Si vous deviez choisir! Côte US ou Patagonie?

Je sais ce ne sont pas du tout les mêmes destinations...mais laissons nous rêver!!!
Je vais bosser qques mois en Martinique ou Guadeloupe puis une fois la caisse regarnie ce posera la question de la route à venir. La Patagonie c'est un rêve, on me casse les pieds en me disant que mon voilier n'est pas fait pour alors que bien d'autres avant moi l'ont fait sur plus petit (First 305, Jouët 920, etc). Je me demande du coup ce que vaut la cote US, remonter jusqu'à New York, prendre les fleuves pour remonter jusque dans les terres...

Voilà simple discussion ouverte. Attention je tiens mes engagements et ne suis pas un simple rêveur :langue2:

J'ai un Jouët 10.80 gte, pas un 10.40 je précise car ce dernier est plus connu.

Au plaisir de tcharrer!

PS: si tout va bien je rentre avec le bateau et ne le vendrais pas, l'intention est qu'il reste le plus longtemps possible en ma possession. La route retour est plus facile si je remonte l'Atlantique nord en faisant de la côtière puis bifurquer sur les Açores j'imagine... :goodbye:

Julien.

L'équipage
22 mars 2017
22 mars 2017

Moi qui suis un marin de salon je te dirai que les "Damiens" on fait les deux...si tu n'as pas lu le livre, je te le conseille

en attendant que tu reçoive un vrai avis pertinent sur la question ;)

23 mars 2017

Je l'ai... je le garde volontairement pour mon départ!

22 mars 2017

si perso j'avais ce choix à faire, comme je passerai du temps dans l'un ou l'autre continent* je le ferai d'abord en fonction
de mes affinités avec l'une ou l'autre culture (2 mondes *2 continents 2 planètes différentes) puis si cela ne conditionne pas ton choix en fonction de la difficulté des navigations, des esprits chagrins vont te dire que c'est plus difficile de descendre que de monter, peut-être ont-ils eux mêmes mal aux genoux :-p ben alors tu descends puis tu remontes de l'autre côté puis tu fais la transcanadienne et tu redescends par les lacs et les waterways !
putaingue que j'aimerai pas être a ta place pour ce genre de décision, t'es tout seul, t'as pas quelqu'un pour t'aider ? une poule ? non jveux dire une vraie poule qui pond des oeufs ?

23 mars 2017

:mdr: :mdr: :mdr: :mdr: La poule ca va bien pour Guirec!!!! Pour te répondre il y aura des navs en solo et d'autre en équipage aux max de 4 à bord. La transat elle se fera à 3.
Un animal à bord c'est tracasseries assurées!!! Douanes, véto, etc, mais c'est vrai que pour ca la poule ca fait dans le rustique

:langue2:

23 mars 2017

La transcanadienne n'existe pas. Il faut mettre le bateau sur un camion de Vancouver aux Grand Lac.
La cote Est USA est assez facile à naviguer, à part du côté du Cape Hateras.
Tu peux remonter avec le Golf Stream dans le dos, naviguer au large et rentrer sur la côte par les Inlet et rejoindre l'Intercostale Waterway (ICW), un réseau de canaux parallèle à la cote. Tous les ponts sont à 65 pieds ou presque. Le ICW se termine au sud de la baie de Chesapeake.
On general on remonte en mai juin, pour se mettre à l'abris de la saison des ouragans à partir de la lattitude de New York pour fin juin mi-juillet.
Toute la partie entre NewYork et la frontière Canadienne et magnifique, il y a de quoi faire pour plusieurs mois. Par contre, passé mi octobre les conditions deviennent hivernales rapidement. Il n'y a plus personne sur l'eau et tout les services ferment.

23 mars 2017

Patagonie

23 mars 2017

Bonjour,
Ce n'est certainement pas un problème de bateau, la preuve: www.intothewind.fr[...]/
Fais toi plaisir, mais pour moi ce sera la Patagonie fin 2019.
Jean - Charles

23 mars 2017

fait ta nav vers les Antilles , tu verras deja ta capacité de navigateur et du bateau

23 mars 2017

Tu sais les Antilles ont toujours été un prétexte. La vie réserve son lot de surprises...je sais de quoi je parle. Tu as entièrement raison et je vais dans ton sens. Pas encore parti que je pense déjà au reste!!!

