Comment rejoindre la survie ?

Bonjour,
Supposons que vous soyez OBLIGE de quitter le navire (il coule, il brule).
Vous percutez la survie, elle se gonfle, vous n'avez pas oublié d'amarrer le bout avant de la mettre à l'eau bien sûr.
Comment rejoindre la survie par mer formée quand il n'est pas possible d'y monter par le tableau arrière ?
Vous avez une TPS (que vous avez le temps d'enfiler), vous y accrochez une longe et le mousqueton croché sur le bout, vous vous jetez à l'eau et vous vous halez à l'aide du bout pour ne pas être emporté loin du radeau.
Vous n'avez pas de TPS. Comment faites-vous ?
Même technique qu'au dessus mais avec le gilet autogonflable qui a un harnais intégré ?
Vous mettez seulement un harnais et même technique ?
Autre solution ?

L'équipage
10 juil. 2017
10 juil. 2017
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Bonsoir, je n' ai pas de TPS, et si par malheur je devais utiliser ma survie dans les conditions que tu indiques, ce serait avec gilet et harnais.
Espérons qu' un héonaute ayant fait un stage de survie nous en dira plus.
Gorlann

10 juil. 2017
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Si vous quitter le bateau en pleine mer c'est que vous y êtes impérativement obligé, sinon c'est un comportement suicidaire ou absurde.
Un incendie ne peut que vous surprendre et va se propager très rapidement si vous n'agissez pas immédiatement pour l'éteindre ce qui vous laisse très peu de temps pour avoir des états d'âme. Si le bateau coule très vite vous êtes dans la même situation. Et l'instinct de survie prend alors le dessus avec une formidable décharge d'adrénaline qui va vous aider à sauver votre peau, si vous avez de la chance.
Sinon vous avez sans doute assez de temps pour gérer correctement votre évacuation.
Se souvenir que pour qu'une survie non à largage et déclenchement hydrostatique soit utilisable il faut déclencher le gonflage la longe attachée au bateau mais aussi ensuite couper cette attache sinon la survie coule avec le bateau, ce qui implique nécessairement que vous soyez très proche de la survie ou mieux déjà dedans

10 juil. 2017
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hélas, le temps que tu te mettes à l'eau, il y a des "chances" que ta survie soit déjà partie dans le vent avant que tu ne la rattrapes ...

10 juil. 2017
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Merci pour vos réponses
@bil56 j'ai bien précisé que tu as attaché la survie au bateau avant de la percuter ...
@outremer, c'est bien pour cela que j'ai écrit OBLIGE en majuscule. Je suis d'accord avec toi.
@gorlann29 j'ai effectué un stage de survie il y a 3 ans (stage ISAF maintenant World Sailing). J'ai appris à mettre la TPS, à percuter un radeau, à le retourner, à monter dedans (et avec la TPS, c'est pas simple) mais tout cela par temps calme et pas dans l'urgence. Mais comme je l'ai lu sur un autre fil, il n'y a qu'à l'armée qu'ils font ce type d'exercices en situation réelle (trop de risques !).

11 juil. 2017
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Si j'avais le choix entre le machin gonflable rendu obligatoire par des politiciens véreux et un bateau plein d'eau, je choisirais le bateau. La question qui se poserait serait : comment rejoindre le bateau pour essayer de le sauver une fois le bidule percuté et les bidons de survie mis à l'abri à son bord.

Plus sérieusement : le mieux serait peut-être d'être déjà dans la survie au moment de la percuter :-D

11 juil. 2017
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Lire le rapport de la tempête de 1978 durant la course du Fasnet, les abandons de navire , les canots non retrouvés.... ou désintégrés , les voiliers pour la plupart laissés ouverts n'ont pas coulés,......!!!!
seul le feu peut obliger à fuir, mais très rare surtout par mauvais temps

11 juil. 2017
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Je déconnais : on utilise le bout qui sert à retenir la survie au bateau qu'on a pris soin d'amarrer avant de la jeter et de la percuter puis une fois tout le monde à son bord on coupe le bout pour ne pas couler ou brûler avec.

11 juil. 2017
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L'attache de la longe du radeau est normalement prévue pour lâcher si le bateau coule... chez les chinois je ne sais pas...

