Proverbes marins

" Horizon pas net
Reste à la buvette !"
" Qui pisse au vent
Se rince le dents !"
" Si le goëland se gratte le gland
Il fera mauvais temps !"
" S'il se gratte le cul
Fera pas beau non plus!"
"Quand les mouettes ont pied
Il est temps de virer !"
" Pingouins dans les champs
Hiver méchant !"

L'équipage
08 mai 2009
08 mai 2009

et

bien sur: a trop ecouter la meteo on reste au bistro

08 mai 2009

météo?

Ciel pommelé et femme fardée ne sont pas de longue durée

08 mai 2009

Navigation à l'estime:

C'est pas la peine de savoir où on va si on sait pas où on est.

...

Et inversement.

08 mai 2009

Tempête le jour,

t'en chies la nuit ... :-)

08 mai 2009

petole...

"là où y'a pétole...y'a picole !"

09 mai 2009

Neige en Novembre

Noël en Décembre

09 mai 2009

proverbe pour le pêcheur

Brouillard dans la vallée fait ta journée. Brouillard en amont reste à la maison.

10 mai 2009

météo

" TEMPETE" en décembre, t'en chies en janvier

10 mai 2009

respect et humilité...

En mer, craint le pire, espère le meilleur et contente toi de ce qui vient.

11 mai 2009

Quelques autres illustrés...

« LA NAVIGATION, C’EST SIMPLE, IL SUFFIT D’ANTICIPER »

La navigation consiste à effectuer des élucubrations réalistes à partir d'observations des plus subjectives, très partisanes et impérativement orientées, dont la perspicacité ne peut être démontrée qu'à postériori à la suite d'un enchainement de circonstances sans rapport avec la situation d'origine qui a permis de les établir.

Naviguer, c'est être très précis dans l'enchaînement aléatoire des approximations successives qui constitue l'aventure de la navigation.

Naviguer, c'est sans cesse se remettre en question.

Naviguer, c'est brosser dans le sens du poil, voire le nez au vent, le regard perdu vers le large ; la mer, les vagues, la houle, les courants, les marées, le ciel, les nuages, la côte, les fonds, le sable et les cailloux, le soleil, la lune, les étoiles, le froid, l'humide, le chaud, l'eau, l'air, son bateau et celui des autres, l'équipage, le cuisinier, le cambusier.

Naviguer, c'est tout prévoir même l'imprévu! Y compris l'heure d'arrivée au port et l'accostage en évitant de justesse la catastrophe. C’est ce qui vous permettra de réaliser la belle manœuvre.

« PUISQU'ON NE PEUT CHANGER LA DIRECTION DU VENT, IL FAUT APPRENDRE A ORIENTER LES VOILES »

Ne jamais décider à l’avance de son lieu de destination. La météo en décide et notre « jeu » consiste à l’anticiper.

Par exemple, sur une navigation de 3 jours à partir de St Quay-Portrieux, si le vent doit passer sud le 3ième jour, il n’est pas question de « monter « à Guernesey. S’il doit tourner sud-ouest, évitez Jersey et privilégiez St Malo.

Deuxième exemple : Alors que le mois d’aout s’annonce incertain, et cela arrive parfois, pourquoi décider que l’on part en croisière en Espagne alors que le vent oscille entre l’ouest et le sud-ouest. En Irlande, il fait moins chaud, mais on est presque sur de revenir sans faire de prés. Notez toutefois le presque.

« DEUX FOIS LA ROUTE, TROIS FOIS LE TEMPS,
QUATRE FOIS LA PEINE»

Même avec un excellent voilier, fuir le près. On en fera toujours assez. Gardons à l’esprit l’adage « deux fois la route, quatre fois la peine ». C’est aussi le meilleur moyen d’éviter que madame reste à la maison.

« LA SEULE CHOSE DONT ON POUVAIT ETRE CERTAIN EN MER, C'EST QUE RIEN N'Y ETAIT JAMAIS CERTAIN »

Toujours naviguer comme si l’on ne possédait pas de GPS. C’est le meilleur moyen de garder ses sens en éveil et de garder des automatismes primordiaux dans le cas d’une navigation dans des conditions inhabituellement difficiles.

De temps à autre, amusez vous à naviguer à l’ancienne avec une bonne vieille règle et des cartes. Cela occupe.

« REMONTE AU VENT QUAND TU PEUX,
DESCENDS QUAND TU DOIS«

Sur un bon voilier, il n’est pas toujours désagréable de faire du près, aussi, pourquoi s’en priver quand les conditions sont favorables ? Celles-ci sont tellement rares qu’il faut savoir en profiter.
Et puis quelques heures de près par 15 noeuds de vent, soleil et mer plate sont souvent plaisantes.

Exemple : Si par un grand beau temps anticyclonique, un bord de près de Guernesey de 20 milles est possible vers Aurigny, ou de quelques milles au louvoyage vers Serck, pourquoi s’en priver. Les conditions favorables pour s’y rendre ne sont pas si fréquentes.

