ACCIDENTS : Percussion de CANOTS de SURVIE sur des voiliers (1995 à 2013)

Accidents ayant fait l'objet d'un mayday ou d'un appel tél. à moins de 200 milles des cotes françaises sur des voiliers de 6,5 m à 18 m

24 accidents ont donné lieu à la percussion d'un canot de survie
7 des canots de survie se sont avérés défectueux ou inutilisables
6 utilisations d'un canot se sont avérées non judicieuses ou erronées
4 utilisations d'un canot étaient dangereuses ou injustifiées

Ceux qui souhaitent des précisions ou s'intéressent aux pourcentages consulteront avantageusement mon blog... karibario.blogspot.fr

L'équipage
22 avr. 2014
22 avr. 2014

ca fait longtemps que l'on sait que les radeau de survie sont un danger potentiel..Ils ont ete imposé par nos gouvernat pour creerr quelques ennuis de plus , au cas ou certains n'en auraient pas assez

22 avr. 201422 avr. 2014

" ...les radeau de survie sont un danger potentiel ..." :-(

bon, avec des avis aussi navrants, y'a plus à discuter ... :litjournal:

22 avr. 2014

Aujourdhui. un avion s'est écrasé avec 8 parachutistes!!!
ceux qui ont été sauvés par les radeaux sont toujours vivants!!!!et remercient les radeaux comme les parachutes qui se sont ouverts

22 avr. 2014

Je suppose donc que vous avez des vaccins contre la rage, un filet anti poissons volants, une baliste antimissile sur votre canot ? Apres tout ça a bien servi à quelqu'un une fois !

22 avr. 2014

y' en a donc 7 qui semblent avoir été utile... en 19 ans... en dehors du fait que nos potes qui ne sont plus là ne témoigneront pas. il me semble que même si un seul avait été utile , cela suffirait à justifier leur présence à bord...
cette remarque ne justifie cependant pas le prix exorbitant qui nous est facturé pour les révisions obligatoires ... dont la fréquence est egalement totalement ubuesque
je propose à ce titre une étude de la fiabilité des déclenchements , à 4; PUIS 5 PUIS 6 PUIS 7.... (etc) ans afin de determiner rééllement une frequence de révision fiable.... et faire disparaitre le fréquence " administrative" actuelle qui n 'est basée sur aucune étude scientifique

22 avr. 2014

Bonjour à tous

Dans le même esprit le risque des révisions c' est aussi à chaque fois une remise en sac ou container avec une défaillance, un oubli, ect "le facteur humain" bref
J' aimerais une version le radeau valable pour 10 ans et personne ne touche et les consommables dans un sac à part.

Viking as tu une info équivalente dans une zone de navigation
ou le radeau n' est pas obligatoire juste pour une petite comparaison.

Le Moko

23 avr. 2014

Il me semble que , depuis une vingtaine d'années, les canots de survie se sont sérieusement améliorés.
Depuis 18 ans, sur les 24 qui ont été percutés lors d'un accident dans l'urgence, plus des 2/3 ont rendu le service que l'on attendait d'eux.
Mais, seulement une, et peut être deux étaient réellement défectueuses.
C'est nettement mieux qu'au cours des décades précédentes.

23 avr. 201423 avr. 2014

Oui mais c'est encore trop. C'est comme si on disait. Les cordages ont fait des progrès, seulement une ou deux drisses sur 24 ont cassées en hissant une personne en tête de mat.

23 avr. 2014

Bien dit.

Une survie ne devrait presque jamais servir : toute au plus une fois. Si elle ne se déploie pas correctement la seule fois qu'elle est nécessaire, c'est vraiment très grave.

Le fabricant ou réviseur de ladite survie devrait être tenu pour responsable, aussi bien de point de vue droit privé que criminel en cas de défaillance.

23 avr. 2014

Je ne me rappelle plus si Frédéric Boeuf et Francois Cuinet ont eu le temps de lancer un mayday, car le telephone, il est tombé à l'eau.

En tout cas, leur survie a fonctionné, alors qu'elle aurait du être réformé depuis quelques années.

livre.fnac.com[...]antique

23 avr. 2014

Pour le naufrage du Schpountz 44 au large de Gijon dont tu parle, ils n'ont pas lancé d'alerte. Dans leur cas, comme dans d'autres, une balise satellite leur aurait évité de dériver plusieurs jours.

Quand l'alerte est donnée, les temps d'intervention entre l'alerte et le sauvetage ne dépassent pas 2 h 30, même à une centaine de milles des côtes.

