin entier... En 2 ans de vie 100% à bord, j'en ai quand même quelques unes...
Alors oui, pourquoi ne pas proposer un partenariat à des gens qui n'ont pas la passion d'écrire, ou l'envie mais à qui ça ferait plaisir de transmettre une histoire ?
Contrairement à ce que tu crois, faire un bouquin prend beaucoup de tant (2 ans pour le premier). Tu écris une version, puis une 2e, une 10e... Tu trouves des relecteurs encore et encore. Et un jour, tu décides de la forme finale et tu le publies !
Pour ton information, vendre un bouquin en numérique ou sur papier ne rapporte que quelques euros par exemplaire quand tu t'auto-édites, alors oui, difficile de proposer autre chose qu'une version numérique gratuite ou qu'une version papier au prix de l'impression et des frais d'envoi sans marge quand on s'appelle pas Guillaume Musso.
Perso, j'ai l'impression de proposer un deal "gagnant-gagnant".
Mais je suis ouverte à toutes les questions et les propositions.
Sur ce, bonne journée.

24 mars 2019

@ piere arnaud.
Diane - dont j’ai fait la connaissance ici en Martinique - est tout sauf quelqu’un qui tend la main. Plutot que de ceder aux facilités des minimas sociaux pour financer sa vie a bord, elle se demerde pour s’autofinancer ses choix de vie - radicaux en l’occurrence puisqu’elle a quitté une situation plus que confortable - plutot que de les faire financer par la collectivité. En louant sa baraque, en écrivant un livre, en pondant une chaine utube. En ceci elle tranche avec la médiocrité, et mérite le respect plutot que tes procés d’intention penibles a lire.

26 mars 2019

P-A, pour ta gouverne, le Cours des Vrais Glands " a été construit uniquement avec des contributeurs de H&O, avant de devenir le best- seller international qu'il est actuellement.
Perso j'encourage Nautigirl à reproduire cette bombe littéraire , qui est maintenant le livre de chevet de tout bon marin, de l'optimist à la course au large.

24 mars 2019

Merci de cette gentillesse qui te pousse à la mansuétude de me répondre, je vais donc faire de même:
d'abord j’adore ta dialectique.
Tu pose une question ouverte (tu sais celles qui appellent une réponse autre que oui ou non) et si la réponse ne te plait pas, alors elle est l’œuvre d'un troll.C'est super, binaire, limpide.L'on est avec toi ou l'on est un con.
Mais alors pour quoi cette question...

Surtout en ayant relancé:"Oyez oyez ? Y a quelqu'un ? Ma bonne idée, n'est pas si bonne ? ou ma publication s'est perdue dans les méandres de la taverne " ce que je traduirait par:" vite j'ai besoin d'approbation pour exister, si vous ne m'approuvez pas je ne suis rien", avec je te l'accorde un soupçon de cynisme, et le tutoiement de bon aloi que tu nous présuppose.

Le tout en étant "ouverte à toutes les questions et les propositions" ce qui, tu me l'accordera j'espère, semble en profond désaccord avec la réponse que tu m'a faite.

Te supposant, moi, intelligente, je ne te ferait pas l'affront de te rappeler ce film "être et avoir" qui fut bénévolement construit sur un instituteur de province et ses élèves qui ne purent, bien qu’étant l’âme et la substance dudit film obtenir la moindre part des substantiels bénéfices qu'il générât... je pense que tu la connais.

Je ne sais qui tu es contrairement a toi qui semble tout savoir de moi au point de me décrire et me juger et fusse tu Florence Arthaud (par ailleurs fille d'éditeur) que je maintiendrai mon propos:
le gagnant gagnant que tu parais proposer (vous avez des histoires, je les publie, et vous pourrez les lire gratos! ) se traduirait en langage de troll, puisque c'est celui que tu me prête,par: "j’écris, je n'ai pas d'idées mais j'aimerai bien faire du fric avec les vôtres, et en plus vous aurez ma reconnaissance, je vous ferait lire sans contrepartie ce que j'en aurait fait."

Audiard disait "c'est pas parce qu'on à rien à dire qu'il faut fermer sa gueule",cela semble être ton leitmotiv mais lui, s'il s'inspirait forcement du vécu des autres, n'a jamais par manque d'inspiration convoqué de nègres littéraires par voire de presse.

24 mars 2019

Elle demande un avis a la cantonnade, je lui donne le mien au passage et je reçoit une volée de bois vert en retour, excuse moi de réagir.
Et pardon si sans le savoir j'ai touché a une espèce protégée.

Ah faut pas exagérer non plus, il y a toujours eu des écrivains qui se sont inspiré d'histoires vécues et racontées.. Un des grands écrivain US actuel s'appelle Paul Auster, en 1995 il a réalisé en partie un film SMOKE avec Harvey Keitel ou il y a une scène assez mémorable.
Le personnage principal (Harvey) a un ami écrivain qui ne se remet pas de la mort de son épouse et n'arrive plus à écrire. Cet écrivain reçoit une commande d'un journal US pour un compte de noël, (c'est une pratique courante aux US les journaux publient des nouvelles en plusieurs fois). Il accepte la commande mais il est sec et n'a aucune inspiration. Bref en en discutant avec Harvey, celui ci lui raconte une histoire qui lui est arrivé avec un jeune qui est venu volé dans son magasin, et lui en retrouvant l'adresse du voleur va aller à son domicile pour lui voler quelque chose en retour. Mais l'histoire est cocasse car en fait au domicile du voleur il y a sa grand mère qui est aveugle et vit toute seule et elle le confond avec quelqu'un de sa famille. Elle est heureuse d'avoir de la visite et du coup ils passent le réveillon ensemble..
On voit simplement Harvey raconter dans cette séquence mais ensuite on voit la scène telle que l’écrivain la transcrit. Et on comprend ce que c'est la touche littéraire, le scénario qu'on adapte, on arrange on amplifie, on invente des détails... Bref au finish cela fini sur un beau compte de noël.
A qui appartient l'histoire ? En fait à ceux qui l'ont vécu comme à ceux qui l'adoptent, il fallait les deux parties pour arriver à un résultat sympa et c'est déjà bien..
S'il y a des amateurs de livres qui n'ont jamais lu Paul Auster, ça vaut le coup d'en essayer un, on le trouve facilement dans toutes les bibliothèques .

23 mars 2019

@trebor.n : merci, c'est tout à fait ça.

23 mars 2019

Elle appartient aussi au lecteur!

23 mars 2019

@Pierre-Arnaud, je ne comprends pas ton raisonnement, nautigirl n'a jamais eu besoin de personne pour écrire, là elle veut juste partager une histoire un truc qui nous est arrivé c'est plutôt sympa.
JM Gourio avait écrit "Brèves de comptoir" , nautigirl c'est un peu le même genre.
Comme tu ne participe pas, je ne vois pas se qui te dérange...

23 mars 2019

@Sèrènissime Matsyl(c) : Heureusement, il n'y a que Pierre-Arnaud qui semble refuser de faire un effort pour comprendre.

23 mars 2019

La première question de Nautigirl est "qu'en pensez vous," c'est à celle ci que j'ai répondu.
Gourio que je sache a passé beaucoup de temps dans les bistrots pour récolter ses brèves, il n'a pas lancé un appel au peuple pour qu'on les lui écrive...

23 mars 2019

@Pierre-Arnaud : ce qui est ironique ici, c'est de m'être adressée à la Taverne.... Taverne/Bistrot... c'est kif-kif, non ?
Rassure-toi, je fréquente aussi les bars de marins et comme je le disais, certains m'ont raconté des histoires que j'ai pu retranscrire, d'autres ont préféré que cela reste juste un souvenir dans un coin de ma tête et m'ont demandé de ne pas l'écrire.
Mais j'ai l'impression que j'aurais beau te répondre, tu as décidé de jouer le rôle du gars qui veut voir le mal partout.

24 mars 2019

Pourquoi donc pose tu des questions puisque tes réponses te suffisent?

23 mars 2019

Et si on te propose une trentaine d'histoires pour une centaine de pages, que proposes tu ?

23 mars 2019

@viking35 : ben là, je te dirais que tu as de quoi faire un bouquin en entier !!! Si c'est déjà fait, j'ai plus rien à faire :-)

23 mars 2019

Il y a eu un fil il y a 4/5ans, qu'avec des anecdotes marines et personnelles savoureuses.
Je me souviens notamment ceux, il me semble, d'avel douar (j'espere ne pas me tromper), hilarantes et magnifiquement écrites.

J'ai recherché ce fil il y a quelques mois pour un up et le refaire sortir de la naphtaline, mais je ne l'ai jamais retrouvé.

Dommage.....

23 mars 2019

@Nathis : dommage ! mais peut être que les interlocuteurs de l'époque vont réagir à ma publication :-)

24 mars 2019

Pour Gourio, ça m'étonnerait que les auteurs des brèves viennent réclamer après coup ( de rouge) la propriété "intellectuelle"
:mdr:

Pour le reste, AMHA, on écrit un livre quand on a quelque chose à raconter.
Si on n'a rien, on passe la main...
:litjournal:

24 mars 2019

C'est mon propos et dans ce cas précis il n'est pas question de passer la main mais de demander aux autres de la tendre...

24 mars 2019

Ce n'est pas mieux c'est exactement mon propos, merci a toi de l'avoir compris.

24 mars 2019

Déjà dit plus haut,"Gourio que je sache a passé beaucoup de temps dans les bistrots pour récolter ses brèves, il n'a pas lancé un appel au peuple pour qu'on les lui écrive..."

24 mars 2019

Comme tu es le seul à réfléchir je vais te préciser mon point de vue.
Le cas du père Gourio constitue ce qu'en musique on appellerai du sampling: les expressions qu'il cite sont brèves, impersonnelles et ne constituent pas un récit. C'est un recueil, un florilège et c'est son travail de collecte et donc d’accumulation qui en font l’intérêt.
Si l'on devait considérer chaque suite de 10 mots comme une œuvre personnelle on aurait du mal à écrire sans plagier.
La contrefaçon, le plagiat s'exprime juridiquement lorsque l'on retrouve "des pages entières" ou la trame complète d'un récit existant antérieurement.
Cela existe depuis l'invention de l’écriture qui permet d'affirmer l'antériorité ce que ne permettait pas la tradition orale.
Cela sous tend que la propriété d'un récit vécu ou imaginaire est celle de son auteur à partir du moment ou l'on en trouve une trace écrite voire audiovisuelle.
Dès lors toute compilation ou réécriture constitue un plagiat, à moins qu'il n'y ait eu un accord formel entre l’auteur antérieur et son utilisateur, lequel accord devant bien entendu intégrer le volet financier, donc la répartition des droits.