VENT CONTRE COURANT, T'EN PRENDS PLEIN LES DENTS.

Voilà bien une citation inconnue de nos amis Méditerranéens, pourtant la première fois où j’ai traversé le Golfe de St Tropez en planche à voile, un autochtone est venu me mettre en garde en m’alertant sur le fameux courant du Golfe !

''UNE CHOSE A CHAQUE PLACE, CHAQUE PLACE A SA CHOSE.''

A respecter impérativement pour trouver facilement ce dont on aura besoin quand ça « chauffera ».

« En octobre 1975, sur le Swan 38 DELNIC, premier voilier de L.Rousselin, jeune navigateur débutant de 65 ans, dont la bible était la prose du Cdt de Kerviler, au large de La Corogne, nous avons subit un coup de vent de sud qui nous a obligé à mettre à la cape durant trois jours ! Durant ces trois longues journées et nuits, les changements de quarts s’effectuaient à la seconde près. Cela donnait : mon jeune ami, dans 12 secondes cela va être votre tour… Nous avions chacun notre verre numéroté et il était hors de question de laisser trainer un ciré ou un livre. Je dois reconnaître qu’une fois descendu dans le carré nous oublions facilement la mer démontée et les 43 nœuds qui soufflaient à l’extérieur… »

Cela peut être aussi: « Au petit matin, je retrouve mes lunettes dans les fonds. Je peux de nouveau lire mon GPS qui m’indique : 49°25N 4°29W. »

Mais, plus souvent, l’important sera de savoir ou se trouve la boite d’allumette, la paire de chaussette chaude ou la lampe torche durant le quart de nuit.

« SI TU DOUTES DE TA POSITION, VERIFIE.
SI TU ES SUR DE TA POSITION, VERIFIE AUSSI. »

Toujours douter. Ne pestez pas contre le GPS qui donne des positions erronées, vérifiez plutôt les waypoints que vous y avez rentrés…

« Lors du départ d’une course entre Granville et Jersey, alors que nous étions sur un excellent voilier dans le groupe de tête, nous étions les seuls à faire une route vers la Basse le Marié, 20°plus à l’est que nos concurrents. Notre navigateur nous rassurait en nous affirmant : » nous sommes sur la route » ce sont les autres qui se trompent… ». Tout cela, bien que nous devinions à l’horizon les hauteurs de Jersey !
Devant notre insistance, il consentit à vérifier les positions des way-points programmés. Evidemment, l’un d’entre eux était erroné.

« TOUTE SEQUENCE MENANT A UN ACCIDENT
COMMENCE PAR TOUT VA BIEN »

En arrivant à quai ou à couple d’un autre voilier, ne débordez jamais à la main sur les filières du voisin. Fier derrière sa barre à roue, le capitaine, avec ou sans casquette, DOIT s’arrêter au centimètre prés pour vous permettre de descendre en douceur passer les amarres.

« N'IMPORTE QUEL IMBECILE EST CAPABLE
DE GARDER TOUT DESSUS »

Quand le suroit fraichit, il est inutile d’attendre que la nuit soit tombée pour prendre un ris ou enrouler le génois. Il est toujours plus difficile de manoeuvrer avec 30 nœuds de vent qu’avec 23. De plus, le bateau va moins vite et le matériel souffre.

« LA CONNERIE A LAQUELLE TU PENSES EST DEJA FAITE, CELLE A LAQUELLE TU NE PENSES PAS ENCORE SE PREPARE. »

De même, en arrivant sur un « chemin de chat » que certains s’obstinent à appeler catway, il est inutile de sauter acrobatiquement sur les 30 cm glissants en teck ; ce n’est plus de votre âge. Et avec les voiliers modernes il est tellement facile de se « garer ». Le barreur DOIT donc s’arrêter précisément à l’endroit idoine. Si la manœuvre est médiocre, c’est de sa faute et non, celle de son équipière préférée.

« TOUT LE MONDE EST BON CAPITAINE PAR BEAU TEMPS »

Quelle que soit son expérience, une qualité indispensable à un bon marin est l'humilité. Sa plus grande incompétence provient de son orgueil et de sa fierté.

C’est d’ailleurs exclusivement pour flatter l’ego des capitaines que les chantiers « marketing » équipent maintenant tous les voiliers d’une barre à roue et d’une console équipée de toute l’électronique devant le barreur.

« PORT : ENDROIT OU LES BATEAUX SONT A L'ABRI DES TEMPETES ET EXPOSES A LA FURIE DES DOUANES. »
Ambrose Bierce - Extrait de Le dictionnaire du Diable

Tout le monde écrit des bêtises et c’est bien la preuve que cet écrivain ne connaît rien aux choses de la mer. En effet, les douaniers ont la fâcheuse habitude de préférer les contrôles en mer. Sans doute pour percevoir les primes de navigation qui vont avec…

Exemple : Ce jour glacial de janvier 2000, je partais avec deux amis pour un périple de 3 semaines en voilier qui nous menait de St Malo en Corse. Après une longue période de mauvais temps, la Bretagne bénéficiait enfin d’un bel anticyclone. Par un vent froid de nord-est, nous sommes partis à 15h depuis le ponton visiteur du port des Bas-Sablons. La famille, les amis étaient là. En tout, une quinzaine de personnes qui ne passaient pas inaperçues dans un port désert. Notre bateau était stationné exactement en face de la vedette des Douanes ou ses occupants s’affairaient.