24 avr. 2014

Exemples d'utilisation dangereuse et injustifié de canots de survie:

Folie Douce : « Par trois fois, le voilier s’est couché sur l’eau puis s’est redressé. Je me suis vue morte. Le couple de navigateurs décide alors d’abandonner le Seychelles III en préparant le radeau de survie. Arraché par une lame… »
Le voilier sera retrouvé quelques jours après faisant route par beau temps.

Kelt 7.6 m : « 1h du matin : Par calme plat, une très faible houle et une excellente visibilité, talonnage d’un Kelt 7.6 m sur le banc de la Gamelle à 1 mille d’Audierne.

L’équipage envoie une fusée mais celle-ci, mal orientée, part vers l’intérieur sur un matelas du carré. Une intense fumée se dégage durant la combustion de la fusée qui consume la mousse.

Craignant l’incendie, l’équipage s’affole et gonfle le canot de survie.

Je connais SIX autres cas.

24 avr. 2014

Juste percuté le radeau préventivement ou ils avaient embarqué dessus ? :reflechi:

24 avr. 201424 avr. 2014

Dans 7 des cas, tout ou partie de l'équipage étaient embarqués sur le canot. Le 8ième est le Folie Douce qui, compte tenu de la mer, auraient surement disparu s'ils avaient eu le temps d'embarquer. Ce sont des survivants.

04 mai 201604 mai 2016

Je fais remonter ce vieux fil pour signaler l'usage d'un canot de survie sur une petite vedette pêche-promenade au large de Bréhat (plateau de Barnouic) le 23 mars dernier
www.snsm.org[...]-brehat

04 mai 2016

oui mais cela ne compte pas car il ne s'agit pas d'un voilier mais d'une vedette

04 mai 2016

Mon bateau est insubmersible..donc évacuation, oui, mais en cas de feu par exemple. J'ai acheté une annexe un peu plus "grosse" au cas ou...Maintenant que je le connais un peu mieux, je suis impressionné par le nombre de "trous" qu'il y a dans un bateau. 2 pour le WC, un pour l'évacuation évier, encore un pour l'eau de refroidissement moteur, un pour vider le cockpit, un pour le sondeur/speedo...donc après coup je me demande si j'arriverais à dormir tranquille dans un bateau de 37 ans (il est de 1979) si il n'était pas insubmersible vu ce gruyère qui me sert de coque.
Juste une réflexion...

05 mai 2016

Psychose de la sécurité, la difficulté consiste à garder présent à l'esprit ce qui en la circonstance est la sécurité. La réaction normale de tout être vivant est de se mettre à l'abris du danger. Comme le ressenti lors de la croisière est qu'ils sont "en danger sur leur frêle esquif", mais que, oh bonheur! nous avons un "radeau de SURVIE biens plus solide", on en est arrivé à faire réagir les plaisanciers d'une curieuse façon.
Moralité:
"Remettre dans son esprit les choses dans le bon ordre".

05 mai 2016

@kaahua
Votre approche est la bonne je pense. La plupart ici pense en logique or le cerveau d'un être humain en situation de détresse part (pour beaucoup d'entre nous y compris moi certainement) dans tous les sens. Ces réactions valent la peine d'être étudiées car elles correspondent donc bien souvent à la réalité du moment. A première vue il semble que beaucoup d'entre nous fonctionne en mode "tout ou rien" concernant leur bateau. A savoir que lorsque un doute quand à la sécurité qu'offre leur bateau apparait le processus semble rapide, extrême et non-réversible. Pourquoi ? Je n'en sais rien mais le fait est que beaucoup de bateaux abandonnés ne coulent pas, ce qui tendrait à confirmer mon intuition.

05 mai 2016

N'abandonner son voilier que lorsque l'eau arrive au premier étage des barres de flèche! ;-) ;-) ;-)

05 mai 2016

J attends le moment où le moment où le défibrillateur cardiaque sera obligatoire à bord. Il faut dire que quand on en a besoin ca peut être pratique.
Mais vous verrez ce moment viendra mais cela ne concernera que la plaisance pas les autres activites

05 mai 2016

@rivoalen, c'est en partie la question de l'éfficacité des lobbys de cette industrie (matériel sécu). Par exemple en Belgique et Pays-Bas ces lobbys sont inexistant vu l'absence d'une telle industrie, dès lors la réglementation est moins contraignante quand à l'obligation de ce type de matériel à bord. En France cette industrie dépend en partie pour sa survie d'une règlementation bienveillante.

Phare du monde

  • 4.5 (72)

2022