12 juil. 2017
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Ceci n'est valable que si tu dispose d'un système de largage hydrostatique.
dans ce cas, il y a un maillon faible, sur lequel est attaché ta drisse de déclenchement, qui finit par casser à 250 kg.
C'est obligatoire pour les navires professionnels, mais pas pour la plaisance (d'ailleurs, pas certain du tout que les radeaux de plaisance aient assez de flottabilité inhérente pour déclencher avec un système hydrostatique).
Donc tout ça pour dire que la drisse de déclenchement ne lâchera pas si le bateau coule. la drisse et ses points d'attache sur le radeau doivent résister à une traction de 750 kg.
Donc ton radeau sera entrainné sous l'eau si le navire coule

11 juil. 2017
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Pour avoir pratiqué pour des raisons professionnelles tous les 3 ans par mer calme, il y a, à mon avis, deux moments délicats.
Le premier qui doit monter dans la survie, pour les suivants, c'est plus facile, celui qui est à bord peut les tirer et les aider, ce n'est pas évident. Essayez de monter seul dans une annexe, une survie, c'est encore plus haut sur l'eau. Je me demandais si on a le temps d'enfiler une paire de palmes ne rendrait pas l'exercice beaucoup plus facile.
Le deuxième exercice consiste à retourner la survie quand elle est tête en bas. Il faut le faire seul, j'ai un mal de chien pour y arriver, à deux, ça va, mais c'est dur. Je me demandais si cet exercice n'était finalement pas plus facile quand il y a des vagues. On fait l'exercice en mer, mais par mer de piscine.
Et, dernière remarque, je me souhaite de ne jamais avoir à l'utiliser, entassés à 6 ou à 8 dans ce machin dans lequel il y a 2 ou 3 cm d'eau et être enfermé sous le toit, c'est une horreur.
A vue de terre, je me demande si je ne préferrerais pas prendre l'annexe.

Mais je suis toujours content de faire cet exercice.

CaptainRV

11 juil. 2017
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Pour l'avoir fait lors d'un stage, je suis d'accord avec toi. Je pense que l'idée de mettre des palmes, au moins pour le premier qui monte dans la survie est une excellente idée.

11 juil. 2017
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Les palmes permettent vraiment une bonne poussée pour monter à bord d'un pneumatique mais dans ce type de situation encore faut-il qu'elles soient immédiatement disponibles, à votre taille, et que vous maitrisiez la technique de cet exercice ce qui suppose un bon entrainement de type plongée et si possible de bonnes capacités physiques . En plus si vous avez une TPS, vous n'êtes pas du tout dans les mêmes conditions que lors des entrainements de plongée.

11 juil. 2017
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faudra realiser que, esperer que la survie vous sauve est hautement improbable, un stage de survie tel que tu le decrit c'est plutot un stage de commercial de vente de matos autocoulant.
il faudrait mieux faire un stage d'entretient et de choix du bateau pour que:
il ne coule jamais
qu'il ne brule pas.
ne perde pas son mat ou son safran ou sa quille
c'est beaucoup plus complexe que de se suicider en pleine mer dans un bib de plage mais c'est tout de meme plus serieux.
Il faut realiser que les dangers, rares mais potentiels de la nav, sont d'un niveau 100 fois superieur a ce que l'administration propose pour les gerer. donc ayons un bib ridicule pour ne pas se prendre une prune mais ne considerons pas que c'est un moyen de sauvetage ou de survie.
.
enfin j'dis ca ( une fois de plus) j'dis rien chacun choisi sa mort..moi je fais le malin avec ca mais dans la vraie vie ( a terre en societe) je suis une quiche, je peux comprendre que d'autres soient a l'aise en societe et a la masse en mer

12 juil. 2017
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A propos, ce genre de stage (agréé ISAF) est demandé pour les coureurs au large... le feras-tu avant "la longue route " ?

11 juil. 2017
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Au lieu d'enfoncer des portes ouvertes (tout le monde sait déjà ce que tu écris),
j'aurais aimé savoir comment tu ferais, toi, avec ta grande expérience, si cette situation devait t'arriver, car les impondérables existent même avec le meilleur des bateaux et au meilleur des marins.