Une heure plus tard, entre Banchenou et le Cap Fréhel, cette même vedette est venue à notre hauteur nous demander de mettre en panne pour un contrôle. Mise à l’eau de leur zodiac, venue à bord, contrôle des papiers du bateau exclusivement. Le douanier a passé 5 minutes à notre bord avant de regagner le sien. Puis la vedette s’en est retournée vers St Malo… Une grande journée de travail ! Sur le livre de bord est sans doute mentionné, « Contrôle voilier de plaisance », ce qui justifie une sortie par une belle journée ensoleillée d’hiver et la prime qui va avec….

Quelques heures plus tard, le courant étant contraire devant les Héaux de Bréhat, je décide une escale courte de quelques heures dans le Ferlas devant Bréhat. A 0h 45, alors que nous venions de mouiller, quelques coups résonnent sur la coque… Surprenant dans ce lieu. Il s’agissait des occupants de la vedette des douanes voisine pour un nouveau contrôle...

« CELUI QUI MARCHE DROIT
TROUVE TOUJOURS LA ROUTE ASSEZ LARGE »

S’avant de quitter le port ou le mouillage, vous avez visualisé, sur une carte papier de préférence, les distances, les rochers, les hauts-fonds et les amers remarquables, il vous sera d’autant plus facile de faire route, même si les conditions deviennent mauvaises.

« Bulletin météo pour la journée du 3 novembre 1991: JERSEY: SW backing WSW 7 à 8 with gusts to 60 knots. Sea: Rough -
« Après avoir pris trois ris à l'abri du port de St Hélier, nous sommes sortis alors qu'un grain approchait. Nous l'avons subi à hauteur de Dog Ness et, sous 3 ris et moteur, notre Sun Légende avait bien du mal à progresser à 2 noeuds.

La visibilité était de l'ordre de 50 m, le vent, dans les rafales, montait jusqu à 52 nœuds réels pour se stabiliser autour de 45. Après avoir paré les proches dangers, le vent ayant molli à 40 noeuds, nous avons déroulé quelques m2 de génois et abattu au cap 150/160 vers la bouée nord-est Minquiers à environ 80 ° du vent. La mer était forte, avec des creux de 3 à 4 m, parfois plus. Le vent moyen s'est stabilisé à 35/40 noeuds avec deux grains à 48 noeuds.

A 16 h 00, nous sommes « tombés » sur la sud-est Minquiers alors que le vent n'était plus que de 30 noeuds.

Lors de l'embellie, après un nouveau grain, nous nous sommes retrouvés à 1/4 de mille dans l'ouest des Ardentes. Il devenait évident que nous ne pouvions atteindre St Malo. J'ai donc mis le cap sur la Grande Entrée de Chausey puis, devant l'imminence d'un nouveau nuage menaçant, j'ai préféré contourner l'archipel par le Nord. Ce qui fût judicieux ! «

Seul capable de barrer dans ces conditions, et ne disposant pas d’instruments de positionnement ni, bien sur, de pilote automatique, il valait mieux que la navigation soit préparée…

« CELUI QUI ATTEND QUE TOUT DANGER SOIT ECARTE POUR METTRE LES VOILES, NE PRENDRA JAMAIS LA MER. »

C’est sans doute ce que souhaitent les prévisionnistes de la météo française qui multiplient les avis de force 5 avec rafales à force 8 et même 9 ! On ne pourra plus leur reprocher de n’avoir pas su prévoir…

Mais on sait aussi que :
» QUI TROP ECOUTE LA METEO PASSE SA VIE AU BISTROT… »

« LE PESSIMISTE SE PLAINT DU VENT, L'OPTIMISTE ESPERE QU'IL VA CHANGER, LE REALISTE AJUSTE SES VOILES. »
William Arthur Ward

« PARMI LES PLUS GRANDS TRAITRES DE L'HISTOIRE, ON POURRAIT MENTIONNER LA METEO. »

« LA METEOROLOGIE C’EST L'ART DE PREVOIR CE QUI CHANGE TOUT LE TEMPS… »

« QUAND LES MOUETTES ONT PIED,
IL EST TEMPS DE VIRER. »

A dire vrai, en course, l’on a beau apercevoir les crabes sous la quille, il arrive que l’on joue avec le contre-courant et la plage pour gagner les 50 cm qui nous permettront d’infliger un tribord aux collègues…
A ce jeu, il arrive que « ça ne le fait pas ». En général, on choisit des fonds de sable…

