Course croisière de 34-36 pieds pour blue sailing avec barre franche

Bonjour, j'ai besoin d'un conseil.
Je suis en préparation de l'achat d'occasion dun voilier fiable et performant pour de la hauturière et manœuvrable en solo. Dans une première réflexion,je partais sur le X yacht 332 qui me semblait être un bon compromis mais après discussion avec mes amis "voileux" et aussi des professionnels de la plaisance, il ressort que les 32 pieds sont un peu juste pour le ressentiment de sécurité si on traverse le Gascogne, et que 35-36 pieds est préférable...
Etant de nature facilement stressée je me suis dis ok, ils doivent aussi savoir de quoi ils parlent et coté budget (100 k€ max)ca peut le faire. Par contre je souhaite garder la barre franche pour les manœuvres de ports et aussi pour l'espace libre du cockpit et pour la facilité d'installer des pilotes auto. En regardant de plus près je constate qu'il y a les X yacht 332 et 342 en barre franche, ainsi que les Dehler 35 et 36 DB et puis je n'en connais pas d'autres....
Dans les courses croisières de 35-36 pieds, bien construit et en barre franche, quels sont les modèles que vous connaissez ?

L'équipage
12 déc. 2019
12 déc. 2019

généralement quand on fait de la croisière on barre très peu ,si c'est du côtier c'est le pilote auto
et pour les plus prudents en hauturier il est avec un régulateur d'allures .
pour la course en équipage on barre et on manoeuvre ,mais en équipage réduit on s'économise .
c'est assez antinomique faire de la croisière avec un voilier de course ..
bien que le tour de l'atlantique a été réalisé sur un first class 12 ,ce qui est assez extrème .
maintenant c'est à toi de décider ce qui te convient le mieux
alain

12 déc. 2019

Bonjour,
Il y a le first 35.7 qui a une barre franche, barre très douce en navigation, intérieur superbe.
First 36.7 aussi.
Christophe

12 déc. 2019

"32 pieds un peu juste pour traverser le Gascogne"...

Sérieux, change de copains de voile !

12 déc. 2019

Le problème c'est que les retours sont contradictoires...
Quand on lit les PARDEY 27-30 ' sont largement suffisants, mais quand on écoute le retour de ceux qui l'on fait (de la hauturière), c'est moins évident. L'important c'est le sentiment de sécurité, est-il significativement changé en passant de 32 à 35' ? C'est impossible d'avoir une réponse simple et unique..

12 déc. 2019

Les mini transat font 6,50 m

13 déc. 2019

@chemistrebor, le problème n'est pas tant la taille, mais là conception. Un bateau de 27-30pieds sera largement suffisant pour faire du hauturier en sécurité, si il a été construit comme tel. Il devra être suffisamment lourd et solide pour permettre un passage correct dans la mer par gros temps, tout en étant confortable. Une unité type mini 6,50 le fait sans soucis mais demande beaucoup plus d'attention et de savoir faire(et je ne parle pas du confort). Quand à un bateau de grande série récent dans ces tailles (moins de 30 pieds) c'est conçu uniquement pour de la petite croisière côtière par beau temps.
Les bateaux des Pardeys par exemple, étaient petit mais conçus pour affronter les éléments. Plus le bateau est petit, plus il doit être spécialisé.(c'est mon avis en tout cas).

12 déc. 2019

Oui Jean, j'y ai pensé car à un moment je regardais les Figaro2.. J'ai juste un doute coté confort si ma dame vient occasionnellement se joindre à mes navs...d'ou mon choix sur les X Yachts...
Si vous pensez que c'est un mauvais raisonnement pas de souci, c'est justement le but du fil d'en discuter..

12 déc. 2019

Le first 36.7 a une barre franche de camionneur. J’ai régaté quelques tps sur ce bateau et j’ai trouvé cette configuration désagréable et physique.
A rajouter à mon avis sur votre liste le dufour 34 performance (ou E) et l’Élan 333 qui existent tous les 2 en barre franche. Pas essayé mais les avis sont flatteurs. Je les ai visité et le plan de pont est chouette et l’intérieur bien fini.

Quand à la différence de sensation de sécurité entre un 32 et un 35 pieds ça me parait peu justifié. La qualité de construction par contre...

13 déc. 2019

Je confirme pour le First 36.7 !
Je me souviens d'un Saint-Malo--Guernesey par force 7-8, dans une houle bien formée, même les plus costauds du bord tenaient maximum 20 minutes à la barre tellement c'était physique.

12 déc. 201912 déc. 2019

Hello,

Il n'y a pas de mauvais raisonnement, la bonne taille de bateau pour un programme donné change d'une personne à l'autre, c'est normal.
Pour de la croisière avec possibilité d'avoir des équipiers et/ou invités et/ou en famille, je trouve aussi que 35/36 pieds c'est bien. C'est ce que j'ai. Evidemment, si on a un 30 pieds on fait avec, ça va aussi.

Bref, pour ce qui est du voilier c'est ton choix.

Pour ce qui est de la barre franche, c'est une bonne idée, mais ça devient difficile pour des bateaux récents, de trouver dans ces tailles avec barre franche (c'est dommage d'ailleurs) c'était aussi un de mes critères, mais j'ai fais une concession en prenant mon voilier car je le trouvait par ailleurs idéal pour moi, donc je me suis fait à la barre à roue qui est finalement agréable. La grande barre à roue ne me gène pas en solo, mais j'ai un bon pilote 😉

Le choix d'un X de 36 pieds me semble excellent!