12 juil. 2017
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je dois y penser, mais c'est tellement complexe qu'en 40 ans j'ai toujours pas trouvé de solution, c'est pourquoi j'envisage d'autres traitements

11 juil. 2017
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Salut , le problème c'est pas de l'avoir ou pas , c'est obligatoire , le problème c'est de savoir si cela s'appelle bien une sur "vie " car sur se même forum on a vue comment elle sont révisées et tant qu'elles ne seront pas de qualités irréprochables et serviront ce pourquoi elles sont à bord , ont peux se poser la question , confiance or not confiance , en l'état des choses , vaut mieux attendre l'extrême limite avant de quitter le bateau et cela peux arriver même bateaux bien révisé , surtout avec la recrudescence d'OVNIS

12 juil. 2017
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La survie c'est la dernière extrémité. Peut etre ne servira t elle a rien.
Peut être sauvera t elle quelques personnes. Personne n'en sait rien. Quand le bateau coule il ne reste que ca !
Quand a croire que l'on peut se mettre a l'abri d'un naufrage, il faut vraiment ne pas connaître la mer.
Bien préparé ou pas nous sommes tous vulnérables.
Par contre on peut lutter pour les améliorer, faire en sorte qu'elles se gonflent toujours, permettre de monter a bord plus facilement, rendre leur retournement plus facile, etc....(a etudier quoi ameliorer).

12 juil. 201712 juil. 2017
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il est sans doute plus "realiste " de se mettre a l'abri d'un naufrage que d'esperer y survivre avec le materiel dit de securité, et je reconnais, a regret, que la balise est peut etre le seul objet credible, apres comment attendre les secours ( je parle du grand large uniquement) d'apres moi il n'y a pas de solution toute faite
il faut avat tout analyser precisement les causes de naufrages:

le feu ( le pire)
perte de quille ou de safran avec voie d'eau ++
breche dans la coque par ofni sur l'etrave par ex
et c'est tout, le reste : fracture des verrieres, descente trop grande et ouverte, etc... on peut y remedier sur tous les bateau.
mais il y a aussi les bateau avant une stabilite a l'endroit insuffisante, ou qui restent a l'envers=> ce cas ne devrait pas exister pour un voilier de croisiere
.
les question de voie d'eau peuvent etre prevenue pasr le choix du bateau, solidité de la quille du safran eventuellment de l'arbre d'helice , crash box sur l'etrave et/ou la quille, clisons etanche, forme de l'etrave et de la quille ( fuyantes pour "passer l'obstacle)
si on reflechi seul le feu est rehibitoire, mais la c'est plus une question de conception du circuit electrique car seul le feu electrique est presque incontrolable..aussi la premiere mesure devrait etre de soigné son circuit electrique ( a faire soi meme) et d'etudier la possibilité de deconnecter les batteries en toutes circonstances ( ce qui n'est pas mon cas.
dernier cas de feu electrique = court circuit a l'interieur de la batterie, la c'est presque imparable..ou pas

cette histoire de feu electrique sera un vrai probleme dans l'avenir si la propulsion elctrique se developpe
.
conclusion : pouvoir deconnecter les bat et pouvoir sortir les batteries => il faut intervenir avant que le feu se propage, il faut pourquoi pas etre capable d'apnée un peu prolongée ( 1mn)a cause de la fumée, et connaitre parfaitement l'agencement des equipements du bateau

12 juil. 2017
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mais si l'on se concentre sur le feu cela suppose que la grosse voie d'eau est impossible donc
pas de quille boulonnée
pas de safran suspendu
pas d'arbre d'helice exposé
pas d'etrave droite ou inversée
pas de mat traversant
pas de grande verrieres ni de gros rouf
piece d'etrave surdimentionnée
descende etanche
peau ce la coque suffisament resistante a la perforation
eventuellement cloison etanche a l'avant
couple de redressement important courbe de stabilité correcte
.
et en plus :: un moto pompe!!!!! et au moins une pompe de cale a tres grand debit (7-10000l/h pour un 12m)

12 juil. 2017
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Bref un panzer !