Malgré tout, l'aventure a déjà commencé depuis plus de 6 mois et ce n'est qu'une succession de paris, osés dans mon contexte actuel, et qui ne sont la conséquence d'expériences vécues enrichissantes, quelles soient douloureuses ou heureuses.
Je veux dire par là que mes décisions sont prises et que tout, je dis bien TOUT, sera mis en œuvre pour y arriver!!! Dès lors, chantier, travail, discussions ne sont orientées que pour ce projet, plus qu'un challenge (je n'aime pas le mot) c'est un accomplissement. Laisser la possibilité aux surprises d'exister et en même temps se donner le plus d'atouts possible pour réussir...bref j'ai les deux pieds dedans mais à ma façon :mdr:

23 mars 2017

et pourquoi tu ne commences pas par le brésil pour descendre en patagonie et remonter ensuite sur les antilles ? c'est bien plus logique que de faire l'inverse

23 mars 2017

Oui c'était une des possibilités envisagées! En t'expliquant brièvement le contexte qui oriente le choix des Antilles en premier tu vas comprendre.
Je suis infirmier de bloc op, j'ai démissionné de mon CDI confortable mais peu payé pour des missions intérims plus contraignantes mais mieux rémunérées. Objectifs, me dégager du temps et de l'argent pour la GROSSE préparation de mon bateau. En Octobre si tout va bien je pars. Je ne compte pas sur le chomage pour me payer mes choix de vie. C'est sans doute con aux yeux de certains de ne pas profiter du système mais je préfère n'attendre et ne dépendre de rien...enfin du moins possible et surtout rester en accord avec mes convictions. Pourquoi demander des aides alors que c'est moi qui est choisie cette situation???? Du coup, même si on dépense peu en naviguant, surtout que je suis minimaliste sur mes besoins quotidiens, j'ai quand même l'intention de ravitailler ma caisse de bord de façon honnête et avec plaisir! L'intérim aux Antilles pour un infirmier c'est du pain béni pour les structures hospitalières. Pas de billets d'avion à payer, disponible de suite et flexible...bref le travail est assuré. Je vais donc me faire plaisir à travailler en Martinique ou Guadeloupe pour pouvoir m'assurer le reste du trip!!! Donc Antilles en premier :litjournal: :langue2:
4 mois je pense puis départ pour le Nord ou le Sud :heu:

23 mars 2017

Aussi brésil et ensuite tu avises.

23 mars 2017

En répondant à Che, je te réponds également :whaou:

23 mars 201723 mars 2017

patagonie (chilienne)plutot que usa ou alors alaska.
.
mais pour y aller je te conseille vivement surtout que ton bateau est un peu juste, de ne pas passer par l'atlantique, la meteo en argentine est pourrie , variable et capricieuse au sud et il y a peu d'abris qui sont merdique d'approche, des estuaires ensablés souvent .
Par contre si tu fait :antilles ,panama, galap , ile de paques,juan fernandez, chiloe ( ou valdivia) tu navigues dans des eau bien plus clementes et a 41 sud tu navigue dans les eau interieures et la c'est cool jusqu'au cap horn. Surtout dans ce cas ne pas longer la cote sud americaine ( vents et courants contraires)...
cet itineraire n'a pas l'air logique mais je suis sur que c'est le plus facile..ton bateau est vraiment trop limite pour descendre jusqua detroit de le maire sans te faire defoncer
en distance ce n'est pas vraiment plus long depuis les canaries, et puis tu verras l'ile de paques qui est formidable et juan fernandez ( voir mes articles!!!)
.
pour la patagonie chilienne elle meme, c'est une nav facile , on se plaque quand il fait F10 et on descend au portant quand il fait <35nds sur eau plate..les abris sont innombrables, mais il pleut beaucoup.
.
si tu veux des renseignements plus precis mp ou tel

23 mars 2017

Sailortoun tu ne l'a pas fait côté Argentin?

23 mars 2017

Oui et je confirme ce que dit Mayko, peu d'abris et merdique d'accès (l'entrée de Puerto Deseado est un vrai piège attention, ne pas hésitez à demander un pilote). Pour le vent c'est on ou off, on a fait peu de voile et pas mal de moteur dans la calmasse entre 2 abris et 2 coups de vent... L'autre option c'est peut-être de tirer un bord (très) au large et de revenir. Ensuite dans le détroit de Magellan, faut juste être dans le bon sens et c'est tapis roulant jusqu'à Punta Arenas.

23 mars 201723 mars 2017

@ mayko
Faut quand même sortir pour passer le golfo de Peñas...
Il y a eu un projet de canal artificiel pour franchir la péninsule de Taïtao, mais jamais réalisé.
:-p

Les Skol y sont actuellement, ils en ont un peu bavé pour franchir le golfe.

23 mars 2017

L'Alaska n'est pas plus rude que la Patagonie? Penses que mon bateau est bien moins adapté que le tiens pour les régions froides mayko...

Sur l'Argentine, un réanimateur avec qui j'ai bossé (un argentin pure souche dont la sœur bosse pour le gouvernement là bas) m'a confirmé tes dires. Météo variable, coups de vents assurés et balaises!!! La cote est peu propice aux abris et soit disant pas si jolie.

