Sun Odyssey 32i deriveur intégral.

Bonjour,
Je serais intéressé par l'achat d'un Sun Odyssey 32i dériveur intégral. J'entends beaucoup de chose sur les dériveurs. Trop gîtard, au mouillage on roule etc..
Ma navigation est surtout dans le Golfe du Morbihan et ses îles autour, une fois par an l'Angleterre ou l'Espagne et je vais m'échouer 2 à 3 fois par an à Belle Ile ou Hoedic.
Avez vous un avis sur ce bateau ?

Merci

L'équipage
14 jan. 2017
14 jan. 2017
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Je ne connais pas le sun odyssey mais il existe aussi le feeling 32 qui est un très bon dériveur intégral robuste

14 jan. 2017
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Et ont pourrai avoir une photo d'un 32 i posé sur le ventre ?

14 jan. 2017
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Pour avoir les idées claires: un vrai DI à ne pas confondre avec un DL ou un quillard à quille relevable est défini par:
la totalité (ou presque) du lest en fond de coque et une largeur un peu augmentée, une dérive mobile pas ou peu lestée. En conséquence le couple de rappel est le même qu'un autre bateau, mais au prix d'une charge de lest plus importante (+1T pour un 10m à la flottaison par rapport à la même coque en quillard), à trainer ce qui s'ajoute au frein supplémentaire dû à la largeur. On pourrait éventuellement trouver une période de roulis plus courte qu'un quillard, avec rappel plus sec, mais il faut faire le calcul. Si on a assez d'eau on peut laisser la dérive basse en amortisseur de roulis.
On peut aussi échouer (attention au sens du coef de marée)
Un DI n'est pas particulièrement gitard d'autant plus que ce type de bateau avec sa coque large et sa courbe de stabilité un peu moins bonne que celle d'un bon quillard, n'invite vraiment pas du tout à tester des inclinaisons fortes (d'ailleurs inutiles) ce qui fait qu'on tendance à réduire plus tôt.
Ce type de bateau permet du rase cailloux aux aventureux
(1m d'enfoncement mais à vos risques et périls).
Par mer très très mauvaise, si on a de l'eau à courir, on peut être amené à remonter la dérive pour glisser/déraper sur la vague. N'écoutez pas ceux qui n'ont jamais utilisé ce type très particulier de bateau. Ils n'y connaissent rien du tout!!!!
Si vous en achetez un il est impératif pour votre sécurité que vous ayez bien analysé et compris comment un DI marche
(idem pour un cata). Au besoin refaites quelques heures de vrai petit dériveur style 420, jusqu'à aller à l'eau et comprendre qu'il faut absolument être très réactif.

16 jan. 2017
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Merci pour vos conseils.
Miguel

21 août 2021
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Bonjour, je relance ce sujet car je m’intéresse au Sun Odyssey 32i et que j’ai trouvé une version dériveur sur le marché.
J’aurai préféré un quillard mais je ne trouve pas grand chose.
L’un d’entre vous a l’expérience de ce bateau ?
Est-ce qu’il remonte effectivement mal au vent ?
Comment il se comporte ?
Quels sont les plus et les moins ?
Merci à tous et bon week-end
Étienne

21 août 2021
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Généralités: Si vous cherchez dans un dériveur intégral un quillard et si vous n'avez absolument pas besoin de naviguer avec un très faible tirant d'eau n'achetez pas un DI !
Un DI n'est pas fait pour faire du près très serré et est hélas nettement surlesté.
Mais quillard ou DI le près à est fonction d'un très bon plan antidérive (avec un DI bien conçu on peut disposer d'une vraie bonne dérive) et de la possibilité de serrer au maximum la voilure avant de l'axe du bateau.
Autrefois sur LN concernant un voilier de cette taille, un proprio lassé de son DI
et croyant au Père Noêl, l'avait, avec l'accord de l'Architecte M. Joubert, transformé très coûteusement en biquille (car c'était la mode) avec de très belles quilles. Aux essais il ne gagnait rien du tout sur le même bateau en DI.

21 août 2021
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Bonjour, merci de votre réponse.
Si je le mets au Havre, ça peut avoir du sens car je pourrai mieux profiter des ports environnants qu’avec un quillard.
Des propriétaires ou utilisateurs du SO 32i dériveur ?
Cordialement
Étienne

26 août 2021
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J'ai un SO 30i dériveur. Navigant à partir de La Rochelle, son faible tirant d'eau est un réel avantage pour entrer dans les ports à seuil ou à écluse des îles du secteur.
En revanche, le couple de rappel réduit par un lest plus court m'amène à prendre un ris dès 12-15 noeuds au près pour limiter les départs au lof dans les risées. La prise de ris automatique (renvoyée au cockpit) est alors bienvenue.

