bateau et argent

Bonjour à toutes et à tous,

quelles sont à vos avis, les causes de la chute des côtes argus des bateaux, ou autrement formulé, pourquoi les côtes se sont maintenues jusqu'à présent et pendant des décennies et là, aujourd'hui, la chute !

est ce qu'une baisse conséquente du prix des ports pourrait relancer le marché ? Qu'est ce qui pourrait influencer cette perte d'argent dans notre milieu nautique bien-aimé?

L'équipage
27 avr. 2012
27 avr. 2012

inventer un système pour ne plus caréner !

27 avr. 2012

ne plus payer de port !

27 avr. 2012

Appauvrissement de la classe moyenne ?

27 avr. 2012

ne plus avoir des "ajustements" du prix des réparations en fonction de la trop grande dépense générale !

27 avr. 2012

ne plus être obliger d'acheter , l'armement de sécurité, je salue les marins belges !

27 avr. 2012

ne plus avoir d'amende mais des avertissements !

27 avr. 201227 avr. 2012

ne plus avoir d'accastillage à prix forts !

27 avr. 2012

ne plus avoir de la "pub" ou des images que sur les bateaux de pointe ou de course, les autres modes de navigation existent !

27 avr. 2012

ne plus avoir , une pénurie de place de port , cela va aussitôt engendrer une baisse du prix du port!

27 avr. 201227 avr. 2012

ne plus avoir de bénéfice sur les ports ! ou obligation d'un investissement portuaire.

27 avr. 2012

Bonjour,

depuis le début des années 90 les énormes flottes de loueurs et bateaux en gestion/location inondent le marché de l'occasion. Ces flottes composées de bateaux fatigués, équipés "à minima" mais néanmoins récents, tirent les prix vers le bas (d'autant qu'ils sont largement amortis).

La "crise" : la voile est un plaisir "futile" qui revient très cher, surtout si le bateau est inutilisé (manque de temps, équipiers (famille) pas vraiment passionnés) : il vaut mieux le brader une fois pour toute et passer à autre chose.

Difficultés à obtenir une place au port dans un délai raisonnable : plutôt que d'acheter un bateau sans place, on le loue... donc on n'achète pas, donc moins de demande, donc baisse des cours........

Cordialement,

27 avr. 2012

Plusieurs causes :
- Un excès d'offre dû au fait que presque personne ne met son bateau à la casse.

  • La baisse drastique des prix du neuf (à euro constant). On peut avoir aujourd'hui un 32 pieds mis à l'eau et près à naviguer pour environ 80000 EUR contre 50000 EUR il y a 30 ans et avec un équipement pléthorique qui n'existait pas dans cette catégorie dans les années 80 (frigo, eau chaude, barre à roue, électronique avec carto, ...)

  • On est passé d'un marché de passionnés à un marché de consommateurs de loisirs "comme un autre". Donc, plus consumériste et où les aspects financiers prennent le dessus sur la seule passion

  • Le maintien de la cote était aussi issu de la croyance qu'un bateau ne vieillissait pas plus qu'une maison et pouvait durer éternellement. Or, les coûts de maintenance d'un bateau de 30, 40 ou 50 ans sont très élevés par rapport à sa valeur et/ou très demandeurs en temps. Donc, du strict point de vue économique, dépenser tant et plus dans un bateau très âgé n'est pas un bon choix. Ceux qui s'engagent la dedans le font souvent par passion pour tel ou tel modèle de bateau ou parce que c'est le leur et qu'il n'en changerons pas. Mais cette passion et les contraintes qu'elle implique ne sont pas (plus) partagés par une majorité.

  • Une certaine désaffection pour la plaisance (surtout à voile) qui n'est plus hyper à la mode

  • le manque de temps dans notre vie moderne pour se consacrer à une activité chronophage qu'on ne peut pas 'zapper' du jour en lendemain ou d'une heure à l'autre

  • la grande frilosité des revendeurs qui ne reprennent que difficilement des bateaux d'occasion qui se vendent mal.

  • Le vieillissement du plaisancier moyen. Les plus jeunes sont "saignés" dans leurs projets de vie par la croissance des coûts de logement plus rapide que celle des revenus. Les plus âgés (dont certains ont pu vendre leur i

  • A cela, s'ajoute une difficulté croissante à trouver une place de port et un prix annuel de l'anneau qui est parfois sans commune mesure avec la valeur du bateau qui y est amarré (Est-il raisonnable de payer 5000 EUR par an, dans certaines régions, pour amarrer un bateau qui vaut 15000 EUR ?)