Dans les autres 36 pieds à barre franche, il y a le sun fast 36, mais il est réputé avoir une barre assez dure (c'est ce que j'ai entendu, je ne l'ai pas vérifié)
Le Sun Fast 37 existe aussi en barre franche et il n'a pas cette réputation de barre dure. C'est un bon rapport perf/confort également je pense, il était dans ma short list quand je cherchais.
Tu as aussi les A35, assez spartiates, mais très rapides.

Il y en a certainement d'autres, mais à mon avis, cela ne devrait pas être un critère bloquant dans le choix (pour moi en tous cas.)

Bonnes recherches.

13 déc. 2019

Le Rustler 36 répond bien à tes critères... c'est le bateau vainqueur de la GGR 2018 et il y en aura plusieurs à nouveau sur la ligne de départ de la GGR 2022.

13 déc. 2019

mersetbateaux.com[...]resent/
je ne connaissais pas, on est dans le vrais voilier de voyage, confort et sécurisant mais probablement un peu lourd , et la manoeuvrabilité au port en quille longue ...
En tous cas ils sont vraiment beaux..

13 déc. 2019

Oui, il y a cet inconvénient... un coup à prendre comme pour beaucoup de voiliers au moteur en marche arrière. VDH a dit et répété aussi que la barre était dure. Mais c'est son régulateur Hydrovane qui a (bien) fait tout le boulot.

13 déc. 2019

La principale qualité du Rustler 36 c'est de rentrer dans les critères de la GGR 😏
Pour le reste, pas vraiment dans ceux de chemistrebor 😕 il me semble.

13 déc. 2019

Juste une réflexion en passant : pourquoi vouloir acheter un bateau de régate pour un programme de croisière ? Cela a déjà été souligné plus haut.
Il me semble que des paramètres plus importants que la vitesse pure doivent être considérés, la tenue et le confort en mer, l'agrément général de vie à bord, le tirant d'eau éventuellement, etc..
Mais ce n'est bien sûr que mon avis...

13 déc. 2019

Oui effectivement, le fait est que s'il y avait le parfait bateau polyvalent et performant, ben tout le monde le choisirait .. En fait ce n'est pas vraiment le coté régate qui m'interesse car je n'ai aucune considération de rating. Ce que je recherche globalement c'est un bateau sain et marin, capable de marcher dans les petits air et capable de tenir la grosse mer, et bien construit. Des lectures diverses sur les forums et magazines de voiles, on arrive à la catégorie des courses croisières ou des anciens bateaux de course au large croisiérifiés (Figaro, Jod 35). Ensuite il faut qu'il reste utilisable en solo, surtout pour les manoeuvres de ports. Dernier point, j'aime bien le coté sensation de glisse ressenti sur les bateaux vifs (exemple les surprises), car n'ayant pas une grosse expérience des longues navs en solo, j'apprécie que le bateau réagisse rapidement à mes réglages par forcément optimisés. J'ai donc pas réellement pris en compte les bateaux de hauturière qui sont évidement bien conçus, stables graçe à leur inertie mais lourds et qui marchent au moteur en dessous de 2B ..
Dans mon périmètre il y aurait aussi le Pogo 10.50, mais qui reste peu disponible sur le marché de l'occasion, et de plus il y a un petit doute sur le trou de performance au près serré.. Les J boat, sont ausi à considérér mais c'est une catégorie conçue vraiment plus pour la régate que pour la hauturière..
Le plus cocasse, c'est qu'au fond, je ne sais même pas si j'en ferai de la grande hauturière en solo, mais l'objectif que je me donne est d'être indépendant de la question de l'équipage et ne pas être limité en étant sur le bateau de quelqu'un d'autre, et avoir les destinations les plus open possibles. C'est vraiment l'esprit "Homme libre, tu chériras la mer" .

13 déc. 2019

Dans la série des J tu as le 109 qui est vraiment un course croisière et qui est superbe.

13 déc. 2019

Le 109 est un bateau génial, confortable, rapide, racé et très bien construit. Il n'est de surcroît plus très cher. La barre à roue me chagrine un peu en solo car elle empêche d'accéder facilement aux winches ou au piano sans la contourner.

Diablo J, Voador et Juliette, trois 105 ont bien cartonné outre-Manche en solo mais les skippers sont plus proches du demi-dieu que du marin lambda...

13 déc. 2019

Bonjour

J'imagine demander à ma moitié de naviguer sur un 6.50 ou certain voilier de "regate" oups je connais la réponse. Il n'y a pas que la barre sur voilier taille des voiles position ect....
tout cela donne un bateau +/- physique et ou agréable
Le pilote barre franche ou pas un "bon" pilote est en prise direct sur la mèche de safran.
36 pieds bon compromis pour faire de la croisière recevoir un couple ect.

Le Moko

13 déc. 2019

Désolé de m'incruster dans cette discussion que je suis avec intérêt ..

@LeMoko:

Le pilote barre franche ou pas un "bon" pilote est en prise direct sur la mèche de safran.

Peux-tu préciser ta remarque ci dessus ?
J'ai très très peu (très très) d'expérience, notamment pour les pilotes.
Je me disais que le vérin fixé à l'extrémité de la barre a moins d'efforts à faire donc doit moins forcer que sur la mèche. Le grand débattement doit aussi autoriser des corrections plus fines. Par ailleurs, sur la mèche, c'est moins accessible s'il faut bricoler, moins facile à remplacer aussi, plus cher ..
Évidemment dehors il pleut donc le vérin externe est plus exposé... et ça prend de la place dans le cockpit.
Donc quels sont les avantages qui font pencher si fort la balance vers la prise directe sur mèche ?

