Le radeau de survie en plaisance

L'achat et les révisions d'un radeau de survie sont coûteux et le choix difficile car le marché est maintenant ouvert. Cet article est un petit point très simplifié (vous allez voir, c’est quand même touffu) sur la technologie des gonflables !

L'équipage
31 déc. 2007
31 déc. 2007
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Voilà ...
Negofol a écrit ce résumé suite au long fil sur les survies .

A méditer !

Robert.

31 déc. 2007
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sympa ce dossier
:tesur: bon, je retourne a toulon , acheter au marché noir une survie de l armée!

:oups: ce n est pas légal ?

bon d accord HS :langue2:

31 déc. 2007
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un grand MERCI
à Negofol pour cet exposé rigoureux qui permet de comprendre un peu mieux les choses , et c'etait neccessaire !

le choix reste neanmoins compliqué donc a chacun de voir

31 déc. 2007
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matériau et process ?
Une des conclusions serait de demander au moins au constructeur du radeau d'indiquer sans ambiguïté le matériaux utilisé et le process d'assemblage des pièces dans leur documentation technique.

31 déc. 2007
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Je me joins à Golfhotel
pour remercier Negofol de la rédaction de cet article très instructif.

31 déc. 2007
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on y voit
plus clair sans pour autant être plus rassurés
merci Negofol pour cet article "gonflant"

31 déc. 2007
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rassurés ?
Au moins on sait que même chez les "pros" jusqu'à 20% des radeaux sont morts au moment de leur usage en réel ... (voir l'accident de l'Estonia).

31 déc. 2007
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En aéro ...
Il a été dit qu'en Aéro aussi le déchet était important. Or là ça ne plaisante pas du tout. Et s'ils ne sont pas arrivés à mieux, c'est que c'est pas possible techniquement.

Donc la seule façon de procéder reste la redondance.

C'est ce qui a été dit dans le fil, en aéro, on a +/- le double de systèmes gonflables que de besoin réel. On voit pas bien en faire autant sur un voilier de 10m :tesur:

31 déc. 2007
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dans ces conditions
la législation n'est plus pertinente et ne devrait plus être contraignante; l'état nous contraignant à acheter du matos de sécurité de faible fiabilité, et sensé ne pas l'ignorer, pourrait bien être poursuivi en justice à la suite d'un accident où le dysfonctionnement serait avéré, ça pourrait bien tenter certains avocats en mal de notoriété...

06 oct. 2008
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Estonia
Les radeaux non récupérés peuvent aussi être restés liés à leur berceau par le libérateur hydrostatique bloqué ou avoir été empéchés de remonter par une cause quelconque. Ce type de défaillance n'est pas applicable à un radeau plaisance mis en oeuvre manuelelment.

31 déc. 2007
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parachutes...
avec un parachute, si le principal ne s'ouvre pas, il reste la réserve en secours. Si la réserve ne fonctionne pas, on remonte dans l'avion...
Plus sérieusement, ne serait-il pas techniquement possible de doubler le système de gonflement des survies ?

31 déc. 2007
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et tu retombes sur le probleme
du cout d'achat et d'entretien!

quand on te dis que ce n'est pas simple !!

;-) ;-) ;-) ;-)

31 déc. 2007
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ou annexe insubmersible ?
Une survie n'est destinée à être utilisée, au mieux (ou au pire..), qu'une seule fois.

Existe-t-il des survies gonflées à la mousse polyuréthane expansée ?

C'est suffisamment puissant pour gonfler la survie
Ca flotte plutôt bien.
En cas de fuite de la survie, c'est pas bien grave, ça gonfle quand même.
Ca ne se dégonfle pas.
Et enfin c'est pas cher.

Si cela n'existe pas quelqu'un as-t-il une idée du pourquoi?

31 déc. 2007
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Si c'est difficile, c'est que c'est possible.
Peut être faudrait-il redessiner le cloisonnage des survies et définir un process de remplissage idoine, ad hoc voir adequate, mais tout ça ne me paraît pas incontournable.

31 déc. 2007
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oui
ou bateaux insubmersibles

31 déc. 2007
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tu t'es deja servi
de mousse en bombe ?

je pense que le soucis est :

  • probleme de repartition de la mousse dans TOUTE la survie , elle risque de ne pas se repartir uniformement

  • pas de soupape de surpression possible alors qu'une survie doit fonctionner au minimum de 0 à 40°c

comme dit plus haut rien de simple

et le coup de la mousse polyurethane je l ' ai fait sur une bouée de corp mort qu 'un rigolo prenait systematiquement pour cible avec sa carabine , a chaque fois elle se remplissait d'eau et j 'etais obligé de la changer jusqu'au jour ou je l'ai remplie de mousse polyurethane et là peinard ,il pouvait faire les cartons qu'il voulait , je m'en foutais

mais pour remplir la bouée je m 'y suis pris en plusieur fois de peur de l'exploser par surpression !!