  • Et bien d'autres causes encore.

27 avr. 2012

il y aurait donc : plus de bateaux que d'utilisateur .

Comment ne plus massacrer l'envie de naviguer et augmenter la demande?

27 avr. 2012

c'est juste la loi de l'offre et de la demande... la vraie question c'est pourquoi une baisse de la demande? :reflechi: pour les mêmes raisons qu'il y a une augmentation de l'offre!!!!! :-D

28 avr. 2012

c'est simple, les raisons qui poussent un propriétaire à vendre sont souvent les mêmes qui freinent l'acheteur potentiel pour acheter:
-le vendeur vend car ça lui coute trop cher vu l'utilisation qu'il en a, finalement la loc c'est mieux. l'acheteur n'achète pas car ça lui coutera trop cher pour l'usage qu'il en aura, finalement la loc ce sera mieux. sauf si il fait LA bonne affaire... et encore...
-le vendeur veut vendre cher car il veux passer à plus gros et surtout plus récent. l'acheteur pour le même prix achète plus gros et plus récent. sauf si il fait LA bonne affaire... et encore...
-en ces temps de crise le vendeur voudrait bien se débarasser d'une charge financière. l'acheteur en ces temps de crise est moins enclin aux dépenses dites futiles. sauf si....
-... etc, etc...

27 avr. 201227 avr. 2012

en fait les vieux bateaux on pris la cote qu'ils auraient toujours dus avoir ,l'ancien marché etait trop surestimé par la cote affective des vendeurs et acheteurs ! :-)

27 avr. 2012

des autos de 15-20 ans, on n'en voit presque plus : contrôle technique, primes à la casse, prix des pièces ...
des bateaux encore plus vieux, il y en a partout !! pas de déconstruction, pas de places de port ...

29 avr. 2012

possible que la baisse du marcher va accélérer la démolition...
exemple, je regardais une annonce pour un sangria de 77: 1000€, coque, gréement et voile correctes selon l'annonceur mais moteur à démonter et intérieur à refaire. bon ben même si il me le donne et que je fasse tout moi même le prix des travaux risque de dépasser la valeur d'un sangria en bon état... surtout que ce ne serait pour moi qu'un bateau tremplin, donc je passe. malheureusement je pense que ce bateau finira tot ou tard au broyage. mais il est sur un chantier, il ne liberera pas de place...

27 avr. 201227 avr. 2012

Je crois que brufan a tout résumé dans son post, toutes les causes d’une certaine désaffection y sont listées, dont une en particulier qui me paraît d’actualité quand il écrit :

« On est passé d'un marché de passionnés à un marché de consommateurs de loisirs comme un autre. Donc, plus consumériste et où les aspects financiers prennent le dessus sur la seule passion ».

Je crois que c’est très vrai. Un « dingue » de bateau et de navigation, sera capable d’organiser sa vie autour de sa passion dévorante en sacrifiant beaucoup de choses, telles que maison, carrière, avenir, voir même, hélas, la vie familiale pour certains, ce que ne fera pas bien sûr quelqu’un de « raisonnable ». Et aujourd’hui, les « dingues » sont peut-être plus rares que les gens « raisonnables ».

Doit-on s’en réjouir ? Je ne sais…

27 avr. 201227 avr. 2012

Les besoins en bateau deviennent stétéotypés pour les "clients consuméristes", la nouvelle production décide de la "mode", la vieille production palit, si je puis faire la comparaison avec la planche à voile, la tres forte montée de technologie et son prix exhorbitant a contribué à l'extinction de ce sport, en sommes nous là pour la voile ? Comment réduire les coûts ? quels sont les orientations pour inverser la tendance ?

le point précédent concerne le produit , mais il y a aussi l'entretien et le gardiennage et les équipements de sécurité de ce produit...

et toujours la même orientation "maximaliste"

27 avr. 2012

pour ne citer que ce produit de consommation : l'électronique est construite pour une durée de dix ans, cela convenait jusqu'à présent compte tenu de l'évolution des produits.

aujourd'hui un sondeur un speedo etc assurent parfaitement leur fonction , pourquoi les construire si léger, pourquoi un constructeur ne prévoit pas des éléments modulaires interchangeables, pourquoi faut il jeter et en racheter un neuf en plastique léger ?