C'est ce qui s'est passé avec le doc "Etre et avoir" donc les participants "auteurs" n'ont pas pu dénoncer le contrat initial en dépit des millions générés par le film.
L'autre pratique courante est d’écrire un récit pour quelqu’un qui ne sait pas le faire (c'est une de hypothèses de Navigirl)
Tabarly n'a jamais écrit une ligne ce sont des journalistes qui lui ont rédigé ses livres, et leur nom figure sur la couverture ou la page de garde, mais c'est Tabarly l'objet du livre, pas son nègre.

Bref si je cite, hors contexte privé, par exemple dans un livre à vocation lucrative, une phrase entendue parce que je la trouve intéressante, pas de problème mais si je raconte l'histoire d'un mec que j'ai lu quelque part, vaut mieux pas qu'il s'en aperçoive.
Sinon c'est un pot de pus comme disait un de mes collègues.
Donc juridiquement mauvaise idée, et ce même si le livre ne se vend pas, sa simple parution suffisant à constituer le plagiat.

Et moralement je maintiens ma réponse initiale a la question posée et effectivement posée quoique l'on en dise, c'est concrètement demander à chacun d’écrire un chapitre de son livre.

24 mars 2019

@Pierre-Arnaud : donc tu pense que voler un matériau littéraire pour en faire un ouvrage qui ne rapportera rien aux vrais "auteurs" mais assurera la renommée de celui qui n'ai fait que les compiler, c'est mieux ?

Rassure-toi, je ne pense pas un mot de ce que je viens d'écrire. Je me contente de pousser ton raisonnement (pas bien loin) pour te montrer à quel point il est mal fondé.

24 mars 2019

C'est pourtant ce qu'on pourrait reprocher à Gourio d'avoir fait...

24 mars 2019

Oui, j'ai bien lu. Donc tu penses que voler des propos, c'est mieux que de demander à ceux qui les ont tenu de les offrir...

24 mars 2019

C'est un point de vue juridique qui parait fondé, mais qui préjuge de ce que pourrait être le travail proposé dans ce fil. Et il en préjuge en partant d'un postulat de base qui me parait bien osé, en comparant une opération de crowdfunding avec une suggestion de travail communautaire rémunéré, puisqu'il est proposé un exemplaire gratuit ou à prix coutant pour chaque apporteur d'histoire.

Après, on peut discuter de la justesse de cette rémunération au regard d'un éventuel et hypothétique succès, mais la proposition émane d'une grande personne et est faite à d'autres grandes personnes, toutes capables d'évaluer la pertinence du bidule.

Ce n'est donc pas plus une arnaque que ne l'est le crowdfunding, c'est juste un mode d'action différent et nouveau qui se met en place, et pour lequel la juste rémunération reste à définir.

La demande de Nautigirl est peut-être maladroitement formulée d'un point de vue économique, mais elle ne ressemble ni de près ni de loin à une tentative de plagiat, elle a pour le moment l'aspect d'un simple "appel à témoignages" en vue d'écrire une compilation d'histoires avec le consentement de ceux qui les ont vécues.

10 avr. 201916 juin 2020

Allez, une brève !
:-D

24 mars 2019

Je synthétise
Nautigirl s est très mal expliquée
En fait pour écrire ton bouquin HEO regorge d histoires...il suffit de le connaître et de le parcourir ...heo
Pour avoir l exclusivité et un fil spéciale...ce serait un travail journalistique qui devrait citer et présenter ses sources
Par ex Django sur Romanee est tombé à l eau moteur enclenché seul à bord etc..
Gooday à tous convivialité et entraide!

24 mars 2019

Django: Bonne idée qui m'en donne d'autres...

Il y a effectivement un gros travail de recherche et de réécriture à effectuer. Mais si on s'y met tous, tout est possible.

24 mars 2019

Viking je ne suis pas sûr de comprendre
Le travail de recherche et réécriture est le plaisir de la Chose
Le faire à plusieurs serait une gageure utopique...n0n?
Nautigirl porte en elle Le Livre...à elle de se débrouiller à le pondre

24 mars 2019

Le travail de recherche consisterait à retrouver le écrits de chacun depuis 15 ans pour HEO. Pas pour le premier quidam de passage.

Le "collectif", le "participatif" c'est très mignon mais il ne faut pas oublier le pognon.

Un petit coup d’œil sur La Charte permet de découvrir un chapitre consacré aux Droits du contenu de ce forum et, en particulier l’interdiction d'en faire une utilisation commerciale.

Un petit contact avec la SAS Hisse Et Oh serait certainement un préalable indispensable avant d'entamer un lourd travail de recherche et de compilation dans l'objectif d'une publication littéraire. :litjournal:

24 mars 2019

Environ 1,970 résultats (0.17 secondes
Anecdote
Recherche H&O
Au boulot !

24 mars 2019

Ça manque de rêve de jolis mots....de littérature en bref
Il y a une personne qui peut écrire une fiction sur les événements maritimes...pour cela piocher ds les sites comme HEO
Il y a une autre personne qui peut écrire la genèse de HEO...auquel cas il est obligé de citer les autres sites et leur concepteur....boulot que je pense passionnant...
Il y a celui qui fait un rapport style gendarme....comme viking sur les naufrages...auquel cas c est un truc de ouf
Ne pas tout mélanger :coucou:

24 mars 2019

Hello,
Il existe un recueil d’histoires drôles vécues mais je ne retrouve pas le titre exact ni l’auteur...

Il y est question d’un « cafouilleux »?

Ça doit bien parler à un ancien ici ?

24 mars 2019

Jean Campistron, "Aventures d'un cafouilleux" certainement.
www.yachtsdupatrimoine.fr[...]istron/

24 mars 2019

Voilà c’est celui-là ! Merci
J’ai souvenir d’histoires savoureuses.
Mais je n’ai plus ce bouquin sous la main.

24 mars 2019
24 mars 2019

Sinon "Tabarly et Saori" sur YouTube
:mdr: :mdr: :mdr:

24 mars 2019

C'est vraiment tortiller du cul pour chier droit, ceux qui le souhaitent participent, vous envoyez vos récits à Nautigirl.
Les autres.... c'est les autres vous n'êtes pas intéressé, donc vous lui envoyez rien.
C'est pas un avis qui est demandé

24 mars 2019

Petit exercice de compréhension de texte:
Dans la phrase extraite du premier post de Nautigirl:
"Qu'en pensez-vous ? ", soulignez les mots qui n'expriment pas qu'un avis est demandé.

24 mars 2019

Et je n'ai pas le droit de dire que je trouve son idée mauvaise.

24 mars 2019

...et c'est ce que j'ai fait et je me fait traiter de tous les noms.
J'en déduit que toute les réponses sont acceptables a conditions qu'elles soient positives.

24 mars 2019

Elle nous demande si son idée est bonne, et si nous sommes intéressés en y participants. c'est aussi simple que ça.
Regarde en haut "le media collaboratif" c'est tout à fait dans l'esprit de sa demande.
Comme tu ne vas pas participer, inutile de répondre, ou en disant simplement que cela ne m'intéresse pas.
Pourquoi balancer une vacherie, il n'y a rien de constructif, si encore tu donnais une bonne explication, mais là il n'y a rien, tu critique , pas d'argument intelligent..Basta!!
C'est bizarre non ?

24 mars 2019

Oui tu à le droit, et...?

27 mars 2019

Tu es impitoyable ! ????????

24 mars 201924 mars 2019

Pierre arnaud: 1er contributeur a la disparition accélerée des insectes, en l’occurrence les mouches, par ovalisation du trou de balle. Tu peux sortir quelque chose de positif, d’agrable a lire pour tenter sur ce point de te hisser au niveau de ta cible préférée ?

24 mars 2019

Comme dis plus haut, excusez moi, je ne savais que je touchai à une espèce protégée.

24 mars 2019

Tout ça s’appelle l’esprit Héo. C’est peut-être pour ça que je reste. Vous m’amusez bcp.
Qu’est-ce qu’on s’emm... sur les forum anglo saxons. Il n’y a jamais ce genre de dérives.

Hervé

24 mars 2019

Les forums anglo saxon, c'est pourri il causent que l'english. Pourquoi se faire ch.... alors qu'il y'a des français, pourquoi aller se torturer l'esprit avec eux..

24 mars 2019

le délire est nécessaire à la vie ,
il yen a qui ont besoin de substances illicites ,d'autres pas ,ils vont sur h&o ,ça suffit ..
des fois j'ai du mal à m'en remettre ,
alain :mdr:

24 mars 2019

Alors imagine, aller sur H&O sous l'emprise de substances illicites !!

24 mars 2019

Il y a des histoires qui meritent un post sur un forum.
Mais pas plus...
D'autres, plus rares , qui meritent un blog.
Pas plus...
D'autres, encore plus rare , qui meritent un livre.

Ce n'est pas parce que c'est maintenant facile d'editer un livre, qu'il faut tomber dans la facilite pour le remplir, le livre...
A mon humble avis...

24 mars 2019

Je trouve l idée de Nautigirl très bonne
Je trouve que Pierre Arnaud à raison et l expliqué très bien
Mince :alavotre:

24 mars 2019

En tout cas, personne n'a retrouvé le fil dont je parle....
Déçu, je suis déçu. Déçu je suis. ;-)

24 mars 2019

Après tous ces zoulis échanges, je pense que Nautigirl détient sa première anecdote sinon l'intro de son bouquin... :heu:

24 mars 2019

Pierre-Arnaud, on peut se tutoyer ? ...