;-) ;-) ;-) ;-)

31 déc. 2007
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mais plus tu
compliques plus tu risques de pannes et justement on a pas le droit a un fonctionnement aléatoire

mais tu as le droit de t'y mettre et de deposer un brevet , cela te rendra certainement tres riche !

;-) ;-) ;-) ;-)

31 déc. 2007
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merci
pour cet article , je vais l imprimer

31 déc. 2007
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donc

je continue à penser qu'il ne faut pas trop ce fié au radeau de survie.Il vaut mieux rester dans son bateau jusqu'à l'ultime limite.

Et par ailleurs je continue à croire aussi qu'un bateau dit de "voyage" devrait avoir deux cloisons étanche permettant de rester au moins à flot en cas d'envahissement.

josé

31 déc. 2007
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Le retour d'expérience
Un point que je n'ai pas développé dans mon article est qu'il faut prendre avec précautions le retour d'expérience : la technologie de réalisations des survies a beaucoup évolué et continue à évoluer, de sorte que les matériels aujourd'hui en fin de vie étaient en fait très différents de ceux que vous pouvez acheter aujourd'hui.

31 déc. 2007
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Tentative :
Il y a un quinzaine d'années je me suis un peu énervé, et j'ai décidé de fabriquer ma propre survie avec le cahier des charges suivant :

Survie "dynamique" voile et moteur, devant servir d'annexe entre deux naufrages...

J'ai donc construit une annexe en forme de catamaran de 3,15 x 1,75 mètres pouvant se loger entre le roof et le grand mât.

Matériaux : contreplaqué et epoxy sans vis.

Dans chaque flotteur, six compartiments étanches pour le matériel de survie et de communication.

Le plancher autovideur au dessus de l'eau même en charge histoire de garder les fesses au sec.

Mais j'ai fait de grosses erreurs : comme à l'époque j'étais encore plus pauvre que maintenant, j'ai utilisé du CP de récupération trop lourd et surtout pas "marine"... conséquence : un machin qui certes avançait à 12 noeuds avec 15 CV, mais pesant à vide près de 200 kg ! Donc quasiment impossible à mettre à l'eau en cas de détresse, sauf peut-être en laissant le bateau couler dessous...

En plus, le CP n'étant pas de bonne qualité, l'ensemble s'est transformé en colonie de champignons au bout de dix ans...

Mais bon, cela m'a quand même servi d'annexe une dizaine d'années, l'honneur est sauf ;-)

[color=blue]_/)[/color]

[i]P.S. Durant la construction, un type des affmars m'avait demandé ce que je fabriquait, dilalogue :

  • C'est quoi ce truc ?
  • Ma future survie !
  • Mais ce n'est pas légal !!!
  • Certes, mais tu remarqueras qu'il y a la place de mettre une survie "officielle"[/i] :mdr:
31 déc. 200716 juin 2020
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redondance ...
une illustration ----------------&gt&gt&gt

01 jan. 200816 juin 2020
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Survie collective
C'est une variante SOLAS réservée aux Ferrys qui naviguent près d'un port, normalement en complément d'un toboggan d'évacuation. Elle est réversible (cad qu'on peut l'utiliser dans les deux sens sans avoir à la retourner).
Le nom générique en jargon de la norme ezt ORIL : Open Reversible Inflatable Liferaft.
Prévu pour temps d'attente très court

31 déc. 200716 juin 2020
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Avon Modula
J'ai compris sauf erreur que l' "Avon Modula" était un des "top" en matière de survie.

On la trouve ici en VPC sur le net, à 4000€ pour la 6 places offshore en conteneur, en version "nautique", 26 kg seulement !

www.svb.de[...]192.pdf

www.svb.de[...]dex.php

31 déc. 2007
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à ce prix
ça doit être le modèle spécial réveillon distribué par Fauchon :alavotre:

01 jan. 2008
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Avon Modula
Attention, cette survie n'est pas conforme à la norme ISO donc non légale en France. C'est une survie aeronautique à la base, utilisée par beaucoup de coureurs au large pour sa faible masse, mais sous dérogation.
Avon a par contre un modèle ISO d'excellente qualité (et moins cher):
www.boat-finder.net[...]ils.php

31 déc. 2007
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il semble que la produc
:tesur: d avon est faites avec les meilleurs matériaux , j avais déja remarqué , au moment de l annexe , les indications de fabrication!

mais , bonjour le prix :lavache:

01 jan. 2008
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et pourquoi
sous derogation????? coureurs au large, sont dans l'eau ossi non ?? :reflechi:

01 jan. 2008
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c'est donc une question d'homologation
Les "bonnes" survies semblent donc exister. Après en avoir trouver une, il ne reste plus qu'à découvrir le pays qui l'accepte pour y faire immatriculer son bateau. Les Seychelles peut-être ?