26 août 2021
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Merci pour cette réponse. Je me dis que si j’arrive à mettre la main sur ce bateau (j’attends des nouvelles de mon banquier) alors je saurai tirer partie d’un tirant d’eau de 90cm, notamment dans les ports en Manche autour du Havre où je compte le baser, mais aussi en sud Angleterre où il y a plein de rivières et de baies charmantes à explorer.
Bref je me suis fait a l’idée et j’espère seulement pouvoir être assez réactif pour ne pas le laisser passer, celui-ci !

26 août 2021
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Un point délicat sur mon SO 30i, c'est un bi-safran. L'effet du pas de l'hélice est relativement important dans les tout-premiers mètres avant que les safrans aient bien prise. Les manoeuvres aux ports doivent être bien anticipées avec cet élément.

26 août 2021
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Oui le vendeur m’a assuré que ça ne posait aucun problème mais je m’attends à revoir mes fondamentaux en termes de manœuvres !

27 août 2021
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La technique que l'on m'a proposée, si l'on veut aller dans une direction contraire à celle où entraine le pas d'hélice, est de lancer fortement le moteur pour se déhaler rapidement puis de mettre au point mort pour que les safrans fassent pleinement effet sans être contrariés.
Lorsqu'il y a du vent, j'ai parfois passé un long bout sur le bastingage d'un bateau, 4 places plus loin, pour tirer mon arrière et assurer ma rotation (pratique empruntée à un autre skipper de bi-safran).
Si t'es riche, il y a des propulseurs d'étrave...

27 août 2021
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Non je n’installerai pas un propulseur. Il faudra bien que je m’y fasse.
Merci !

27 août 2021
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J'ai loué successivement deux DL (O323 et SO33i) et depuis nous avons acheté un SO32i en version quillard.
N’étant pas un champion de la manœuvre de port, c'est vrai que les DL m'ont donné du fil à retordre. La différence avec le quillard est énorme sur ce point, c'est le prix à payer pour explorer les zones auxquelles tu fais référence.
Idem pour les bords de près, le quillard est plus véloce et serre plus le vent, ce qui parfois était déroutant avec les dériveurs.

27 août 2021
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Les performances au près m’inquiètent plus que la question des manœuvres, à tort peut-être.
La différence est aussi flagrante que ça ?

27 août 2021
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Naviguant en feeling 36 depuis 6 ans, je te déconseille les DI. En effet tu vas pouvoir aller dans mes endroits préférées de la Bretagne au pays basques en passant par le bassin d’Arcachon et j’aime être seul au mouillage.
Alors oui cela remonte moins au vent que certains quillards, mais pas tous. Et le choix des voiles est aussi important.
Après cela dépend de ton programme, j’allais dire si tu fais que du port pas besoin, mais c’est même pas vrai car je vais pratiquement que dans des ports à échouage, Sauzon, croisic, la flotte ect…
Par contre bi safran DI a partir d’ une certaines taille un propulseur d’étrave s’impose.
Le feeling 32 est un excellent DI conçu DI et si tu vas sur le site du club feeling tu pourras avoir pas mal d’info.

27 août 2021
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Le bateau est vendu. Je suis dégoûté.
il s’est vendu en 15 jours. Je suis allé à Lorient dans la journée dimanche pour aller le voir (de paris) et j’ai lancé ma banque sur le financement dès lundi et obtenu une réponse ce soir. Trop tard :(
Si vous connaissez un 32 pieds propre et bien entretenu à un tarif correct sur la côte atlantique, je suis preneur.
Je vais voir 3 bateaux à La Rochelle vendredi prochain j’espère que l’un d’eux me conviendra et que je serai en mesure de réagir immédiatement.

27 août 2021
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J'ai un feeling 39DI bi safrans je trouve plus simple les manœuvres que sur mon ancien gibsea quillard mono safran
lors de sortie à plusieurs bateaux dont des quillards pas vu de différences énormes de remontée au vent par rapport au autres
Le fait de pouvoir d'avoir un faible tirant eau est très intéressant en Bretagne nord

11 mar. 2022
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Je suis propriétaire d’un Sun Odyssey 32i depuis 2009, dernier modèle sorti avant le 33. Je me pose sans problème partout où cela est possible et même une fois à Chausey et Stagadan deux fois. Bref en Bretagne cela permet d’aller partout où les autres ne vont pas, y compris les abers.
S’agissant des manœuvres je confirme qu’en marche arrière il faut mettre les gaz et débrayer dès que le bateau est sur son aire. Pour sortir de mon emplacement à Piriac c’est indispensable de maîtriser cette manœuvre.
Pour le cap au près serré il ne faut pas rêver, le bateau dérape plus qu’un même modèle en quillard, je pense autour de 5 degrés mais à vérifier. Il suffit d’anticiper pour arriver à l’heure de l’apéro 😉

Phare du monde

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2022