24 mars 201924 mars 2019

Je suggère à Diane de systématiquement nommer "Pierre-Arnaud" dans son livre à venir tous les cafouilleux, éléphants, maladroits, pinailleurs, prétentieux incapables et d'une façon générale tous ceux qui se prennent au sérieux et seront les héros piteux des anecdotes ... ;-)

24 mars 2019

Une petite citation pour finir: "non les braves gens n'aiment pas que..."

26 mars 2019

@ Nathis
Ça pourrait ressembler à ça :
www.hisse-et-oh.com[...]idicule

28 mars 2019

C'est celui ci, oui.
Avec, je vous les conseille, les histoires d'avel douar ecrites avec sa fantastique plume.
30 étoiles, et encore je trouve la notation vache.

28 mars 2019

@Nathis : ouiiiiiiii ! je l'ai contacté ! Il est très sympa ! et j'adore sa manière de s'appeler "un vieux-loup-de-mer-solitaire-pas-un-perdreau-de-l’année" !! Ces histoires me plient en 4 de rire !!!

28 mars 2019

@delices2 : Merci, c'est excellent ! Je me suis bien marrée à le lire et j'ai contacté quelques personnes pour échanger sur leurs petites histoires ! Certains ont vraiment une manière très colorée de raconter leurs histoires : j'adore !!

Pour Diane, je te conseille de te mettre en rapport avec une association d' " Ecrivains publics " ou " Ecrivains conseils " ces personnes dont c'est le métier ( à temps plein ou à temps partiel ) d'écrire ou de mettre en forme des récits pour les autres , s'entraident en s'échangeant ou se redonnant des " clients " suivant leur planning de charge et leurs affinités pour le sujet à traiter.
J'ai une amie qui fait ce métier c'est pour cela que je connais un peu le sujet, mais je ne suis pas là pour lui faire de la pub, tu trouveras tous les renseignements utiles sur internet.
Je n'ai pas encore lu ton livre mais je me suis promis de le faire.
Bonne chance dans tes projets.

28 mars 2019

@Jean-Marie First 310 : merci pour cette piste :-)

28 mars 2019

@ à Pierre Arnaud qui dit :
"Et je n'ai pas le droit de dire que je trouve son idée mauvaise."

puis juste après :
"J'en déduit que toute les réponses sont acceptables a conditions qu'elles soient positives."

Ce qui est mauvais est-il positif, et a-t'on le droit de dire que ... quelques uns n'ont pas aimé tes interventions ?
Personnellement je n'ai rien contre le financement participatif s'il est bien fondé, mais la chasse aux pigeons restera encore longtemps ouverte.

Et si quelqu'un a une anecdote qu'il a envie de partager sans se sentir capable de la publier lui-même, l'idée de Diane n'est pas mauvaise du tout.

28 mars 2019

Comme tu t’adresse à moi, je vais te répondre.
L’idée de Nautigirl m'a fait penser immédiatement à une forme de crowdfunding littéraire, ce que j'écris.

La question est: "qu'en pensez vous,", et je répond en reformulant abruptement son propos: "écrivez moi mon bouquin et je vous laisserai le lire gratos!"

Ce point de vue personnel en réponse à sa demande me vaut d’être traité par Nautigirl d'"intervenant initiant volontairement une polémique, généralement tellement couard et de mauvaise foi qu'il préfère ne donner aucune information personnelle, s'ennuyant tellement dans sa vie qu'il essaye de l'égayer en se permettant de juger les autres à la va-vite".
J'en déduis que je n'ai pas donné la réponse qu'elle souhaitai avoir .

C'est le problème des micro trottoirs, c'est moins gratifiant que de demander à ses inféodés, mais c'est plus proche de la réalité...

Mon opinion se confirme comme hérétique puisque qu'au fil des posts les thuriféraires de la gente dame me traitent d'enculeur de mouche (mais en tortillant du cul), voire à fleuret mouché de harceleur en désignant Nautigirl ,dont j’ignorai l'existence jusqu’à ce post, comme étant ma cible préférée.
Surtout on me reproche clairement d'avoir sorti quelque chose de négatif.
Alors tu me demandes"Ce qui est mauvais est-il positif, et a-t'on le droit de dire que ... quelques uns n'ont pas aimé tes interventions ? "
Pour la première partie, si tu entends bien mauvais comme en désaccord et non pas au sens de méchant, alors je répond sans hésiter en citant Beaumarchais:"sans la liberté de blâmer il n'est point d’éloge flatteur et il n'y a que de petits hommes qui redoutent de petits écrits".

Pour la seconde partie, il est évident que chacun à le droit de ne pas aimer mes interventions et ce d'ailleurs au même titre que je revendique le droit de ne pas aimer la politique éditoriale de Nautigirl!

Chez une personne éduquée la contradiction appelle le dialogue et le dialogue mène au consensus.
C'est la construction de toute réflexion intelligente.
Mais force est de reconnaitre qu'ici comme ailleurs le dialogue et la réflexion concertée cèdent place au dénigrement systématique de l’adversaire, non dans ses propos mais dans son supposé être.

En cela la réaction virulente de Nautigirl ne sachant rien de moi mais me réduisant à un malveillant frustré est représentative de la manière dont on traite désormais tout contradicteur afin d’éviter le débat.

Ironiquement les sociologues appellent cela le "reductio ad hitlérum"

28 mars 2019

@Pierre-Arnaud : je ne saurais rien dire d'autre que "Tu me fatigues..."
STP cesse d'imprégner cette publication d'un mauvais état d'esprit. Mon idée ne te plaît pas ? Soit... tu l'as déjà exprimé. D'autres que j'ai contacté sont amusés/intéressés par ce que je propose.
J'aime "m'entraîner" à écrire, j'aime qu'on me raconte des histoires, j'aime pouvoir en partager avec d'autres. Je n'aurais pas toute une vie pour vivre par moi-même ce que 100 ou 1000 personnes vivraient de leur côté et qui serait susceptible de créer une nouvelle anecdote. C'est pourquoi le partage est nécessaire pour rassembler quelques bonnes histoires.
Et quand il s'agit d'une histoire personnelle, je préfère demander la permission de l'utiliser à l'auteur de l'anecdote.
Bref, Pierre-Arnaud, telle "une personne éduquée", j'ai tenté de dialoguer avec toi mais tu ne réponds - je trouve - qu'en agressant...
Libre à toi de voir le mal partout.
Personnellement, grâce à mon petit message, je me suis mise en contact avec des membres que je ne connaissais pas encore et qui ont plaisir à partager quelques bonnes histoires avec moi. J'ai et j'aurai encore beaucoup de plaisir à échanger avec eux. C'est tout ce qui compte.
Pierre-Arnaud, positive STP, ne vois pas le mal partout.
Et si tu penses que c'est si facile de sortir un livre et d'en tirer un bénéfice conséquent en claquant des doigts, fais-le je t'en prie. Tu comprendras alors que c'est plus un plaisir d'écrire et de partager avec d'autres qu'une source réelle de revenus...

28 mars 2019

Comprends que je ne t'aurai pas donné un avis si tu n'en avais demandé et que je n'aurais pas répondu vertement si tu ne m’avais insulté.
La suite en découle logiquement...

Méfie toi réellement de ce que j’évoque plus haut concernant les antériorités et le partage des droits si jamais (et je te le souhaite, au même titre qu'aux compteurs de mouettes ) tu fais un gros coup avec un bouquin de ce genre,les gentils amis qui t’ont offert une gracieuse histoire pourraient devenir requins.

Quand à ma réponse de tout à l'heure elle s'adresse à Phil ose off qui m'interpelle nominativement, certes sur un post que tu as initié mais dans un forum d’accès libre.

28 mars 2019

@Pierre-Arnaud : à quel moment t'ai-je insulté ? quand j'ai dit que tu jouais le "troll" ? Pas une insulte, juste la réalité. Je n'aurais pas dû me sentir agressée par un gars que je ne connais ni d'Eve , ni d'Adam qui me dit - je te cite : "Après le crowdfunding "payez moi mes vacances et je compterai les mouettes" voici le bookfunding "écrivez moi mon bouquin et je vous laisserai le lire gratos!" On avance!!!" ????
Dis-moi, lequel a agressé l'autre ?

Arrête un peu STP de voir le mal partout STP. Tu as 1000 autres manières de pouvoir exprimer une idée sans te montrer hautain, méprisant et donneur de leçons.

Cessons de polluer cette publication.
Je te souhaite une belle soirée.

29 mars 2019

@nautigirl : apporter de la contradiction dans une discussion n'a jamais été considéré comme une attitude de troll. Ce n'est donc peut-être pas insultant, mais ça reste une volonté de dénigrement. Le fait est que le débat aurait pu être intéressant, avec des arguments pertinents de part et d'autre, mais les susceptibilités mal placées ont fait leur oeuvre...

29 mars 2019

Pour info, des droits d'auteur qui étaient de 10% il y a 20 ans sont de 2% maintenant...
:-(

01 avr. 2019

@iff;
d'ou tires tu ces chiffres ?

Dans bien des domaines les droits d'auteurs sont librement édictés par les auteurs, en fonction du "marché" de leurs exigeances et des moyens des clients.

Dans d'autres domaines (musique, littérature) ces droits sont négociés.

Bien entendu un(e) inconnue ne touche presque rien alors qu'un Musso ou Hollyday doit pouvoir bénéficier d'un pourcentage plus important

01 avr. 2019

D'expérience !
:-(

10 avr. 2019

ça a eu payé !
;-)

10 avr. 2019

Les noeuds ça eut payé...mais ça paye plus ! :-p

01 avr. 2019

au lieu de polémiquer dans le vague ou la vague ,soyez plus diserts
et contez vos anecdotes croustillantes ou pas ,pas trop rassies
comme albert .ce sera plus facile à lire et moins lassant
alain :scie: :lavache:

10 avr. 2019

Oui, ça aurait été plus sympa de déposer ici quelques récits épiques plutôt que les angoisses de piquage de droits d’auteur de personnes qui de toute façon n’ont rien à raconter… Malheureusement, mes meilleur moments sur la mer dépassent de loin mes capacités de narration, donc ce n’est pas moi qui nourrirai ce fil !