01 jan. 2008
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il y a des cas ou j'aime pas les probabilités.
20 radeaux à bord d'un gros, soit, si un ne s'ouvre pas. Il y a moyen de se serrer.

Mon unique radeau qui ne s'ouvre pas, parce que je fais partie des 5%...

Tout est problème de qualité, de sérieux et de la notion de responsabilité de la société qui assure de l'entretien.

Parler de probabilité fonctionnelle en la matière me laisse pantois. Le zéro défaut devrait être atteint!

01 jan. 2008
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survie aero?
c'est interessant. mais je n'ai pas connaissance d'avion de transport civil ayant utilise sa survie. ca reste donc qqc d'assez theorique pour eux. heureusement, car l'atterrisage d'un 747 puis l'embarquement en annexes de 450 personnes, ca parait pas gagné...

01 jan. 2008
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747 ?
Je ne crois pas qu' il n' y ai que des 747 dans le ciel, et je doute que ceux-ci embarquent des survies 6 places telle que celle dont il est question !
J' imagine qu'elles concernent des petits monomoteur à hélice sucveptibles d'avoir à amerrire sans que la presse du monde entier en soit necéssairement informée....
enfin amha comme on dit.

Allez Bonne année à tous, bonne santé et toute les con*erie qu'on dit habituellement à c'tépoque

Laurent

01 jan. 2008
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françois,
je dirais plutot "l'amerrissage"....

01 jan. 2008
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amerrissage
Faut pas rêver,l'amerrissage dans des conditions correctes d'un avion gros porteur est quasiment impossible,à ~250km/h qui est sa vitesse mini, à la moindre houle l'avion se briserait et coulerait très vite...Même les hydravions de la grande époque survivaient rarement à un amerrissage en pleine mer avec une houle de plus de 2m...

02 jan. 2008
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Aéro
Les avions gros porteurs ont des toboggans radeaux (cad qu'on peut séparer les toboggans après amerissage et les équiper d'un toit). La réalité est que ça n'a encore jamais été nécessaire ou réussi...

Par contre les avions de transport et de patrouille maritime sont équipés de radeaux ainsi et surtout les hélicoptères, notamment ceux qui desservent les plate-formes offshore. DE plus les radaeaux aero sont dans les containers qui sont largués aux naufragés par les avions de recherche.
Dans tous ces cas la faible masse est essentielle, de sorte que les règles d'échantillonnage et de conception sont différentes et qu'une survie aéro peut ne pas être homologables ISO. Par exemple les bouteilles utilisées sur les gonflables aéro sont souvent en composite et gonflées à 400 bars, ce que n'autoisent pas les normes "civiles".

04 mars 2010
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amerrissage d'un gros porteur
faux, car depuis, cela a été fait avec succès, sans une seule perte humaine

11 jan. 2008
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Survie de 17 ans !
Je ne sais pas si ce témoignage s'inscrit dans le fil de ce fil (heu ?) mais j'ai dernièrement percuté dans un jardin une survie de 17 ans qui n'avait pas été révisée depuis 4 ans (chut !).

Eh bien, l'engin a parfaitement fonctionné ! Il est resté gonflé et étanche près de deux jours. Ensuite il a fallu compléter un peu la pression avec le gonfleur. Au bout de 5 jours, considérant que l'essai était concluant, j'ai tout désossé et gardé quelques accessoires. Le reste est parti à la décharge.

Note : les biscuits n'étaient pas mauvais mais y'a mieux pour un réveillon...

11 jan. 2008
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1*
Une étoile pour ce dossier... j' aurais aimer pouvoir en mettre plusieurs...

Des éxplications technologique claires.

Rien a voir avec le vague survol de Voiles & Voiliers qui se prétend un comparatif !