Lequel est le plus "précis" ?
Le plus fiable ?
Le moins "emm..rdant" ?

Merci de vos retours !

13 déc. 2019

Bonjour Candide

Le bon pilote n'avait rien de péjoratif
L’idéal étant d'avoir un pilote en prise direct sur la mèche (voir lien)
www.lesbaleinesetlescoquillages.com[...]atique/
Ils sont en général plus puissant tu peux avoir un système de gestion du pilotage plus pointu
mais aussi un prix bien plus élevés.

Je n'ai pas une compétence particulière ni fait une étude sur le sujet.Enfin pas pour le moment.....

C' est en réaction au propos du départ ""et pour la facilité d'installer des pilotes auto""
ne me paraissant pas un critère premier.

Le Moko

13 déc. 2019

Il n'y a pas vraiment de comparaison possible entre un vérin de cockpit type ST2000 et un verin "in-board".
Les in-bord ont des vérins, capteurs d'angle, calculateurs et compas/gyrocompas bien plus performants.
Côté prix, les deux installations n'ont rien à voir non plus, un TP32 vaut 600 balles quand un système in-board vaut 5 à 12 fois ce montant...

Après, plus un bateau est lourd et lent, moins le pilote se doit d'être avancé techniquement, alors que sur un bateau qui surfe ou planne régulièrement le calcul du mode vent réel se doit d'être particulièrement performant.

Sur la Transquadra, les gars était plus confiants dans leur pilote de nuit sous spi par 30 nds qu'en eux-même, c'est dire...

13 déc. 2019

un pilote intégré souvent avec giro consomme beaucoup moins qu'un pilote extérieur
il est plus réactif et n'utilise que la puissance dont il a besoin .
alain

13 déc. 2019

Pour faire du solo, tout sera plus compliqué avec 1 m de plus (différence entre 33 et 36 pieds).
Si tu navigues souvent seul, voir à deux, un 33/34 pieds l'espace à bord sera idéal jusqu'à 4 personnes. Le bénéfice ressenti avec le mètre supplémentaire sera peut être perdu quand il s'agira de faire une manœuvre en condition difficile. Tout sera plus gros et plus lourd.

Sur la liste j'ajouterai ceux que j'avais regardé pour moi (avec un programme assez similaire au tien) :
Dufour 334, X 34, pogo 8.50, pogo 30, first 30jk, first 31.7, Sun Fast 35 36 et 37 3200, j109, first 36.7, Dufour 34.

J'avais shorlisté les deux derniers pour acheter le dernier.

13 déc. 2019

Ce n’est pas lié à la régate. La plupart des bateaux cités sont des courses croisières cad confortables mais correctement accastillés pour faire de la voile et rechercher un peu de performance et s’amuser dans les réglages. Un voilier qui marche bien et notamment dans le petit temps c’est pour moi le top du confort. De même avoir des winchs bien dimensionnés, un bateau qui remonte au vent, un rail de gv etc... c’est du confort et on a ça de base sur ces bateaux.
Maintenant si on privilégie le fait d’arriver dans la calanque le premier sans même mettre la voile ça ne sert effectivement à rien...

13 déc. 2019

Pour moi le confort n'est pas tant de gagner 1/2 voire 1 noeud par petit temps, mais de pouvoir faire route sereinement dans du gros temps.(même si c'est toujours agréable d'avancer avec peu de vent). Si tu peux te le permettre, le X332 est un bon choix. Sur ce type de course croisière, le mètre de plus, outre les complications supplémentaires pour les manœuvres, va être plus physique a manier en équipage réduit.

13 déc. 2019

Ce noeud ou demi noeud supplémentaire te fera gagner plusieurs heures sur une traversée même par gros temps et un course croisière remontera mieux au vent en cas de vent contraire.
Sur le mien j’ai fait des traversées au près sans toucher à la barre et sans pilote pendant des dizaines de milles et ça c’est un grand confort.

13 déc. 2019

Je suis d'accord. Par contre, c'est valable à partir d'une certaine taille de bateau.
Et puis "ne pas toucher à la barre" cela veut dire plein de choses. Si c'est parce que tu as un pilote (ou régulateur)surdimensionné ou qui travaille outre mesure, ce n'est pas un gage de sécurité. Si par contre, même dans du gros temps la barre reste légère au point qu'un simple pilote de barre franche suffit, voire juste barre amarrée, là, oui, tu peux dire "sans toucher à la barre. Je ne connais pas ton Dufour, je ne me prononcerai pas.(pas avant le printemps du moins où je dois accompagner un ami qui en a un pour 3/4 jours). Par contre, pour l'avoir visité quelques fois, il a l'air agréable a vivre (a voir en nav, pareil, je pourrai me faire une opinion le moment venu)😜

13 déc. 2019

J’ai bien précisé SANS pilote.
Oui je peux dire sans toucher à la barre 😙
Je n’attache pas la barre, je ne serre même pas le frein de barre. Je règle mes voiles et je lâche la barre c’est tout.
Ça fonctionne du près serré à 60° du vent apparent même avec une mer formée et c’est bluffant.
Bien sûr aux allures portantes on oublie.
Tu verra avec ton ami si tu as l’occasion, il faut seulement veiller à ouvrir suffisamment l’angle de la bôme, il aime bien avoir de l’air au près.