11 avr. 2019

@Passager : Peu importe tes capacités de narration :-) si tu as une bonne histoire en tête, même de simples mots clés peuvent me suffire. Juste ce qu'il me faut pour saisir l'idée de ce qu'il s'est passé et pouvoir le restranscrire avec mes mots. Ou même un fichier vocal ? Si ça t'intéresse, envoie moi un MP STP. J'ai récolté quelques histoires mémorables !!! La dernière ? Sur un skipper qui a dû gérer une passagère bien en chair qui a déclenché la chasse d'eau d'un WC à dépression alors qu'elle était encore assise dessus.... A se pisser dessus (sans mauvais jeu de mots)... J'ai pas besoin de grand chose pour travailler l'histoire, quelques phrases, mots clés, idées et hop c'est parti !!!

11 avr. 2019

Antoine a fait ça avec les mouillages!!!
Diane, tu as l'intention de te mettre au chant?

14 avr. 2019

histoires de chienne
Nous étions à ramasser des tellines sur une plage grecque, bateau à l'ancre devant la plage, quand notre chienne s'est mise à aboyer bêtement contre de paisibles cyclistes. Je l'ai engueulée copieusement. Fâchée, elle est rentrée au bateau à la nage, elle a escaladé l'échelle de bain, escaladé aussi le tableau arrière et s'est retirée dans sa niche pour bouder. C'est rien mais je n'ai jamais vu d'autres chiens faire ça.

En Corse, nous étions au mouillage derrière l'îlot de Figuera, il faisait nuit, je dormais quand j'ai entendu un "plouf !" C'était encore la chienne qui s'était jetée à l'eau pour aller à terre à 200 m. Avec ma femme nous avons guetté anxieusement pendant longtemps pour rien, est-elle partie vers le large? va-t-elle retrouver le bateau si elle rentre ?
Deux ou trois heures après alors que j'éclairais avec la lampe torche j'ai vu des yeux lumineux bleus se rapprocher. C'était notre chienne qui après avoir fait son tour à terre (pour quoi ? poubelle? copain mâle?) elle revenait à la nage au bateau sans s'en faire. Là je l'ai hissée par la peau du coup en lui disant des mots sévères. Elle ne m'a même pas répondu !

La même bestiole adorait faire le clown, alors que nous étions ramassant des palourdes sur un banc de vase dans le golfe du Morbihan, elle se précipitait et se jetait à terre sur le dos pour recevoir des caresses sur le ventre. Comme elle avait de l'élan elle passait devant les autres ramasseurs de palourdes en glissant sur le dos. Beaucoup ont été surpris.

C'était une drôle de bestiole, je n'ai jamais réussi à lui apprendre à faire la planche, pourtant elle était douée dans l'eau ! Mais le poids des pattes...

Bon ! je sais bien que ça n'est sans doute pas le genre d'histoire que vous attendiez mais ça vaut mieux que des remarques acerbes désagréables.

Et votre chien(ne) ? il se distingue lui aussi en bateau ? J'ai aussi connu un Labrador qui se jetait à l'eau depuis le bateau dès qu'il voyait un rocher, un phare pas trop loin. Le propriétaire en bavait à chaque fois pour le récupérer en le traitant de tous les noms. Mais le chien en question lui répondait en haussant les épaules.

16 avr. 2019

j'ai eu un mâle labrador qui au mouillage faisait le tour des bateaux
s'arrêtait de nager en regardant les gens à l'apéro .
généralement on lui jetait quelque chose ,qu'il se faisait un plaisir d'aller chercher en apnée .
une fois en allant en corse sous spi ,il a vu un ballon il s'est jeté à l'eau ,s'il n'avait pas été beige on ne l'aurait jamais retrouvé .
il est remonté à bord avec le ballon dans la gueule en remuant la queue
après je l'ai attaché .
c'était hérébus un vrai volcan
alain

16 avr. 2019

il y avait un h c'est parce que c'était l'année pour le lof
alain

16 avr. 2019

Mont Erebus
Sommet dans la Région antarctique
4,2
137 avis Google
DescriptionLe mont Erebus, dont le sommet culmine à 3 794 mètres d'altitude, est un volcan d'Antarctique situé sur l'île de Ross, dans la mer de Ross, ce qui en fait le volcan en activité le plus austral du monde. Wikipédia
Dernière éruption : 2011
Altitude : 3?794 m

;-) :-)

26 avr. 2019

@Frite the cat : hahaha !

26 avr. 2019

@Taj : très mignons ces souvenirs ! J'imagine trop ces scènes haha ! Merci d'avoir partagé !

14 avr. 2019

Grietick devrait passer, il en a de bonnes aussi, des histoires, et un talent certain pour les raconter...

14 avr. 2019

Bateau prêt. Je quitte enfin la Martinique direction Panama. Une dizaine de jours en silence radio et une fois arrivée, je pourrais découvrir vos massages. Alors je compte sur vous pour faire vivre ce fil de discussion !! Je découvrirai tout en arrivant à Panama. Entre temps, je vais bosser sur les petites histoires que j'ai déjà récoltées !

15 avr. 2019

bon vent!

14 avr. 2019

Bon vent Diane , régale toi bien et keep safe .
J' en posterai une d'ici la.

15 avr. 2019

Compte sur nous pour les mAssages...
Hé-hé !!
:pouce: :oups:
Bon vent, bonne route, fais attention sur la côte Ouest.

16 avr. 2019

autant le dire tout de suite , je n'ai pas tout lu.

en parlant d'Audiard (je cpois que c'est de lui ) ............

Pierre Arnaud ; TU ME LES BRISES MENUS !!!!

16 avr. 2019

Encore faut-il savoir employer cette expression.

Ici, "menu" est un adverbe et est donc invariable.
Avec un "s", ça ne veut plus rien dire et Pierre-Arnaud ne va rien comprendre.

16 avr. 2019

au menu c'est la spécialité à madrid après la corrida ,
mais le jour ou c'est le toro qui gagne le plat n'est pas copieux
alain

16 avr. 2019

C'est qui "pierre -Arnaud"? :heu: :tesur:

16 avr. 2019

"Pierre-Arnaud" n'existe pas, c'est un symbole, un concept. On dit "un Pierre-Arnaud" comme on on dit un Kevin, un Jacky ou un Mimile.

C'est le plus simple et rapide pour évoquer un rabat-joie, un pinailleur, ergoteur, jamais content, cul pincé, peine à jouir, à côté de la plaque, sodomiseur de diptères, coupeur de poil en 18, triste sire et mauvais compagnon, bref un pénible.

17 avr. 2019

:mdr: :mdr: :pouce:

24 avr. 2019

un pinailleur, c'est un mari volage ?

26 avr. 2019

@Neptune99 : j'adore ta prose !

16 avr. 2019

Vois un peu plus haut...

16 avr. 2019

Le mouillage de atuona aux iles marquises en 79 ,p JC.
La digue n'etzit pas faite encore.
En gin d'apres midi un beau yacht américain, 12 m facile, arrive au moteur ,comme souvent .
Un vieux couple à bord ,il mouille son ancre et commence à culer ,à culer ,à culer et ploc le bout du magnifique tressé synthétique tombe à l'eau ,sous les regards de tout le mouillage .
Un zodiac se précipite pour les aider et leur prêter ,je crois ,un autre mouillage .

17 avr. 2019

C'est toi qui a été aux Marquises avec un Flirt ?

18 avr. 2019

C'est bien lui (il avait mis le lien dans un autre fil récemment)

moetai.e-monsite.com[...]

21 avr. 2019

Une histoire de coup de fusil et de corniaud
C'était au départ d'une régate d'une quarantaine d'habitables en rivière sur l'Erdre à la Chapelle sur Erdre dans les années 80/90/
Un corniaud affublé d'une petite vedette avec un gros hors bord s'amusait à traverser la régate malgré nos hurlements, il était content le corniaud ! Oui mais voilà ! Le directeur du club organisateur était un ancien flic, un gradé même je crois, alors le jour où il était dans le bateau comité pour le top départ et que monsieur corniaud s'est amusé une fois de plus à zigzaguer au milieu des voiliers sur la ligne de départ notre bien aimé chef l'a aligné avec son fusil et a tiré ! Boum !
Monsieur corniaud a senti le vent du boulet passer et s'est sauvé très très vite et on ne l'a jamais revu.
Il ne pouvait pas savoir que le chef avait visé un peu au dessus du pare brise et que c'était une cartouche à blanc.

Ca fait plaisir de voir parfois que des chefs peuvent prendre des initiatives efficaces et même intelligentes.

21 avr. 201921 avr. 2019

Juste une remarque :

Que ce crétin ait détenu avec lui une arme à feu dans un navire "départ"' de régate (pour quoi faire?), qu'il ait menacé puis tiré en visant une personne est clairement une agression doublée d'une menace de mort on ne peut plus explicite.

"Il ne pouvait pas savoir que le chef avait visé un peu au dessus du pare brise et que c'était une cartouche à blanc." dis-tu.
C'est précisément ce qui justifie de pouvoir classer le fait comme étant une menace de mort caractérisée.

Que ces violences aient été effectuées avec des cartouches à blanc ne change rien.

Si cette connerie est réelle (j'en doute, il serait actuellement derrière les barreaux) c'est une infraction pénale à plusieurs titres, ce que ne devrait pas ignorer un ex-pandore (sauf crétinisme profond de sa part ce qui aurait pu expliquer son licenciement).
:litjournal:

22 avr. 201922 avr. 2019

Le narrateur parle d'un fusil et non pas d'un canon de départ de régate, il parle aussi de visée d'une personne.

Dans ma cuisine, j'ai des couteaux de bonne dimension.
Ce n'est pas pour autant qu'il serait anodin d'en lancer un vers une personne en faisant mine de le viser.

Je pense que l'histoire pourrait plutôt être :

  • Un casse couille venait régulièrement perturber les régates.
  • Il a fini par se rendre compte qu'il gênait.
  • Depuis, il s'écarte vivement quand il entend le canon du départ.

Tout le reste n'est que vantardise et exagérations légendaire.