Tous, sans exception, oui tous les intervenants du nautisme tirent trop fort sur la vache à lait, oublieraient ils de la préserver?

28 avr. 201228 avr. 2012

Le marché du neuf est alimenté par des productions toujours moins onéreuses (tant à la fabrication qu'à la vente) afin de luter contre la concurrence, sachant que la production globale reste relativement élevée pour une période de crise.

Le marché du neuf est étroitement lié à celui de l'occasion à cause des reprises, qui elles déterminent la cote réelle desdites occasions. Comme dit plus haut, il faut ajouter une influence non négligeable des unités provenant des loueurs qui ont intérêt à brader.

Les reprises se font à des prix de plus en plus bas, primo parce que le neuf baisse à valeur financière constante, secundo parce que le marché de l'occasion est saturé aussi en raison des reprises faites à un prix trop élevé, et qui font "bouchon" en restant in(re)vendues.

Au final, le neuf comme l'occasion prennent - pour des raisons diverses - une sérieuse coupe franche qui était inimaginable il y a quelques années encore.

Si l'on devait ajouter le manque de places de port, le tableau serait complet...

28 avr. 201228 avr. 2012

Je voyais un Surprise en bon état à vendre pour 8.000 Euros. C'est le prix de ses 4 winchs...

CaptainRV

28 avr. 201228 avr. 2012

@ Bruffan "On peut avoir aujourd'hui un 32 pieds mis à l'eau et près à naviguer pour environ 80000 EUR contre 50000 EUR il y a 30 ans et avec un équipement pléthorique qui n'existait pas dans cette catégorie dans les années 80 (frigo, eau chaude, barre à roue, électronique avec carto, ...)"

@ Sea you "Le marché du neuf est alimenté par des productions toujours moins onéreuses"

si je comprends , le bateau coute plus cher maintenant qu'avant, pour un produit plus sophistiqué, donc pour un produit similaire, il serait moins cher, donc le marché de l'occase suit cette baisse.

cette baisse ne pourrait représenter que 20% de la baisse de prix de l'occasion, le restant est due à la diminution de la demande, ou une stagnation de la demande : un acheteur de neuf , laisse un bateau de plus sur le marché de l'occase :
on fabrique des bateaux neufs sans aucune politique de développement de la demande. Où vas t'on ?

28 avr. 2012

Si tu fais les questions et les réponses, pourquoi ne pas faire un article? Sincèrement.

28 avr. 2012

bonjour,

Dans les "années-fric", le bateau est devenu pour pas mal de nouveaux venus un signe extérieur de richesse, doublé d'un effet de mode.

la crise étant là, et bien là, il est normal que les plus tièdes se séparent d'un engin de loisir plus qu'onéreux, si l'on ramène le coût total au temps d'utilisation.

Restent les passionnés. Ceux-là étaient, sont et seront toujours fidèles.

ça serai bien si il ne restait que les passionnés !bon on peut rever :-)

28 avr. 2012

Pierre, entièrement d'accord avec toi.

Et si la vente de neufs et d'occas décline, sans doute faute à la crise et évolution de la société (mode du zapping par exemple), jamais en location, je n'ai eu autant de clients dont le rêve est d'avoir un bateau.

CaptainRV

29 avr. 2012

on va revenir á la case départ trés vite je crois, les passionnés seuls vont rester!...et restera aussi cet immense parc de bateaux inutilisés et leur prix baissera encore!..pour nôtre plus grand bonheur! :mdr: :heu:

28 avr. 2012

Pourquoi les "années fric"? Cela n'a pas de sens.
En fait, une élévation très importante du niveau de vie dans les quelques dizaines d'années qui viennent de passer et une baisse relative des prix des bateaux.
Il y a 50 ou 60 ans, la possession d'un bateau était réservée à des gens relativement fortunés. Avec l'industrialisation (que l'on a le droit de critiquer), ce luxe est devenu accessible à un plus grand nombre. Evidemment avec une approche de plus en plus consumériste, conséquence du point précédent.
Après le trou de 2008, les ventes de neuf ont repris et le marché se développe à nouveau et on peut prévoir une explosion du côté de la Chine, comme pour l'automobile, l'un suivant l'autre d'ailleurs.
Je me demande si la baisse significative des prix des bateaux d'occasion ne serait pas due en partie à l'absence relative d'éléments de confort à leur bord.
Sur un bateau de 8m actuel, taille de mon Ecume de Mer, on dispose de nettement plus, même si les qualités marines ne sont pas en hausse!