13 déc. 2019

Merci pour le tuyau, il faudra que j'essaie.
Chaque fois que j'ai tenté, je le faisais barre amarrée mais résultat moyen… Je tenterai sur longue distance via le réglage de la GV comme tu dis. ;-)

13 déc. 2019

Sur le D34 c’est LE truc à connaître : jamais de bôme dans l’axe au près pour aller vite. Il faut ouvrir à la limite du fasseyement et remonter le chariot au vent pour le petit temps.
Avec cette bôme de 4,50m c’est un véritable frein à main pour ralentir le bateau. (Copyright Lune de miel 😉)
D’ailleurs je pense que c’est valable pour beaucoup de bateaux que je double avec une GV bien bordée dans l’axe.

13 déc. 2019

Solent, tu as bien raison, il y a beaucoup de gens qui ont tendance à trop border les voiles, quelque soit l'allure.

13 déc. 2019

"remonter le chariot au vent pour le petit temps" je suppose que c'est pour fermer la chute et avoir une voile plus creuse , et avec un angle d'incidence faible pour limiter la trainée ?

14 déc. 2019

on peut tout aussi bien remonter le chariot au vent, pour ouvrir la chute et vriller sa voile, quand on est surpuissant et que l'on ne veut pas réduire tout de suite...cette seule information de réglage n'est pas suffisante pour savoir de quoi il retourne, il faut la croiser avec les autres réglages.

14 déc. 201916 juin 2020

Ah, oui tu as raison mais en lâchant de l'écoute, effectivement cela twiste et ouvre le haut de la chute. Et dans le petit temps tu te règles comment ? (je sais que cela dépend beaucoup des voiliers)

15 déc. 2019

Comme je ne veux pas laisser un commentaire inexact et qu'en me relisant je constate que c'est l'inverse auquel je pensais, un chariot (très légèrement) sous le vent avec écoute bordée à fond.. Mais ce n'est pas un réglage conseillé et même complètement déconseillé, dans le G.Barbanson p103 voici la bonne interprétation :
"Pourquoi remonter le chariot au vent dans le tout petit temps ?
Quand il y a de l'air et que l'on choque l'écoute, la pression du vent fait remonter la bome et vrille la GV au près. Dans le petit vent, la force est insuffisante pour compenser le poids et il reste une tension qui tire la bome vers le bas, donc difficile de vriller la GV. la solution consiste à avancer le chariot et à tirer latéralement, ce sera particulièrement nécessaire dans le clapot pour décharger le haut et éviter les mouvements désordonnés du haut de voilure qui perturbent la marche du voilier.
Attention , l’extrémité de la bome ne doit jamais dépasser l'axe du bateau.
L'essentiel : au près par petit temps chariot au vent si clapot, dans l'axe s'il y a un peu d'air et jamais sous le vent dans le petit temps"
Dans la bible de GL rien de particulier précis pour ce point, et malheureusement je ne retrouve plus mon Ivar Dedekam...

15 déc. 2019

le mieux c'est d'expérimenter par soi même en fonction du bateau, la théorie sans pratique n'est qu'une mauvaise manie ...histoire de paraphraser un peu! ^^

Autrement Ivar Dedekam il faut faire gaffe il y a plein de coquilles et d'inversions...pour les identifier un savoir livresque ne suffit pas et rend des trucs simples confus.

15 déc. 2019

autrement la théorie s'accorde pour dire que pour augmenter le vrillage,pour gagner en tolérance et/ou diminuer la puissance au près, pour éviter de réduire, il faut remonter le chariot de GV au vent et lâcher de l'écoute, donc par plus de 20 nœuds et mer agitée... comme pour le rail de génois que l'on recule pour vriller la voile

15 déc. 2019

Et oui, à partir d'un moment, c'est la pratique qui devient indispensable.. C'est aussi pour ça que j'ai arrêté avec les stages embarqués, car pour rentrer dans la maîtrise à fond du sujet, les BE voiles devenaient souvent dépassés... Je n'ai jamais eu l'opportunité de pouvoir faire de la régate à mon grand regret .. Il restera quelques longues et belles croisières quand même d'ici 5-6 ans..

15 déc. 2019

c'est bien les stages! mais il faut éviter les Glénans quand on est plus débutant il n'y a pas de niveau pour progresser dans cette association...

15 déc. 2019

Oui, je l'ai hélas constaté moi-même en faisant confiance à la légendaire réputation .. Même quand tu es confirmé il vaut mieux aussi éviter car les explications approximatives et les gribouillis pédagogiques illisibles, c'est pas avec ça que ca va te faire avancer .. On en a déjà souvent débattu sur HEO, mais j'ai l'impression que la majeure partie du forum est constituée de marins autodidactes ou qui se sont formés avec leur familles par l'expérience.

15 déc. 201915 déc. 2019

@MBI : Euh ... sur le texte cité par Chemistrebor, on ne comprend pas la même chose ! Le chariot au vent c'est par petit temps.

15 déc. 2019

oui mais ce n'est pas exclusif! et pas dans l'absolue...tout cela est relatif à l'allure, l'état de la mer, la puissance du vent et des autres réglages: pataras, drisse, bordure, écoute

13 déc. 2019

Bonjour à tous,
Le Sun Fast 36 a une barre franche et il est loin des 100 K€ !
Sur un 36' j'opterais plutôt pour un pilote inboard.

13 déc. 2019

J’avais loué un Sun Fast 35 qui répond bien à ces critères avec une barre franche agréable et un intérieur bien pensé avec sa table décalée qui permet une bonne circulation.
On était deux couples et on n’a jamais eu l’impression de se marcher dessus.
Côté voile le bateau marche très bien.
Il est rare en occasion.
Dans le même style J’ai acheté un D34 Performance et j’en suis ravi, il est très rassurant à la mer et facile à faire aller vite.
Il existe en barre franche mais très rare ( et compliqué à la revente). Le cockpit est prévu au départ pour une barre à roue et l’ergonomie n’est pas terrible en barre franche.

