bateaux de gros temps

habitué aux navigations d'hiver en Atlantique, et traumatisé par une expérience cataclysmique dans le passé (Force 11 en Manche), je ne prends maintenant que des bateaux en catégorie A supérieurs à 40 pieds.
Eh bien, par expérience je peux vous dire que la plupart des voiliers de série sont très limites dans le gros temps. La semaine dernière, sur un GibSea 41 et 30 noeuds de vent, avec le miminum de toile: GV 2 ris + génois enroulé complètement nous ne tenions pas. Même chose pour Oceanis 411, n'en parlons même pas pour OVNI 435. Il me semble qu'il n'y a que les X-Yachts qui tiennent sous la baston: rafales à 40 noeuds sans problème sur X-412 et même X-332.
Avez-vous l'expérience du gros temps avec les voiliers de série catégorie A supposés étaler sans problème 8 Beaufort ?

L'équipage
20 nov. 2005
20 nov. 2005

c;a;d
Qu'entends tu par: "Nous ne tenions pas!!!!!
A quelle allure???

20 nov. 2005

gib sea truc sous gv a 2 ris

Est ce que c' est une provoc ? vous connaissez bcp de bateaux qui remontent au pres sous gv `a part les J boats. Je crois que notre ami a besoin d' un peu de recyclage.
Jean
Vraiment pas serieux, un propriod e First 30 (50 % de lest, 1.75 metre de tirant d'e au. un vrai bateau de haute mer

20 nov. 2005

Peut-être que la GV seule, même
avec 2 ris ne suffit pas...

Il faudrait mettre un petit bout de toile à l'avant pour équilibrer la voilure.

Il semblerait alors que des vieux modèles de bateaux, mais plus petits, puissent "tenir" la où des gros modernes se plantent ...?

Et pour finir, "étaler", ça veut bien dire faire du pré ? remonter le vent ?
Il me semble encore que c'est être un peu gourmand dans du force 8 avec un DI ou des bateaux dont le maître bau est presque à l'arrière...
Cela reviendrait à vouloir faire du slaloom (sur neige) avec une luge...

20 nov. 2005

nous ne tenions pas
"nous ne tenions pas" signifie que nous ne pouvions suivre notre cap. Près bon plein le bateau se vautrait, gite excessive vitesse réduite, nous avons dû prendre le travers.. Je ne crois pas qu'un peu de toile à l'avant aurait amélioré la marche, au contraire..Le bateau était par ailleurs contrôlable à la barre. Pas satisfaisant car avec 30 noeuds de vent, conditions habituelles en hiver, on devrait pouvoir aller où on veut sans commencer à prendre un début de fuite..
Mon avis est qu'il manque une 3° bande de ris sur ces bateaux modernes, ou alors 20 cm de tirant d'eau.. qu'en pensez-vous ?

24 sept. 2020

J’ai noté que les lests sont plus légers aujourd’hui que il y a 30 ans.

24 sept. 2020

J’ai noté que les lests sont plus légers aujourd’hui que il y a 30 ans.

20 nov. 2005

oui
pour répondre à ta question, j'ai vécu plusieurs fois des bastons au dessus de 60 noeuds.
Je considère que pour 12m de coque et au delà de 40 noeuds de vent établis avec la mer correspondante, le danger est permanent. S'il ne s'agit que de rafales, donc 35 noeuds établis, on doit pouvoir faire route à 70° du vent avec un bon bateau. C'est d'ailleurs pour moi ce qui définit un "bon bateau"
Néanmoins pas possible de faire des généralités, car plus que le vent, c'est l'état de la mer qui est le facteur déterminant d'une possibilité de "tenir".
Tu devrais préciser le sens du terme "tenir" pour qu'on puisse te répondre plus précisément, car en fuite ou à la cape selon les situations, on peut étaler et laisser passer le mauvais temps même avec les bateaux que tu cites. A lire en Janvier dans voiles et voiliers mon récit d'un passage mouvementé dans les mers du sud.
A plus
Alex

20 nov. 2005

route a 70° du vent
Cela permet d'avoir de la puissance pour"escalader" les vaques n'est ce pas?
A+Stephan

ne pas confondre
Bateaux de plaisance pour aller boire l'apéro dans la baie l'été quelque soit la taille et bateau de voyage conçu pour vivre en mer quelque soit le temps. On peut faire de très jolies choses élégantes ou imitant assez bien les luges de course mais dès un certain niveau de temps s'abstenir. Allez voir du coté de chez Jean Francois André, Jean-Pierre Brouns, Gilbert Caroff, Guy Saillard, Yves Marie Tanton et peut-être moi-même. Le N° spécial de loisir Nautique de ce mois présente un certain nombre de bateaux d'archis à l'occasion du salon de Paris. Il est vrai que ces productions d'archis ne sont pas "jolies" dans un port avec leur échantillonages un peut lourds, leur pont même pas en teck, leurs descente coffre fort et que leur aspect un peut terne est effacé par la rutillance des belles unitées à la mode.

20 nov. 2005

UN PEU DE MOTEUR
Un troisiéme ris me semble indispensable mais pas vraiment un probléme de conception insurmontable. Par contre , oui pour un petit bout de toile à l'avant; Pour ma part, sans étai larguable j'utilise un Storm Bag, facile à intaller et je n'hésite pas à m'aider d'un peu de moteur quand la mer est trop mauvaise.....

17 juin 201117 juin 2011

J’ai demandé au techniciens de Volvo quelle serait la gîte au aurait pu arriver ça. Ils mon dit qu’il n’aurait pas de problème jusqu'à 30º de gite.

Vous croyiez qu’avec Yanmar c’est différent ?

21 nov. 2005

Pas possible
d'utiliser le moteur au dela d'un certain point, sans risquer de désamorcer le circuit d'huile.
Alex

20 juin 201120 juin 2011

si j'ai bien compris les explications d'un meccano tout dépend de la position du carter par rapport au moteur (plus il est bas mieux c'est)

21 août 2020

le carter d'huile est toujours en dessous ,c'est la position de la crépine d'aspiration qui est importante ,si elle n'est pas centrale le moteur supporte mieux la gîte d'un coté que de l'autre .
la contenance du carter aussi et s'il y a un genre de bol autour de la crépine pour atténuer la carène liquide .
alain

20 nov. 2005

La 3ème bande de ris
c'est celle qu'on fait rajouter après avoir eu peur...
Il me semble qu'il y a 25 ans, elle était systématique dans la GV, mais qu'aujourd'hui, les voiliers et architectes considèrent que personne ne sort plus passé le 6B. D'où des bateaux et voiles en conséquence.
Cela dit, passé 30 nœuds avec mer formée, ça devient dur pour tout le monde, non ?

20 nov. 2005

Pile poil d'accord...
Je te vote une étoile. On rogne sur tout, j'ai même vu un voilier refuser de satisfaire la demande d'un client de poser une 3ème bande...

24 juin 201124 juin 2011

chez les voiliers dignes de ce nom, la présence du 3e ris ne se pose absolument pas, c'est une évidence.
C'est une façon de facturer un supplément, autrement dit une espèce d'arnaque qui ne dit pas son nom.
Il est indispensable lorsque l'on navigue même à proximité de la côte, le vent peut monter assez rapidement et rendre nécessaire une réduction de voilure supplémentaire.
Lors de notre traversée des Scilly jusqu'à Kinsale en 2009 avec un GibSea 105 +, nous avons pris le 3e ris pour la navigation de nuit, c'est une sécurité surtout en équipage réduit à 2. Nous avons fait des pointes à plus de 8 nds au travers avec 3 ris et la trinquette, mais toujours en sécurité, le bateau ne gitant pas trop dans ces conditions.
et bien sûr la mer était bien formée.
Nous n'avons pas peiné malgré ces conditions un peu musclées, et nous arrivés beaucoup moins fatigués pour l'arivée au levé du jour à Kinsale (Irlande)

Il ne faut pas attendre d'avoir peur pour la 3 bande de ris, quelques fois il est trop tard.

20 nov. 2005

absence d'etai larguable
Je suis étonné lors de plusieurs visites au grand pavois de noter le manque de gréement pour le gros temps sur des unitées de 40 pieds et plus . j'avoue que l'enrouleur de genois seul et tourmentin a créer sur le genois totalement roulé (s'il n'y a pas de probléme d'enroulement au plus mauvais moment)ne me semble pas le plus efficace dans des situations extrèmes.Le recentrage du plan de voilure avec une gv au 3eme ris n'est-il pas un gage d'équilibre sous voile dans une mer tres grosse?
La taille procure une sécurité relative qui peut etre vite mise a mal.
Mon 30 pieds m'impose d'avoir la meilleure adaptation possible au gros temps.
La lecture d'un livre ""navigation par gros temps "" voiles/gallimard fait prendre la mesure des efforts sur le plan structurel que devra subir n'importe quel bateau.
A+Stephan

20 nov. 2005

C'est pas une pub?
Je n'ai absolument aucune admiration pour la plupart des bateaux dits modernes (et pour cause), mais affirmer qu'un 41 pieds au prés bon plein, sous GV à 2 ris et rien à l'avant ne tient pas sous 30 nds de vent, ne me conforte pas dans l'idée que l'équipage était au niveau!!!
Sans une once de méchanceté de ma part.

20 nov. 2005

Ou,
le skipper était au niveau mais ne voulait pas stresser son équipage...

20 nov. 2005

au niveau ???
merci les gars, bien compris la nuance un peu provoquante... mais c'est ainsi ! (très) ancien chef de bord des Glénans, je trouve qu'un bateau moderne de 41 pieds tient moins bien la mer qu'un bon vieux Mousquetaire... ce qui me pousse à me demander sur quels critères sont attribuées les catégories de navigation...