« Lors de la course de l’Edhec 1978, sur le Kelt 8m « Tchaïka », dans l’étroit contre-courant biquotidien qui sévit sur les 400 m, situés le long du Green, entre le Royal Yacht Squadron et la pointe Egypt à Cowes. Comme des centaines d’autres voiliers à cet endroit, depuis un siècle, nous nous sommes »plantés ». A dix mètres de la promenade et du green, la pente de la grève est raide. C’est ce qui a permis à trois équipiers descendu dans l’eau de pousser l’arrière du bateau. »

« FEMME DE MARIN, FEMME DE CHAGRIN »

Ancienne équipière qui a décidé d’arrêter de naviguer et de se faire eng…par ce que son capitaine de mari était incapable de « s’arrêter précisément à l’endroit idoine » lors de l’arrivée au ponton.

« C'EST A MAREE BASSE QUE LES ROCHERS
SONT LES PLUS HAUTS. »

Certains de mes amis ont beau dire que je tutoie tous les cailloux par leur petit nom, il m’est arrivé par quatre fois de talonner l’un d’entre eux. Certains d’entre vous trouveront que c’est beaucoup, pour moi, cela ne fait qu’une fois tous les 10 ans !

Il semblerait que le maître en la matière s’appelait Eric Tabarly. Mais il a navigué 100 fois plus que vous. !
« Sur le Silver Shamrok « Diablesse », nous avons talonné lors de l’arrivée d’une course entre St Malo et Granville juste après avoir franchi la ligne d’arrivée ! Cette ligne avait été malencontreusement positionnée à proximité de la pointe du Roc pour faciliter le travail des pointeurs du Yacht Club de Granville. Malheureusement, ils n’avaient pas prévu que nous arriverions sous spi à l’heure de la marée basse. Et à Granville, avec un coefficient de 117, il n’y a pas beaucoup d’eau !
Avec « Ackel », un 38 pieds, en 1983, je connaissais parfaitement l’existence de ces hauts-fonds proche de Dinard. Il s’agit d’une négligence liée au fait que sur un 38 pieds en régate, il n’est pas simple d’être à la fois, barreur, skipper, navigateur, tacticien et bosco.
Lors du National Sigma championship de 2003 à Dinard, j’ai été « shangaïé » par l’ équipage anglais de « Festina Lente « , intéressé par mes connaissances des cailloux de la baie de St Malo. Lors du dernier bord de la dernière manche à moins d’un mille de la ligne d’arrivée, nous étions 3ième. Au louvoyage, à proximité de la tourelle des Petits Pointus, nos concurrents directs n’ont pas osé l’approcher. Flairant la possibilité de les devancer, j’ai proposé au skipper, Philip, de « shunter » la tourelle, sachant, qu’il y avait un passage de 10 m entre deux cailloux. En bon régatier, il a accepté. 20 secondes plus tard, à 6.5 noeuds, nous avons percuté violemment le rocher le plus à l’est, puis continué notre route. Nous avons gagné le National anglais et sommes restons bons amis. Le Sigma 38 est solide et n’a eu qu’un « souvenir » dans son lest en plomb.
Aux Minquiers en 2008, sur un Bavaria 38, je le cite pour l’anecdote, et au ralenti, nous avons touché à l’approche de la Maitresse ile à 1° de l’alignement vers le Rocher blanc dont une perche était absente. Ce qui correspond surement à la déviation du compas. »

Retenez que seuls les navigateurs qui restent au port ne talonnent pas ! Normalement aussi, les méditerranéens. En effet, ce n’est pas facile quand, entre Monaco et Collioure, il y a moins de bouées et tourelles que dans les seules baies de Morlaix ou de St Malo …

« MOINS TU VAS VITE MOINS TU TAPES FORT »

Il arrive que notre esprit aventureux nous entraine à emmener nos quilles dans des endroits peu fréquentables. N’en déplaise aux partisans du tout électronique, dans ces circonstances, mieux vaut avoir sous les yeux une bonne vieille carte de détail qu’un moderne GPS traceur. Un alignement clairement identifié est toujours plus précis qu’une position GPS !

Malgré tout, une bonne carte peut rendre service :
« Connaissant peu la Méditerranée, en 1986, j’ai accepté de skipper un Sun Légende loué par deux couples de parfaits citadins, ignares des choses de la mer. L’un d’entre eux, riche ferrailleur de Gennevilliers était plutôt sympathique ; l’autre, agent immobilier, d’origine pied noir, réunissait toutes les « qualités » qu’on leur prête au cinéma. Leur objectif unique était d’être le soir dans un port avec un casino. Ils partaient chaque soir avec de la « fraiche », 8000 francs ( 1200 euros ) chacun.
Dans les calanques de Cassis, l’un d’eux se mit en tête d’aller manger le soir, la meilleure bouillabaisse de Marseille, disait-il, dans le petit port des Goudes. J’objectais que la carte indiquait une profondeur de 2 m, soit le tirant d’eau du bateau. Sous la menace, et à l’extrême ralenti, je consenti à avancer en touchant le fond de temps à autre. Ce restaurant était effectivement une excellente adresse, celui ou Mireille Darc et A.Delon déjeunent dans le film « Le deuxième souffle », me semble t-il... »