13 déc. 2019

Bonjour
Pourquoi pas un RM10.50 ? le notre va bientôt être à vendre, avec un jeu de 3 voile neuves
Auto Pub gratuite :) :) :)

13 déc. 2019

J'en ai testé en stage (Chez FVL) qui m'a laissé une impression contrasté. L'habitabilité, la luminosité et le confort intérieur sont excellents, la marche au près bon plein au VA sont très bons aussi. Pour le près normal et sérré , c'est déjà moins bon, et j'ai trouvé que les manoeuvre en solo au pieds de mat sont vraiments très très physique.. Peut-être que ce modèle testé était mal géré (pourtant c'est une école de crosière...), mais disons que je n'ai pas eu un déclic sur ce modèle..

13 déc. 2019

Je me permet de prendre le contrepied de ton analyse

un 32 pieds marin comme un X-332 pour traverser le Golfe de Gascogne est largement suffisant sachant que l'on peut choisir sa fenêtre météo.

Pour un programme solo un peu sportif (tu sembles aimer les bateaux que avancent), je ne saurais trop te conseiller de rester dans des tailles gérables seul,sous les 35 pieds et sous les 60m2 au prés SURTOUT si c'est ton premier bateau de solo.

Le poids des voiles à trimballer, les tensions quand le vent monte, le stress et la puissance des manoeuvres dans la brise, etc... augmentent de manière exponentielle avec la taille. Je suis passé d'un A35 à un Aphrodite en passant au solo et suis ravi de la surface de voile minimale à gérer, je peut me concentrer sur la météo, routage, etc...

Après quelques milles de solo, le plus important à mon sens, ce sont:

1/ Un bateau stable et pas trop physique en manoeuvre (taille limitée)
2/ Un bon pilote qui te permette d'aller dormir sur tes deux oreilles

3/ Un bateau facile à faire marcher vite seul, disont à 90% de la polaires (exit les A31, 35, JOD, etc...)
4/ Un cockpit optimisé pour le solo y compris si possible une barre franche

Le plus important en solo est d'être complètement indépendant d'équipiers pour passer toutes les manoeuvres que tu fais en équipage (y compris spier et prendre un ponton) et ça passe forcément par la taille. Si tu regardes la liste des bateaux inscrits à la Fastnet Solo du SORC tu y verras surtout des bateaux de 32-33 pieds.

Le X-332 est un super bateau très solide rapide dans le petit temps et bon dans la brise. Le Dufour 34P est un excellent bateau bien élevé et pensé pour le solo, comme un 332 moderne. Un pogo 8.50 bien que spartiate est le bateau idéal pour s'initier au solo en croisière rapide, le plan de pont est génial et les surfaces de voiles gérables.

13 déc. 2019

Merci Seb, belle synthèse...
Si je comprend ton raisonnement, tu proposes de réfléchir à une solution intermédiaire d'achat d'un pogo 8.50 pour se faire la main et après cette expérience d'acquérir un modèle sur la base des constats fait par la pratique du solo... Pourquoi pas après tout...

Au finish il y aura peut-être aussi le paramètre de l'opportunité disponible qui jouera, j'ai le temps car je vends déjà mon First 25S puis je me met en quete dans la réalité du marché. La réalité signifie pour moi d'aller voir et visiter les bateaux des annonces, peut-être faire une sortie si le proprio le propose. Après je passerai impérativement par une expertise sérieuse pour savoir si je peux compter sur le bateau...

13 déc. 2019

C'est en effet ce que j'ai fait pour voir si ça me plaisait tant que ça (la réponse est oui) alors que sur l'A35 je me faisais peur ou mal dés qu'on passait les 18 nds de vent réel et je n'appréciait pas finalement le temps passé seul en mer.

Le problème c'est qu'inévitablement tu dois dépenser du pognon pour mettre le bateau à ta main que tu ne récupèreras pas à la revente, donc je ne suis pas certain non plus qu'un bateau de transition soit la meilleure solution financièrement. J'adore le 101 mais il n'est pas éligible pour le Fastnet...

Cela dit les pogo 8.50 sont souvent déjà optimisés solo d'usine et au niveau du pilote, ne coûtent pas trop cher et tiennent la côte.

Sinon pour ton budget et ton programme de croiseur performant mais confortable, sûr et facile, je regarderai de très près un beau dufour 34P ou E (il y en a un beau en Grèce)en 2 Cabines qui est vraiment un bon bateau à tout faire facile en solo et accueillant en famille.

S'il n'y avait pas de matériel spécifique solo, bien penser au budget. Un bon pilote est vraiment indispensable et c'est 8K chez NKE, une mise à niveau électrique (parc, charge, etc) et électronique/sécu (notamment émetteur/réceteur AIS, balise, PLB) est à mon avis le minimum vital dés lors qu'on va un peu loin.

Les voiles et l'accastillage aussi peuvent être optimisés: solent à ris, GV 3 ou 4 ris avec lazy bags et des taquets coinceurs partout (mât pour drisses, pont pour écoutes) sont très utiles comme des lignes de vie au centre du bateau et longe courte (pour ne pas tomber à l'eau)...

Le truc auquel personne ne pense, c'est d'ajouter un billet pour quelques sorties avec un Figariste qui te permettra d'éviter les erruers de bases et de gagner du temps dans ta formation solo.

Bref, y'a un budget très spécifique en fonction du programme. Ensuite si tu es en Manche vient courir le Solo Ocean Racing Club de l'autre côté, ou la Course des îles en Bretagne Sud, ça permet de rencontrer et d'échanger avec les solistes. toujours précieux.