Bravo

12 jan. 2008
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2015?
Comment ça des zodiacs des années 70 Bons aprés 45ans? On m'aurait menti? 2008 c'est fini

17 jan. 2008
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le radeau de survie en plaisance
Le PARA controle et plie son parachute !pourquoi le plaisancier ne pourait-il pas réviser sa survie ? ;-)

06 oct. 2008
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Il vaut mieux ne pas l'avoir vecu...
En avril 1999 au large du Surinam notre bateau ayant rencontré un foutu container qui occasionna une voie d'eau importante (bateau en acier)devant l'ampleur du "problème" nous avons dû mettre le radeau à l'eau. Il avait été révise au mois de juin 98 avec facture à l'appui 2500F. Le gonflage sans problème!nous avons pris avec nous (mon épouse et moi) l'essentiel, une touque avec vhf portable, gps portable et balise de détresse, la carte bleue nos papiers. Le bateau ayant coulé en a peine une heure, nous nous sommes retrouvés seuls à 80 nautiques des cotes, la balise déclenchée, la mer formée avec des creux de 1,5 m à 2m houle longue,encre flottante à la main. au bout d'un moment nous avons entendu un soufflement, c'était le boudin supérieur dont un collage venait de céder!...c'est au bout de 12 heures que nous avons étés récupérés par un pétrolier qui a fait demi tour et 87 nautiques pour nous récupérer. A l'intérieur du radeau il y avait des rustines de différentes dimensions et un gonfleur. j'ai tenté de colmater la "brèche" avec un résultat moyen. Au fond du radeau nous avons trouvé des lames de rasoir non emballées, des hameçons pareil, des médicaments périmés depuis au moins 3 ans par contre les piles de la lampe torche neuves...Au delà de tout discours, de toutes réglementations, de toutes homologations, il me semble que les stations de révisions (pas toutes) manquent un peu de sérieux. Il me semble aussi que le propriétaire d'un radeau devrait pouvoir assister à la révision de son radeau ce qui n'est pas toujours le cas. Ceci n'est qu'un tout petit aperçu de notre histoire mais si elle pouvait servir seulement qu'à un d'entre vous... Cordialement à vous. GG

06 oct. 2008
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abandon trop rapide
il faudrait relire un peu les écrits de Bardiaux qui est particulièrement critique sur ce point là...avant que le bateau ne fasse "glou glou", il vaut bien mieux SE BATTRE avant de décider d'abandonner le navire... Il faut une très grosse voie d'eau pour ne pas pouvoir la boucher sur un bateau acier et si celui-ci a coulé en 1 heure, cette voie d'eau était relativement mineure donc sans aucun doute étanchable avec une massette,des pinoches et de la toile...
Il s'est déjà souvent produit que des gens abandonnent un bateau mal en point, voir même juste en position délicate (genre démâtage voir même voiles déchirées!!!), le bateau étant retrouvé à flot, (voir même avec un intérieur sec!), tandis que les gens sont morts de déshydratation, et surtout de désespoir dans leur capote gonflable, car il n'y a pas toujours un bateau qui vous récupère au bout de seulement quelques heures...

J'ai eu l'occasion de taper un container (sur le côté de l'étrave)à 7 noeuds avec mon coffre fort d'acier (5mm) et ça s'est soldé par une bonne bosse, mais j'ai une cloison étanche à l'avant et à l'arrière+ des pompes très puissantes, pour gagner du temps en cas de voie d'eau (nul n'étant à l'abri quel que soit le matériau et l'échantillonnage)...

06 oct. 2008
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Intervalle de révision
Un motif de préoccupation à mon avis, est d'avoir porté l'intervalle de révision à trois ans et la vie à 15 ans.
Le législateur, à juste titre avait tiré les conclusions de l'évolution de la technologie (passage aux thermoplastiques, par rapport à l'ancienne technologie (caoutchouc) quasi abandonnée par les fabricants).
Par contre, cette ancienne technologie revient aujourd'hui par la fenêtre grâce à des fabricants chinois, encore en caoutchouc naturel.
Il semblerait que ces soucis soient partagés par l'importateur qui parait limiter la vie de ses matériels à 12 ans :
www.accastillage-online.com[...]PL.html

07 oct. 2008
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t'inquiète pas GG
parcours un peu le forum et tu verras que Cabestan a une position assez arrétée sur les bateaux en acier.

la réalité le met mal à l'aise ..
il essaye de reporter la faute sur l'homme ...ses certitudes et ses écrits, prenant un gros coup suite à ton récit ..

et oui un bateau en acier n'est pas à l'abris de couler suite a un choc contre un container ..