20 nov. 2005

Il est vrai que les 40' sans gréément pour gros temps
ne sont bien souvent de cette taille que pour le deuxième cabinet de toilettes et avoir plus d'espace dans sa résidence secondaire "vue sur port"...

maintenant chercher à naviguer sans voile d'avant est un choix qui peut ne pas convenir à certains bateaux ou aussi dénoter un petit manque d'expérience de l'équipage, qui, de ce fait, vient s'enquérir de quelques info par ici... ;-)

Au fait, avez-vous pensé à l'état de propreté de la carène ? De quand date le dernier carénage...?

20 nov. 2005

et oui...
les etais largables ne sont pas fait que pour avoir une ligne de plus dans l'inventaire.
A mon avis tu navigues sur bateau de loc. C'est domage que les loueurs ne s'interesse pas plus à cet equipement, car il me semble que c'est bien là la source de ton problème...

20 nov. 2005

Un bateau de série,
surtout de nos jours ou l'économie est la base de tout, n'est ABSOLUMENT pas fait pour naviguer par gros temps.
Regardez la cassette naviguer par gros temps de LN les coureurs le disent eux-même.

20 nov. 2005

oui,oui, je sais ,mais
Peut étre il aurait étai(larguable)intéréssant de rendre obligatoire l installation d un systéme de reduction de voile performant lors de la nouvelle mouture de la réglementation!!!!!réduire le fardage!!augmenterl échantilonnage des matériaux des coques!bon j arréte là!!!!! mdr bon vent!!

20 nov. 2005

ben oui ,mais!!!
peut étre le plus simple c est d avoir une possibilité de mettre en place un foc ou un tourmantin sans avoir a affaler un génois et endrailler a sa place la voile de gros temps !! donc étai larguable! amha bien sur!!

20 nov. 2005

Un indice,
du comportement du bateau est donné par le rapport deplacement/lest :
La pluspart des lessiveuses de serie est à moins de 30%...

Faut arriver à ~40% pour avoir un comportement
plus marin, mais faut construire plus lourd, mettre des varangues etc...

Quand on navigue sur un bateau bien lesté, on stresse beaucoup moins sur les réductions de voilure :-D

20 nov. 2005

bateaux de gros temps
Je navique sur un ancien course croisière de 1975, un contessa 35 et je sors souvent durant l'hiver au large de Dieppe. Par 30 à 40 n de vent au près serré l'étais largable pour gréer le foc avec deux ris dans la grand voile cela devient un réel plaisir de naviguer. Je suis d'avis qu'un lest qui représente 50% du poids total et un poids certain 7,5 t pour 10,80m donne la puissance nécessaire pour continuer à faire route, notamment dans une mer comme la Manche. Toutefois je pense que dans le cas évoqué par pierre yves il sagit plus de mauvais réglage de voile, notamment sur l'équilibre vélique car 30 n de vent pour un 41 pieds même récent ce n'est tout de même pas la tempête.

tu te rend compte de ce que tu as dis!!!!!!!
un voilier moderne de 41 pied tiens moins bien la mer qu'un mousquetaire !devellope que je comprenne

21 nov. 2005

gros temps
tu as certainement raison !!!
partir avec du vent qui rentre , avec 2 ris dans la gv et basta , si notre ami a 25 ans de glénans il devrait savoie , que 3 ris c'est quand meme ce qui s'impose dans une gv ,
en mini dans les voiles obligatoires , il y a un tourmentin et une suédoise , et sur la gv il y a 3 ris.
30 n de vent c'est gérable ; sans se mettre à la cape , sous gv seule c'est quand meme plus dur !!!
c'est sur que sortir avec un e gv creuse , seulement 2 ris , et un génois qui meme enroulé et une petite surface reste creux , c'est pas le top
avant de mettre en cause les bateaux , plutot revoir sa façon de naviguer
30 n c'est pour du près serré , 3 ris et une trinquette , ou un solent à ris.
et sur un bato comme celui la , bien sur ça brasse , mais tu passes
en général c'est l'équipage qui lache avant le reste !!!
alors provoc ???

yves

20 nov. 2005

gib sea truc sous gv a 2 ris
Est ce que c' est une provoc ? vous connaissez bcp de bateaux qui remontent au pres sous gv `a part les J boats. Je crois que notre ami a besoin d' un peu de recyclage.
Jean
Vraiment pas serieux

21 nov. 200516 juin 2020

Combinaisons
Ça dépend un peu du bateau, un peu de la coupe des voiles, et un peu de l'équipage. Il y a trois semaines nous sommes sortis par un temps magnifique. Un beau soleil avec quelques nuages ici et là faisait un tapis étincellante sur l'eau. Ah oui, et un vent soufflait qui fermait les aéroports à New York City ce jour-là. Notre anémometre marquait 40 noeuds dans les accalmies. Ç'était un bon Force 8, bien solide.

Nous avons mis un ris dans la gv avant de la hisser. On n'avait pas besoin d'un foc avec tant de vent. Au mouillage avec des rafales on gitait 8º sans voiles. Un foc sur un furler nous aurait fait des problèmes; on en a pas mis du tout. Nous avons hissé la gv un peu à l'abri de la côte, et puis on a mis le nez dehors.

Au prés, ça allait pas mal. Dans les rafales il fallait loffer un peu pour ne pas dépasser une gite de 25º, qui mettrait le rail d'écoute sous l'eau (ça ralentit!). Les vagues n'étaient pas trop grands, mais elles approchaient 1 m à 1 km de la côte, et les embruns commençaient à arriver au cockpit. J'ai décidé de baisser le cap un peu pour ne pas trop mouiller les passagers. Au largue, on s'éloignait de la côte à 10 noeuds. Très vite, les vagues montaient à 1m 50, 1m75. Il s'agissait presqu'un clapot; le vent n'avait pas eu le temps ni l'éspace de developper une houle. Avec les vagues grandissantes, les embruns devenaient toujours plus importants, et au bout de quelques temps, j'ai décider de virer pour regagner la côte. (Personne avait mis un ciré.) Bien sûr qu'on l'a attrapé belle au changement de bord. Une vague nous a tous mouillé. (Sauf le petit, qui l'avait vu arriver, et qui s'est abrité sous l'écoutille.) Encore un peu au largue, et puis vent arrière pour rentrer chez nous. Le speedo montait avec le vent: 10; 11; 11,5 ; 12; 12,5 soutenu.
Les embruns, poussés devant nous maintenant, faisaient des arcs en ciel sous le bôme. Le bateau agissait comme une Porsche. Chouette!! Très vite, les bouées du chenal sont arrivés, et il fallait mettre le moteur en marche et affaler la voile. Quelle belle ballade!

Si j'avais eu un vrai trajet à faire par un pareil temps, je pense que j'aurais mis deux ris, pour avoir moins d'embruns et pourqu'au bout d'une longue journée l'équipage soit moins fatigué. Ce sera pour la prochaine fois. C'est une question de connaître son bateau, d'avoir les voiles qui marchent et balancent bien le bateau, et un équipage qui fait le nécessaire. On ne fait pas les 24 heures du Mans avec une Rénault Espace. Il faut choisir l'outil qui convient au travail ET savoir comment l'utiliser.

Il y a deux autres fois sur deux bateaux différents où j'étais sorti par Force 9 , mais ils n'étaient pas mon bateau, et ces fois-là nous avons affalé les voiles. (On faisait 8 noeuds vent arrière sans voiles, tout de même...)

Et la photo: mon J/36 par un temps plus calme.

21 nov. 2005

limites
les limites du bateau sont souvent celles du skipper.....

21 nov. 2005

Bof...
J'ai des potes qui ont un Gib-Sea 42 sur Leucate et je suis déjà sorti avec eux par conditions "Leucatoises"... (30 à 40 noeuds de NW).

Ben... franchement... je l'ai pas trouvé si mal que ça leur canote ! Et plutôt pas mal du tout en fait !
Il attaque correctement au près avec GV 2 ris + un bon génois triradial roulé à moitié. Ne mouille pas trop l'équipage et ne tape pas.
On s'est déjà taillé quelques bourres contre la tram en revenant de Béar, entre eux et mon karaté, ben je vous assure que j'en ai vu des pierres pour rester dans la course ! (et pourtant, un karaté c'est réputé pour marcher au près dans le baston).

Ca commence à me gaver un peu tous ces ayatollahs qui cassent systématiquement du sucre sur tout ce qui se fait de moderne.
Moi z'ossi j'ai "fait les Glénans" à l'époque des mousquetaires, nautiles etc...
Et ben il y avait -- aussi -- des bailles sur lesquelles je n'aurais jamais embarqué dans les années 70/80.
De tous temps on a cherché à faire des économies, en construisant léger et en rognant sur la "durabilité" des matériaux.

Je pense que depuis le temps, il y a eu de la sélection naturelle et que seuls les bateaux qui valent qque chose ont tenu le coup et continuent à rester dans les mémoires (et à naviguer).

Là, maintenant, j'aimerai bien avoir une machine à remonter le temps juste pour savoir ce qu'on dira des bateaux des années 2000 en 2020/2030...

21 nov. 2005

Il y a un truc qui cloche
Dans le gros temps, il faut ne pas être très averti du fonctionnement d'une voile pour espérer faire du cap avec un foc presque entièrement roulé.

L'enrouleur n'est pas fait pour réduire la toile, il est fait pour éviter de l'affaler. Certes, on peut rouler de quelques tours et faire route, mais çà veut dire que le gégêne lourd initialement prévu pour tenir jusqu'à 5/6 avec un 40 pieds selon l'allure sera roulé jusqu'à l'équivalent de l'inter pour étaler 7. Mais il vaut beaucoup mieux le rouler complètement et envoyer un n°1 voire un n°2 estropé au point d'amure sur l'étai larguable que l'on aura établi sans attendre de faire l'acrobate sur le pont avant. L'épaisseur de l'enroulement perturbe considérablement les filets d'air de sorte qu'il est complètement illusoire d'espérer faire du cap avec une telle voile. De laminaire avec une ralingue normale, l'écoulement devient turbulent et la voile ne sert plus à grand chose d'autre que de faire dériver sous le vent. De plus, elle n'a pas été taillée pour çà et c'est la certidute d'abréger sa vie très rapidement.