28 avr. 2012

@ Piep , à l'avenir , j'éviterais de faire des questions réponses, désolé , il est vrai, cela n'engage pas de discussion

toute affirmation reste discutable
Par exemple, les 20% que je cite sont mis au pif

Je n'ai pas les éléments ni le plaisir de faire un article, je préfère la discussion et j'essaierai de mieux discuter !

28 avr. 2012

@ gapois l'a tres bien remarqué "c'est juste la loi de l'offre et de la demande... la vraie question c'est pourquoi une baisse de la demande?"

LA VRAIE QUESTION : baisse de demande ?

on est loin d'avoir tout dit sur les raisons de cette baisse.

29 avr. 2012

Il me semble que pas mal de gens voient l'avenir incertain, quel que soit l'horizon politique. Et un bateau est tout sauf un placement. Alors entre l'accession à la propriété, encore difficile mais qui représente une certaine sécurité, la baisse des taux d'emprunts immobiliers, et le gouffre financier d'un bateau, il est probable que le "choix" soit vite fait. Aux USA, beaucoup ont dû vendre leur maison, ici les repreneurs de bijoux en or prospèrent sur l'appauvrissement des gens en faisant croire qu'ils rendent un service... Et nous, on se regarde le nombril.

29 avr. 2012

Hello
Une autre raison possible déjà évoquée, sur la desaffection actuelle de la plaisance (et du voyage à la voile en particulier) moins maritime que terrestre ou aérienne ! c'est peut-être aussi la démocratisation et diminution des couts des billets d'avion des compagnies aériennes (il en est de même aussi je crois au niveau des croisières paquebots, ferry, ou voiliers à touristes);

Avant le développement et l'accessibilité des tarifs des vols, y compris pour la polynésie ou n'importe où, et à une époque où les bateaux prospéraient dans le transport de marchandises, de passagers et touristique, voyager en voilier faisait parti des moyens les plus envisageables, des rêves de beaucoup, surtout si on savait se débrouiller à petit budget;
De nos jours, la société est devenue celle du consumérisme, du zapping, en activités, virtuel aussi etc; et se rendre dans diverses îles du monde par exemple, peut prendre juste un clic pour réserver son vol, et quelques heures pour s'y rendre, avant d'aller ailleurs autrement;

Un des éléments qui peut peut-être inverser la tendance, c'est la prise de conscience écologique, le retour des valeurs des années 70 qui sait ! et de la lenteur, de l'indépendance/autonomie, et entre autres choses, la hausse des prix et la raréfaction des carburants (donc essence, gazoil, mais aussi kérosene ! etc) qui pourrait remettre les tarifs des autres transports à la hausse, voire les faire disparaitre qui sait, l'électrique et le solaire par exemple ont encore du chemin à faire, alors que le vent souffle toujours où il veut ;-)

29 avr. 201229 avr. 2012

Bonjour,

Je crois hélas que vous oubliez le contexte économique européen, les Espagnols au bord de la crise économique comme la Grèce, puis l'Italie, puis la France et l'Euro qui va se casser la gueule ...

Le CAC plonge tous le jours ...

Du coup tout ce qui est de l'ordre du "superflu" perd de sa valeur, c'est un contexte général, seuls l'or et la pierre prennent de la valeur, pas bon signe.

Marine Lepen à 20% fait aussi parti du contexte ( retour au franc ) qui montre que les gens ont peur, cela participe de l'ambiance générale

Il y a 4 ans j'ai vendu mon Edel 2 3500 euros, aujourd'hui le même se vend 1500 dans un très bon état.

C'est un question de moral et de perspectives, c'est très subjectif ...

J'ajoute que le contexte marin et les raisons justes que vous énumérez ci dessus n'aident pas.

:jelaferme:

29 avr. 2012

Un élément important à prendre en compte : le temps (et je ne parle pas de la météo!).
Pour naviguer, surtout à la voile, il ne faut pas être pressé, il ne faut pas être acculé par une date fixe de retour au bureau…
En ce qui me concerne, j’ai choisi le moteur pour rester compatible avec ces contraintes.
La retraite ? Je l’attends avec impatience. Mais plus j’avance, plus elle recule. Avec par conséquent le même recul du programme bateau qui doit l’accompagner…
Je ne suis évidemment pas seul dans ce cas. Il y a donc des achats de bateaux continuellement repoussés. Pas bon pour le commerce !