Je vais préparer mes questions et on en parlera. Je suis bien conscient des limites de mon bateau, j'y tiens énormément et il est hors de question que je le perde pour un simple égaux surdimensionné ou une perte d'humilité de ma part :lavache:
Compte sur moi pour garder les pieds sur terre. La seule certitude: les Antilles ne seront qu'une halte :whaou:

23 mars 2017

Peux-tu nous en dire plus sur toi. Tes goûts, tes plaisirs de navigation, le bateau sur lequel tu envisages ce projet. La Patagonie est plus exigeante et elle n'est pas accessible sans un bon bateau et une bonne expérience.

23 mars 2017

Avec plaisir Gradlon!

J'ai appris la navigation par mon père et ma mère sur un Jouët 760 en faisant de la côtière. Peux être insouciants, ils m'ont laissé leur bateau seul à l'âge de 16 ans et à partir de là j'ai fais moi même mes expériences. Elles ne sont pas nombreuses mais c'est une passion que j'ai dans les veines. Solo, équipage, régates, croisières j'ai un peu tout fait. Je retiens souvent la phrase d'un bon chirurgien avec qui j'ai travaillé qui me disais "tu sais Julien l'intervention qui se déroule bien ne t'apprendra pas grand chose, en revanche, celle qui dérape et où la vie du patient est engagée, celle là te révèlera!!! Et c'est là que tu saura si la conséquence de tes actions auront été bénéfiques et si tu es tout simplement fais pour ça". Je compare toujours mon boulot à ma passion car j'apprends énormément des deux et il y a des similitudes dans la façon de les pratiquer :blabla: J'ai parfois plus appris lors d'une nav journalière de quelques milles que sur 400 milles en solo!

J'ai aujourd'hui le grand frère du 760 de mes parents, un 10.80. Ce bateau a une histoire riche qui démontre qu'un voilier lambda basique peut être porteur de beaux projets! Propriété d'une personnalité de Dassault Aviation à ses débuts il a traversé l'Atlantique pour se retrouver à New York pour des échanges inter entreprises lors de régates corporatives. Il est revenu en France ou il a gagné les fameuses Semaines de la Rochelle sous le nom de Belzebuth et a ensuite changé de mains plusieurs fois sans jamais se reposer ni bénéficier de travaux. Des allés retour Atlantique/Méditerranée avec un proprio puis des régates à nouveau mais cette fois en Med avec un autre. J'ai acheté le bateau dans son jus à son précédent propriétaire à Palavas. J'y effectue de gros travaux de remise en état et afin de l'équiper. Une passion est née pour lui qui au demeurant reste un rafiot sans prétentions, juste bien né et avec une histoire bien chargée! Je sais qu'avec moi il va encore faire vivre de bons moments...

Beaucoup reste à faire encore :whaou: :whaou: :whaou: :whaou:

23 mars 2017

mais quand tu es la bas pour la suite c'est plus compliqué sans enter en atlantique sud ( meme probleme qu' la descnete)et il reste
trajet inverse jusqu'a ile de paques puis tdm
ou retour en longeant l'amerique du sud panama antilles etc...
.
c'est pas du tout pareil que si tu va aux USA mais le spectacle n'est pas le meme non plus
. dans le cas des US c'est un voyage par ex de 2 ans(mini 1 an), pour la patagonie c'est plutot 3 (mini 2ans) si on fait pas la course

23 mars 2017

Bonjour,
Quelques grandes lignes avant peut-être une réponse plus détaillée.
Tout d’abord rien n’empêche de naviguer en Patagonie avec un voilier de série en polyester (les exemples sont maintenant nombreux y compris pour des voiliers de 9m) et même encore un peu plus au Sud. Question d’abord d’envie, ensuite de préparation puis de raison au cours de la navigation.
Ensuite combien de temps vous accordez-vous après votre escale antillaise pour la suite de votre périple et votre retour en France ?
Si juste le temps d’un été (hémisphère Nord), alors retour par le Nord. Mais alors pourquoi viser les Açores ? Pourquoi ne pas remonter plus au Nord : Terre Neuve, Sud Groenland, Islande etc.
Nous avons pour notre part navigué dans le sens Est - Ouest de La Rochelle à Savannah (Géorgie) via le Nord et emprunté les Waterways (ICW) de Norfolk à Savannah.
Si un an devant vous, alors, la Patagonie est envisageable. Mais la Patagonie est d’autant plus intéressante qu’on l’aborde coté Pacifique avec la longue descente vers la Terre de Feu. Une bonne occasion de passer le canal de Panama. Et puis de l’autre coté de Panama, c’est le Pacifique, un nouvel horizon. Même si mettre alors cap au Sud n’est pas la route habituelle des voiliers qui débouchent du canal.
Cette route via le Pacifique fut notre choix et nous ne le regrettons pas, même si parfois sur le fond la progression est lente, courant de Humboldt dans le nez. Cette descente vers le Sud est une belle navigation ! Et puis au final, c’est Magellan et le Beagle au portant…
Pour naviguer des Antilles vers la Patagonie via l’Atlantique, la route n’est à priori pas des plus agréables, cf vent et courants, bien que des voiliers l’aient entreprise. D’autres ont préféré faire le détour via les Canaries puis transater de nouveau vers le Sud.
Je lis à l’instant la réponse de mayko, pas trop d’accord sur les limites qu’il fixe à une descente via l’Atlantique à cause de votre bateau. En effet c’est une navigation exposée, mais le mauvais temps est un risque, jamais une certitude. Lors de notre retour alors que nous rentrions à Puerto Deseado, un Sun qqchose, sortait et un autre voilier en polyester l’a suivi. Nous n’avons pas de preuve qu’ils ne sont pas arrivés à Puerto Williams.
Bonnes navigations
Philippe