« LA MER EST AUSSI PROFONDE
DANS LE CALME QUE DANS LA TEMPETE. »
- John Donne -Extrait de Sermons

Par belle brise ou gros temps, mieux vaut éviter les zones de hauts fonds…

« Entre le raz Blanchard et Guernesey, le banc de la Schôle est juste sur la route. La mer y déferle sérieusement dès que la brise se lève. Si en plus, le courant, s’en mêle, cela devient une zone dangereuse. Il en est de même à quelques milles au nord, dans le sud d’Aurigny.
Aujourd’hui, il est facile d’éviter ces zones de remous grâce à nos GPS traceurs… Pourquoi s’en priver ? »

« PLUS TU VAS LENTEMENT MOINS TU ES MANOEUVRANT »

Dans les ports, nos amis anglais qui, en général, savent ce que naviguer veut dire, n’hésitent pas à naviguer à 5 nœuds et restent manoeuvrant. En général, le français est hésitant et dépasse rarement 2 nœuds. Curieusement, je n’ai jamais noté d’incidents en Angleterre, contrairement à la France, ou les mises en travers où les marches arrière en catastrophe sont devenues habituelles. A vous de choisir…

« A Cowes, la Mecque du yachting depuis le siècle dernier, un jour de départ de course, il est époustouflant de voir les voiliers sortir de la marina perpendiculaire au chenal où un courant de 3 nœuds est fréquent entre les ferries rapides, les hovercrafts, les caboteurs et même un bac à chaîne ! De plus, les voiliers de 12 à 20 m sont plus nombreux que ceux de 8 m et le chenal ne dépasse pas 100 m. Pourtant, cela se passe toujours en souplesse… »

SI TU VEUX FAIRE UN VIEUX MARIN,
ARRONDIS LES CAPS ET SALUE LES GRAINS.

Autant que je m’en souvienne, je n’ai jamais rencontré de soucis liés à la proximité d’une pointe ou par une difficulté non anticipée. Il faut dire que de mes origines granvillaises, je ne suis jamais sorti ou rentré dans un port exposé sans garder la grand voile envoyée. Cela m’a parfois permis de couper court à des pannes de moteur inopportunes.

« En 2007, sur un catamaran en approche des jetées de Brighton par une belle brise de sud-ouest fraichissante et une mer formée, j’ai du élever la voix pour empêcher l’équipage d’affaler la grand voile avant de s’engouffrer entre les jetées étroites à 10 noeuds. Bien que disposant de deux moteurs, je préfère toujours assurer la manœuvre comme si la pompe à eau rendait l’âme et un bout se prenait dans l’hélice de l’autre moteur. Vous trouvez que j’exagère ? Et bien cela m’est déjà arrivé ! N’oubliez pas que les accidents se produisent toujours selon la loi de l’ emm…maximum.

Le lendemain, dans les mêmes conditions, nous avons hissé les voiles à l’abri de la marina, sous les applaudissements de nos voisins anglais ! »

« MIEUX VAUT UN SEUL HOMME COMPLETEMENT RINCE
QU'UN EQUIPAGE COMPLET MOUILLE.»

Quand le vent à tendance à fraichir et que le clapot devient un peu plus agressif, n’attendez pas de recevoir les premiers embruns avant de capeler un ciré. Si la pluie battante ou les embruns répétés ne justifient pas que l’équipage soit dehors, pourquoi imposer que vos équipiers soit tous en tenue de combat à l’extérieur.

«RIEN NE SERT DE ... «

Sur un voilier d’une certaine taille, privilégiez le moindre effort. Rien ne sert de tirer comme un fou sur l’écoute, l’écoute de génois sera toujours la plus forte. Et des outils nommés des treuils ou cabestans ont été conçus pour cela. En France, on les appelle des winches.

« J’AIME CES CARTES MARINES STRIEES DE FLECHES NOIRES, DE TOUTES TAILLES ET DIRECTIONS »

Erik Orsenna de l’Académie Française

On l’a déjà dit, des relevés de fonds sur une carte établies par Beautemps-Beaupré il y a deux siècles sont beaucoup plus propices au rêve que les flèches d’un logiciel informatique. Il faut reconnaître qu’un ordinateur à bord se rend vite indispensable et que Macsea est bien pratique.

Gardez à l’esprit que sa précision est insuffisante pour effectuer du rase-cailloux dans des zones à fort courant comme les anglo-normandes.

‘Sur un Bavaria 38 aux Minquiers en 2008, à moins d’avoir le nez dessus, nous étions incapable de lire le traceur sur sa console du fait de l’ensoleillement. Comme nous naviguions à 2 m près dans l’approche vers la Maitresse-Ile… nous étions heureux de disposer de la carte de détail doublée du guide de M. Robson, malgré cela... nous avons touché.»