C'est moins glamour mais nettement plus crédible.
:litjournal:

21 avr. 2019

Nemo Dictateur, rappelle toi qu'on utilise des coups de canon pour donner le départ des régates. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que le bateau jury dispose d'une arme à feu avec des cartouches à blanc. C'est même la règle générale.

21 avr. 2019

Si c'était à blanc, pas de vent du boulet...
Sauf si l'ex flic a pété !
:acheval:

21 avr. 2019

Perso, je m'en fiche de ce genre d'attitude, car là, le crétin n'était pas dans le bon bateau et je suis content que malgré le politiquement correct, il y ait des baffes qui se perdent.
Mais heureusement pour les corniauds, on a plus le droit de mettre des baffes, tirer à blanc et donc on se retrouve à pouvoir faire ce qu'on veut en toute impunité.

UNE personne qui gonfle tout un groupe, et peut même mettre en danger ou causer des dégâts matériels et il faudrait laisser faire ?

Fin du HS pour moi.

L'attitude du crétin poulet (lapsus) a cela d'absurde qu'elle n'est pas assumée.
Tu as une arme, tu penses que tu es dans ton droit, c'est balle réelle entre les deux yeux.

Mais
Ex poulet, tu sais que tu n'es pas dans ton droit.

L'intelligence ( mais ex-poulet, est-ce imaginable?..) devrait permettre de trouver d'autres modes de communication.

Ce qui est décrit est inacceptable.
Pour le crétin ex-poulet pour tout ce que j'ai énoncé.
Pour le crétin gênant...

Ce qui manque dans cette relation, c'est l'intelligence.
Des uns, comme des autres.

Et sa vraisemblance... :litjournal:

27 avr. 2019

@Philippe G : "on a plus le droit de mettre des baffes"

Rappelle-moi quand "on" a eu ce droit ? Tu as les références du texte de loi ?

28 avr. 2019

Les lois, si tu savais...
Se référencer constamment aux lois plutôt qu'à un simple bon sens c'est peut-être montrer les limites d'un système.
En France (et ailleurs) on crée des lois mais jamais on enlève les précédentes, résultat : le plus beau mille-feuilles législatif de la planète.

Et pour les baffes, tu connais le second degré ou il faut (aussi) te le montrer?
Tu vas refondre tous les Astérix et enlever toutes les images où les romains se font baffer? Astérix est destiné à tous, la censure n'y a rien vu de répréhensible.

22 avr. 2019

Je ne juge pas l'intelligence des uns ou des autres, je dis ce qu'il en était et je donne mon avis qui était celui de tous les régatiers présents. Le fusil servait pour le coup de canon du départ, et en cas de problème le président du club aurait facilement pu argumenter que le "corniaud" mettait la vie des autres en danger.
Je ne suis pas pour le laisser faire n'importe quoi sans risque, le gars qui prend un risque sait (s'il n'est pas idiot) qu'il y a un risque.

Bon d'accord ! le vent du boulet était surtout subjectif mais ce qui compte c'est que ça a marché.

En cas de problème, le président du club aurait été contraint d'apprendre durant sa détention que ce type de menace est sanctionnée par la Loi.

23 avr. 2019

je ne suis pas amoureux fou de la polémique ni des lois. Il existe toujours une autre loi faite pour contredire la première; Qu'aurait-il, fallu faire ? Laisser faire ? Porter plainte ? On serait encore à attendre un résultat 35 ans plus tard...

Quoi faire?
1°) pour les organisateurs :
ne pas lancer de départ de course tant qu'il existe un danger.
Un régate n'est absolument pas une priorité par rapport à la sécurité.

2°) pour écarter le gênant (peut être lui-même gêné par la régate)
a) la régate est "officielle" avec un arrêté des zotorités etc. précisant que la zone est interdite à la navigation.
Signalement radio de l'infraction aux zotorités.

b) dans tous les autres cas.
Il a le droit de naviguer où il veut, comme il veut, dans le respect des réglementations... comme vous.

Que je sache, aucune réglementation n'accorde le moindre privilège à une régate mais, peut être, me gourre-je.
Oui, il vous a certainement fait chier, oui, c'est un chieur puisqu’il l'a fait exprès pour vous faire chier mais c'est son droit.
Être con, n'est pas une infraction pénale.

En revanche, si effectivement il a été menacé d'une arme, visé puis tiré, c'est une agression et là, par contre, c'est une infraction pénale.

Aucun souci de polémique, juste une remise en place des réalités.

Non.
Rien dans le RIPAM n'impose à un navire à moteur de passer derrière un voilier (je viens d'y jeter un œil).

Rien n'interdit de croiser devant à partir du moment ou le privilégié n'a rien à faire pour éviter l'abordage et que la manœuvre est suffisamment claire.

Là ou ça commence à devenir subtil c'est que, en régate, les participants ont un peu tendance à privilégier la stratégie des manœuvres par rapport au parcours et aux adversaires plutôt qu'à leur environnement ce qui, au final, donne des mobiles décrivant la trajectoire du papillon affolé qui, en revanche, n'est pas de la plus grande conformité lors d'un croisement avec un autre navire.

24 avr. 2019

@ Némo,

il me semble juste que tu oublies juste une "petite" chose, c' est qu' en régate, les voiliers naviguent à priori à la voile et sont donc, d' après le RIPAM, privilégiés par rapport aux "promènes-couillons".

"Il" a donc effectivement peut-être le droit d' être là, MAIS en croisant les voiliers derrière!

Gorlann

24 avr. 2019

Et dire que maintenant on voit régulièrement des affiches appelant à moins d'incivilité !

Par ailleurs, il existe tout de même des règles destinées à éviter les collision. Il est probable que le trublion devait en enfreindre plusieurs à la minute.

Enfin, les préfets prennent des arrêtés limitant la libre circulation du péquin moyen pour les courses en mer.

J'ai dit, plus haut :
"[i]a) la régate est "officielle" avec un arrêté des zotorités etc. précisant que la zone est interdite à la navigation. Signalement radio de l'infraction aux zotorités[/i]".

Il possible que le trublion ait enfreint, comme il est possible qu'il n'ait pas.
Il est aussi possible que les régatiers aient, eux aussi enfreint. Ou pas.

Que les actions du trublion soit une incivilité, c'est incontestable.
Que cette incivilité justifie une menace de mort plus qu'explicite l'est beaucoup plus, contestable.
Et, enfin, que cette menace de mort ait été perpétrée par un soi-disant ex-représentant de la force publique ne manque pas d'interroger sur la véracité de ses allégations, sur sa compétence comme sur sa santé intellectuelle.

Je pense que, dans cette situation, j'aurais malencontreusement laissé choir à l'eau un cordage en polypropylène qui aurait pu, toujours aussi malencontreusement se prendre dans son hélice ce qui aurait été à même de le calmer sans violence, sans agressivité, juste du fait d'un malheureux hasard.

Il me semble tout simplement inacceptable que, dans une société organisée et pacifique il puisse exister des abrutis qui réfléchissent avec leurs vanité plutôt qu'avec leur tête et encore plus inacceptable que les spectateurs de cette manifestation de connerie primaire en vantent les mérites en trouvant que c'est une bonne histoire à raconter.

Je ne sais pas où se déroulait cette histoire.
Je sais, en revanche, ce que j'ai eu occasion de trouver dans les vide-poches lorsque je réparais les zotos.

Imagine une seconde ce qui se serait passé si ton matador de d'arrière-cour avait mis en joue un vrai méchant avec un vrai pétard et des vrais balles...

Je suis sûr que ça aurait une bonne histoire à raconter.
A ses potes.

J'dis ça, j'dis rien...

24 avr. 2019

c'est toujours le mort qui a tord dans le fond ...
alain :reflechi:

24 avr. 2019

anecdote
Une histoire de serpent. On était mouillé dans l'anse de Marcov à côté de Vonitsa quand saisi d'un courage étonnant j'ai voulu nettoyer le cockpit. Je retire alors le caillebotis que je mets à tremper à côté puis je vais pour retirer la passerelle que je stocke en dessous quand je remarque un bout verdâtre le long de la passerelle. Hors chez nous le seul bout vert est la balancine... Je découvre alors qu'il y a un serpent qui à choisi le bateau comme hôtel. Il a dû rentrer par les trous d'évacuation du cockpit puis s'est glissé là discrètos sans réveiller la chienne qui aurait dû au moins aboyer. J'ai saisi la passerelle et le bestiau s'y est cramponné en faisant un crochet avec son cou. Le machin mesurait pas loin de 2m. J'ai secoué la passerelle jusqu'à ce qu'il décroche, tombe à l'eau et s'en aille dignement en ondulent.
Mon voisin, un germain, voyant ça, à pris ses gants et l'a récupéré, puis mise dans un sac plastic et l'a déposé dans la forêt plus loin. Un gars bien ! Moi j'estimais que si ce serpent avait pu venir tout seul, il pouvait bien repartir pareil.
On n'a jamais su ce que c'était, sans doute une couleuvre mais je n'ai pas eu le temps d'observer les yeux, paraît que les couleuvres ont des pupilles rondes alors que les vipères (ou affiliés) ont des pupilles fendues comme les chats.
Ce que je peux affirmer c'est que j'ai sauvé la vie de ma femme ! si elle avait vu ça à côté d'elle elle aurait eu une crise cardiaque.

Celle là est beaucoup plus sympa :pouce:

25 avr. 2019

@Kaj, oui, généralement, les couleuvres ont les yeux ronds contrairement aux vipères. Peut-être une couleuvre d'Esculape? Totalement inoffensive pour l'homme.

25 avr. 2019

Diane avait dit une dizaine de jours sans nouvelles...
ça ne devrait plus trop tarder ?

:coucou:

25 avr. 2019

Oui, et je ne sais pas si elle a un transpondeur pour la suivre sur MarineTraffic ou VesselFinder.
Mais elle doit prendre son temps (plus c'est lent, plus c'est...) ou avoir créé quelques anecdotes pour son prochain bulletin !
:lavache:

25 avr. 201925 avr. 2019

Martinique-Panama direct non stop, c'est environ 1.200 NM, donc une dizaine de jours à vitesse normale pour un bateau de 9 m...