12 juil. 201712 juil. 2017
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vous etes cons avec cette histoire de panzer, sans grossierete aucune , hein on se connait,
c'est pas parce qu'on a un saunom une vraie quille une cloison etanche qu'on est plus lourd , tout ce dont je parle va allourdir le bateau de quelques dizaines voire 100 ou 200 pour les plus grands, je trouve que pour ne pas mourir c'est pas cher payé
.
apres, ca ne vaut pas pour un bateau de regate, ou un pur " speeder" fun, je parle nav au large croisiere, de bonnes voiles et un bon reglage seront bien plus utile pour la moyenne que le safran suspendu, qui entre nous presente un interet douteux sauf pour les bateaux instables sur leur route

12 juil. 2017
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Pas de problème Philippe, je t'ai lu appeler toi même ton Corrélation par ce mot de panzer...
Je me souviens que tu a ajouté une crash-box à ta quille... et le fil sur la réparation de la quille du Romané d'IsabelleB illustre un aspect des bateaux en aluminium auquel je n'aurai pas pensé.

12 juil. 2017
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Difficile question . Il n ' y a pas de solution définitive . Perso , je percuterais la survie , mais j ' embarquerai dans l 'annexe , la mienne est un cadet acti V avec des boudins de 40 , de 2,90 sur 1,52 m . Evidemment si j ' avais une AX 2 je ne sais pas , mais j ' essaierais de la conserver
Il faut avant tout essayer de ne pas couler et ne pas se précipiter sur l ' abandon du bateau .

12 juil. 201712 juil. 2017
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lorsque l'on a fait un 360 dans force 12 et 15 m de deferlantes il y a deja 34 ans, que les verrieres ont explosé et que l'on a embarqué 3 ou 4 m3 d'eau ( bateau de 15m) un des equipiers etait pret avec son sac pour embarquer dans la survie..
un autre a dit tres calmement : " il n'est absolument pas question de quitter ce navire temps qu'il n'a pas perdu toutes ses qualités de flotabilité"
je vous jure que dans une mer pareille on n'a pas envie d'aller dans la survie surtout que c'etait dans le golfe de gascogne fin nov, pour y mourir de froid
la solution d'oceanix est la moins pire en cas de naufrage total.
.
donc un rib ca peut aussi etre un element de securité
aux glenans ( encore eux!!) on avait des zod semi auto = annexe maousse avec une bouteille de gaz a declenchement manuel

12 juil. 2017
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Comme surement pas mal d'entre nous je me suis posé la question et je pense que je garderai la survie contre le bateau le plus longtemps possible et même j’essaierai de la remettre à l'endroit ( si elle s'est retournée ) depuis le bateau .
Si un jour je dois décider d'abandonner le bateau c'est que celui-ci est déjà bien " enfoncé " dans l'eau donc je pense qu'il sera plus simple de passer du bateau à la survie sans se jeter à l'eau mais de la théorie à la pratique ........
J'ai surfé pendant très longtemps et il m'est arrivé quelques fois de récupérer des baigneurs , certains avaient du mal à se "hisser " sur la planche qui est à raz de l'eau alors je pense qu'il doit être très dur de grimper dans la survie .

12 juil. 2017
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Mayko c'est très bien tout ça mais quand le bateau coule il faut bien faire quelque chose et un bateau qui coule ça arrive. La survie sert à ça.

12 juil. 2017
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c'est vrai mais la question d'origine etant comment monter dedans, je pense que la chacun doit faire ( apres preparation ) ce que ses capacités physiques et ses aptitudes lui permettent.
parce que, il ya fatique ou pas surpoids ou pas , age, musculature , facilité a monter dans un zodiac a l'etat normal, meteo mer nuit jour nombre de personnes et leur age et capacités respectives...c'est un peu comme : decrire le detail d'une prise de ris
par contre comment ne pas mourir selon ma conception me parait une clé, evidement ce n'est pas la question sensu stricto

12 juil. 2017
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Eh bien il faut s'entraîner avec des survies arrivées à péremption... le jeu étant un vecteur pédagogique puissant.

12 juil. 2017
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Moi la vrosse question que je me pose, c est que si la survie est attachee a mon cata, imaginons dans du gros temps, alors elle doit se disloquer d elle meme ?! Car a sec de toile, je ferai sans doute du 15-20 noeuds, j ose meme pas imaginer la traction sur le bout qui retient la survie au cata...
Mais bon, mon cata est repute insumbersible, alors la seule option d evacuation que je vois, c est un incendie.

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