Projet de port a sec au port de peche de La Rochelle

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Enfin ! et c'est pas le place qui manque. Si j'étais mauvaise langue, je dirais que l'on aurait pu y penser avant d'agrandir les minimes.

L'équipage
04 fév. 2013
04 fév. 201304 fév. 2013

Ce port à sec concernerait les bateaux à moteur de moins de 8 m.
A financer en totalité par un entrepreneur privé.
Est-ce rentable, c'est-à-dire moins cher qu'une place à flot ?
La pression sur les places est-elle très forte pour ce type de bateau ?
Je ne sais pas si la réponse existe. Il sera très intéressant de suivre l'appel d'offre...

PS Pour l'extension des Minimes, je n'ai pas d'inquiétude sur la rentabilité...

04 fév. 2013

Puisque ce fil sent bon la controverse sur les places de port, j'ai lu sur un papier autorisé que, sur près d'1 million de flotteurs immatriculés, 650 000 environ sont transportables.

Alors, je sais que l'emplacement d'un canot de pêche de 7 mètres ne permet pas forcément d'y mettre un bateau de 12 m (tirant d'eau, largeur, longueur de catway), mais quand même ....

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04 fév. 2013

Très loin des polémiques
La question qui me préoccupe est celle-là:
Une place à flot pour un bateau de 6 m est de 880 euros/an par exemple à Perros-Guirec.
Si j'investis pour 200 places à terre (amortissement racks de rangement + portique + assurance, et personnel manutention et surveillance), en admettant un prix d'appel de 700 euros, mon chiffre d'affaire annuel sera de 140 000 euros. Est-ce suffisant ? Je n'en suis pas sûr... Quid si les plaisanciers moteur me boudent la première année, en attendant pour voir ?

04 fév. 201304 fév. 2013

Vu comme ça ...

Maintenant, qu'en est-il si tu comptes une durée d'amortissement sur 10 puis 20 ans ?
Tu peux aussi te poser la question de l'amortissement d'une opération de dragage.
Il n'y a pas vraiment de prix moyen mais pour beaucoup de ports ça tourne entre 1 et 2 millions sachant que certains ports ont besoin d'une opération tous les 4 ou 5 ans, d'autres plus, ....

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07 fév. 2013

Quel est le coût de fonctionnement d'un port à sec pour bateaux à moteur de moins de 8m?
Sans parler de l'investissement en matériel de manutention et en racks de stockage, facilement quantifiable et qu'on imagine amorti sur 10 ans, on ne trouve que le gardiennage + les personnes pour manutentionner.
Compte tenu de la demande pour les places, on peut imaginer que, si la réactivité de mise à l'eau / sortie est bonne (donc déconnectée des horaires de marée), les plaisanciers auront tout intérêt à y venir.
Le principal frein à la création de ces ports est que le littoral est inaccessible la plupart du temps ou qu'il est interdit d'y faire quoi que ce soit!

07 fév. 2013

Un SMIC chargé, c'est déjà 19500 euros/an (27 bateaux si 700 euros annuels)

07 fév. 2013

Le frein au développement des ports à sec est avant tout psychologique.

Le "plaisancier" aime avoir le prétexte d'aller vérifier les amarres, de savoir que son bateau est prêt à partir quand il ne s'en sert pas de garçonnière...

07 fév. 2013

Je crois que si l’on raisonne port à sec d’un côté et port à flot de l’autre en calculant de manière séparée les rentabilités, on n’apportera pas de vraie solution à la question posée.
On doit se placer du point de vue de l’utilisateur et lui assurer qu’il aura son bateau à flot lorsqu’il le demande.
L’intégration de la chaîne de services qui permet cela n’est pas son problème. Il doit avoir en face de lui un seul acteur et un prix forfaitaire incluant toutes les prestations.
D’une certaine manière et en raisonnant par analogie avec l’industrie il y a quelques décennies, les ports doivent passer de la gestion de stock (de places de parking) à la gestion de flux (mouvement de bateaux à flot/à sec).

Quand au frein, il n'y en a pas. Tout le monde préfère avoir son bateau à sec s'il n'est pas utilisé pendant plusieurs mois.

07 fév. 2013

Le port de pêche étant déficitaire lui adjoindre une partie plaisance ne pourra que arranger la situation

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