06 oct. 2008
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Abandon trop rapide?
Relire les Bardiaux Moitessier, oui dans un salon avec une mousse. Dans la réalité c'est tout autre. Par expérience je ne suis pas tout jeune et devant une situation (c'est mon entourage qui le dit)je n'ai pas pour habitude de prendre les nerfs. Le coup des pinoches et autres coussins c'est encore de la science fiction. Sans vouloir à tout pris me justifier mais lorsque cela t'arrive en pleine nuit(environ 3 h du matin) que l'eau monte au dessus du genou que tu cherches sur un bateau de 13m que, plus de lumière,(Je ne navigue pas avec une lampe torche entre les dents) que le bateau roule d'un bord sur l'autre au bout d'un moment les écrits, les références, des uns des autres!... tu essais de sauver ta peau. Je savais déjà à l'époque que rejoindre le radeau c'est plus périlleux que de quitter le navire ce que nous avons fait presque au dernier moment. Nous avions gardé un bout ( au moins 20 m)entre le radeau et le bateau. Ce n'est que lorsque le bateau est parti de l'avant que nous nous sommes libéré. Salutations à tous

07 oct. 2008
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je persiste et signe

qu'un bateau de voyage qu'il soit en acier en bois ou en plastique doit avoir deux cloisons étanches lui donnant ainsi une chance de rester à flot apres un abordage .

C'est il me semble le principal et incontournable critere de securité :pouvoir rester à flot.

Bon certain me dirons qu'il y a eu le Titanic d'accord .

josé

07 oct. 2008
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cloison étanche
c'est d'ailleur obligatoire dans beaucoup de classe pour la course au large.

07 oct. 2008
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et dans pas mal de sociétés de classification
genre Lloyd.

07 oct. 2008
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cloisons étanches
c'est un sujet intéressant.

je comprend, sur des bateaux de course au large pour qui la légèreté est un des critères principaux et qui du fait de leur vitesse auront un impact très fort.
je comprend aussi la double coque sur des cargos.

mais sur des bateaux de voyage ... j'ai quelques doutes sur l'efficacité et sur l'aspect pratique.

entre les récits détaillés qu'on peut lire, mon expérience et celle d'amis, ce qui se passe en général, c'est que meme avec un choc frontal, le container ou la bille de bois glisse ensuite sur le coté et vient déchirer la coque sur les bordés. il faudrait sacrément réduire l'habitabilité et augmenter les couts de constructions en faisant une cloisn étanche à l'avant et une double coque sur les bordés...

07 oct. 2008
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Moi
à chaque fois que j'ai percuté un OFNI, je l'ai percuté à côté de l'étrave et il a glissé le long du bordé (heureusement sans dégats).

07 oct. 2008
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et bien
il y a déjà la mienne, j'ai tapé en 2003 au milieu de la manche mais heureusement sans gravité. j'ai vu la bille de bois après le choc glissé le long du bordé. ça m'est de nouveau arrivé en 2006 en remontant du Brésil vers les açores. sans gravité de nouveau. juste de la peinture. mon bateau est en acier.

C'est arrivé à un pote en ovni 43 au large de la bretagne sud avec un container. choc frontal, le container à défoncé son davier et tordu l'ancre qui était à poste, ensuite le container a glissé sur le coté et enfoncé et laissé plusieurs rayures profondes sur tout le premier tiers du bordé.

il y a d'autres exemple plus grave dans la littérature.

Dans ces cas il n'y a pas eu voie d'eau. principalement du à la faible vitesse. les dégats auraient été différents si la vitesse avait été plus importante.

le cas du fil de ce forum est encore différent puisque le choc était latéral.

07 oct. 2008
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joniby
soit tu ne comprends pas soit c'est de la mauvaise volonté.

Mon propos est qu'il n'y a pas lieu de faire un cloison étanche sur un de nos bateaux de voyage qui naviguent lentement puisque pratiquement toute collision avec un OFNI se traduit par le glissement de cet OFNI de long de la coque. Le fait que la plupart du temps ça ne se traduise pas par une déchirure va dans le sens de ce que je dis ... qu'est ce que tu nous emmerdes avec ton ergotage sur les déchirures ...

07 oct. 2008
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joniby
meme si je n'ai pas d'exemple sous le clavier, je ne serais pas si péremptoire que toi .. des déchirure de l'acier sue les bordés ça existe.
c'est pour ça que je dis que si on voulait vraiment prévenir toute déchirure il ne faut pas seulement une cloison étanche à l'avant mais des double coques. Mais ce que je dis c'est que d'une part cette éventualité ne se produit que rarement mais surtout que d'autre part l'implantation de tout ça réduirait tant l'habitabilité et augmenterait tant les couts et le poids des bateaux que c'est quelque chose d'irréaliste. Maintenant si dans l'avenir on voit apparaitre systématiquement des bateaux de plaisance (et pas des betes des courses au large) avec cse systèmes, alors tant mieux mais je n'y crois pas une seconde.