Et puis une bonne carte de détail n’est-elle pas beaucoup plus propice au rêve. Par exemple : Au nord de Guernesey, n’est- il pas plaisant de doubler la Noire Pute, à quelques milles de la Grande Amfroque.

« QUI VOIT OUESSANT VOIT SON SANG
QUI VOIT GROIX VOIT SA CROIX
QUI VOIT SEIN VOIT SA FIN »

Heureusement, ce proverbe bien connu est généralement faux. Pourtant, s’il est bien un secteur de navigation que je n’aime guère, c’est bien celui situé entre l’Ile Vierge et le phare du Four. Peut être parce que trois de mes amis y ont perdu la vie ?

« En 1982, arrivés de nuit sur « Lady Be Good », un two tonner de Ron Holland que nous devions convoyer de Bénodet à Cowes, nous découvrons au moment de partir, tôt le matin, que les cartes n’étaient pas à bord.

Le vent était de nord-est et la visibilité médiocre, mais cela ne nous a pas empêché de louvoyer jusque dans le Solent le lendemain, sans difficulté particulière. Vous aurez noté qu’à l’époque nous ne disposions pas de GPS, ni même de decca. Le pif, rien que le pif et une expérience certaine. »

« UN BATEAU EST CONÇU POUR ALLER SUR L'EAU,
MAIS L'EAU NE DOIT PAS Y ENTRER. «

Si vous ne voulez pas un jour avoir une poussée d’adrénaline en descendant dans votre bateau rempli d’eau, vérifiez que les vannes de pompes soient fermées en navigation.

« Lors d’une étape du Tour de France à la Voile en 1985, entre le pont de Ré et l’ile d’Oléron, alors que nous étions dans les tous premiers Sélection de la flotte depuis le départ de St Nazaire, vers deux heures du matin, les feux de nos poursuivants se rapprochaient, inexorablement.

Le navigateur, descendant à la table à carte rempli ses bottes dans 30 cm d’eau… Le loch-speedo, mal bloqué avait « sauté »… Nous avons fini la nuit à vider l’eau avec le seul seau du bord.»

« UNE MAIN, POUR SOIT, UNE MAIN POUR LE BATEAU »

On prête, à tort, à Eric Tabarly d’avoir prétendu que » l’homme qui passe à l’eau n’avait pas sa place à bord ». Par contre, cela « sent » très fortement les propos péremptoires de l’Amiral, je veux parler de Olivier de Kersauzon…

D’ailleurs, notre regretté Eric n’était il pas déjà passé à l’eau en 1964, alors que le futur écrivain Yann Queffélec barrait son « Tarann » du coté de l’entrée du golfe du Morbihan ainsi que ce dernier le révèle dans son dernier livre ?

Pour ma part, j’ai pris, conscience récemment que parmi mes relations décédées accidentellement, je connaissais beaucoup plus de personnes mortes en mer que d’un accident de la route.

En fait, et j’appelle relation quelqu’un avec qui, si je n’ai pas navigué avec lui, j’ai bu au minimum deux ou trois bières, j’en connais douze perdues en mer contre un seul accidenté de la route. De plus, j’aurais pu en ajouter quelques autres que je connaissais peu.

Cela fait réfléchir. J’espère seulement que c’est une fâcheuse coïncidence…

« LE MARIN SE DISTINGUE PAR SON APTITUDE A PRATIQUER LA SIESTE A TOUTE HEURE, EN TOUS LIEUX, PAR TOUS LES TEMPS. CAR CE QUI EST PRIS N'EST PLUS A PRENDRE. »

Hervé Hamon

ANTICIPER : Vous commencez à le comprendre, en naviguant, cela doit être votre maitre mot, votre pensée unique. Cela vous évitera bien des déconvenues. Cela signifie aussi, manger, se reposer dès que cela est possible. La sieste, c’est important…

Et n’oublions jamais la loi de Murphy :

« SI TOUT VA BIEN, C'EST QUE VOUS AVEZ MAL REGARDE... »

11 mai 2009

Dictons et citations

« A FORCE DE CONTEMPLER LA MER,
ON FINI PAR LA PRENDRE »

IL N'EST PAS DE VENT FAVORABLE
POUR QUI NE CONNAIT PAS SON PORT.
Sénèque

EN MER, LE PLUS GRAND DANGER, C'EST LA TERRE.

PETITE PLUIE ABAT GRAND VENT.

SUROIT LE DOUX, NOROIT LE FOU.

PLUS L'AMER EST HAUT, PLUS LA MER EST BASSE.

SI TU VEUX BEAU TEMPS, NAVIGUE SOUVENT.

QUI PISSE AU VENT, MOUILLE SON CABAN.