29 avr. 2012

Bonjour kjjaacc et bonjour à tous,
Je trouve ce fil particulièrement intéressant. A mon avis, l'origine de la baisse du prix du marché de l'occasion : c'est la loi de l'offre et de la demande, rien de plus. Le système est mécanique et est engendré par l'évolution de nos goûts et de nos moyens financiers en matière de consommations exprimée au travers des médias : publicités, revues nautiques, entretiens dans les foires et salons, forums etc ...Nous sommes à l'origine de tout et nous nous étonnons des conséquences, un paradoxe !! Pour être tout à fait honnête, parlons de l'évolution de la réglementation, là effectivement, la philosophie de la vie terrestre reprend le pas sur nos instincts consuméristes qui sont incapables d'adopter une attitude responsable eu égard aux critères fondamentaux sur la survie de l'espèce humaine et de son environnement. Il est vrai que nous avons des excuses, ces instincts sont flattés depuis notre plus tendre enfance. Le point 3, la vache à lait que représente le plaisancier dès qu'il utilise les infrastructures d'un port sous le prétexte qu'il possède un bateau donc il peut payer. Que les associations de plaisanciers fassent le forcing auprès des politiques pour qu'une loi facile d'application permette à l'administration d'envoyer à la casse tous les bateaux ventouses incapables de naviguer (30% dans certains ports). Par ailleurs, que les bateaux qui naviguent moins de 50 heures/an sur une moyenne de 3 années soient surtaxés.
Cordialement

29 avr. 2012

"que les bateaux qui naviguent moins de 50 heures/an sur une moyenne de 3 années soient surtaxés".
Merci pour ceux qui travaillent!
Voir post précédent...

29 avr. 2012

Les bateaux ventouse aux enchères et que ceux qui sortent tous les jours soient subventionnés à hauteur du montant de leur place de port, na!... :acheval:
Quant à la survie de notre espèce, franchement tu crois qu'elle la mérite sa survie notre espèce ces derniers temps? :pecheur:

29 avr. 2012

Sauf exception, les prix sont tombés sur l'ensemble des marchés de l'occasion. Sur le neuf c'est une question de temps mais déjà bcp de prix ont chutés quels que soient les marchés. Le monde de la plaisance s'inscrit dans cette tendance. C'est donc à mon sens contextuel.
Plus spécifiquement pour les bateaux à moteur il faut aussi penser que l'augmentation du prix des carburants laisse sceptique sur l'avenir de cette catégorie du moins avec des moteurs thermiques. C'est déjà un luxe de cramer du fioul dans une chaudière alors pour aller se balader en mer...

Il reste à savoir si lorsqu'on sortira de cette situation financière les affaires reprendront... Il est certain que si le comportement de certains professionnels (tels que les gestionnaires de port) ne change pas et si les conditions d'accession à la plaisance ne se simplifient pas il y a fort à parier que la crise soit plus longue dans notre secteur que dans d'autres et c'est bien là que le bât blesse.

Il faut ceprendant rester optimiste. Il y des jeunes dans les centres nautiques et plus généralement dans le monde de la "voile légére", de la vie sur les pontons et sur les forums. Il suffit également de se balader en Méd en été pour comprendre que le monde de la plaisance ne s'est pas non plus vidée de ses usagers.
Donc haut les coeurs et si la baisse des prix permet à certains d'acheter des bateau et ainsi de limiter les bateaux "parcs à moules" et bien tant mieux!!

Haut les coeurs!

Nicolas

29 avr. 2012

Bon OK, il y a une certaine désaffection de la plaisance, pour toutes les raisons maintes fois évoquées.

Mais j’ai le sentiment que la plupart d’entre nous (pas moi) le regrettent, alors que c’est peut-être la meilleure chose qui puisse arriver, et que plutôt que de s’en plaindre ne faudrait-il pas s’en réjouir?
Rêvons un peu. Plus de place dans les ports,des mouillages moins encombrés,des contacts entre les pratiquants plus faciles et plus authentiques, sans compter l’incidence sur les coûts du fait de la diminution de la demande,et comme dit plus haut un parc d'occasion riche et varié. Ce serait-y pas bien?