Par économie les bateaux de série sont livrés le plus souvent avec une GV à 2 bandes de ris. C'est très insuffisant. 3 est un minimum et 4 n'est pas superflux.

Et puis, il y a aussi pas mal de gens qui racontent de telles histoires.....au bar du club.

21 nov. 2005

enrouleur danger...
.... danger de se croire en confiance et de ne plus regarder le ciel ni le baro, un temps d'avance est je pense la meilleure des securités et suis mille fois d'accord avec toi sur l'utilisation de l'enrouleur que je n'ai jamais eu d'ailleurs :-)et puis on commence avec ça et on ajoute gps winchs electriques, propulseurs d'etrave et tout et tout , autant prendre brittany en plus ils servent des bieres pression ;-)

21 nov. 2005

ENFIN !!!!
Je partage tout à fait ton avis et propriétaire d'un boat récent en plastoc, je me suis senti de trop sur ce forum et aujourdhui je participe uniquement dans l'anonymat...
Des horeeurs dans les années 70, merci j'ai connu:
*Dufour 27, Tarentelle.....

Encore Merci Swanee

21 nov. 2005

du "gros" temps...
il est permis de sourire ?
30 knts sur un 40 pieds, et c'est bien l'avantage de cette taille de bateau, ça va très bien avec 2 ris et 1/2 GNE (voir une trinquette sur étai larguable).Je ne cherche pas à faire le fanfaron mais là, tout de même.... Mon SL (41 pieds)remonte et "tient bien" au près...
Par contre , sous GV seule (à fortiori avec 2 ris pour 30 Knts), ça va moins bien...mais pourquoi GV seule ????? c'est pas encore "tempête"...et même là, un tourmentin aiderait pas mal...
Bizarre , cette attaque venant d'un pro...

21 nov. 2005

en med si on sortait qu'en dessous de 30 noeuds
on sortirait jamais sauf avec perkins ou yanmar ;-

amicalement)

21 nov. 2005

Tous les bateaux ont leurs défauts ...
dans le mauvais temps, mais laisser croire en sous entendu que l'Ovni 43(435) serait un des pires , permet de se poser des questions sur les objectifs de l'auteur du post initial ....

Serait-il dépositaire de X-Yacht ? :-D

21 nov. 2005

C'est marrant
un des bateaux sur lequel je me suis senti toujours en sécu, c'était le gibsea 126 de vidal. Des vrais skips sur un bateau bien entretenu et pourtant décrié à l'époque (bassine sans aucune sécu, tout pour le port,...). Pas vraiment eu du gros temps (7 ou 8 maxi), mais ceux qui le faisait tourner sortaient faire des stages hiver par 45 et + et tous en avaient de bons souvenirs. Jamais un reproche au bateau.
Bon d'accord, vidal c'était pas le glénants, ils savaient peut être pas de quoi ils parlent :-D :-D

26 sept. 2020

Gib'Sea 126. Mousse (débutant) n'ayant jamais navigué. A 65 ans 3 stages de voile à la Macif de la Rochelle.
Acquisition d'un Gib 'Sea 126. Au début, vu de l'étrave il me faisait peur. Début septembre 2OO9, mon équipière qui n'aimait pas l'eau et son "capitaine", avons dégolfé (avec le concours éclairé de la station météo locale) avec un vent d'Est établi, creux de 3.50 m. Surpattage du boute de génoa à moitié déroulé. Cap sur Santander tout à la voile ! A Santander, un 6.50 m de la mini transat avait chaviré et mis en panne son électronique HS. Il nous a déclaré, qu'au moment ou nous étions dans le golfe il y avait entre 45 et 50 nds de vent...
Merci Mr Joubert d'avoir dessiné une carène aussi performante. Larguer les amarres: quelle aventure !! Pendant 6 ans nous avons été mouillé une seule fois dans le cockpit ! Ce voilier m'a appris à naviguer avec une sécurité surprenante. Solide, tolérant, une bête de prés, une aisance à passer les vagues, un confort en mer comme au mouillage.
Un souvenir inoubliable. Nous naviguerons espérons-le en 2021 en Med, avec un Gin-fizz (plan Joubert) encore confiné sur bers pour quelques tvx et la covid...

21 nov. 2005

Bateaux modernes
J'ai navigué sur un Sun Fast 42 ces derniers temps et eu l'occasion de naviguer avec un peu de brise :25 à 30 noeuds maxi.
Au louvoyage c'était une horreur, quand on voulait faire du cap le bateau n'avançait plus et dès que l'on laissait porter un peu le bateau se vautrait.
Pourquoi ? après réflexion nous avons compris.
Ce bateau est la version petit tirant d'eau (1.80m)et il était gréé avec des vieilles voiles.
Sur ce type de bateau à petit tirant d'eau il ne faut surtout pas vouloir trop serrer le vent pour qu'il avance correctement, mais les voiles étant défoncées, malgrés un aspect propre, elles étaient trop creuses avec le creux sur l'arrière donc le bateau se vautrait quand on voulait prendre l'angle correct de remontée au vent.
Avant de mettre en cause la carène de tel ou tel bateau il faut bien réfléchir à tous les autres paramètres qui peuvent nuire à son comportement sous voile.

21 nov. 2005

enrouleur sur 60 pieds
enrouleur sur 60 pieds, effectivement ils ont des enrouleurs mais ils en ont trois donc ils peuvent choisir la voile du temps sur l'enrouleur

ce qui est dangereux sur les bateaux qui n'ont qu'un enrouleur et pas d'étai largable c'est que

soit tu utilises ton enrouleur en partie enroulé, et là y a de vrai probleme de rendement de la voile, vieillissement de la voile, voire probleme de sécurité car pour moi l'enrouleur devient dangereux pas adapté au fort coup de vent,

soit tu n'as pas de voile d'avant et pour moi c'est tres dangereux pour l'équilibre du bateau

cordialités maritimes
larent le hareng

21 nov. 2005

enrouleur et class A mérica
On n'a pas vu jusqu'a présent l'evolution technique des class america imposer l'emploi d'enrouleurs sur les voiles d'avant.
Rendement optimum recherché et en plus il y a du monde pour faire le boulot.
Comment demander a un solitaire de faire une réduction de voilure dans le grand sud avec des voiles d'une surface que l'on arrive a peine a imaginer. on peut remarquer qu'ils ont minimum 2 enrouleurs pour pouvoir naviguer voile peu roulée dans le pire des cas ,ensuite il passe a l'enrouleur suivant.
Le seul reproche que je ferais aux constructeurs actuellement est de laissés croire que l'enrouleur est le meilleur gage de sécurité parce que la réduction et rapide. lorsqu'en tout est réduit et que le boat devient ingérable!!!
On verra peut etre apparaitre double enrouleur sur les plages avant . faire de la voile sera aussi difficile que faire de la dentelle a calais vu le nbrs de bobines de fil.
A+Stephan

:-) :-)

21 nov. 2005

des trucs zarbis
l'enrouleur c'est de la merde :-)

pourtant les 60 pieds gèrent leur tour du monde sous les 40e avec des profurl de série :-)

quel sera dans 30 ans la cote des bateaux actuels?, bien vu, et idem pour ceux des années 70, dans les séries construitent en général au poids, d'avoir une carène intelligente ca aide à durer, mais pour certains matelots et je ne peux pas les blamer, une carène intelligente doit pouvoir loger 15 gugusses dans 7m50 :-)
bravo aux descriptions exactes des mers qui ronronnent sous un zef de noeuds dantesques, moi dès qu'il y a du mauvais temps je me réfugie à l'intérieur pour ne rien voir ;-)

le gros temps c'est le moment ou on ne fait pas le malin, 3 petits ris ou 2 grands, allez comprendre, l'amalgamme, carène, etat des voiles et choix de celles-ci, plus choix de la route, voire de la barre, disposition des poids, tant de paramètres interviennent qui font la diffgérence qui rend la plaisance si mystérieuse et charmeuse..............

21 nov. 2005

quelle est la raison qui peut imposer de TOUT
réduire?

n'est il pas possible de garder un petit bout de toile adapté à la situation?

21 nov. 200516 juin 2020

Ayant, à une époque heureusement révolue,

dû gérer une quantité importante de matériel et un nombre tout aussi conséquent de personnel, je me suis souvent aperçu que les problèmes rencontrés étaient rarement dus aux équipements...
Les conclusions sont faciles à tirer...

Bien entendu, les exceptions sont envisageables... :-)

pfffzzzz

21 nov. 2005

j'ai pas tout compris...
il me semblait que la réduction de voilure avait pour fonction de réduire aussi et surtout les efforts sur le bateau

en clair quand la force du vent augmente, on diminue la surface de voilure pour maintenir l'effort à sa valeur nominale, ce qui explique pourquoi le bateau ne gite pas + quand le vent est + fort

mais si c'est çà, pour quelle raison l'effort serait supérieur dans le gros temps si la réduction est adéquate?

amicalement

à moins que des + malins que moi n'attendent peut être un peu trop pour réduire et ne réduisent pas assez, mais çà, je ne veux pas le penser ni le croire :-D :-D

21 nov. 2005

Exact ...
quand on navigue avec la toile du temps, les efforts sont à peu près "nominaux" c'est à dire à la bonne valeur par rapport au gréement. Ce qui peut changer par gros temps, ce sont les pics d'efforts dus à des mouvements verticaux anormaux de la carène.

21 nov. 2005

Réduction
Le problème quand tu réduit beaucoup avec un enrouleur c'est que ton foc devient un sac, qui non seulement n'est plus performant, mais en plus reste creux et donc fait giter ton bateau qui se vautre.
Cela explique que cela peut devenir très rapidement dangereux à gérer.