UNE MER CALME N'A JAMAIS FAIT UN BON MARIN.
MEFIE TOI D'UNE POULIE QUI CRIE ET D'UNE FEMME QUI SE TAIT. TOUTES DEUX PREPARENT UN MAUVAIS COUP.
Almanach du marin Breton

CELUI QUI ATTEND QUE TOUT DANGER SOIT ECARTE POUR METTRE LES VOILES, NE PRENDRA JAMAIS LA MER.
Thomas Fuller

NAVIGUER EST UNE ACTIVITE QUI NE CONVIENT PAS AUX IMPOSTEURS. EN BATEAU, ON SAIT OU ON NE SAIT PAS.
Eric Tabarly

« UN BATEAU N'EST PAS PLUS GRAND OU PLUS PETIT,
SELON QU'IL SE TROUVE
AU CREUX OU AU SOMMET DE LA VAGUE. »

« VAUT MIEUX ETRE BOURRE QUE CON,
ON SAIT QU’ÇA DURE MOINS LONGTEMPS »

« EN BRETAGNE ON LE SAIT BIEN,
IL NE PLEUT QUE SUR LES CONS »

« FEMME, FEU, MESSE, VENT ET MER
FONT CINQ MAUX DE GRAND AMER.

« LES PASSIONS SONT LES VENTS
QUI ENFLENT LES VOILES DU NAVIRE ;
ELLES LE SUBMERGENT QUELQUEFOIS,
MAIS SANS ELLES IL NE POURRAIT VOGUER «
Voltaire

« SUR LA MER, PERSONNE NE VOUS PREND EN TUTELLE. C'EST LE DERNIER ESPACE AU MONDE OU VOUS ETES RESPONSABLE. »
Paul Guimard

« IL Y A TROIS SORTES D'ETRES :
LES VIVANTS, LES MORTS ET LES MARINS. »
Anacharsis

« IL FAUT RIGOUREUSEMENT PROHIBER AUX JEUNES GENS ET AUX JEUNES FILLES LES BAINS DE MER. CEUX-CI NE PEUVENT ETRE QUE PRETEXTE A CONCUPISCENCE ET A DEBAUCHE. L'EAU DE MER, C'EST LA SALIVE DU DIABLE. » Extrait de Catholiques des villes et des champs

« SI SEULEMENT ON POUVAIT S'ENTRAINER EN PREVISION DES NAUFRAGES ET S'ARRANGER POUR QU'ILS SE PRODUISENT QUAND ON EST DANS UNE FORME PARFAITE, IL Y AURAIT MOINS DE NOYADES EN MER. »
Stephen Crane- Extrait de Le bateau ouvert

« LE BATEAU C'EST LA LIBERTE,
PAS SEULEMENT LE MOYEN D'ATTEINDRE UN BUT. »
Bernard Moitessier

« DEMAIN SOUFFLERA LE VENT DE DEMAIN »

« A TERRE, MEME DANS LES MOMENTS LES PLUS SOMBRES, LA VIE RECOMMENCE TOUJOURS LE LENDEMAIN. EN MER, LORS D'UNE TEMPETE, ON EPROUVE UN SENTIMENT DE PIEGE POUR L'ETERNITE. »
Olivier de Kersauson - Extrait de Homme libre...

NAVIGUER: C'EST ACCEPTER LES CONTRAINTES QUE L'ON A CHOISIES. C'EST UN PRIVILEGE. LA PLUPART DES HUMAINS SUBISSENT LES OBLIGATIONS QUE LA VIE LEUR A IMPOSEES.
Eric Tabarly

HOMME LIBRE, TOUJOURS TU CHERIRAS LA MER.
Charles Baudelaire

EN RENTRANT AU PORT, LE VERT EST A TRIBORD, LE ROUGE EST A BABORD, LE VERRE DE ROUGE EST A RAS-BORD.

NAVIGUER EST UNE ACTIVITE QUI NE CONVIENT PAS AUX IMPOSTEURS. DANS BIEN DES PROFESSIONS, ON PEUT FAIRE ILLUSION ET BLUFFER EN TOUTE IMPUNITE. EN BATEAU, ON SAIT OU ON NE SAIT PAS.
Eric Tabarly

« C'EST ENCORE DANS LA MARINE
QU'IL Y A LE PLUS DE MARINS. »
Jacques Rouxel - Extrait du dessin animé Les shadoks

« N'ACCUSE POINT LA MER A TON SECOND NAUFRAGE. »
-Publius Syrus- Extrait de Sentences

« LE VOEU FAIT DANS LA TEMPETE
EST OUBLIE DANS LE CALME. »
Thomas Fuller

LE PORT DE PLAISANCE EST UN LIEU CONÇU POUR QUE LES NAVIGATEURS QUI NE PRENNENT PAS LA MER PUISSENT RENCONTRER DES VACANCIERS QUI N'ONT PAS DE BATEAU.
Philippe Bouvard

"LES BATEAUX SONT DES ILES FLOTTANTES, DES ILES LIBRES QUI ONT ROMPU LES AMARRES"
Michel Déon - Les poneys sauvages –

"LES ILES SONT DES BATEAUX IMMOBILES"
Olivier de Kersauson

« LE VOILIER EST LE MOYEN LE PLUS CHER, LE PLUS LENT ET LE PLUS INCONFORTABLE POUR ALLER D'UN ENDROIT OU L'ON EST BIEN A UN ENDROIT OU L'ON N'A RIEN A FAIRE »

« SI TU VOIS MEABAN... C'EST QUE T'ES PAS DEDANS ! »

« MIEUX VAUT SAVOIR OU ON EST SANS SAVOIR OU ON VA QUE SAVOIR OU ON VA SANS SAVOIR OU ON EST «

“IT MAY BE WE SHALL TOUCH THE HAPPY ISLES...”