13 déc. 2019

En effet, super synthèse de Dr Feelgood. Je suis 100% d'accord.
Pour ma part, je navigue pas mal en solo sur un Selection 37. Je ne te le conseillerai pas, car d'une part tu as un super budget pour t'offrir bien mieux, et d'autre part, j'avoue qu'il n'est pas vraiment confortable. 70 m² au près... Quand ca souffle, et quand ca se creuse, le bougre part tout seul en surf à 12, 15 noeuds. Grisant. Mais de nuit, seul, au large, c'est flippant, clairement.

Comme Dr Feelgood, avec ton budget, je regarderai de près le Dufour 34 performance (presqu'aussi rapide que le Selection ! :-), mais plus civilisé : moins gîtard, une vraie sdb. A mon avis, il faut privilégier la version 2 cabines. Tu trouves de beaux bateaux d'à peine 10 ans, pour 50-70k. Ca te laisse un sacré budget pour de belles voiles, un super pilote, un pilote de rechange, de l'autonomie énergétique, un émetteur-récepteur AIS, une balise perso AIS et PLB (eh oui, au large il faut les deux), un radar pour dormir plus que par tranches de 15 min, un radeau hauturier, un grab bag, des lignes de vie bien foutues (courtes et centrées), une VHF portable ASN avec GPS intégré, un mouillage sûr (ancre Spade, Rocna) pour pouvoir dormir sereinement quand on arrive au mouillage épuisé, une bonne capote de rouf pour pas en prendre plein la figure. Tout ça, ça coûte un bras, et 30 k ne sera pas de trop.
Avec ton budget, tu peux regarder aussi les JPK, Malango et Mojito. Des carènes modernes et des voiliers bien foutus !

13 déc. 201913 déc. 2019

L'Aphrodite 101, un bateau qui ne m'a laissé que de bons souvenirs; sauf quand la famille du propriétaire décédé m'a demandé de le vendre au plus vite. Je ne l'ai pas acquis; beaucoup de regrets, y compris pour mes enfants :-(

Bateau capable de naviguer la barre lachée. :-)

13 déc. 2019

Oui, c'était la bonne surprise pour aller manoeuvrer sans pilote, un superbe équilibre! Ça et des performances étonnantes au portant, et l'excellent confort intérieur une fois qu'on accepte de vivre assis ou couché.

13 déc. 2019

Les Salona utilisés par les Glénans m'ont aussi semblé un très bon choix pour ton programme, comme les Elan pour rester dans la même zone géographique d'origine. Avec une barre à roue de grand diamètre offrant AMHA un touché aussi net qu'une barre franche.
Pour en revenir à la zone géographique en question, le composite est une vraie spécialité des slovènes et croates. Pour une application dans le domaine médical avec des contraintes extrêmes en matière de chimie aggressive et de température, c'est là que j'ai trouvé le seul fournisseur capable de maitriser la réalisation de mes pièces.

13 déc. 2019

Bonjour

A propos de pilote : pour un bateau de 32, voir 36 pied, pour pouvoir naviguer sous pilote longtemps et avec du vent, il faut un pilote sérieux, donc un pilote intérieur sur la mèche de safran. Partir sur un pilote extérieur ne me semble pas raisonnable dans ton projet.

Donc le choix barre franche ou à roue va avoir peu d'impact vis à vis du pilote.
Mais ça n’empêche pas que le choix d'une barre franche est à mon avis un bon choix : agrément à la barre, manœuvre, place de port.

13 déc. 2019

A partir de 34 pieds il existe peu de bateaux avec barre franche dans les bateaux récents.
Le Dufour 34 est un bon bateau, rapide et confortable.
Par contre la version à barre franche n'est pas à conseiller car le dessin du cockpit est le même que celui avec barre à roue et l'ergonomie n'est pas bonne.

13 déc. 2019

@chemistrebor : message mp

13 déc. 201913 déc. 2019

Qui dit rapide dit léger. Qui dit léger dit inconfortable dès que la brise monte et que la mer se creuse. Il faut le savoir et y penser, dans une optique de croisière plus que de régate.
Un bon compromis se trouve dans un déplacement... moyen.

Si le pilote est quasiment indispensable pour la pétole, quand il y a du vent on peut trouver son bonheur en regardant son bateau courir tout seul sous régulateur d'allure. Ne consomme pas d'énergie, et ne tombe (normalement) pas en panne.

Quant à la suggestion du Figariste pour prendre quelques leçons, j'étais sans doute mal tombé, mais la seule fois où j'ai mis les pieds sur un Figaro, c'était au port et le skipper y manoeuvrait comme un pied, qui n'était pas de pilote.. 🙄

13 déc. 2019

d'après ton programme et tes exigences,regarde les JPK dont le 1010 qui répond en tous points .(il en existe avec un confort croisières.)

14 déc. 2019

JPK, excellente production, mais à un prix hors budget. Très faible production et comme le bateau est sympa, le prix reste "perché" en occasion

14 déc. 2019

On trouve des 110 au top à 100k mais le bateau de rêve c'est un 1010.

Les neophytes se sentent toujours rassurés par un bateau plus grand , a mon avis c'est une erreur ,il faut toujours choisir le bateau le plus petit pour son budjet et l'equiper et le fiabiliser avec l'argent economisé

14 déc. 2019

“La perfection est atteinte, non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à retirer.”
Antoine de Saint-Exupéry

Tu peux par exemple trouver un delher 33 pour 45000 ou 50000 euros ou un x 332 et ils t'emmeneront partout si toi tu suis !