21 nov. 2005

Mon tonton...
qui était marin pêcheur (paix à son âme) me disait toujours : "y'a pas de mauvais bateau, y'a que de mauvais marins".

Mais bon... y'a quand même quelques bateaux (de pêche) sur lesquels il m'avait fortement déconseillé d'embarquer...

21 nov. 2005

je suis effaré
De lire certains messages de ce fil.

Si on a jamais mis un tourmentin de sa vie comment peut-on parler de vents forts ? autant s’abstenir.
Le génois à enrouleur est le pire que l’on puisse faire ou mettre par gros temps.
Donc soyons clair.
Par très gros temps non seulement les bateaux modernes ne sont pas créé pour cela mais l’enrouleur est le pire que l’on puisse concevoir dans ce domaine.
Une trinquette sur étai, largable ou non est le mieux. Quant au bateau… A vous de voir mais je le répète visualisez avant la cassette « navigation par gros temps » elle remet les idées en place au sujet des voiliers vendus au salon.

on s'affole pas
plein de gens ont fait le tour du monde sans connaitre plus de force 8, alors doucement n'effrayez pas les neophites !

21 nov. 2005

humidité
le ton est bon, la forme aussi, mais pour le contenu pierre-yves, je ne peux m empecherd avoir envie de sourire devant ton ostracisme nautique....
l'envie, le courage à souffrir, le feeling avec la mer sont certainement les ingrédients qui font la différence, mais en général un tour du mondiste refoule un F7 F8, les doigts ds le nez, sans mettre le tourmentin et en faisant la cuisine car il vit sur son boat a des jours de trversée sous la quille et qu une osmose est né
c est sur que l ostrgoth, quidam ou autre qui démarre de port leucate sur un tupperware et se gaule un bon F5 F6 va flipper à mort et sonner le cross car il ne trouve pas le tourmentin
la l humilité aurait pu le sauver
bon heureusement ils ne sont pas tous comme ca et heureusement il n y a pas que des tupperwares chez les marins
ceci dit je suis pour l etai largable, le tourmentin et le harnais, mais désolé je n ai jamais utilisé, et j ai quand meme navigué un chouia, plus loin que l horizon et le bour de mon nez
salutations maritimesques

21 nov. 2005

humilité
Je connais ce forum depuis peu de temps et j'ai la vague impression qu'il y a de tout: du vrai marin à celui qui a vécu les tempêtes dans son verre au yacht-club, de l'amateur passionné à celui-qui-sait-tout-parce-qu'il-a-tout-lu ... un peu comme dans la société des terriens
mais globalement, si l'on exclut les commentaires sarcastiques de certains qui manquent d'une qualité essentielle des vrais marins: l'humilité, vos remarques et observations sont très intéressantes. Merci à vous.
N'ayant pas la chance, comme certains d'entre vous, de posséder un bateau, je loue ou convoye régulièrement des voiliers de location. Et vous ne m'empêcherez pas de penser qu'un bateau, même de 41 pieds, n'est pas bien armé pour affronter des vents de 30 noeuds établis s'il a, comme dans l'exemple cité, un tirant d'eau de 1,7 m, seulement 2 bandes de ris, pas de tourmentin ..; et ce quelle que soit la configuration de la voilure et la compétence de l'équipage. C'est pourtant le cas de la grande majorité des voiliers de location homologués en catégorie A..
Ma contribution ne se voulait ni polémique ni provoquante, elle posait simplement une question de sécurité pour ceux qui aiment naviguer en hiver sans autre possibilité que de louer

22 nov. 2005

le TDMiste refoule
de quoi?
"en général un tour du mondiste refoule un F7 F8, les doigts ds le nez"

sans doute, pour certains, qui ont longue expérience de la mer, du bateau et qui aiment/apprenent à naviguer.

les autres, sontplus utiles pour indiquer les bons mouillages et le prix du gasoil aux iles bidules.

ceux que j ai rencontrés/croisés avaient plus de la caravane flottante et du bon père peinard.
et meme à lire les forums, y a plus de couples retraités ou de gentilles familles, qu un groupe d équipiers qui est venu faire du sport-fun (qques exceptions,dont un site super que j ai oublié de jeunes qui pasent le cap horn)

alors la parole n est pas absolue, meme si on a 2 tours du globe a son actif

belle mer a tous

21 nov. 2005

tacotac
tu n as pas la fraicheur de ton homonyme le bien nommé
je répète, comment font les 60 pieds sans tourmentin et qu'avec des enrouleurs
pour ma part je n ai jamais mis de tourmentins car j ai toujours trouvé une solution, mais bon, je suis différent c est sur
ceci dit je n ai jamais mis un harnais aussi
bon, c est comme ca mais les autres font comme ils veulent, quand aux qualités marines....bofff, je laisse ca aux jeunes...

23 nov. 2005

Jamais mis un harnais?
Bravo.

Tabarly non plus n'avais pas de harnais, et sauf erreure il était pas si jeune que ça!

Et tu mets des chaussures et des guants quand il faut décendre la pioche? Ou alors t'en as pas besoin non plus?

Le fait de mettre un harnais pas gros temps, peut aussi rassurer l'équipage avec lequel tu navigues.

En ce qui me concerne, naviguer dans des conditions difficiles avec un type qui refuse (par fierté? ou c'est quoi le truc?) de mettre son harnais me pose des problèmes.

Un chef de bord se doit aussi de rassurer son équipage. Se la jouer gros dur et cowboy de la mer, ben ok, si t'es tout seul là je dis rien. Par contre ces harnais innutiles peuvent souvent rassurer les autres même si ils ne servent à rien (les autres et les harnais). Pis tant qu'à faire, c'est aussi possible qu'un jour ça te sauve la vie non? Si si j'insiste. Il paraît même que ça s'est vu!

Je pige pas là moi. C'était une boutade?

21 nov. 2005

Un truc, Django, sur l'enrouleur par temps frais :
c'est que quand il est coincé (et çà m'est arrivé sur 2 bâtôs) t'es vraiment mal...
au mieux çà coûte une voile...
Une fois sur une tarentelle (qui est un excellent bato, pardon césarion !), j'ai coupé la toile au couteau avant de gréer le tmt
et cet été sur le gin fizz, gégène bloqué ouvert en grand avec 25 noeuds, obligé d'aller faire le guignol en haut !

;-)

21 nov. 2005

En fait
Dans le gros temps, c'est moins le bateau que le skipper qui est important.

Pour ta gouverne Pierre Yves, j'ai pris aussi un force 11 en Manche le WE du 11 novembre
1977..tu peux aller voir les archives meteo et interroger le courrier cauchois.....avec un canote .....de 6.5m çà fait combien de pieds ? 12 heures en cape sèche c'est long sur ce type de navire non étanche (coffre de cokpit), et on a mis le mat dans l'eau une dizaine de fois. MF n'avait pas prévu qu'une dépression secondaire serait accélérée par la dépression principale. Alors on a géré.

La même année, Bruno Perron remportait la minitransat avec le même bateau un peu modifié et s'est retrouvé quille en l'air dans le Gascogne, Mais il est arrivé.

Ce n'est donc pas vraiment une question de bateau.

22 nov. 2005

Etonnant ...
Certains ici ont une experience bien plus grande que moi. Alors comment en arrivent-ils a ecrire des enormites comme

(1) "Ce n'est donc pas vraiment une question de bateau"
absurde... regardez par exemple les calculs de chavirage, c'est directement lie a la longueur du bateau. c'est pour ca que traverser le golfe de gascogne avec un 6.5 ca pose des problemes si le temps devient mauvais, et presque jamais avec un open 60.

(2) idem, l'idee que les bateaux 'modernes' sont tous mauvais, et que ca ne depend pas des bateaux... un exemple simple, comparez le sunfast 32 et le sunfast 37, le premier se couche dans F6 meme correctement toile, le second accelere dans les rafales. tous les 2 ont un joli lest a 1.98m (resp 2m10) et je ne crois pas que le ratio lest/deplacement soit tres different. je ne suis pas sur de comprendre pourquoi (le fardage?) mais c'est ainsi...

(3) "un tour du mondiste refoule un F7 F8, les doigts ds le nez, sans mettre le tourmentin"
je me demande alors ce qu'il met comme voile d'avant! j'ai navigue qq fois par F8, meme avec un TMT on part gentimment au lof dans les risees. sauf a partir portant.

Par contre qqc me chiffone dans ce que dit Pierre-Yves, 'pas de TMT' sur bateau de loc. Il etait obligatoire avant la reforme de 2004. (Tabarly ds son 'manuel de voile illustre' insiste sur l'importance du TMT, voile de dernier recours. )

HEO est amusant parce le debat est vivant; mais certains sont vraiment agressifs...

francois

22 nov. 2005

voilure d'autrefois
Bonjour gébé et a tous

Avec ma garde robes de 6 voiles d'avant+tourmentin et une suédoise je fais figure de dinausore,mais c'est pas grave j'adore la couture et faire le singe sur la plage avant.
A+Stephan :-) :-) :-)

22 nov. 2005

Le rangement voilà la question
La soute avant reste une soute a voiles en Nav et comme par miracle en couchette dble a quai .Un "astucieux" 2 1/2 banettes articulées ce relèvent contre les bordés.
Comme çà le plumard reste sec.
A+Stephan

22 nov. 2005

tu as raison guy
un tourmentin pour remonter au vent dans du 35 neouds j'ai du le faire car j'avais déchiré mes voiles d'avant (conneries sur conneries) et ben ca ne marche pas vraiment, en fait pas du tout.
Le tourmentin est une toute petite voile qui sert à stabiliser le bateau en fuite et a lui laisser de la vitesse pour etre maniable; Au près je l'ai essayé GV basse, dans 55 - 60, on avancait autant en longueur qu'en largeur je dirais.
Un foc n°1 et/ou 2 endraillable sur l'étai largable c'est souvent le mieux pour garder de la puissance. Mais évidement a partir de 60-65 noeuds, on fait ce que l'on peut ; surtout ranger le bateau et regarder si on voit la terre !