Elle a un émetteur/récepteur AIS, la dernière position transmise date du jour de son départ le 14/04 au soir. On la verra à nouveau quand elle sera proche de Panama ?

www.vesselfinder.com[...]/fr/

26 avr. 2019

Hello,
Moi non plus...
:-)

26 avr. 2019

Salut Flora,
Son MMSI la positionne à la sortie du Marin alors qu'ils sont arrivés à Panamarina.
J'ai essayé tant avec Marine Traffic que Vesselfinder.
Je ne comprends pas.

26 avr. 2019

A y est ! Arrivée à Panamarina au bout de 11 jours. Ben c'est la jungle ici... 2 heures pour rejoindre Panama en bus ??? 11 jours de test du bateau. Quelques petits trucs à réparer. C'est un bon test avant le Pacifique.
Et du Edge à l'arrivée... je découvre seulement le reste du fil d'actualité. 1314 milles en 11 jours. Les dernières 24h au ralenti pour arriver soleil haut à Panamarina :-)

26 avr. 2019

Contente pour toi.
Bonnes conditions de vent et de mer ?
J'espère que tu vas raconter en détails (sur ton blog ?)
:bravo:

26 avr. 2019

A y est ! Arrivée à Panamarina au bout de 11 jours. Ben c'est la jungle ici... 2 heures pour rejoindre Panama en bus ??? 11 jours de test du bateau. Quelques petits trucs à réparer. C'est un bon test avant le Pacifique.
Et du Edge à l'arrivée... je découvre seulement le reste du fil d'actualité. 1314 milles en 11 jours. Les dernières 24h au ralenti pour arriver soleil haut à Panamarina :-)

26 avr. 2019

Content pour toi, ton arrivée à la "porte de l'autre monde".
Pas trop de casse, que de petits bobos pas trop onéreux, j'espère pour toi.
As-tu rempli le carnet d'anecdotes?
:oups:

27 avr. 2019

@PhilippeG : quelques petits bobos à soigner sur Nautigirl. C'est tendu sur Panama pour trouver du matos... Viens de me taper l'AR à Panama City depuis Panamarina... Mieux vaut acheter un max de matos en Martinique avant de partir...

26 avr. 2019

Arrivée à Etel en visiteur, ponton extérieur, avec le vent le bateau s'écarte un peu vite . L'un des copains avec l'amarre arrière est déjà sur le fameux ponton, étroit.
Mais trop dur de tenir le bateau directement. "Passe l'amarre dans le taquet, au moins tu pourras la bloquer". Voilà qui est fait.

Se sentant capable de ramener le bateau seul le voilà qui s'accroupit pour se relever et souquer à la force des jambes en gardant l'amarre en main.

On a vu notre copain partir en l'air en arrière pour finir dans l'eau 2/10 de secondes plus tard à 2 mètres du ponton ... Il avait saisi le mauvais brin de l'amarre en double dans le taquet...

26 avr. 2019

Nautigirl a bombardé , même pas le temps de poster une histoire .
Bon du coup il y en aura deux succinctes deux anecdotes.
La première concerne Corneille ,un copain Belge rencontré a St Martin sur son bateau ou j'avais posé mon sac quelques jours mémorables, vu les soirées qu'il s'y tenait, mais habitant le cockpit à l'étage c'était plus calme pour moi .
Donc Corneille possède un Dufour 2800, navigue en solitaire.
Parti de Belgique, vers la caraibes. Destination des rêveurs de l'époque .
Le gars s'engage donc pour la transat depuis le cap vert il me semble .
Chemin faisant après une dizaine de jour de voyage, lors d'un empannage malheureux la bôme, vient le percuter violemment en pleine tête.
Ko, le corneille, séché , tête en vrac, et coma au fond du cockpit, pendant 5 a 6 jours de dérive aléatoire. La galére..
Un coup à y rester et se transformer en stockfisch.
Il a fini par se réveiller tout seul, et se rentrer dans son bateau.
Etape deux ; avec sa vhf, je crois, mais en tout cas par miracle il a réussi à se faire remarquer par un un cargo, au final signaler sa détresse, c'est un coup de bol .
Le cargo mis au courant, l'a secouru, et de plus, intéressant, a hissé son petit Dufour sur le pont ou il fini sa transat, jusqu'au Antilles ou je l'ai rencontré. Dans un état de fraîcheur il faut le dire qui laissait a désirer .J'en revenais pas quand il m'a raconté ça.
Bon, et la deuxième plus tard. ;-)

27 avr. 201927 avr. 2019

5 à 6 jours inconscient, sans boire, et ensuite : lève-toi et marche.
Ben voyons... :litjournal:

Les dernier, c'était il y a 2000 ans et on en parle encore. :mdr:

Si, comme tu le racontes, tu l'as rencontré c'est que tu dois avoir un âge certain, tellement avancé qu'il permet d'avoir les plus gros doutes sur la fiabilité de ta mémoire. :mdr:

01 mai 2019

Loupeis,
Puisque tu le connais, peux-tu lui rappeler que ça fait 2000 ans qu'il nous promet le paradis.
On commence à s'impatienter et on aimerait bien savoir ou en est le chantier !

27 avr. 2019

Nemo Oui ben justement, c'était lui.

01 mai 201901 mai 2019

Ben tu sais le gars n'était pas frais..je pense qu'il a pu faire le chemin inverse depuis mais j'épére pas .
Ceci dit cela aurait été avec plaisir, je vais voir si je trouve un lien :mdr:
A moins que lui ou un de ces potes nous lise .

27 avr. 2019

c'est arrivé à ma femme, heureusement j'étais là et ça s'est bien terminé. Ca arrive plus souvent qu'on le croit.

27 avr. 2019

j'ai le souvenir d'un très beau marché à porto colomb ,il faut y aller tôt le matin ,on y fait de belles rencontres ...
alain

28 avr. 2019

Panamarina c'est pour les riches!!!

28 avr. 2019

Pas vraiment, non, ça reste raisonnable je trouve :
1,40 $ / m / jour (en gros 13 €/jour pour un 10 m)
www.panamarina.net[...]ontact/

Alors qu'à Colon même, c'est bien plus cher :
1,25 $ /ft / jour (soit 36 €/ jour pour un 32')
shelterbaymarina.com[...]ations/

28 avr. 2019

J'ai regardé les prix aussi, ça semble correct pour moi, français et habitué à des tarifs bretons, je levage, les travaux sont corrects et ce sont des français.

Et pis elle a des sous, elle est riche, notre Diane depuis qu’elle est sur Youtubeuhhhh !!, non ?!?
:cheri:

28 avr. 2019

@PhilippeG : Youtube c'est 1 EUR toutes les 10.000 vues après avoir dépassé les seuils de 1.000 abonnés et 4.000 heures de vues que j'ai dépassé juste avant de partir pour Panama, alors pour le moment, ça m'offre 1 ou 2 cafés dans l'année haha !

28 avr. 2019

Et pour info, je suis venue déposer mon équipier à Panamarina car il y rejoint un autre bateau, pas sortir mon bateau. D'ailleurs, j'ai du mal à supporter le climat ici. Super humide. Etouffant... Moi qui pensait être habituée ben non... Quelques jours de repos ici et je bouge plus près du canal à la recherche de gentils handliners. M'en faut 4...

29 avr. 2019

Pas plus tard qu'hier...

Temps nuageux, donc du vent, petit coef idéal, houle modérée, c'est parfait pour aller faire de la voile. J'ai à cet effet invité un pote.

On se met en route. Dès la sortie du port, le vent se manifeste. 15 établis, rafales à 20-22. I-dé-al, que je vous dis !
J'explique les bases à mon pote et je lui donne la barre. Premier départ au lof, ça lui fait un bon souvenir. Il comprend peu à peu la mécanique et stabilise le bateau. Entre 6 et 7 kts, ça glisse, et ça glisse bien.

On fait un peu de rase falaises à Meschers, et on se met au milieu de la Gironde pour casser la croûte. Je mets le bateau en cape courante.

Il est en haut, je suis assis en bas, j'adore quand ça "berce" un peu. Règluièrement, je lui demande pister si on a de l'eau à courir. On en a. Sauf que... A un moment donné, je trouve quand même que le bateau bouge bizarrement. Je lui demande encore. "Non non, y'a de la marge jusqu'à la côte, pas de souci". Je lui demande quand même de confirmer par un coup d'oeil au sondeur. "Oh pétard, comme on dit chez nous, 87 cm... On étatit tout bonnement assis sur l'estran dans la baie de Meschers. On relève tout, arrière toute, pas de mal, on sort.

Nous voilà repartis à la voile. On tire de jolis bords jusqu'à approcher Port Médoc. Je démarre le moteur, j'embraie, et ... Plof, calage. Je recommence... Re-Plof, re-calage. Bon, ben faut se faire une raison, on a un bout dans l'hélice...

Pas grave, il y a encore du vent, on va rentrer sous GV seule. Oui mais voilà... Le vent a viré Ouest, donc je l'ai pile dans le nez pour entrer dans le port. Je ne me vois pas tirer des bords bien serrés dans un goulet aussi étroit.

Je contacte le sémaphore, qui me coordonne avec le CROSS. Je ne fais évidemment pas de demande officielle de secours, le bateau va bien, nous aussi et au pire on a une solution de repli sur la Chambrette.

Arrive un pêche promenade. Je me mets à l'avant du bateau et je fais les signes d'usage après l'avoir appelé sur le 16, appel par ailleurs relayé par le sémaphore.

Le gazier passse son chemin, tranquillou, sans même me calculer. La dame du sémaphore, qui avait visuel sur lui, n'en croit pas ses yeux. Bon, c'est la vie.

Sur ces entrechoses, la vedette "La bohême II", se propose de me remorquer. Elle rentre d'une visite à Cordouan, délai 25 minutes et des bricoles. Casse la tienne, je vais faire des ronds.

Arrive alors un voilier de 41 pîeds, qui me voit, se rapproche, et m'envoie une remorque. Entrée dans le port, arrivée à l'amirale au ponton d'accueil, je me confonds en remerciements.