23 mars 2017

Merci Philippe pour ces belles lignes!!! Ca donne encore plus envie!!!
Pour vous répondre, le départ de Port Leucate se fera vers Octobre Novembre avec l'objectif de rallier Martinique et/ou Guadeloupe selon opportunités professionnelles. Janvier février sur place pour 4 mois de boulots puis se sera le départ pour ces deux destinations qui m'interrogent.
Peut être que j'en ferais rire aux Antilles lorsque je dirais que j'aurais bossé sur place pour me payer un bon chauffage :mdr: :mdr: :mdr:

23 mars 2017

oui je n'ai pas mis les pieds dans cette zone mais il me fout les jtons...donc ecouter les avis de ceux qui y ont ete

23 mars 201716 juin 2020

Quant à la remontée de la cote argentine

23 mars 2017

Tout chaud de ce matin :

:pouce:

23 mars 2017

merci de nous faire rêver !
en lisant le post je pensais à Vitos Dumas parti pour New York qui n'aime pas l'entrée et qui continue donc vers les Açores qu'il évite, Madère qu'il évite, ravitaillement par un cargo alors qu'il n'a plus rien à manger ... jusqu'à l'Argentine où il arrive finalement

23 mars 2017

Quel plaisir en rentrant d'une dure journée de labeur de lire ces réponses toutes aussi intéressantes les unes que les autres!!! Merci pour votre intérêt!!!

24 mars 2017

Bonjour,
Dans le Pacifique vers le Sud, maiko suggère une belle route !
Pour notre part, notre temps était compté et nous avions l’objectif d’une incursion en Antarctique qui nous imposait d’être au plus tard fin janvier à Puerto Williams pour faire cette escapade en février. Retour sur le continent conseillé au plus tard fin février – début mars.
Nous avons donc réalisé ce tour de l’Amérique du Sud en un peu moins d’un an.
Départ de La Martinique vers Panama début aout. Les infos météo indiquent que les cyclones ne pénètrent pas le quadrant Sud Est de la mer des Caraïbes donc après les premiers jours de navigation, nous étions théoriquement à l’abri. Par contre zone orageuses importants sur le Venezuela. Et nous en avons “profité“ pendant 5h d’une très longue nuit…
Passage de Panama dans la foulée. Puis descente à la cote en tirant des bords d’abord vers Menta, brève escale technique, en Equateur puis jusqu’à Callao, port de Lima. Nous souhaitions faire une escale touristique au Pérou. Après 3 semaines d’escale péruvienne cap au Sud Ouest en route pour Valdivia. Après un (très) long bord jusqu’au large de l’île Juan Fernandez, virement vers Valdivia. Nous sommes ainsi descendus d’un bord jusqu’au point 30°42 S – 83°23 W. Dans le Nord de cette navigation, beaucoup d’oiseaux de mer et de cétacés.
Escale de 3 semaines à Valdivia pour les derniers préparatifs. Et une belle virée en autocar pour visiter Valparaiso. Nous partons le 5 décembre en direction de Chiloe.
Le 21 janvier, nous nous amarrons au Micalvi. Nous avons été privilégiés par la météo. Ces conditions clémentes nous ont permis d’éviter de rechercher systématiquement les mouillages les plus abrités. Nous avons souvent pu mouiller dans des anses assez vastes pour éviter la “corvée“ des aussières à terre.
Après notre navigation Antarctique, nous avons rejoint Puerto Williams où nous sommes resté jusqu’au 20 mars avant d’entamer notre retour vers La Martinique via l’Argentine.
La météo très moyenne pour quitter le Sud à ce moment fut un bon motif pour prolonger jusqu’au plus tard notre séjour à Puerto Williams.
Ensuite remontée de la cote Sud Américaine. C’est vrai que nous n’avons que flirter brièvement avec le Brésil. Et après une escale de quelques semaines à Jacaré, le temps d’un rapide retour en métropole, début juillet nous étions de retour à La Martinique pour commencer une autre aventure qui devrait nous ramener sous peu vers ces hautes latitudes tellement séduisantes.
Si nous avions souhaité revenir en France avec notre voilier à l’issu de ce tour de l’Amérique du Sud, cela aurait été possible à partir du Brésil. Nous aurions pu être en France en juillet.
Ce rythme peu semblé à certains un peu soutenu, mais pour nous la répartition entre escales touristiques et longues navigations fut très satisfaisante.
Philippe

24 mars 2017

Pour avoir fait une partie de cette route il y a 20 ans, (Martinique-Chonos par Panama A/R) je mesure la performance !
Je vois que le bateau est un ketch acier de 17m... on peut suivre vos voyages plus en détails quelque part ?