29 avr. 2012

Je pense qu 'il y a un manque de renouvellement de marins surtout!!!,car ceux qui arrivent en age pour avoir un bateau doivent payer leur vie de tout lés jours logement etc, et le baisse du pouvoir d' achat n arrange pas .Je suis convaincu que le nautisme fait rêver encore .

29 avr. 2012

j'oserais un analyse toute mecanique:
en prenant par analogie le marché automobile on constate que, si le nombre de voitures en sevice augmente globalement, il n'augmente cependant pas du nombre de voitures produites car celui-ci est minoré par les destructions (accident, panne, vetusté...)
pour le nautisme l'augmentation du nombre de bateau par les bateaux construit n'est quasiment pas minorée par les destructions (les bateaux de plus de 20 voir 40 ans naviguent encore).
de ce fait, le nombre de bateaux disponibles sur le marché augmente de façon trop importante pour celui-ci et provoque mecaniquement un effondrement des cours. cet effondrement agit beaucoup plus fortement sur le marché de l'occasion que sur celui du neuf d'ou le probleme actuel des vendeurs d'occasion.
a mon avis cette tendance n'est pas prete de changer et je pense meme qu'elle va augmenter.
il n'est pas je pense déraisonnable de voir prochainement des bateaux vendus 1000 roros qui l'auraient été 10 voir 50 mille il y a peu.
ce phenomene sera d'autant plus fort que le nombre de plaisanciers potentiels diminue tant du fait de la démographie que de celui de la perte de pouvoir d'achat et de la proposition de loisirs autres. le temps est au zapping et le fait de posseder un bateau ressenti comme une contrainte.
jpierre

29 avr. 2012

à moins que les distributeurs se décident à racheter les "épaves" à des fins de destruction, ils n'y seraient pas perdant bien au contraire.

30 avr. 2012

Une parenthèse si vous le permettez :

La plaisance est mensongère par nature. Elle fait croire qu'il est facile, voire plaisant d'avoir un bateau et de "prendre" la mer. On fait de cet élément un loisir. Le premier mensonge, bien d'actualité, c'est de faire croire que c'est accessible à tous, intellectuellement,physiquement, financièrement. La deuxième escroquerie veut faire croire qu'un voilier a été conçu et vendu comme tel pour le large alors qu'il est au mieux un canot de promenade. En admettant que sa conception soit à la hauteur du challenge océanique (il y en a peu), il faut ajouter 50% du prix pour en faire quelque chose de vraiment hauturier (quand c'est techniquement possible). Et on confond l'imputrescibilité du polyester avec la longévité des coques... au point de laisser à vie une catégorie de conception ou de navigation, sans contrôle technique.
La mode est au cata de location, que l'on sort au bout des 5 ans de défisc pour vendre du rêve à un particulier qui va en faire, une maison hauturière. Les années passeront, les proprio aussi... et cela finira dans 15, 20 ans... par des casses et de beaux naufrages.Qui va décider de poubelliser un Bahia 46 ou un Outremer 45? Leur fragilité structurelle, identifiable dès la conception des 2 coques soumises à des millions de vagues contraires, n'est tout simplement pas prise en compte à son juste niveau. Mais quel chantier oserait avouer qu'il vend des jouets consommables? Essayez de demander au chantier des Détails techniques sur un bateau acheté il y a 20 ans (J'ai le problème avec Catana). La réponse sera que les plans, les équipes, les procédés n'existent plus. Vous trouverez des contre-exemples, probablement, pour certains monocoques. Et probablement des modèles éprouvés.
Pour le reste, qui est prêt aujourd'hui à payer le prix fort pour du "jetable"?

30 avr. 2012

La remarque de Piep sur la plaisance "mensongère" me parait très juste. :pouce:
D'ailleurs les néophytes ne demande qu'à croire ses mensonges. Souvent les amis imagines la navigation comme un moment de paresse langoureuse au soleil... j'ai toute les peines du monde à leur décrire ce qu'est vraiment la navigation. Certains j'en suis sur imaginent que je noirci le tableau pour ne pas les emmener :heu:

30 avr. 2012

piep,
tres bonne analyse,
bcp de mensonges en effet, mais l'homme aime se mentir a lui-mm a cours terme, non ?
(la terre et la mer vont nous rappeler que c'est une erreur)

j'aime bien ma vielles coque alu surechantillonee (sans etre parfaite), au pire, je me dis que nos bonnes vieilles coques en metal pourront, elles, etre recyclees ...