Juste un petit détail... Il m'avait lâché sur la place de la Bohême, qui arrive justement, pleine de touristes en mal d'apéro. Hop, on bouge le bateau à la main, et bien entendu on présente nos plus plates excuses. Le Captain se gondole et tout est bien qui finit bien.

Quand même... Faut que j'en aie le coeur net... Je remets en route et mets prudemment en prise en marche avant. Ben ... Ca tourne... Arrière ? ... Ben... Ca tourne aussi. Le bout a décidé qu'il ne se plaisit pas sur mon hélice.

J'ai remis le bateau à sa place et nous avons fêté ça autour d'un bon rhum agricole.

Une journée riche en rebondissements, mais quel pied !!!

Bon vent et mer belle à tous !

29 avr. 2019

Jolie sortie !
:pouce:
Tu écris :
"Arrive un pêche promenade. Je me mets à l'avant du bateau et je fais les signes d'usage après l'avoir appelé sur le 16, appel par ailleurs relayé par le sémaphore."

Mais quels signes as-tu fait? Agité les bras de haut en bas?
Ça ne marche pas...
Pour ce genre de personnage, un bras d'honneur bien visible, voire deux à la suite et hop, il se déroute vers toi.
Après, tu t'expliques, hein...
Moi, ce n'est plus mon problème, là !
:oups:

29 avr. 2019

Voui. Avec un A comme dans "Atefairemettre".... J'aime bien ton approche :D
Bon du coup comme la solution de repli pouvait être la Chambrette, m'y voilou au mouillage... fallait essayer... C'est pas trop rouleur vu le coef, mais ça danse un peu quand même. Je commence à aimer les mouillages dans pas trop d'eau, j'avais un peu peur, mais comme d'hab, le bateau gère. Je l'aime,mon bateau, épicétou...