:bravo:

24 mars 2017

Bonsoir Philippe,
Les gens heureux n'ont pas d'histoire... ;-)

Mais en ce moment, il y en a aussi qui sont heureux et qui le racontent :
libertairegv.blogspot.fr[...]os.html
:pouce:

24 mars 2017

Bonsoir Flora,
Ce voyage a été réalisé à bord de notre Santorin sloop. Reprendre la route du Sud à bord du ketch, c’est pour bientôt après un chantier de 3 bonnes (!?)années. Approche par l’Atlantique cette fois. Très conscients des difficultés potentielles de cette route.
Nous n’avons pas de blog.
Philippe

24 mars 2017

Nous n'avons pas du tout le même bateau :mdr:

A priori il semble plus favorable, une fois que je serai en Martinique de taper sur Panama que de descendre la cote argentine...vous confirmez?
Coté administratif avez vous eu de grosses embrouilles ou c'est passé facilement?

PS: le Vénézuela...j'oublie en ce moment :lavache:, ça craint!

Merci pour message!!!!!! :pouce:

24 mars 2017

La descente vers la terre de feu cote pacifique est beaucoup plus agreable que le contraire a savoir la remontee de puerto williams vers chiloe.

Il suffit de voir les equipages se croiser dans les canaux pour comprendre ...

En tout les cas , avec un moteur fiable, et un bon poele (plus pour l'humidite que le froid) cest tout a fait accessible , a condition de prendre le temps, et d avoir un irridium pour les fichiers meteo.
Meme sans moteur ... si le bateau remonte bien au vent ...

enjoy.selfmicro.fr[...]/

bon vent pour ce voyage inoubliable !

25 mars 2017

le chauffage c'est pas si critique , un con de poele kerosene de super marche fait tres bien l'affaire
un iridium on s'en fou completement aussi dans les canaux : il fait mauvais on reste , il fait beau on y va
je me demande comment on faisait quand on n'en avait pas ( d'ailleur j'en ai pas :reflechi:)
le moteur c'est aussi facultatif je l'ai fait sans, mais la , oui c'est un peu plus technique, mais rigolo :mdr:

24 mars 2017

Visiblement, la Patagonie semble être plébiscitée.

24 mars 2017

Oui c'est certain! J'avoue que naturellement mon cœur balance davantage pour cette destination...mais on lit tellement de choses à son sujet que je me dois un "minimum" d'y réflechir.

25 mars 2017

La rudesse des éléments pour faire simple! Après je ne le juge pas inaccessible :heu: simplement on a moins droit aux erreurs. J'ai les pieds marins depuis tout gosse mais pas dans des pays si froids et si loin de chez moi. Ce serait le grand saut. A mon avantage je connais par coeur mon bateau et ses limites. J'ai un bon moteur, sous voiles il est rapide et malgré sa charge de route il reste très manoeuvrable et réactif. J'y refais actuellement une santé et j'avoue que je l'en crois capable. Le hic c'est l'autonomie limitée en tout de part sa taille. Même si je suis débrouillard je ne veux ni ne me mettre en danger ni le perdre!

24 mars 201724 mars 2017

Bonsoir funnywave,
Peut-on connaître ces "tellement de choses" que vous lisez?
Et Panama n'est pas une corvée.
Philippe

24 mars 2017

la glace je la prefere dans le pastis ! par contre remonter jusqu au canada par la waterway ça m aurai bien plu mais attention au tirant d eau !!!

24 mars 2017

C'est un point qu'il faut que je vérifie car j'ai 2.05m de TE, ça reste classique par chez nous mais ailleurs :litjournal: :policier:

24 mars 201724 mars 2017

Une chose de sûre dans tout ça...je vais m'acheter un chauffage adapté :langue2:

Je suis l'exemple de H2O, First 305 qui a fait ce style de périple.

www.google.fr[...]/search

25 mars 2017

te casse pas la tete avec le chauffage

24 mars 2017

Compter environ US$2000 pour traverser Panama: frais d'écluses, courtier, embarquement des helpeur obligatoire et du pilote, leur faire à bouffer (oui oui, ils exigent des repas chauds)...