07 oct. 2008
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Peux tu donner tes sources ..
je serais curieux de voir des exemples de "le container ou la bille de bois glisse ensuite sur le coté et vient déchirer la coque sur les bordés"

07 oct. 2008
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Je vais préciser mon propos
afin d'être certains qu'il soit bien compris ...

qu'un choc avec un container ou bille de bois crée un dommage lors de l'impact c'est indéniable

en revanche je pense que jamais un container ou un morceau de bois ne déchireront la coque d'un bateau en glissant sur le bordé.

(hormis peut être avec un bateau en acier si le choc est au droit de la structure)

peut être que je me trompe ...d'ou j'aimerais avoir les sources qui permettent d'affirmer "ce qui se passe en général, c'est que meme avec un choc frontal, le container ou la bille de bois glisse ensuite sur le coté et vient déchirer la coque sur les bordés"

07 oct. 2008
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mauvais exemple ...
tu dis "déchirer", je pense que ce n'est pas possible ..

pour le moment aucun de tes exemples ...ne permet de justifier "déchirer"

déchirer c'est un trou ..et pas un trou ponctuel mais une ouverture longue et étroite ..comme un coup de scie ...

a distinguer

d'une rayure qui est de la cosmétique et dont on se fout ...

07 oct. 2008
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la liste est longue

des raisons d'avoir une voie d'eau à bord pas seulement un OFNI.

tu peux t'echouer sur un rocher ,ça c'est vu
tu peux avoir une vanne qui pete
tu peux avoir une soudure qui lache
on peut aussi te rentrer dedans
m^me au ponton on a vu des dizaine de bateaux coulé ou m^me des centaines .

les raisons sont multiple ,un hublot qui explose, un retournement quille en l'air ...

josé

07 oct. 2008
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Atlante
soyons clair ..

nous n'avons pas gardé les cochons ensemble, alors tu soignes un peu ton langage !!

ceci dit, non ça ne va dans le sens de ce que tu dis et pourquoi

en cas de déchirure (terme que tu as employé) des cloisons étanches sont inutiles car par la déchirure l'eau envahi tous les compartiments.

sans déchirure une ou des cloisons étanches préservent la flotabilité du bateau, même en cas de voie d'eau localisé sur la zone d'impact.

si cette petite nuance de percéption est de l'ergotage a tes yeux je pense qu'il est inutile d'allez plus avant dans la discussion.

07 oct. 2008
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Atlante
tu dis

joniby - 07-10-2008 16:44 -
soit tu ne comprends pas soit c'est de la mauvaise volonté.

Justement si je comprend très bien que quand tu écrits :

"entre les récits détaillés qu'on peut lire, mon expérience et celle d'amis, ce qui se passe en général, c'est que meme avec un choc frontal, le container ou la bille de bois glisse ensuite sur le coté et vient déchirer la coque sur les bordés. il faudrait sacrément réduire l'habitabilité et augmenter les couts de constructions en faisant une cloisn étanche à l'avant et une double coque sur les bordés..."

tu évoques l'inutilité d'une cloison étanche, car une déchirure surviendrait sur le côté après le choc, et qu'il faudrait une double coque ...

ne pouvant justifier ton histoire fantaisiste de déchirure ...

tu essayes de retourner ta veste en disant plusieurs fil après

"Mon propos est qu'il n'y a pas lieu de faire un cloison étanche sur un de nos bateaux de voyage qui naviguent lentement puisque pratiquement toute collision avec un OFNI se traduit par le glissement de cet OFNI de long de la coque. Le fait que la plupart du temps ça ne se traduise pas par une déchirure va dans le sens de ce que je dis ... qu'est ce que tu nous emmerdes avec ton ergotage sur les déchirures ..."

chacun sera libre à la lecture de cela d'établir la mauvaise volonté ou incompréhension de l'un ou l'autre.

07 oct. 2008
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il y a 3 ou 4 ans

J'avais visité un bateau en bois moulé d'une longueur de 12.5m HT qui sortait des Chantiers Guip à Brest il avait 2 cloisons etanches.

l'amménagement du bateau avait été pensé en concequence et celà ne provoquait aucune contrainte.