Quand à la gite dont il est question plus haut, dans 60 noeuds, le bateau est quand même bien secoué par la mer et le flanc et fardage qu'il expose au vent suffit à le faire giter plus, plus.

C'est sur que les bateaux de loc sont souvent mal équipés ... j'en ai vu un qui avait les écoutes de génois trop petites ! Un autre avec un seul ris... Dans ce cas là on fait ce que l'on peut.

Si vous lisez le livre de "navigation par gos temps", grosso modo, vous verrez qu'une déferlante de 3 metres retournent un bateau de 10 metres. Et que sur la forme des carenes, y'a quelques trucs a respecter mais bon, on dirait que c'est assez bien fait maintenant. Il y a de belles histoires de chavirages et en fait , on a bien l'impression, que certains ont eu du bol et d'autres non, alors l'équipage ? le bateau , allez savoir ! moi je n'y crois pas trop sauf au dela d'un certain niveau de conneries de l'équipage, ou d'un bateau vraiment abimé. Le reste est littérature.

Alors modernité ou pas ? Moi tout ce que je retiens comme leçon c'est que Slocum a fait son tour du monde a une vitesse un peu supérieure à la mienne et son bateau n'était pas des plus modernes ! Et que dans des vagues de 5-6 metres, c'est bien d'être un peu maniable ca évite d'attendre qu'une vague te remette dans le bon sens et de le fair a sa place.

26 nov. 2020

plumovent: "Naviguer dans le gros temps": un récit de tempête dans une course au large; plus tard on retrouve des bateaux vides d'occupants; soit secourus, soit dans leurs survie (très peu), ou disparus (nombreux)...
Il est noté qu'un grand nombres de bateaux retrouvés abandonnés flottaient encore !
A croire que les bateaux sont meilleurs que les compétiteurs !

22 nov. 2005

Mon humble avis...
Le gros temps commence à partir du moment où on est incapable de (ou plus motivé, trop fatigué pour) faire route du fait de la force du vent ET des vagues.
On peut se régaler sous le vent d'une côte avec un bon 30/35 noeuds et un clapotis de 50cm, comme on peut galérer avec 15 noeuds de vent et des conditions de houle courte infâmes.

J'entends par "faire route" : l'action qui consiste à aller d'un point A à un point B, le point B se situant par le travers ou au vent du point A.

Dans la plupart des cas, il est impossible de faire route par vent fort avec un génois partiellement roulé car trop creux etc... D'où l'intérêt des voile plates à envoyer sur étai larguable.

Si on a que le génois sur enrouleur, il est fort probable que la limite de remontée au vent par baston sera vite arrivée.

Par contre, au portant, là je vois très bien l'intérêt de l'enrouleur !!

Pour l'instant, je regrette l'absence d'un solent à ris sur Swanee, n'ayant à me contenter que d'un tourmentin de 6m² (à vue de nez) à envoyer sur l'étai.
Dernière utilisation en date du "p'tit mouchoir" : cet été en revenant des Baléares, un coup de 35 noeuds dans le pif avec 3m de houle courte.
Celà m'a quand même permis de faire route pendant 15 heures tranquilement à 60° du vent et dans de bonnes conditions de confort avec un équipage complètement novice (et l'esprit détendu).

Evidement, un peu sous-toilé avec 2 ris+TMT, mais évolutif et tranquile...

Si je n'avais pas eu le TMT, j'aurais dû abatre et je me serai retrouvé... du côté de Valence ! ;-)

22 nov. 2005

exactement
et une bonne paella c est vraiment qque chose.....
bon mezigue je m emporte, surtout sur le sujet du gros temps, et en fait je me rends compte que j ai toujours navigué relax car pas de prise de tete de temps ou de direction vraiment obligatoire, c est ca le grand large et puis sur un 12 tonne pour 11m, avec 3 etais, avant de sortir ton TMT, il faut vraiment rencontrer ce que je n ai jamais rencontré
mais ne me prétez pas ce que je n ai jamais dit sauf erreur, j ai drivé pas mal de sun truc de 35 à 51 pieds et suis totalement d accord à 110 pour cent que d etre sans TMT est suicidaire, mais qu en tournant le cap de l étrave on peut le vivre différemment et que la réaction d un sparkmansthephens de 12T pour 11M a des réactions différentes qu un suntruc de 6T
sur mon bateau actuel, je mets un foc de route sur l enrouleur avant d'avoir le pont qui passe sous l eau
viu comme on dit au brésil
tudobem a voce

22 nov. 2005

CONCEPTION DU BOAT
L'efficacité du TMT dépend forcément de la conception du boat. Les boats d'aujourd'hui, pour la +part ont un génois à faible recouvrement et sa substitution avec un tourmentin n'a pas le même effet que sur un Boat de conception + ancienne avec genois de belle surface.

CQFD

22 nov. 2005

le lieu
au large quand tu as de l'eau à courir , le gros temps n'est pas vraiment un problème
3 jours de baston en arrivant aux açores
bien sur le vent pile sur la route
sur un reve d'antilles pas très frais
foc n°2 et gv à 3 ris pour un bateau lourd , qui aime bien le vent
environ 60n de vent , c'était pas top chahuté ,le bateau sous pilote , j'en ai eu marre de me faire rincer , je suis parti dormir .

le bateau est resté sur 60° du vent , de temps en temps , ça tapait un peu sur une vague plus abrupte

2 suisses sur une barque marseilleise de 8 mètres , n'ont pas eu de soucis non plus

bien sur se retrouver en manche ou mediterannée , avec des mers plus courtes et hachées , c'est autre chose, mais ça a rarement empeché de naviguer

porter la toile du temps , c'est le minimum.

yves

22 nov. 200516 juin 2020

La sauce catalane est souvent épicée :)
Quelque part entre Blanes et Arenys, en Avril.
Le vent de Sud souffle à plus de 40kn depuis 2/3H(4/5 annoncé) la mer est encore maniable, mais il est temps de s'abriter !

J'ai un solent grée sur l'enrouleur, mais là il faut le rouler d'un bon tiers, pour faire des bords contre le vent. J'aurais du essayer mon "stormfok", mébon comme y avait pas plus d'une douzaine de miles, j'ai eu la flemme.

bilan: 12M en 4H( 3 de voile et une au moteur), soit un VMG de ~3kn contre un bon 7 dans le pif(à noter au moteur, et à la voile, le vmg est quasi identique). Dans ces conditions, le HR 31 passe sans trop taper, le parebrise protége bien, et est encore loin de ses limites (pas pour l'équipage, qui commence à en avoir marre de se faire secouer)

Le bateau devant, c'est un 36' recent, on l'a vu faire des bords avec son genois roulé presque à fond, pis passer au moteur.
On l'a rattrapé facilement, j'sais pas s'il est trop chargé, ou si ya des malades à bord...
En tout cas on le voit sortir de l'eau à chaque vague, et retomber lourdement, y navigue mais y se traine, valà.

22 nov. 2005

Un avis sincère
Les bateaux conçus pour la location répondent à un cahier des charges précis dans lequel la navigation au près par 8 établi n'apparait certainement pas.
Aussi, aurait-on idée de faire naviguer un laser ou un tornado dans du force 6 en espérant rester au sec ?
Il faut donc savoir ce qu'on loue et dans quelles circonstances on l'utilisera. Il existe, en location, des bateaux équipés de 3 ris, tmt, etc... Il suffit souvent d'exiger ces équipements pour les obtenir et si ce n'est pas un Gineto ce sera un jeanal, mais C'EST AU SKIPPER de savoir ce qu'il doit privilégier en fonction de son programme.
Les bateaux sont construits assez solidement pour FLOTTER dans les conditions les plus radicales (catég A).
Le vrai problème, et c'est peut être celui que voulait soulever Pierre-Yves, c'est qu'une personne ayant loué dans de bonnes conditions et n'ayant pas l'expérience de gros temps, peut vouloir acheter le même modèle et partir sans préparation particulière.
Mais ce n'est pas non plus le problème d'un bateau plus ou moins marin, c'est bien le problème d'une personne plus ou moins responsable et consciente.

Au vu de ça, on s'aperçoit que beaucoup de gens tourdumonde avec des bateaux de séries préparés et réussissent leur coup.
Ne jamais oublier : un bateau = un programme
c'est reflexif et peut se lire de toutes les manières mais ça sous-entend toujours qu'un bateau conçu uniquement pour des temps facilement manageables ne sera pas le meilleur dans ce pour quoi il n'est pas conçu.

La production américaine est très représentative de ces différentes options avec des bateaux offshore (valiant, mason, tayana,...) des bateaux cotiers (irwin, hunter, catalina). Chacun sait ce qu'il achète. C'est aussi un peu le défaut du français : pour le même prix, il veut toujours le beurre, l'argent du beurre et le remboursement de la sécu. Parfois, il faut savoir choisir un gibsea ce n'est pas lemême prix qu'un x-yacht, en loc ou a l'achat. Lui demander d'avoir les mêmes qualités c'est un poil incohérent non ?

22 nov. 2005

J'voudrais juste dire ce qu'on a oublié
Notamment à l'anonyme "Fr"

Que dans les temps dont je parle, un 30' était un gros bateau et que pas mal de plaisanciers d'alors disposaient de canotes allant de 6.5 à 7.5, ce qui fit le bonheur des ovni 24, des sangrias(excellent canotes) etc et de quelques téméraires sur edelVI et autres golifs.

La location n'existait pratiquement pas, l'enrouleur n'était pas diffusé, bien que l'on en connaisse le principe depuis déjà quelques lustres sur les thoniers à Douarnenez pour la GV ou les huniers à rouleau de nos goelettes islandaises. Le GPS n'était pas encore né.