25 mars 201725 mars 2017

Outre le chauffage, quelques éléments sont indispensables pour naviguer en Patagonie qui se caractérise par des changements de la force du vent soudain et violents, des fonds encombrés d'algues filaire très abondantes, des mouillages étroits et abrités ou l'on porte des aussières à terre, c'est:
- un équipement de mouillage irréprochable avec au moins 50m de chaine et du textile pour l'élasticité, un guindeau à toute épreuve et une ancre type Rocna pour percer le lit de kelp et malgré cela crocher au fond.
- Deux fois 100m d'aussiéres montées sur des tambours pour les porter facilement à terre
- Un cockpit trés protégé pour ne pas se prendre les rafales d'eaux glacées dans la gueule
- Un moteur très fiable avec de la rechange et de l'outillage. Dans la canal de Beagle on remonte est/ouest au moteur. En cas de panne moteur les chiliens bloquent le bateau jusqu'à réparation (vécu)
En résumé outre le fait d'être solide le bateau doit savoir porter du poids sans perdre ses qualités marines. Au-dessous de 12m de long un portique entraine beaucoup trop de fardage et devient dangereux.
- Des notions d'espagnol pour sympathiser avec les marines chiliennes et Argentine qui s'inquiétent en Vhf de vous savoir en vie.
Au bout de cela on a la récompense absolue cad des paysages marins à couper le souffle.

25 mars 2017

D'où ma réflexion pour y partir car mon bateau ne remplie pas toutes ces conditions malgré son fort rapport de lest et sa raideur à la toile.
Pour le moteur il est de 2012 et tourne nickel, question mouillage j'ai 50m de 10 avec du textile ainsi qu'une Kobra 16 kg...à voir. Mon budget ne passera pas encore pour une Rocna qui au demeurant me paraît trop encombrante pour mon bateau qui n'est pas si grand.
Le guindeau est un increvable Goiot du début des années 2000, rapide et puissant. J'y ai confiance. Il est en cours de grosse révision.

Dois je abandonner l’idée du portique? Le problème c'est le placement de mes panneaux solaires et l'éolienne!

Pour le cockpit je n'ai qu'une grande capote de descente mais gros avantage j'ai un bridge deck qui offre un super poste de veille abrité!

Rassurant de savoir les autorités vigilantes! Pour l'espagnol pas de souci je le parle correctement.

Merci.

25 mars 2017

pourquoi tout le monde nous raconte des horreur ( des gens qui y ont ete ???)
la patagonie est l'endroit ou la securité est une des pluis facile a assurer , et la nv la plus confortable qu'il soit. a part la pluie, et oui y fait pas chaid mais ca depends on peu aussi prendre le soleil assez souvent.
*meme par 50 nds ou plus il y a peu de mer ( tout est relatif ), on peu naviguer surtout au portant quelque soit le vent, mais attention on va vite, faut pas se planter et n pas rater l'entrée des mouilages
*pour les aussieres il en faut 400m et en textile flottant OBLIGATOIRE
*pour le mouillage 50m de chaine c'est ultra minimum(70-80 c'est mieux) et il faut trois mouillages
*il faut obligatoirement des voiles de gros vent, et un assez petit foc ou une trinquette auto vireuse sera d'une grande utilité surtout si le moteur se met en greve
*penser a ce sujet que pour reparer le moteur faut pas y penser donc sovoir et pouvoir manoeuvrer a la voile
*toujours en rapport avec le moteur , pouvoir etre autonome en electricité ( surtout pour le guindeau)
*guindeau obligatoire pour un bateau de + de 8-9m
*avoir un quille solide car il est inevitable de talonner du cailloux, le cartes sont foireuses il faut savoir s'en passer
*le chauffage = depense inutile ( si on n'en a pas) , prendre un truc au kerosene basic
*une bonne annexe avec son hb toujours a poste en remorque ( si on sait faire par tout temps)= tres utile pour les mouillages
*je te conseille d'oublier aussi l'assurance, mieux vaut betonner sa competence , sa viligance sa prevoyance
.
un petit ennui : apres quelques temps on est a l'aise dans ce nouveau milieu et c'est la qu'on risque la connerie par exces de confiance

25 mars 2017

Tu peux pas être prêt pour qu'on parte avec nos deux bateaux en même temps? :whaou: :langue2:

J'aime comme toujours ta façon de relativiser! De toute manière je pars après on verra la route. Et puis au cours du voyage rien n'empêche de compléter l'équipement en fonction des besoins! :pouce: :bravo:

25 mars 201716 juin 2020

Bonjour,
@ Gradlon,
Plutôt d’accord sur le fond, en particulier pour la remarque sur les portiques.
Cependant tous les mouillages ne sont pas étroits. Et les plus vastes offrent de superbes vues, météo permettant.
Quant au Beagle d’Est en Ouest au moteur. ..L’un des intérêts d’aborder la Patagonie par le Pacifique c’est que selon le régime habituel des vents à l’approche de la Terre de Feu, la navigation se fait au portant.
@ funnywave
Des détails pratiques sur nos escales de la sortie de Panama au Pérou. Une note rédigée il y a déjà quelques temps
Philippe


25 mars 2017

Ça donne envie! Après avec un Amel on peu tout affronter :whaou: moi je serais plus en mode survie je pense!
Toutes mes capacités sont moindres, réserves en eau, gaz oïl, etc. D'où l'intérêt de bien calculer si j'y vais ou pas.