Cabine milieu ,(cuisine ,coin repas et navigation),cabine arriere et poste avant.un classique du genre ,mais les cloisons étaient étanches ,stucturées pour contenir l'envahissement et les portes étroites avec seuil et arrondie en haut et en bas ,fermeture par tourniquets.

C'était bien fait ,pas laid du tout au contraire ça respirait la securité et le serieux.

Quand au coté pratique celà devient tres accessoire face à l'espect securité , et ma fois un bateau qui coule ce n'est guere pratique non plus.

Mais biensur loin de penser que celà permet de faire face à tous les chocs .Il suffit de placer les cloisons pour conserver la flottabilité lorsqu'un compartiment est envahi ,ça me semble dejà une bonne chose et bien preferable que de se refugié dans une survie.

josé

07 oct. 200816 juin 2020
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risque d'asphyxie lors d'une nuit à terre dans une survie.
J'ai gonflé avec un compresseur dans mon jardin une survie percutée en mer et avec mon épouse et notre petit fils de 8 ans nous avons décidé d'y passer la nuit l'été dernier. Au milieu de la nuit l'inconfort m'a réveillé. Les paroies intérieures étaient toute mouillées par la condensation, ce qui est normal, mais j'ai eu le sentiment de manquer d'air, respirant amplement et rapidement sans raison. J'ai alors ouvert en partie la fermeture éclair pour avoir de l'air, tans pis pour les moustiques. Ma question : peut on mourir par asphyxie du au manque de renouvellement d'air enfermés à plusieurs dans une survie pour y passer la nuit, comme dans une tente de camping ? C'est mon sentiment depuis cette expérience. Cet aspect de la sécurité a t il été pris en compte lors de la conception des survies ou bien seule l'étanchéïté au milieu extérieur (pluie, vagues) a t elle été prise en compte ?

Mon sentiment est que l'on risque vraiment de mourir par asphyxie enfermés à plusieurs pendant plusieurs heures dans une survie (petit volume, grande étanchéité des parois et des fermetures éclair, pas d'orifices d'aération comme dans une tente).

Sur les sacs en plastique il est souvent écrit : "ceci n'est pas un jouet" parce que de jeunes enfants par jeu se sont mis un sac en plastique sur la tête au risque de mourir étouffés.
Mon sentiment est qu'il devrait être écrit sur toutes les survies de ce type " ceci n'est pas une tente, risque d'asphyxie si le renouvellement d'air n'est pas assuré"
Le fabricant contacté ne m'a pas donné de réponse satisfaisante.

07 oct. 2008
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déchirure?
Pour "déchirer" la coque en acier d'un voilier de plaisance, il faudrait un obstacle tranchant comme un couteau ,une vitesse élevée et un grosse inertie...un voilier hauturier c'est pas le Titanic... (et encore dans ce cas ce sont les lignes de rivets de mauvaise qualité qui ont pété...)
Une bille de bois même prise à pleine vitesse et sous l'angle le plus défavorable ne percera jamais une coque en acier normalement constituée et un choc contre un obstacle contondant ne fera de trou que si cet objet est vraiment acéré sinon ça fera juste une déformation et l'acier peut absorber une énergie énorme de cette façon: si l'on fait les autos en acier ce n'est pas seulement pour une raison de coût du matériau...
Pour le cas d'un problème de nuit, j'utilise un éclairage monté sur casque dont j'ai plusieurs exemplaires à bord (très pratique pour les manoeuvres de nuit, sans projecteur de pont!) qui évite d'avoir à "serrer la lampe torche entre les dents"...
Quand à boucher les voies d'eau à la pinoche, ce n'est absolument pas de la "science fiction" : un copain de rencontre en NZ (72ans,donc pas très jeune) , a sauvé son voilier en acier qui percuté un rocher affleurant, de nuit et par visibilité nulle dans le détroit de Bass (endroit peu recommandable, ceux qui y sont passés savent de quoi je parle), juste avec des pinoches et des fringues : il s'est battu car ce bateau (non assuré) était sa seule fortune: ça motive!...Pour couler un bateau de 13m en 1heure il suffit d'un trou du genre qu'on peut couvrir avec la main: plus il est bas sous la flottaison plus ça va vite...

07 oct. 2008
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la vie est un eternel recommencement
www.hisse-et-oh.com[...]dex.php
tab=recherche#gripid315950

Si batelier pouvait nous (re) parler un peu de ses constatations sur l'acier ...

07 oct. 2008
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oui mais
plus le trou est petit plus les pompes étalent la fuite ...