« SI UNE CONNERIE EST POSSIBLE, ELLE EST DEJA FAITE.
SI ELLE EST IMPOSSIBLE, ELLE EST EN TRAIN DE SE FAIRE «

« QUI VEUT FAIRE QUELQUE CHOSE TROUVE UN MOYEN, QUI NE VEUT RIEN FAIRE TROUVE UNE EXCUSE «
« SI L’HORIZON N’EST PAS NET, FAUT RESTER A LA BUVETTE«

« DES QU’LE MERLE CHANTE EN MAI, C’EST QU’AVRIL EST BIEN FINI »

« QUI PISSE LOIN MENAGE SES POMPES »

« PISSE AU VENT TE RINCE LES DENTS »

11 mai 2009

Moins marins, mais bien connus en Bretagne

SI L’HORIZON N’EST PAS NET, FAUT RESTER A LA BUVETTE

DES QU’LE MERLE CHANTE EN MAI, C’EST QU’AVRIL EST BIEN FINI

CEUX QUI BOIVENT POUR OUBLIER, D’AVANCE VOUDRONT BIEN PAYER

BOIRE AU VOLANT C’EST PAS BIEN
MIEUX VAUT BOIRE A LA BOUTEILLE, POUR CONNAITRE D’AUTRES MATINS

QUI PISSE LOIN MENAGE SES POMPES,

PISSE AU VENT TE RINCE LES DENTS,

SI MAUVAISE METEO, LA JOURNEE S’RA AU BISTROT

SI LA MOUETTE EST SUR LE MAT, BIENTOT FIENTE SERA SUR TOI

VAUT MIEUX ETRE BOURRE QUE CON, ON SAIT QU’ÇA DURE MOINS LONGTEMPS

EN BRETAGNE ON LE SAIT BIEN, IL NE PLEUT QUE SUR LES CONS

11 mai 2009

quelques un de plus...

... centrés su la météo

Marsouins sautant annoncent le vent

Etoiles brillant peu sans au ciel un nuage, disent au matelot qu'il y aura de l'orage.

Rouge soirée et grise matinée sont signes certains d'une belle journée.

Horizon clair au Nord et soleil au déclin, de beau temps sont signes certains.

Barbes de chat aux nuages sont signe de vent grand tapage.

Vent de NW, balai du ciel, Beau temps après l'arc en ciel.

Quand l'aube verte paraîtra, de ce coté le vent viendra.

Et une pour rire.
Qui veux naviguer loin ménage sa mâture. :-D

11 mai 2009

O. de Kersauzon

"Un cachalot à tribord est prioritaire...et à babord aussi !"

11 mai 2009

Une étoile

à Viking 35. Quel boulot!

11 mai 2009

Pour ceux...

qui rentrent sous voiles dans un mouillage encombré, soit par plaisir soit pour faire les malins, alors que leur moteur est en état de marche (il m'est arrivé de pécher ainsi), voici une maxime de la Royale:
" La belle manoeuvre est toujours à la limite de la connerie"...

12 mai 2009

manoeuvre

une manoeuvre réussie est une catastrophe évitée de justesse!

13 mai 2009

a la lune, n'abats jamais le mat de hune, car...

capitaine mefiant prevois le gros temps.

14 mai 2009

Noël

à la tisane, Paco Rabanne

Qui veut pisser au loin, mouille ses godasses

15 mai 2009

encore un

QUAND IL FAIT BEAU, MA PETITE SŒUR NAVIGUE

Il suffit d'observer les plans d'eau, jusqu'à force 4 tous dehors.
A partir de 5 plus grand monde : très significatif en baie de Quiberon et alentours.
C'est pas plus mal, moins de risques d'abordages par ceux qui veulent frimer ou sont très occupé par autre chose que naviguer.

15 mai 2009

les ports

sont les lieux de rencontre entre ceux qui ont des bateaux et qui ne naviguent pas et ceux qui n'en ont pas et qui aimeraient naviguer

16 mai 2009

et celui la

Qui laissera filmer le matelot SAMEDI
N'auras rien a montrer a ses amis .:mdr:

18 mai 2009

hum! celle la aussi

ho! Bonne Mère , pris pour les marins qui sont au port.....pour ceux qui sont en mer ,qui se démerde !

2012-06-20 - Shetland - Sumburg Head

Phare du monde

  • 4.5 (192)

2012-06-20 - Shetland - Sumburg Head

2022