Et à l'époque, on s'occupait davantage de savoir naviguer que de la planche à dessin d'autant que le PC devait attendre encore, pour pouvoir déverser son ignorance sur les forums.

Cela n'avait pas empêché Jean-Marie Finot de sortir "Révolution" qui fit honneur à son nom avec un cul de callypidge honni jusque là.

Et puis, il y eut le fasnet 79 qui remit les pendules à l'heure.

Aujourd'hui, il faut se mettre à la place de nos archis et des chantiers pour qui la location est un débouché principal. Attendu que l'objet d'un loueur est d'abord de rentabiliser son activité, on en est venu à pouvoir entasser un maximum de couchettes dans une coque donnée pour diminuer le cout individuel et réduire l'équipement au minimum pour étaler le temps moyen qui préside à 99% des croisièristes afin de limiter les coûts.

Donc, tout est affaire de programme, mais il y a des bateaux de série tout à fait capables d'affronter le gros temps pourvu qu'on les équipe comme il se doit. Evidemment c'est en option ! Et comme Gébé le rappelle à très juste titre, force 7 c'est grand frais, on n'est pas encore dans le gros temps, çà mouille tout juste un peu plus. Mon rêve d'Antilles va bien à partir de 5 et je n'enfile le ciré qu'à 7.

22 nov. 2005

Fastnet 79
Cette course a aussi été l'occasion pour un brave petit Contessa 32 de démontrer qu'un bateau de taille relativement modeste mais bien conçu et bien construit pouvait passer là où bien des plus gros avaient calé (ou même coulé). Ce bateau avait continué bravement la course, sans se mettre à l'abri et avait terminé premier (et dernier, il était le seul) de sa catégorie, bien avant des bateaux plus importants restés en course. Depuis, le Contessa 32 est pour les britanniques THE bateau de référence en matière de tenue à la mer.

22 nov. 2005

A l'époque,
le Contessa 32, pour le plaisancier moyen s'entend était déjà un gros bateau.

La casse est venu non du manque de solidité des canotes, mais des excès de la nouvelle jauge IOR, qui n'avait pas encore bénéficié d'essai grandeur nature. Le Contessa32 lui appartient plutôt à la catégorie des couloirs lestés, relativement bas sur l'eau mais très marin.

Les plats à barbe, larges et hauts sur l'eau ont mal résisté au chavirage. On a pris conscience que seule la stabilité dynamique était importante. En statique, on peut faire tout et n'importe quoi.

Par contre bien des petites unités abandonnées par hélitreuillage ou avec les bibs ont été retrouvées
flottantes....

Plus près de nous, avant que l'on réalise des quilles oscillantes, les 60 pieds open se sont révélés très stables à l'envers aussi....Dinelli en sait quelque chose.

Donc je persiste et signe, ce n'est pas une question de dimension, mais de conception et d'équipement. Mais il est évident qu'à conception et équipement égal, ce sera toujours plus confortable sur un 40 pieds que sur un 30. On est plus à l'aise dans un 5 pièces que dans un studio.

En outre, il faut savoir ce que l'on demande au bateau, les tris de la Jacques Vabre, nous ont démontré une fois de plus que lorsque l'on cherche la limite, on casse plus souvent que lorsque l'on est plus modeste dans ses ambitions. Seulement voila, le sponsor attend que l'on parle de lui.

JY Le Toumelin qui est un modeste, n'a perdu qu'une ancre sur son TDM et il a ramené son bateau impeccable....sans moteur ni régulateur, sans GPS etc mais avec plein d'astuces. Kurun ne fait que 10 mètres et est gréé à corne....

22 nov. 2005

et un J 30 aussi
Il y avait aussi un J 30 avec un americain qui arrivait en solo, il n'a pas eu de problemes majeur mais c'etait un marin entraine, of course ...
a lire absolument mais en anglais, le remarquable livre de john rousmaniere sur le fastnet 79 qu'il a egalement fait sur swan 47.

Fastnet Force 10

John Rousmaniere
www.amazon.co.uk[...]9563963 .

Un des plus fantastiques livres de mer que j'ai jamais lu. Vous ne pourrez pas le refermer avant d'avoir fini.

22 nov. 2005

c est vrai
que ds les vieilles pointures, mon coeur balance entre finot et harlé :-)

22 nov. 2005

Exact,
Et on peut toujours s'en faire construire un neuf, mais ça coute le pris de deux Bavaneau(de taille équivalente)

22 nov. 2005

D'accord avec Maraudeur, quelques précisions
D'abord c'est clair que sans un équipement minimum et un équipage à la hauteur, les mètres de + ne servent à rien, cela a été dit et redit

C'est vrai que le contessa était à l'époque bien plus imposant que maintenant, néanmoins comparé à la flotte du Fastnet, il figurait bien parmi les petits, ce qui donne encore + d'eau au moulin

J'ai également un ami qui a subi le même coup de vent d'aout 79 sur ... un mousquetaire ! Voile déchirée, étai arraché, safran cassé, le tout après s'être fait 2 fois coucher, il est arrivé à fuir à sec de toile pendant 24 h et a réussi à atteindre l'Angleterre.

Ce qui montre bien que l'une des principales conclusions que tu cites (bateaux abandonnés qui ont continué à flotter) est valide y compris avec des bateaux pas du tout faits à priori pour cela.

BMBV / Loïc

10 juin 201110 juin 2011

Ce Contessa 32 avait continué bravement la course, sans se mettre à l'abri et avait terminé premier (et dernier, il était le seul) de sa catégorie, bien avant des bateaux plus importants restés en course.

22 nov. 2005

puisqu'on parle du Contessa32

J'ai une etude sous les yeux faite par l'Université de Southampton à la suite des accidents survenu lors du Fastnet 1979.

Quelques elements de reflexion :

Contessa 32 : longueur 9.65m
largeueur 2.93m
tirant d'eau 1.75m

RAPPORT lest/deplacement 44.5%
ANGLE de chavirement statique 157°

Biensur il est ici impossible de vouloir comparer avec les bateaux actuel pour celà il faudrait avoir tous les documents de chaque bateaux.

Mais seulement ses 2 elements sont aujourd'hui tres rarement atteint et me semble tres significatif.

Petite reflexion; il est tres difficile d'obtenir les elements de stabilité des bateaux de la part des constructeurs.Pourquoi hein?

josé

merci gb je confirme
dans la fameuse tempete du fasnet il y avait deux catas un ht 26 et un ocean wind 33 tout deux de conception anglaise traditionnelle c'est a dire plutot lourds ,ils s'en sont sortis intacts par contre un tri leger de newick qui passait par la a eté retourné illico vive la vitesse n'est pas ?

11 juin 2011

C'était un menteur....
Les plus petit voiliers à courir le Fastnet étaient les Class V soit des halfs d'environ 9 m.

22 nov. 2005

Tu pourrais peut être me dire toi
j'ai une connaissance qui m'a toujours dit avoir fait route jusqu'à la ligne avec un ecume de mer.
J'en ai jamais vraiment douté mais si tu le sais, tu peux me confirmer ?

23 nov. 2005

les choses à leur place..
un peu surpris que mon sujet suscite autant de réactions et de passion.. désolé d'avoir déclenché une tempête, à l'avenir je choisirai des mots plus neutres, bienveillants et modérés..
Pour remettre les choses à leur place comme on dit, ces bateaux de série ne sont pas nuls. Ils sont très bien et si j'en avais un j'en serais très content. Mais je le préparerais à ma façon, avec une obsession de sécurité.
Naviguer en location n'autorise pas l'osmose avec son bateau. C'est un moyen pour aller en mer, un vecteur pour une aventure éphémère. On n'a pas le temps de s'attacher au bateau, on le connait à peine après une semaine. C'est une aventure sans lendemain.
Aussi, faire confiance au loueur est primordial. On peut accepter une certaine dérive "immobilière", car le confort et l'habitabilité sont importants. Mais les qualités marines sont primordiales et à ce sujet il y a une évolution malheureuse. Ces bateaux ne sont pas prévus pour les imprévus. C'est l'esprit de ma contribution.
Quand à vous, les Django, Maraudeur, Eric...etc.. pour avoir connu les mêmes conditions en plus dramatoique, ce que vous avez vécu ne mérite qu'un seul mot: le respect. Merci à vous.

23 nov. 2005

le contessa est le meilleur pour sa taille ds le gros temps
donnees pour le First 30, pas mal non plus :

8,80 m
2,86 de large
3,4 tonnes dont 50 % de lest
tirant d'eau 1,75
fregatage prononcé donnant une rigidité max et un gain de poids dans les hauts
cockpit super protege
greement simple et solide

Cet ete apres 2 jours à la corogne avec du NE 7 à 8 + , nous avons été le seul à partir pour le sud pour une journée geniale en compagnie d'un tres tres joli serpentaire jaune dont le skipper avait surement 60 ans +.

A pres 2 jours dans un super mouillage nous avons vu arriver les copains (du dufour, de l'oceanis et unautre j'ai oublié) - au moteur dans la petole - pas trop fier. Pas trop de confiance dans leur bateau, barres de fleches poussantes qui detruisent les GV au plein vente arriere. Moi j'ai confiance dans mon tank. Il est moins comfortable au mouillage mais je sais ce qu'il peut encaisser. J'ai navigue recememnt sur un oceanis 411, je me suis demande comment on peut supporter une table aussi encombrante au milieu du cockpit par exemple. cela me parait meme dangereux d'ailleurs.