05 mai 2019

Yop !! Nautigirl se rapproche du canal !
Elle est à Shelter Bay actuellement

23 sept. 2019

C’est en lisant les mésaventures de Nautigirl avant son départ sur le Pacifique que je suis tombé, de fil en aiguille, sur ce fil. J’ai hésité à y écrire quelque chose car mon CV de navigateur est, somme toute, limité et aussi Nautigirl étant partie pour de longs mois sur l’océan elle ne me lira probablement jamais.
Malgré tout l’envie m’a pris de prendre ma plume, ou plutôt mon clavier, pour vous raconter une petite traversée que j’ai réalisée dans ma jeunesse et à laquelle je repense souvent.
C’était en septembre 1984, j’avais vingt ans. Nous avions décidé avec Martine, ma sœur de deux ans plus âgée, et Camille , une de mes cousine d’un an ma cadette de faire une croisière de fin d’été sur le voilier de mon père. Il s’agissait d’un dauphin sur plan Victor Brix, construit au chantier Jézéquel de Carantec. Ce bateau en bois classique de formes très ronde et à quille longue, tout en acajou verni, faisait 6,5m pour 2T de déplacement. Il s’agissait d’un voilier particulièrement sain et marin et en qui j’avais toute confiance. Lui et moi étions pour ainsi dire nés ensembles car sa première mise à l’eau avait précédé ma naissance de seulement quelques jours. J’y ai navigué avant de savoir marcher et toutes mes vacances d’été s’étaient passées à son bord. Autant dire que, ma sœur et moi, le connaissions par cœur. Si ses qualités marines étaient irréprochables, le confort y était réduit à sa plus simple expression. 2,10m de maitre bau, une HSB de 1.3m, de l’eau dans des bidons, pas WC mais un sceau….
Notre programme était de descendre en une traite de Bénodet à l’ile de Ré puis de remonter en une quinzaine de jours en profitant des mouillages le long de la cote. Camille n’avait jamais navigué auparavant mais elle était très sportives, adepte du camping et du scoutisme, habituée à une vie ‘à la dure’ nous étions donc confiant que ‘ça le ferait’
Nous sommes partis le matin de bonne heure de Bénodet par très beau temps. Après quatre heures de navigations nous mouillons aux Glénan pour piqueniquer et nous baigner. Je fais ensuite le tour de l’archipel à la voile. Autant pour montrer à Camille cette perle de la Bretagne que pour l’initier aux manœuvres. Or quoi de mieux que d’enchainer les virements et les empannages en eaux resserrées pour se former.
Après le diner au mouillage seuls devant l’ilot de Guirigen, nous levons l’ancre vers 20h destination l’ile de Ré. Ce choix de partir en soirée est murement réfléchi. J’ai une bonne expérience de la navigation sur le « Saint Brandan », mais rarement la nuit. Je préfère donc commencer dans un coin que je connais comme ma poche et dans lequel je n’aurai pas besoin de la carte pour identifier les feux. En Septembre la nuit tombe déjà vite et vers 21h il fait déjà nuit noir.
Conformément aux recommandations de Jean Merrien, nous décidons de ne pas faire de vrai système de quarts pour cette première nuit. J’assurerai la veille tant que je pourrai, puis les filles prendront le relais jusqu’au lever du jour. Je me retrouve donc seul sur le pont. Le vent est presque inexistant. Mais avec ses 35 m2 de toile et son fort déplacement le dauphin est un redoutable marcheur par tout petit temps et nous glissons sur le velour de l’eau quasi sans un bruit. C’est un de ces soirs d’été où le plancton phosphoressant fait resplendir la moindre ride sur l’eau en une irradiation de lumière vert émeraude. L’avantage des bateaux à quille longue, est qu’ils sont stables sur leur route. Je ne résiste pas au plaisir d’attacher la barre avec deux sandows et je vais me mettre à califourchon sur l’’étrave, une jambe de chaque côté de l’étai. Des bancs de sardines passent régulièrement sous le bateau. Le passage des poissons dans l’eau fait luminescer le plancton et j’ai l’impression de voguer au-dessus d’une pluie de goutes de lumière verte. Zeus, le roi de dieux, lorsqu’il venait retrouver Danaé pour une nuit d’amour sous la forme d’une pluie de lumière devait ressembler à cela. Moi aussi je savoure une nuit d’amour avec la mer et les éléments. A cheval sur mon étrave je sens monter en moi la joie de me sentir vivant, tout simplement.
Pour couronner cet instant magique un couple de marsouins qui suivait probablement les sardines vient jouer devant l’étrave. Ils respirent doucement toutes les deux minutes environ avant de nager légèrement sous la surface. La phosphorescence de l’eau permet de les voir parfaitement en détail bien mieux que s’il faisait jour. J’appelle les deux filles pour qu’elles viennent profiter du spectacle. Les marsouins leur laissent le temps d’arriver et de les admirer quelques minutes puis ils soufflent un peu plus fort et plongent. La féerie est terminée.
Le reste de la nuit est sans incidents. Le vent monte doucement et vers 3h je suis surtoilé. Je réveille Martine qui prend la barre pendant que je change le foc. Le bateau est bien mieux équilibré. Je décide de descendre et d’essayer de dormir un peu pendant que ma sœur assure la veille.
Je me réveille le matin vers 7h30 un peu après l’aube, juste pour voir Groix s’estomper sur l’arrière. Trop tard pour faire un point mais ce n’est pas trop grave nous sommes dans des eaux sans réels dangers. Après un thé tiède sorti du thermos (pas question de faire chauffer de l’eau sur le petit butagaz en mer), je me branche sur le Conquet radio. Après m’avoir informé qu’au quatrième top il serait exactement 8h 33mn et 40s, il me donne la météo. Celle-ci est mitigée. Pas d’avis de coup vent, ni en cours ni prévu, mais tout de même des vents pour la nuit entre 20 et 25 nds de secteur ouest. Rien de bien inquiétant mais sur un si petit bateau les conditions seront inconfortables. Cependant ce sera du vent portant, donc nous décidons à l’unanimité de continuer.
La journée se poursuit sans incidents. Le vent reste pour l’instant autour de 1o à 15 nds mais une légère brume au ras de l’eau m’empêche de bien discerner Belle Ile. Pour confirmer mon estime je tente un point gonio. Mais je manque d’entrainement et même si Camille (scoutisme oblige) déchiffre le morse en temps réel ce qui facilite l’identification des stations, je n’arrive à rien de cohérent. Heureusement la tête du phare de Goulphar émerge au-dessus du voile de brume et je peux faire un point par trois relèvements successifs sur un même amer. Je complète cette méthode avec une estimation de la distance qui nous sépare du phare en multipliant la distance parcourue entre le moment ou Goulphar était à 90dg de notre route et celui ou le gisement est de 120dg par 1,8. Les positions ainsi obtenues entre mon estime, les trois relèvements successifs et le relevé plus distance me mettent dans un ‘chapeau’ de trois nautiques. Aujourd’hui avec le GPS cela semble énorme, mais, à l’époque, cela me satisfait totalement. Je sais où je suis.
Nous occupons notre temps à chanter, discuter, faire des charades, siester et surtout regarder la mer. C’est un spectacle dont je ne me lasse pas. Certains sont réfractaires et disent qu’il n’y a rien à voir au large. Mais pour moi c’est tout le contraire. Il n’y a pas deux vagues à être exactement pareilles ni deux pétrels à voler de la même manière. De sorte que la contemplation de l’océan est un spectacle à jamais renouvelé.
Dans l’après-midi le vent monte progressivement et vers 17h j’amène le petit génois pour le remplacer par le foc 1. Du coup je rate de quelques minutes le bulletin météo de 17h33 et je ne saurai pas qu’il y a un avis de grand frais pour la nuit. Nous continuons donc tranquillement notre route pensant que les 2o nds que nous avons déjà vont se stabiliser. Nous dinons de chips au trois quart réduites en poussière, d’œufs durs, de vaches qui rient et d’un melon, le tout arrosé de coca tiède. Je crois que je n’ai jamais rien mangé de meilleurs….
Le vent continue à monter et le baro descend doucement. Avant la nuit je décide de me parer à toutes les éventualités. Nous changeons donc de grand-voile pour passer à la suédoise et je troque le foc 1 contre le numéro deux. Avec cette voilure, je suis serein. La suédoise est de coupe très plate et se roule facilement. Sous ce gréement et avec 5 tours de rouleau, je me suis déjà amusé à sortir par force 7 à 8 pour tester le bateau et l’équipage et je sais que le dauphin reste équilibré dans ces conditions.
Nous prenons la même configuration que la nuit précédente. Je prends la première veille pendant que les filles descendent dans la cabine tacher de se reposer. Je suis dans le noir complet et les moutons blancs luisent faiblement autour de moi. C’est pour moi une expérience un peu nouvelle que je déguste avec un plaisir gourmand pimenté d’un brin d’adrénaline et d’appréhension. Dans l’obscurité, le halot du grand phare d’Yeu ne tarde pas à apparaitre dans le lointain. Avant d’être seul à la barre, j’avais soigneusement relevé dans le livre des feux la hauteur de la lanterne. Avec la formule 2,2*(h1+h2)1/2 je sais à quelle la distance je me trouverai du phare lorsque je verrai émerger le foyer. Quand cet évènement se produit enfin, je peux faire un petit calcul mental et je suis satisfait de voir que tout est bien cohérent avec l’estime.
Le vent monte encore et atteint désormais environs 30-35 nds. Martine commence à connaitre le mal de mer et préfère sortir au grand air et vient me rejoindre dans le cockpit. Elle supporte sans broncher d’être secouée face au vent, mais elle n’a jamais aimé la mer de l’arrière. D’ailleurs, quelques minutes après être sortie, elle nourrit copieusement les poissons. Martine présente la particularité rare de ne pas être incapacitée par le mal de mer. Elle peut tenir son poste d’équipière tout en se penchant de temps en temps par-dessus bord pour y vomir tripes et boyaux puis reprendre sa place 30 secondes après comme si de rien était. Je me souviens qu’à l’âge de 7 ans alors que nous étions sérieusement barattés dans le raz de Sein elle avait vomi plusieurs fois. Alors que mon père la prenait dans ses bras pensant qu’elle avait besoin de se faire consoler, elle lui avait déclaré avec tout le sérieux qu’un enfant peut avoir quand il parle à un adulte. « Tu sais papa ce n’est pas grave, je vomirai autant de fois qu’il le faudra, mais jamais je ne manquerai une sortie en bateau ». Je sais donc que je peux continuer à compter sur elle et qu’elle ne flanchera pas.
Je suis plus inquiet pour Camille. Je ne sais absolument pas si elle est sujette à mal de mer ou comment elle réagira dans ces conditions un peu musclées. Plutôt que de rester dans les remugles de l’intérieur (le fameux sceau à pipi s’est évidement renversé…), elle demande à sortir. Ce que je ne crois pas devoir refuser à condition qu’elle s’équipe sérieusement (ciré, harnais, gilet). Ceci me permet aussi de fermer hermétiquement la porte de la descente car les conditions commencent à devenir un peu humides. Camille est un peu pale, autant que je puisse en juger dans l’obscurité, mais, Dieu merci, elle ne semble pas malade.
Nous sommes donc tous les trois attachés courts dans le minuscule cockpit et bien serrés les uns contre les autres de sorte que pour l’instant nous n’avons pas froid. Je vais rapidement rouler la grand-voile car le bateau est un peu trop toilé.
Je l’ai dit plus haut, je suis déjà sorti avec autant de vent, mais c’était dans une baie abritée. Ici je suis en pleine mer. En plus de la ‘mer du vent’, nous avons aussi une longue houle résiduelle. Cette houle doit faire dans les 2m et le clapot levé par le vent environ 1,5. De sorte que parfois les vagues atteignent ou dépassent les 3,5m. Heureusement la longueur d’onde de la houle est très longue, de sorte que les plus grosses vagues sont très peu cambrées et ne déferlent pas.
Le Dauphin avec ses formes rondes et son fort déplacement est fait pour tout sauf pour planer. Dans les plus grandes crêtes il se comporte de manière inattendue. Son petit tableau arrière s’enfonce doucement dans la mer pendant que le bateau accélère légèrement au-dessus de sa vitesse limite. Vu du cockpit on a l’impression d’une marée montante par l’arrière. Plusieurs fois quand une grosse vague nous rattrape, l’eau recouvre la petite plage arrière et est arrêtée par l’hiloire du cockpit. C’est une impression étrange de naviguer à 7 nds sur un tout petit bateau en ayant les fesses techniquement sous le niveau de la mer. Après plusieurs expériences similaires une vague nous rattrape un peu plus rapidement, l’eau noire franchi l’hiloire et, comme une bassine dont on enfoncerait légèrement le petit côté dans une baignoire, le cockpit se rempli à moitié. Ce n’était absolument pas la manière dont j’imaginais un coup d’acculage. J’avais toujours pensé que cela impliquait une déferlante balayant tout le bateau avec une fureur dévastatrice. Dans mon cas tout se passe en douceur et comme au ralenti.
Par beau temps et pour tester le comportement du bateau, j’avais déjà obturé le dalot d’évacuation du cockpit et j’avais remplis celui-ci d’eau. Je sais donc que le bateau navigue parfaitement même avec un cockpit plein. Il faut dire qu’il est minuscule. Je sais aussi que l’évacuation fonctionne très bien et le cockpit se videra rapidement. Je suis donc plus amusé et surpris qu’effrayé.
Deux minutes après l’eau s’est effectivement évacuée et nous entendons des battements frénétiques au fond du cockpit au niveau du brigedeck. Ma sœur se baisse vivement et attrape une grosse aiguillette que la vague avait déposée à bord lors de son passage. Nous la rejetons illico à l’eau. Elle s’en tire saine et sauve mais, probablement au prix d’une grosse frayeur. Amis pécheurs, oubliez mitraillettes, palangrottes et paravanes, venez donc tester la pèche par coup d’acculage !
Même si tout est rentré dans l’ordre, nous sommes maintenant mouillés et je sais que le froid ne va pas tarder à venir. Et puis continuer à tenter le diable serait un peu idiot. Nous décidons donc de d’interrompre notre navigation et de chercher refuge à Yeu. Le vent est portant et nous y seront vite et les instructions nautiques disent que l’entrée en est facile.
Pour cela je modifie ma route d’une vingtaine de degrés et le comportement du bateau s’améliore sensiblement. Maintenant que nous naviguons en prenant la mer sur la hanche et non plus par l’arrière, les vagues ne menacent plus de monter à bord. Je repense à Vito Dumas qui racontait qu’il choisissait toujours de prendre les lames avec un angle de 20 degrés. Certes lui était dans les quarantièmes et affrontait des vagues de 10 m, je ne suis qu’au large de la Vendée et les lames ne dépassent pas 3,5m, mais je ne peux m’empêcher de m’identifier dans la nuit avec ce glorieux ancien.
Avec la mer et le vent portant nous nous rapprochons rapidement de Yeu. Je vois évidement parfaitement le grand phare, mais les lampadaires du parking est les enseignes lumineuses m’empêchent de trouver l’alignement d’entrée. Je tente de regarder avec les jumelles mais le bateau bouge tellement qu’il m’est impossible d’ajuster un point fixe et je renonce. Tous les trois nous scrutons l’ile qui se rapproche à une vitesse qui nous semble proche de celle d’un torpilleur mais en vain. Impossible de trouver ce fichu alignement. Je deviens de plus en plus nerveux car la moindre « touchette » avec cette mer serait fatale. L’état de la mer et du vent ne me faisaient pas peur mais approcher du port sans avoir identifié la passe me terrifie. Malgré la mer, la fatigue et le froid qui commencent à se faire sentir, je prends la décision, en mon fort intérieur, de virer et de repartir au près le nez dans la plume pour m’écarter de la cote et attendre le matin. Au moment où j’ouvre la bouche pour en faire part à mes deux équipières, Martine s’écrit « J’ai repéré l’alignement ! ». Effectivement maintenant qu’elle l’a identifié, il crève les yeux !
Ensuite tout va très vite. Nous franchissons les jetées sans encombre et, une fois à l’abri, tout semble se calmer d’un seul coup. J’allume le moteur et Martine ferle rapidement nos voiles au moyen de quelques sandows. Le ponton visiteur est bien là ou l’indiquait les instructions nautiques et en hors saison il y a de la place. Nous accostons sans un bruit et nous nous précipitons à l’intérieur pour quitter nos vêtements mouillés et les troquer contre des pyjamas bien secs et nous nous réfugions sous nos couvertures de laines. En effet, à bord du Saint Brandan il n’y a aucun confort mais nous ne dormons pas dans des sacs de couchage mais bien avec draps et couvertures. Chacun met sa fierté là où il veut. Il est quatre heures du matin quand nous pouvons nous abandonner aux bras Morphée.
Le lendemain matin vers 11h nous prenons un copieux brunch avec un merveilleux chocolat chaud. Là Camille nous dit comme si de rien n’était « C’est la première fois de ma vie que je récite trois rosaires complets ! ». La pauvre avait passé la nuit en prières terrifiée et persuadée que notre dernière heure était venu. Cependant elle n’en avait rien montré et était toujours resté parfaitement maitresse d’elle-même. C’est ce que j’appelle avoir du cran !

PS : On pourrait croire que Camille définitivement vaccinée contre la navigation demanderait à être débarquée, mais il n’en fut rien. Voyant que durant cette traversée Martine et moi étions restés sereins, anticipant les manœuvres et que finalement le seul dommage que nous avions subi était des fesses mouillées, elle en a conçu une confiance totale dans le bateau et son skipper. Totalement désinhibée, elle ne connut plus la moindre appréhension de toute la croisière

23 sept. 2019

Merci ! Il y a des souvenirs de jeunesse qui sont revenus... Navigations dans les Anglo, vers Batz et les Glénans étant jeunot avec de "vieux" bateaux plus marins que nous à bord...

23 sept. 2019

:pouce:
Un grand plaisir de lecture.

23 sept. 2019

@csb : un grand merci à toi pour le partage :-)

Bonjour,
S’il y a bien un type d’équipier Désagréable que je ne voudrai pas avoir à mon bord, c’est bien Pierre Arnaud. Il pue l’emmerdeur à 20 pas.
Continue Nautigirl, ne te laisse pas impressionner par ce type d’individu.
Bonne journée,
Patrice

26 sept. 2019

@Ar-men : :pouce: :-D :-D :-D

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