Y a t’il des points de ravitaillement rapprochés?

De toute manière je n'envisage pas de le faire en solo, j'aurais de l'équipage, on sera deux ou trois. Le mieux serait de le passer avec des bateaux copains.

25 mars 201725 mars 2017

Bonjour, les 2 destinations me semblent très intéressantes. et j'aime ta question elle génère des réponses très intéressantes
Juste un point pratique qui pour nous a été éliminatoire à court terme: nous ne pouvons pas aller aux USA car notre assureur exclue spécifiquement cette zone de navigation (à cause du risque responsabilité civile). Nous avons fait le tour des assureurs et ceux qui couvraient les US étaient hors de prix. Nous allons retenter l'an prochain avec d'autres assureurs dont les coordonnées nous ont été communiquées par des amis au cas où, car rentrer à New York à la voile puis naviguer la haut une saison reste un rêve.

25 mars 2017

Thienan quand pars tu? Je suis intéressé par la question des assurances tu t'en doute!

25 mars 2017

C'est noté! De toute façon on reste en contact j'aurais besoin de vous pour des infos.

25 mars 2017

on est déjà partis. Pour être plus précise, je suis rentrée mercredi dernier de saint martin et Christian mon compagnon est toujours sur le bateau. Il est actuellement travers Sud Porto Rico: pas de débarquement possible puisque c'est territoire US (assurance et il faut absolument visa B1/B2 , ESTA ne suffit pas)
On devait aller à NY en Mai mais on a annulé à cause de cette histoire d'assurance.
Nous étions couvert par AXA depuis plus de 8 ans (sans aucun sinistre) mais cet hiver ils se sont désengagés du risque USA (à cause de la responsabilité civile) et ils nous ont proposé une couverture Méditerrannée à la place... presque pareil quoi... Du coup on a cherché d'autres assureurs qui couvraient les USA mais on a fait chou blanc (sauf à prix prohibitifs) et on en a pris un pour un an sans couverture USA.
En "attendant" on va sur Cuba - Mexique - belize - Colombie ou on laissera le bateau pour l'été.
On retente la saison prochaine avec des assureurs de copains qui sont couverts pour les USA (contact direct courtier) et si ça marche on programme NY en Mai puis en Sept- Oct Bermudes - Açores- Cap Vert - Brésil - Colombie puis passage Pacifique via Panama jan 2019.
Si on ne trouve pas d'assureur, on ira probablement dans le Pacifique un an avant soit jan 2018
1plus1blog.com[...]gramme/

Tiens moi au courant si tu trouves un assureur qui couvre les USA à un prix abordable. Si on est plusieurs, on peut même tenter un négo groupée... sait on jamais

25 mars 2017

Bonsoir,
Bonsoir,
Nous étions assurés pendant notre voyage y compris pour les USA par Transmer (JH Guillet, jhg@transmer.com) On peut estimer que leurs primes ne sont pas “cadeau“. A apprécier selon la nature (âge et autres critères) et la valeur du bateau, et l’importance de cette dernière dans son “patrimoine“ personnel…
Prendre également en compte les réponses à des changements de programme imprévus ou des demandes particulières. Ce fut le cas pour nous pour les USA où nous ne devions pas initialement naviguer ou encore lors de notre carénage à Piriapolis (Uruguay). Lors des manœuvres de grutage, le propriétaire reste assureur de son bateau, y compris en RC, et doit fournir une attestation à l’autorité qui réalise les manutentions (en 2012).
Philippe

25 mars 2017

A la Moitessier : entrer dans la baie d'Hudson jusqu'à Manhattan à la voile... et faire demi-tour sans mettre pied à terre, en arguant qu'on a changé d'avis ! Ce serait plutôt ça mon rêve américain, le grand tour de Miss Liberty...

:-p

25 mars 2017

:whaou:
Faire le tour de la statue de la liberté et repartir sans faire du shopping à NY ça m'irait très bien, mais de là à faire comme Moitessier. Je me sens pas de repartir direct de là pour aller dans le Pacifique sans même avoir fait d'avitaillement.... Je suis admirative de Moitessier mais je me sens pas de faire comme lui. Une fois là haut, il parait que naviguer dans le Maine c'est génial et tant qu'à avoir fait tout ce chemin, je serai frustrée de pas en profiter. Bon je me console, Tabarly avait mis pied à terre à NY... :-p

25 mars 2017

Je vais quand même donner mon point de vue de nana à propos du chauffage dans les canaux de Patagonie.
C'est pas qu'il fasse très froid (on y a été de décembre à mars)
mais il pleut beaucoup, c'est donc très humide quasiment en permanence. C'est ce que j'ai trouvé pénible, sans vrai chauffage.
On avait ce que dit mayko, un truc à kérosène mobile qu'on n'allumait que dans la journée au mouillage. Mieux que rien, mais ça ne sèche pas l'intérieur et il fallait laisser les panneaux entrouverts pour pas périr asphyxiés et l'éteindre la nuit... je me souviens de petits matins pas drôles 10° dans le bateau et la pluie qui tombait.
J'ai fait OUF quand on est remontés à Chiloé où le soleil est bien plus présent et la température bien plus douce...
Si je devais le refaire, ce serait avec un vrai chauffage qu'on puisse laisser en navigation et la nuit : ça doit tout changer !
:jelaferme:

26 mars 2017

hello à tous,

Je plussoie le commentaire de Flora à propos du chauffage. Même avec un bateau plastique, la condensation est terrible si vous ne chauffez pas l'habitacle quand les jours de pluie se suivent en file indienne. L'installation d'un chauffage ne dispense pas de passer en revue les ponts thermiques et autres surfaces condensantes pour les isoler mieux.

Par ailleurs, je souhaite contredire l'idée qu'une couverture de cockpit soit indispensable. Nous avons un cockpit très exposé (limite à plat-pont) et ça nous donne un contact avec l'environnement exceptionnel qui permet de sentir et voir arriver les williwaws et réagir à temps pour affaler.

De même, le moteur d'annexe n'est pas indispensable. Le seul endroit où nous l'avons utilisé , c'est à Puerto Consuelo, près de puerto Natales et encore, je crois qu'on aurait pu s'en passer. Porter les amarres à terre ne nécessite jamais un moteur, on est tout près !!! (et on traverse le kelp sans soucis)

Les amarres flottantes peuvent être achetées au dernier moment, à Puerto Deseado coté atlantique ou à Puerto Montt coté pacifique. Sur un petit bateau, un grand sac est moins encombrant qu'un tambour. Mais il faut de l'amarre tressée, pas torsadée (qui fait des coques).

Isabelle, sur Skol, actuellement de retour à Puerto Eden pour le plaisir.

25 mars 201716 juin 2020

Bonjour à tous,
En complément de tout ce qui a été dit depuis le début du fil, je rajouterai quelques éléments sur la trajet est-ouest que nous avons parcouru entre 2010 et 2012.
La descente vers le sud par l'Atlantique présente entre autre l'intérêt de découvrir un peu du Brésil de l'Argentine et des Malouines. Le trajet direct depuis Mar del Plata jusqu'au détroit de Lemaire peut être avantageusement remplacé par des étapes plus courtes, Baia san Blas, Caleta Hornos, Puerto Deseado (dont l'entrée et la sortie ne nécessitent pas de pilote pour nos voiliers...)
Le détour par les Malouines nécessitait en 2011 de faire un demande d'autorisation auprès des Argentins! A vérifier si c'est toujours de saison.
A l'atterrissage sur le détroit de Lemaire et en cas de conditions défavorables préférer l'option de Puerto Hoppner sur l'Ile des Etats à celle de la caleta Thétis qui est un vrai piège (à part peut-être pour un dériveur venant s'abriter dans la deuxième partie de la baie?) Si les conditions ne sont pas trop contraires il faut savoir qu'il existe un passage à terre du Détroit de Lemaire, du côté de la Terre de Feu. Il est décrit brièvement dans l'ouvrage des Italiens. C'est étroit, un trentaine de mètre entre le help et les tourbillon du détroit, mais il y'a un contre courant favorable qui permet d'atteindre rapidement Baia Buen Successo et de s'accrocher à la bouée de la marine Argentine pour y attendre le prochain coup de vent qui ne manquera pas de vous rejoindre.
Après, de petites étapes entre bons mouillages permettent de rejoindre Ushuaïa par le canal de Beagle.
En venant des Malouines, garder à l'esprit que l'Ile des Etats a plusieurs bons mouillages permettant d'attendre la bonne fenêtre pour franchir le détroit.
En ce qui concerne la partie matérielle, la présence d'un chauffage à bord fait une vrai différence (voir la remarque de Flora) Nous avions un webasto qui peut fonctionner en navigation et un poêle Refleks au mouillage. J'ajouterai que les équipements individuels contribuent à diminuer les désagréments possibles de la pluie, de la neige du vent et des embruns qui parfois vous tombent dessus presque en même temps.
Dernier élément, et non des moindres, de navigation sereine: la météo, à consulter et étudier sans modération!
En bonus une photo de ce qui se passe si votre spi passe à l'eau dans le détroit de Lemaire!
Bonne fin de semaine
Alain

25 mars 201716 juin 2020

Bonsoir,
@funywave
Pas de mode survie !!
Descendaient les canaux en même temps que nous, 3 jeunes sur un Delph 32. Le propriétaire en solo avait d’ailleurs fait un détour par les Galapagos. Nous avons été rejoints au mouillage Caleta Bernard par un Etap 32, un couple qui remontait. Nous avons croisé au Micalvi, Manu, qui depuis a fait parler de lui, sur son Challenger avec moteur HB , etc…
Philippe

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