30 nov. 2005

Probleme cardiaque
Si je me rappelle bien il avait eu des problemes cardiaques auparavant et ne se sentait plus d'aller vers le Horn apres avoir essuye 2 ou 3 gros coups de Pampero, dont un de plus de 50N avec rafales a 70N. Par contre il etait tres content du comportement de son 411 dans ces coups de baston.

et pourtant
ya un gars qui est allé presque au cap horn avec un oceanis 411 il a fait demi tour a hauteur de l'argentine car les pamperos etaient trop violent ,pourtant ce meme gars avait visité le horn 20ans auparavant sur un petit ovni 31 deriveur et la il avait pas eu peur :effet de jeunesse sans doute ? ;-)

10 juin 2011

Voiliers dangereux

Sous la pression des services marketing des chantiers, les architectes ont réduits l’angle de chavirage des voiliers de croisières au profit du volume intérieur. Ce qui signifie que leur sécurité diminue au profit du confort !

A la suite du chavirage d’un Océanis 390, le rapport du MAIB (Bureau enquète accident anglais) souligne que « la stabilité de ce voilier était insuffisante (angle de chavirement à 109°), et a été la cause principale de ces chavirages. »

Par exemple, un Contessa 32 des années 1970 dispose d’un un angle de chavirage de 157 °. Cela signifie aussi qu’après un chavirage, il faudra qu’un Contessa s’incline de seulement 23° pour se redresser. Un FIRST 30 (Half tonner) dispose d’un angle de chavirage de 137 °. C’est ainsi que la majorité des voiliers actuels dits de croisières ont des angles de chavirage inférieurs à 115 °.

Que dirait-on d’une voiture dont la tenue de route serait inférieure à celle des modèles anciens au prétexte que les routes se sont nettement améliorées et que l’on roule généralement à 90 km/h ?

Ce n’est quel la conséquence de ce qui arrive à force de considérer que, compte tenu que les voiliers naviguent 11 jours par an, ils sont conçu pour naviguer par force 4 et qu'à partir de F 6 on reste au port

10 juin 2011

Plus sur le Contessa 32, un joli bateau en plus

en.wikipedia.org[...]essa_32

et son voyage vers la Californie par le Cap Horn contre le vent et les courants.

10 juin 2011

L'angle de chavirage, voilà une donnée capitale sur les qualités marine d'un voilier et que les vendeurs ignore.

110 ° avec le fardage dont dispose les croiseurs modernes, n'en font pas des voiliers capables d'encaisser un fort coup de vent, et encore moins une tempête!

10 juin 2011

Hier Julesnevermind avait lancé un fil très intéressant sur la gestion d'un Dufour 334 par Force 5 !
Au passage on apprend que ce bateau a un angle de chavira à 106 degrés !!
Donc 5 équipiers au rappel ça la fait, c'est sur, et vite !

10 juin 2011

Y a des bateaux raides, même très raides :

microspan.typepad.com[...]33.html

Sensiblement les mêmes dimesnions qu'un first 30 nouveau. (10 * 2.95 * 4250 kg au lieu de 9.5 * 3.2 * 3800kg).

Mais une torpille de 2 tonnes en plomb à 2.20m au lieu d'une torpille de 700kg en fonte à 1,90m.

Pas beaucoup plus cher qu'un F 30, un peu plus depouillé quand même.

C'est simplement que les gens ne veulent pas acheter.

02 déc. 2005

je vais me faire taper dessus mais
tant pis. Messieur avec votre respect tous ces tuperware ne sont pas pour sortir quand il y du vent sinon y aura plus de ventouse de port.
....non pas sur la tete....

23 août 2007

Deux ans plus tard...
Bonjour,
une petite mise à jour sur le sujet.
Je rentre de 3 semaines de nav aux antilles, que j'ai quitté 3 jours avant le Cyclone Dean.
Nous avons essuyé deux tempêtes tropicales coup sur coup, une entre 30 et 35 Nd de St Vincent en Guadeloupe (30h), l'autre entre 38 et 42 nd constants pendant les 4 heures de traversée de la Dominique à la Martinique, en tenant compte de la mer qui va avec (2.5m mesurés pas les services de météo)
Le bateau est un bateau moderne, un Dufour 40 performance, raide à la toile, avec 2.10m de tirant d'eau. 2 ris (merci aux ris automatiques car nous n'étions que deux à bord ma compangne et moi) et un foc sur étais flottant.
Le bateau naviguant en saison cyclonique, il était très correctement équipé et nous avons "tenus" sans problème à 80° du vent.

27 ans plus tôt, à bord d'un fugue 11m, en route pour une traversée, nous avons eu l'anémo coinçé à 54 nd pendant 10h au large de Madère en Novembre 77. En fuite avec TM, sans grand voile.

Dans les deux cas, la route à suivre étant compatible avec la situation, je qualifierais cela de presque "comfortable" bien qu'avec le fugue, il était temps que ca s'arrête ;-)

Si nous avions du tenir un cap non fuyant en 77, ou un près très serré cette été, la situation m'aurait fait dire: nous ne tenions pas.

Comme quoi tout est relatif. Mais personnellement, le Dufour 40 m'a laissé une bonne impréssion, plus sûre et comfortable que le Muscadet de mon père que je croyais le plus fiable du monde autrefois!

30 août 2007

Re
Bonjour,

J' ai navigué force 8 sortie du Tage sur un 13 m "rêve des Iles" ou rêve d' Antilles " je ne me souviens plus, coque acier. Il s' est trés bien comporté; d' autant que ' était mon ^premier convoyage: Brest- Toulon avec un imbécile de la marine nationale; le propriétaire, qui a préféré resté bien au chaud et m' a laissé à la barre franche 24 h.

Salutations.

Jean-Claude

30 août 2007

Quelle mer !
Cela a certainement déjà été dit sur ce fil...

Au risque donc de se répéter : Les témoignages parlent souvent de force de vent... Ce n'est pas à mon sens l'élément de + important. Pour parler du comportement du bateau, nous devrions indiquer 1) quel était l'état de la mer (forte, grosse, énorme, croisée etc...) et 2) Sous quelle allure le bateau navigait-il ?

A+ Sergio
(Je me sens très en verve ce matin !)

30 août 2007

gros temps
Le comportement du bateau par gros temps, dépend un petit peu du bateau bien sur , mais surtout du skipper.
Si on ne connait pas son bateau on reste au port.
Quand le vent monte : génois à enrouleur = 0 pointé.
Sachez que si vous affaler une des deux voiles sur un ovni ou un autre vrai bateau de croisière ayant été dessiné avec une voile d'avant à grand recouvrement, ça sera de préférence la GV. Si vous êtes au près : voile d'avant de brise + GV arisée, mais ne vous servez pas de votre magnifique génois à enrouleur à moitié enroulé. De nombreux voiliers ont sombré en tirant des bords carrés avec cette saloperie.
Si vous trouvez qu'un ovni 435 se comporte mal dans des conditions difficiles c'est que vous ne savez pas vous en servir.

31 août 2007

Enrouleur
Je ne sais pas Marco si l'on peut dire "enrouleur=0" dans le gros temps.

Je pense que c'est vrai si l'on doit faire du près. Mais si l'on peut faire du près, on n'est pas vraiment dans du gros temps...

Beaucoup de bateau sont restés en fuite avec un bout de génois roulé à l'avant.

Je n'ai encore jamais établi notre trinquette de brise sur l'étai largable dans de très mauvaises conditions. J'espère ne pas avoir à le faire... Il est probable que je resterai dans le cockpit en roulant du génois. C'est vrai qu'il faut anticiper et gréer la trinquette dans des conditions encore maniables...

Evidemment la solution est le cotre avec une trinquette à poste.

A+ Sergio

31 août 2007

Sans attendre
le "gros temps", en gréant ta trinquette dès le moment où il est nécessaire de réduire significativement le génois, donc dans du temps encore maniable, tu t'apercevras que ton bateau sera considérablement plus performant.

Pas besoin d'attendre des conditions de survie.

Je confirme le concept du "génois enroulé = gros sac inefficace"

31 août 2007

faut pas toujours avoir des points de vue definitifs
au large au baston, et pas au pres le genoa enroulé pour peu que ce soit un genoa bien concu, bande de mousse plus tissus de qualite et renforts bien places fait ters bien le boulot.

il presente aussi l'avantage de pouvoir ajuster sa vitesse en fuite, avec un Tourmentin dans le baston dont je me souviens qui a dure plusieus jours, la force du vent n'est pas lineaire, or si on veut maintenir une vitesse minimum de 7/8 noeuds, donc entre les moments ou le vent soufflait à 30/35 ou 40/45 noeuds on ajustait la toile, quand l'anemo a cesse de servir, on a laisse vriament tres peu et je suis alle bloquer le tambour de l'enrouleur avec une manille,

c'est la seule fois dans cette semaine ventee que quelqu'un est alle a l'avant,

a ce momnet la dans cette situation la je ne me serais pas vu etablir un etai larguable sur la plage avant ...

par contre c'est surement une tres bonne solution en cotiere
pour avoir des photos tu vas sur

tu cliques sur le deuxieme ocean passage et en bas de l'ecran sur "more photos including teh storm"
A+
Jean

31 août 2007

Taio
Tu as raison, Claro que si j'en avais eu une je l'aurai preparé avant de partir mais je n'en avais pas. par contre j'avais un TMT ATN retroffité, mais je ne l'ai pas sorti de son sac. Quand chaque geste demande bcp d'efforts, qu'on est tres fatigue, pas evident.

je me dis que sur un 30 pieds ca fait bcp de bordel et de poids dans les hauts

si le week end est prevu vente je mets mon genoa à 110 qui est plat et tres solide et que avec 2 ris dans la gv je tiens jusqu'à 30 noeuds apparent pour de petites sorties

31 août 2007

Ca se discute...
Pour l'enrouleur, j'entends...

Effectivement, on peut peut-être le bloquer avec une manille et avec on peut adapter la vitesse en fuite , mais là ou je suis moins d'accord avec toi c'est pour le largable, quand on est au large, je trouve sage qu'il soit déjà à poste et que la trinquette (ou autre...) soit prête à être envoyée...

En ce qui me concerne, ma trinquette est toujours prête, endraillée, toute la saison sur le pont, elle prend les UV dans son vieux sac mais elle est opérationnelle en peu de temps, surtout cette saison avec cette météo instable...