07 oct. 2008
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Déjà de jour et par mer formée, ce n'est pas facile,
mais trouver le trou avec 50 cm d'eau au-dessus des planchers et de nuit me parait un exploit.
Finalement, il me semble que plus le trou est petit, plus c'est difficile.

AMHA

RV

14 déc. 2009
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Le lien canadien est devenu
www.tc.gc.ca[...]269.htm

29 déc. 2010
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sur les mar marchande, l'equipement de survie est ... triple ou quadruple
pour 32 membres d'equipage autorise chez nous :

2x canots de sauvetage a moteur de 32 pers, fermes, equipes,

4x radeaux autogonflables de 16 pers, sur support avec largage hydrostatique automatique,

32x combinaisons de survie etanches,

une obligation de la classe a la construction,

Le tt est controle chaque semaine par l'eqipage et annuellement par un organisme exterieur agree,

pour info ...

29 déc. 2010
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c'est normal
lorsque les canots sont sur le coté du bateau ,ceux qui sont sur l'arriere peuvent en etre dispensé .

par contre pour les combinaisons il doit y en avoir 1 de plus par dizaine donc là il vous en manque 3 idem pour les brassieres.

attention à l'amende

29 déc. 2010
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correct, mais j' avais oublie
le zodiac Man Over Board et son 40cv Yam, et ses 6x combis,

Tout ceci sur des bateaux pourvus de nombreux caissons etanches ...

Donc, dans la plaisance au LONG COURS ???
s'inspirer un peu des pros sans doute,

  • preserver sa coque avant toute chose, et se pourvoir d'un minimum de matos antifuites (on fait tres souvent des caissons avec du ciment a prise rapide qd on a des fissures (on en parle jamais en plaisance, mais ca adhere sur a peu pres tout), et quelques plaques de CP et autres tiges filetees ...
  • les caissons etanches, c'est bien, on a pas dit qu'ils devaient etre vides, mais des caissons fermes par des ecoutilles etanches,
  • se concocter un tonneau etanche de materiel de survie,
  • une survie de qualite en dernier recours, et une annexe convenable et aussi dynamique que faire se peut ...
  • une balise epirb,

et dans la plaisance le long des cotes ?
- de bons gilets,
- une bonne vhf portable etanche flottante,

Sujet sans fin, et au choix de chacun bien sur,
a chacun sa vie !

29 déc. 2010
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il y a un autre point
à mediter sur nos survies :l'amarrage .

on doit pouvoir la libérer tres rapidement et facilement ...et avec les sangles c'est pas evident lorsqu'elles sont trembé , il faut donc passé l'extremité des sangles sous la boucle .

IL suffit alors de tirer sur l'extremité pour liberer la sangle chose que je voie tres rarement sur les bateaux .

Autre chose si c'était bien fait on devrait avoir une attache hydrostatique qui libererait le canot par pression si le bateau coule ,chose rarisime aussi sauf sur les "vrais bateaux" .

josé

30 déc. 2010
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merci CSL31

j'ai appris quelque chose aujourd'hui

josé

29 déc. 2010
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largueur hydrostatique
le probleme des radeaux de plaisance, c'est que la pluspart sont incompatible avec ces dispositifs.
le principe est simple: le bateau coule et a une profondeur comprise entre 1 et 4 metres, le radeau est libere.
le bateau continue de couler et lorsque la painter line est suffisament sortie, ca declenche le gonflement du radeau.
ensuite, le maillon faible qui fait parti de systeme hydrostatique, fini par ceder pour liberer le radeau gonfle, sans quoi il serait entraine sous l'eau.
seulement voila, la pluspart des radeaux de plaisance ont une flottabilite inherente qui est inferieure ou egale a l'effort requis pour le declenchement, donc c'est pas sur du tout que le systeme fonctionne.

sur les radeaux solas, une certaine flottabilite est requise, et pour l'homologation, celle ci est teste.
pour les radeaux de plaisance, rien n'est demande, et certains constructeurs n'hesitent pas a vendre ces systemes sans les avoir testes.

sur les radeaux classe5 qui equipent certains bateaux de peche, il a ete rajoute une flottabilite supplementaire pour rendre le systeme compatible et sur.
avant, les flottes de peche concernes utilisaient les memes radeaux classe5 qu'en plaisance, et c'est suite a un naufrage, qui a mis en evidence cette faiblesse, que la reglementation a evolue et demande une flottabilite inherente du radeau qui soit egale a 2 fois l'effort de declenchement maxi admissible (marge de securite oblige) soit 30 kg

Phare du Strombolichio - IT - 12 juillet 2023

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