un autre point : je reste tres etonne que certains (et mm bcp) investissent des centaines de milliers d'euros, dans ce qui deviendra en effet du jetable a long terme, si ils ne se jettent pas sur les rochers avant cela,
mais bon tt est une question de moyens, heureusement pour l'economie, les beaux bateaux coutent souvent le prix de plusieurs Porsche, qui se vendent elles aussi comme des petits pains,
tout ne va (provisoirement) pas encore si mal pour tous

30 avr. 2012

le principe de l'offre et de la demande existera toujours
pour la la difefrence est dans la couche moyenne, celle qui gagne un peu plus que le minimum mais pas assez pour etre de vraiment riche, cette couche qui deveient jour apres our plus pauvre, merci impots taxes etc etc....couplé à des soucis importants d eplace de ports....

vaut mieux un bateau modeste utilisé a cent pour cent qu'un yacht classieux utilisé a dix pour cent (confucius ou lao tseu ,je me souviens plus)

30 avr. 2012

à piep(pierre):bien ok avec ton analyse...remarquons toutefois que les "catégories de conception",sur le papier au moins,fixent les idéés.Cela peut etre utile au plaisancier "débutant".mais la MTO et ses caprices n'a que faire de la division 240!Ainsi une ballade cotière commencéé par F4 peut elle devoir se finir par un F6/7 et ds le nez(comme par hasard!)C'est là qu'on aimerait(soit pour etre plus serein,soit pour éviter une avarie)que les constructeurs des "jeaneteaux",pour qqes euros de plus traitent plus sérieusement le varangage,les ancrages de cadènes,voire le dimensionement du gréément,et du safran et des systèmes associés...
Quant aux voiles "de série" on frise la plaisanterie(qualité des tissus/grammage/2 ris et pas 3...)
à pierre2:c'est pour justement utiliser à 100% un petit voilier(pour moi First 21.7)que "je réclame de renforcer les points ci dessus...et que je n'ai pas de voiles "de série",et pas d'enrouleur...et des cales bois qui renforcent la tenue des 2 safrans ds leur cage alu et une chaise moteur refaite + costaud.
Autre problème ,c'est un autre débat,quid de l'assurance,si comme nous,on navigue trés souvent hors limites des "catégories de conceptions"(par ex cet fin d'été en faisant le tour de sardaigne 2 h de vent à 40n...et plusieurs parties d'étapes avec des vagues "hors catégories de coception"!!

30 avr. 2012

C'est peut-être pour cela Guy, que mon 1er bateau de croisière fût l'un des tiens! ;-) Quant aux assurances, pour le moment, elles fonctionnent sur la loi des grands nombres. Le hauturier n'étant pas un sport de masse au regard des sorties dominicales, les dossiers que tu pourrais remplir restent moins nombreux que ceux des touchettes à quai, des ancres qui chassent et des moteurs qui pétent. Quant aux circonstances, l'expert peut vérifier les conditions météo France mais pas décortiquer une boite noire. Cela laissera de la marge pour le jour où l'assureur pourrait te reprocher une utilisation "inappropriée" pour cela. Je n'ai pas vu le cas. En revanche, les navigations hors zones de navigation couvertes explicitement dans le contrat, c'est pas bon du tout.

30 avr. 201230 avr. 2012

Histoire de donner une note différente (en regard de l'excellent post e Pierre): Cela fait plus de 5 ans que l'on navigue à l'année, en méditerranée. Je suis obligé de dire que je ne trouve pas ça difficile DU TOUT ! avec du bon matériel, un eu de bon sens et une attention à la météo ( notre seule maitresse) on navigue 10 mois sur 12 sans tellement ni se faire peur, ni se faire mal.
Pourtant, je ne sui ni très malin, ni très hardi, encore moins aventurier.
Le fait d'" avoir le temps" change tout!

j'ai été pendant 20 ans metteur en scène de théâtre et directeur de compagnie théâtrale. je vous ASSURE que c'était beaucoup, beaucoup plus difficile de maintenir le cap et d'arriver aux escales que depuis notre départ!

Bref, je ne pense pas que la voile soit réservée à un petit nombre.