14 déc. 201914 déc. 2019

Oui c'était mon point de vue initialement, mais comment dois-t-on considérer ceux qui se ressentent un peu "juste" en impression de sécurité et se rassure avec des plus grands voiliers ? C'est un manque d'assurance en sois ?

14 déc. 2019

Au niveau sécurité 30 32 34, pas tellement de différence si bien ne

15 déc. 2019

Peut être plus simplement un manque d'expérience (et/ou de compétence). C'est vrai que partout où l'on passe d'autres l'on fait avec des bateaux en bois, sans électronique, à l'ancienne dans un monde très différent... je pense aussi que la taille est très subjective. L'essort des 6,50 en est l'exemple, les courses transatlantiques sur les Figaro enfoncent le clou... la petite taille ne limite pas les aventures mais la lourdeur d'un gros bateau risque de limiter sa manœuvrabilité.

15 déc. 2019

En course on est là pour en ch...
En croisière c'est l'inverse, normalement.

14 déc. 2019

En mer : plus grand c'est mieux,
Au port : plus petit c'est mieux.
Dans certaines conditions où je me suis trouvé et où j'ai eu largement le temps de réfléchir (semaines), j'ai parfois pensé qu'un bateau plus grand aurait été mieux. Et ce n'était pas une question d'habitabilité car j'étais seul.
Bien sûr certains ont fait des choses incroyables avec des bateaux minuscules, mais soit ils aiment souffrir, soit ils veulent prouver quelque chose (comme le type dans son tonneau).
Et la simplicité n'a qu'un rapport lointain avec la taille.
Tout dépend du programme bien sûr mais d'après ce que je lis de Chemistrebor, un mètre de plus ou de moins n'est pas déterminant, dans un sens ou dans l'autre.

15 déc. 2019

Ça n'est pas à mon sens un manque du confiance en soit, mais une recherche de confort.

Un petit bateau est souvent moins confortable qu'un gros pour l''espace intérieur et les mouvements dans la mer.

Avec un petit bateau le mauvais temps arrive plus vite, sur certaines transManche je débarque en ciré trempé de la tête au pieds quand la plupart de mec ont enfilé une veste légère...

Les gens qui passent beaucoup de temps à bord manoeuvrent peu préfèrent de gros bateau, avec de génois, GV à enrouleur, propulseur d'étrave, etc...

Ceux qui manoeuvrent beaucoup pour tirer la quintescence du bateau sur le routage (manoeuves/réglages) les combinaisons de voiles (spi, ris, changements de voiles) et les optimisations fréquentes préfèrent les petits.

Ne pas sous-estimer aussi le budget qui augmente de façon exponentielle avec la taille, quand tu mets un bateau à ta main, tu vois tout de suite la différence Sur l'Aphrodite (10mx2,40) ça me coûte 30 à 50% de moins que sur l'A35 (10.50mx3.50).

Les voiles sont plus petites et en matériaux moins exotiques, les poulies font la moitié en taille/charge, les pilotes sont moins puissants, les bouts moins gros...

Pour un premier achat sur un nouveau programme, surtout en solo je pense qu'un petit est plus malin qu'un gros.

15 déc. 2019

Ce que je garde à l'esprit c'est que je ne vais pas non plus avoir le temps de faire plusieurs tests d'achat de différents voiliers. Éventuellement acheter un pogo 8.50 pour ce faire la main, cela peut être bien, mais si je trouve d'entrée le support qui me va bien, c'est pas plus mal non plus.
Pour les sorties avec des Figaristes, comment je peux y accéder , en faisant de la régate ?

15 déc. 2019

Ça me semble plus simple et moins coûteux de partir sur le bon bateau du premier coup.
La location pour se faire une idée est une solution.

15 déc. 2019

personne n'évoque un wauquiez?
le centurion 36 pourrait peut-être convenir.

15 déc. 2019

Budget (100 k€ max) pour un voilier de 33/36 pieds ça autorise un voilier de 10 ans, c'est sans doute pour cela que personne n'a pensé à un Wauquiez qui aura plus du triple, fusse t il peut être encore très bon... tout a évolué dans la production, formes, confort, gréement, équipements... pas toujours en bien mais parfois si, quand même.

15 déc. 2019

Oui, effectivement ce sont bien des bateaux de blue sailing. De nos discussions, sur le forum, le seul point de bémol c'est que ce sont des modèles anciens (mais de bonne construction) avec un gréement à l'ancienne basé sur un grand génois. Donc pas toujours ideal pour du solo et surtout dans les contextes ou il faut louvoyer.
Une parade adoptée par certains consiste à mettre un génois plus petit et un code 0 sur bout dehors pour les petits air.
Les unités plus récentes sont designées avec des GV plus conséquentes et des genois sur enrouleur à 105-110 % de recouvrement. Du coup certains Héossiens avaient la liste suivante :
- Fulmar 32
- Dehler 34
- Maxi 999
- X 305 ou 315 (gréement fractionné en option)
- X 332
- Dehler 31 ou 32 (un peu petit)
- sigma 33
Voici le lien du fil :
www.hisse-et-oh.com[...]ez-quoi
Par contre il n'y avait pas de considération sur les barres à roue - barres franche, j'avoue que c'est un point ou je me limite aux barres franches avec raquette, pour l'encombrement, la visualisation et la changement simple du pilote auto.

16 déc. 2019

Je vais peut être passer pour l'idiot du village mais c'est quoi "blue sailing"?