Thierry, sur Troll

30 avr. 2012

comme dit Thierry Troll,
en fait, la mer et Eole pardonnent beaucoup si on les respecte ...
les respecter, c'est donc leur permettre de nous dire NON parfois, non aujourd'hui, ne sors pas car on est fache, elle et moi,
et pour cela, comme tu dis, et comme elles te le disent, si tu le peux (veux), prends le temps de patienter ...
tout est alors plaisir facile en effet !

ensuite, pour rejoindre l'autre note, je n'imagine vraiment pas de me faire surprendre par trop de vent et trop de mer, sur un bateau en lequel je n'aurais pas confiance (parce que pas bien concu et/ou que je n'ai pas pris soin de lui),
c'est a dire capable d'endurer bien pire que (je n'aie) prevu ... et donc de me pardonner ce jour ou j'aurais du ecouter Eole et la mer, et ne pas sortir,
ce que je n'ai donc pas fait par une bel orgeuil bien humain ou parce que le monde de 2012 m'aurait soi-disant empeche de faire autrement car fallait rentrer a temps (et je ne suis jamais arrive ...),

mais si bateau pardonne, encore une fois, plaisir facile pur,
c'est pour cela qu'on est sur l'eau, non ?

bateau et argent, Eole et la mer nous rappelle chaque jour que peu importe l'argent ... , chacun ayant son budget,
quelle chance !

30 avr. 2012

J'ai pris 45-50kts pendant 2h sur un Romanée en arrivant à Gênes en novembre 2010, on s'est jamais senti en danger.La seule trouille qu'on a eu c'était de pas arriver à rejoindre le port et de devoir se lancer à l'assaut de la traversée du golfe avec 45kts au cul et la mer qui va avec dans ce coin, je pense qu'on se serait quand même fait branler méchamment, mais on a fini par y arriver après 2h30 de lutte pour faire 3NM. On venait de se faire une belle ballade de 45NM sous spi à 6,5kts de moyenne et il nous a manqué 30min pour arriver tranquille avant le coup de vent, rageant... Bon vent sur ton Romanée !

30 avr. 2012

c'est un plaisir de vous lire

les bateaux neufs n'ont aucun problème à se vendre et il semblerait même que les ventes seraient toujours en hausse, les constructeurs savent donc plaire à leur clientèle, cette construction comme d'ailleurs toutes les autres ont une durée de vie, et là, la tendance actuelle est de construire plutôt léger , donc de diminuer le potentiel de vie des produits ou d'accentuer le coût de l'entretien, et c'est là que la notion du jetable arrive, je ne porte aucun jugement chacun achète ce qu'il veut, l'avenir nous le dira si ces coques devront être jetées, je précise bien "coque" car tout le reste se change et jusqu'à présent cela double, au mini, la durée de vie des bateaux ... en attendant tous les autres bateaux subissent une baisse de valeur.

En plus , les bateaux de loc qui ont été amortis arrivent à des prix rabaissés.

Dans cette "première ligne" il y des acheteurs, mais en "deuxième ligne" , les manques commencent à se faire sentir et aprés c'est la catastrophe, par exemple , AHURISSANT , un sangria a été donné !!!
le coût pharaonique de l'entretien annuel de ce bateau balaye le prix du bateau, oui c'est extrême mais le problème est bien là....

01 mai 2012

En France et en Europe en général, la baisse est déjà bien engagée, mais par chez moi, petit pays montagneux, on dirait que les proprios n'ont pas encore compris et que certains sont prêts à acheter une fortune.

Quelques exemples sur le marché actuel :
Carter 30 / 1978 / 33000E
Aphrodite 101 / 1984 / 50000E
She 31 / 1968 / 29000E
First 30 / 1984 / 25000E
Mallard 9m / 1978 / 25000E
Dehler Optima 92 / 1976 / 30000E
LM 32 / 1983 / 57000E
Granada 32 / 1989 / 61000E
Malö 40 / 1984 / 84000E
Hood 38 / 1985 / 77000E

Attention, ces prix s'entendent pour des bateaux de lac, donc pratiquement sans électronique (pilote, centralem evt GPS), sécu minimum (fusées, drapeau rouge, corne de brume) avec souvent des moteurs d'origine qui ont peu tourné.

Certains sont déjà en vente depuis longtemps et étaient affichés encore plus cher au début.

C'est pas la crise partout :oups:

Phare de St Tropez - 27 mai 2019

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