16 déc. 2019

@Prospero : c'est la croisière hauturière
(oui, on a une expression en français, c'est dingue ;-)

16 déc. 201916 déc. 2019

@estran, exact. Et en plus, l'expression anglaise correcte est "Bluewater sailing".

16 déc. 2019

Oui vous avez raison, en fait je trouve l'image des eaux bleues plus artitistique que le terme hauturier, qui n'est pas très judicieux car en voilier on reste au niveau de la mer alors qu'il se justifie pleinement pour les randonnées de haute montagne...
A choisir en français, voilier de grand voyage ou trans-océanique sont mieux, mais bon navigation en eaux bleues c'est une belle image. Perso, je pense que l'on peut se permettre un mélange des langues et utiliser des termes étrangers s'il y a une plus value communicative dans la formulation, mais cela reste qu'un avis.

16 déc. 201916 déc. 2019

Bonjour
Puisque nous sommes dans le mauvais traitements des diptères, la navigation hauturière est celle qui calcule la position en mesurant la hauteur des astres.
On peut peut-être conclure que la nav hauturière n'existe plus.

16 déc. 2019

Joli, on apprend toujours quelquechose sur ce forum ;+)
Donc si je comprends bien, nous sommes passé à l'ère des navigations satelittaires ?

16 déc. 2019

Voire navigation relativiste..?
(Dans les équations nécessaires aux gnss il y a des correctifs dus aux théories d'Einstein).
Mais cela ne devrait pas influer sur ta quête du bateau..!

16 déc. 2019

"la navigation hauturière est celle qui calcule la position en mesurant la hauteur des astres"

C'est une interprétation erronée, aucune validation dans les ouvrages de référence

Étymologie selon le dictionnaire étymologique et historique du français (Larousse) :
1632, Champlain ; de l'ancien français hauture, haute mer, dérivé de haut ; relatif à la navigation hors de vue des côtes

Selon le Littré :
Dérivé de haut : qui va dans la haute mer
Navigation hauturière, navigation de long cours par opposition à cabotage

16 déc. 2019

Il me semblait bien que c'était en rapport avec la haute mer.

16 déc. 2019

Puisque les diptères sont en ce moment même sodomisées, quid des coëfficients et des heures de marée ?

Si la navigation s'effectue au large, mais à basse mer d'un fort coëfficient, peut-on encore parler de "navigation hauturière"?

PS Chemistrebord, pardon de pourrir ton fil... 🙄😁

16 déc. 2019

J'en suis désolé aussi mais j'ai une (petite) excuse, c'était une réaction à :
www.hisse-et-oh.com[...]franche

Les échanges des connaisseurs en bateaux "qui marchent" et qui sont aptes et adaptés, conçus pour la navigation "hors de vue des côtes" étaient intéressantes, revenons au sujet.

16 déc. 201916 déc. 2019

La définition de Yantho n'est pas en contradiction avec les définitions que tu cites. C'est juste que les définitions du Larousse et du Littré, c'est un peu le serpent qui se mord la queue... C'est hauturier parce que la haute mer. Puis c'est la haute mer parce qu'hauturier. A part ça, ça ne nous renseigne pas trop sur les origines du terme "hauturier" :-)

Extrait du "Nouveau traité de navigation" de Pierre Bouguer datant de 1753 :
"On distingue ordinairement deux sortes de pilotages. La navigation est appelée hauturière lorsqu’on avance en pleine mer [...]. On la nomme hauturière parce que le pilote n’étant plus dirigé par la vue des côtes est obligé d’observer les astres & de prendre hauteur [...]. L’autre espèce de navigation est le cabotage, qui consiste à aller de cap en cap ou le long des côtes, sans perdre ordinairement la terre de vue."

Cf. l'un des excellents articles historiques d'Olivier Chapuis :

16 déc. 2019

Les définitions étymologiques que je cite sont des références linguistiques. Si on parle de langue française, c'est ce qui fait foi.

Je ne connais pas Pierre Bouguer, mais il n'est manifestement pas linguiste et il a peut-être aussi fait cette même erreur d'interprétation... c'est un biais classique.

16 déc. 2019

navigation hauturière opposé: cabotage

16 déc. 2019

Pour revenir au sujet, dans la liste de bateaux que tu cites Chemistrebor, il y a des bateaux de deux générations différentes (années 80 versus années 90) et 10 ans d'évolution architecturale entre les deux. Cela compte notamment pour être "relax" au portant avec de la mer lorsque l'on est en croisière solo sous pilote.
Par exemple, le sigma 33 avec son arrière pincé est plus volage au largue avec du vent et/ou de la mer que le X332 qui est lui plutôt sur des rails dans les mêmes conditions.

Même remarque à propos des X302 et X312 que tu cites également. Le X302 est une évolution du X312, avec des formes plus "modernes" et cela fait une différence dans certains conditions.
Naviguant sur un X302 depuis 3 ans notamment en régate solo et croisière "faux solo" (madame toujours à l'intérieur pour s'occuper de bébé), c'est un bateau plutôt simple à gérer en croisière du moment qu'il n'est pas surtoilé et qu'il est équipé d'un bon pilote. Le grand safran profond apporte un excellent contrôle du bateau qui est déjà naturellement stable de route. Le job du pilote est d'autant plus facilité. Par contre, je pense qu'il ne faut pas hésiter à sortir de la garde robe le grand génois 150% pour ne garder que solent 105%-110%, ORC et tourmentin afin de se simplifier la vie lors des virements et limiter les manœuvres de changement de voiles.
Sur le X332 qui est un copier-coller du X302 mais avec des centimètres en plus un peu partout à l'intérieur, la logique doit être la même.

Ibiza, un phare englouti...par l'urbanisation !

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