Ceci n'est que mon amha et n'est pas définitif

;-)

31 août 2007

Autant pour moi...
C'est sur que si t'en avais pas...

Amicalement.

Guillaume
;-)

31 août 2007

Tout à fait d'accord...
GN / enrouleur = gros sac et si le bloqueur péte :-( (en tout cas, c'est ma crainte), une trinquette (avec ris)est plus sécurisante et comme dit Gary, au prés on est encore dans de l'acceptable, le temps est +/- gros aux yeux des uns et des autres, mais c'est la fuite...

L'enrouleur, pour moi, je le mets déjà au placard vers 25 nds établis puis passe à la trinquette, en plus des tours de rouleaux, ça abîme le génois à vitesse grand V...

01 sept. 2007

tu peux aussi
pub gratuite, le dollar esr pas cher, retrofitter ton TMT en storm sail

www.atninc.com[...]/

01 sept. 2007

Ce qu'on peut mettre à l'avant
Ouaip ! Pas trop convaincu par cet enfilage de TMT en gaine par dessus le gègène et par la facilité de le hisser. Encore un truc qui fonctionne parfaitement... sur les stands du salon nautique, mais dans la vraie vie...

Sûr que si j'étais riche je m'offrirais un bon 12 m en cotre avec trinquette (bômée ?) à poste.

En attendant dans mon petit Symphonie j'ai mis un étai larguable qui est à poste dans les grandes nav, même si je dois m'enquiquiner avec le GSE pour changer d'ammure.

Si je suis assez malin pour anticiper la vacherie, j'endraille et j'attache le TMT. Une fois la vacherie arrivée, je rampe, soigneusement attaché, jusqu'au TMT pour le libérer de ses attaches du bas, je regagne mon cockpit douillet et je n'ai qu'à le hisser (des mousquetons métalliques sur un étai ça grimpe toujours) et je n'ai juste qu'à virer des poulies avale-tout les écoutes du GSE pour y mettre celles du TMT (pas question d'aller faire le pitre, debout à l'avant, pour utiliser celles du GSE qui risque de se dérouler dans la tourmente de surcroît).

GSE or not GSE (dans le vent fort ?) ? J'ai raisonné à l'envers de vous, braves gens, et j'ai tanné mon voilier pour qu'il me fasse un GSE de taille réduite et en fort grammage, partant du principe qu'un GSE, c'est pratique à manoeuvrer, même dans la vacherie et que, dans le petit temps, on peut aller faire tout ce qu'on veut à l'avant, établir un spi (je les préfère asymétriques en solo), faire l'équilibriste avec le tangon et autre gymnastiques nautiques.

En fait ma technique de tourmentin que je vous ai (savament) expliqué plus haut, je ne m'en sers pas. Parce que mon rafiot ne tient plus dans la mer formée au près serré. Sauf grandes ondulations pèpères, il n'avance plus. Donc, sans être tout à fait en fuite, c'est un régime plus portant et mon GSE épais et réduit fait parfaitment l'affaire. Jamais expérimenté (et je n'y tiens pas) la fuite avec TMT seul.

10 juin 2011

35 Noeuds aux 3/4 arrière avec un 26 pieds...3 ris dans la GV ...+tourmentin...NO PROBLEME !................................dans l'autre sens sur que ça n'aurait pas été pareille.............................!

j'ai relu l'intitulé du post de depart :pour affronter le gros temps je ne prends que des quarantes pieds en categorie A !!!!!!nos grands anciens (bardiaux,le toumelin ,nicole van de kerchove,jean gau et plein d'autres doivent se marrer un peu ! :-D

10 juin 2011

Peut être un promo pour les X yachts, de très bons bateaux par ailleurs !!

11 juin 2011

Il vaut mieux sourire et je pense que l'initiateur du fil ne connaissait que les trois voiliers cités. En effet, il compare un GIB SEA 41 avec enrouleur et un X sans... et considère qu'un X 332 est un super voilier de brise alors qu'au contraire, il est réputé pour ses qualités dans la pétôle!

Car, si les 40 pieds qui régatent sont peu nombreux en Manche, il se trouve qu'un GIB SEA 414 est l'une de nos adversaires les plus coriaces. Il a d'ailleurs gagné le Spi OF et bien d'autres course depuis 7 ans ,et Cowes Dinard l'année passée.
Evidemment, le même avec enrouleur et hélice fixe marcherait moins bien.

J'ai d'ailleurs deux souvenirs pénibles de convoyage d'un GIB SEA 48 avec 1.45m de tirant d'eau seulement et d'un SUN LEGENDE 41, incapable de louvoyer au delà de 30 noeuds de vent réel. Mais ces deux excellents voiliers ne sont pas en cause, seulement l'enrouleur et le TE insuffisant.

Dans un mois, je cours une course à étape et deux SUN MAGIC seront en course. L'un avec 2.45 m de tirant d'eau, l'autre en dériveur lesté.
Comptez sur moi pour observer les différences!

05 sept. 2021

Evidemment un gibsea 414 plans Rob Humfreys, ça pédale à toutes les allures. On oublie souvent un détail le poids du bateau ! et la pénalité que ça représente dans le petit comme dans le gros temps. Si ton bateau est léger tu peux le sous toiler il avancera toujours, même dans la mer formée, mais comme on fabrique de plus en plus de caravannes flottantes ça se comporte commme tel dans le baston et c'est incapable de remonter au vent sans renvoyer de la toile en permanence. Voilà à part ça les "anneries" sur l'enrouleur alors que pour le Vendée globe ils en ont tous, ça fait doucement rigoler. Effectivement la solution c'est qu'il faut un étai larguable pour endrailler une voile d'avant qui tienne la route ( solent, trinquette) et ensuite un tourmentin. C'est le minimum si tu veux naviguer en hauturier, et garder un navire sûr et évolutif. Tu peux mettre un etais inter en Dynema ça pèse rien et ça se range comme une drisse. Voilà, les voiliers même si ce sont des "caravannes" ça s'améliore, rajouter un etais intermédiaire, voire des bastaques, ça s'envisage avant de se prendre du 40 noeuds dans la poire, là il est trop tard! Sans parler également des hélices rétractables, de l'état de la carène et des voiles bien sûr. Donc avant de parler de ses certitudes, il faut naviguer, encore et encore, en côtier comme en hauturier, pour continuer à apprendre et surtout ne pas croire qu'on à fait le tour du sujet .......

06 sept. 2021

"un gibsea 414 plans Rob Humfreys, On oublie souvent un détail... le poids du bateau pénalitédans le gros temps... c'est incapable de remonter au vent "

Cela démontre seulement que tu n'as jamais vu un gibsea 414 navigué par 35 noeuds de vent. Le gibsea 414 est un excellent voilier.

06 sept. 2021

En plus le poids si bien situé est plutôt un atout au près

C bien pour cela d ailleurs que les imoca ont ou avaient dès ballast de près

06 sept. 2021

En plus le poids si bien situé est plutôt un atout au près

C bien pour cela d ailleurs que les imoca ont ou avaient dès ballast de près

06 sept. 2021

Le Gibsea 414 est un excellent voilier c'est ce que je dis, il faut comprendre que "pedaler ça veut dire bien avancer". Quant aux Ballasts leurs intérêts c'est de pouvoir être vidé (dans le petit temps) et surtout de mettre du poids au vent dans la brise ce qui remplace avantageusement un équipage pendu dans les filières. Il ne faut pas confondre le poids que l'on utilise dans les ballasts et celui du bateau hors ballast qu'il faut évidemment réduire coûte que coûte, si l'on veut avancer à toutes les allures. Ce n'est donc pas le poids qui favorise les performances au prés mais son positionnement par rapport au centre de carène, une nuance d'importance, sinon il suffirait d'alourdir un bateau pour qu'il fasse du cap ce qui n'a aucun sens. Donc oui, un bateau lourd demande de la puissance pour monter au vent et n'aime pas du tout être sous toilé, n'en déplaise au propriétaires de bateaux en acier, dont j'ai fait partie il y a bien longtemps, avant de m'orienter vers des bateaux plus légers en course comme en croisière familiale...

06 sept. 202106 sept. 2021

Vous avez aussi écrit :"à part ça les "anneries" sur l'enrouleur alors que pour le Vendée globe ils en ont tous, ça fait doucement rigoler." Il ne faut pas confondre les Imoca et nos voiliers.

Vous ne verrez jamais un voilier de croisière obtenir un résultat au prés avec un enrouleur. Par contre, avec un emmagasineur, c'est tout à fait possible.
Encore faut il faire la différence...

06 sept. 2021

C'est pour ça que j'ai ajouté: "Effectivement la solution c'est qu'il faut un étai larguable pour endrailler une voile d'avant qui tienne la route ( solent, trinquette) et ensuite un tourmentin. C'est le minimum si tu veux naviguer en hauturier, et garder un navire sûr et évolutif. Tu peux mettre un etais inter en Dynema ça pèse rien et ça se range comme une drisse." ....
Mais peut être ne sert il a rien d'essayer de convaincre qui que se soit de la necessité d'avoir de l'expérience avant de parler...

06 sept. 2021

Tu expliques en dix lignes ce que j avais écrit en 2, Si Bien Situé

En plus le poids si bien situé est plutôt un atout au près

Par ailleurs pour les Imoca je parle bien des ballasts de près à l avant pour donner plus de puissance pas des ballasts anti gîte bien connus

Bien lire avant de commenter

06 sept. 2021

Situé = dans la quille par exemple

10 juin 2011

Le post de départ a 5 ans, alors imaginez vous qu'aujourd'hui les 40pieds doivent tout juste pouvoir être utilisés par 20 noeuds de vent et encore :tesur: :oups:

11 juin 2011

force est de constater que depuis 10/15 ans(?)...
1/les procédés de fabrication des" JEANETEAUX"..et autres grandes prod de SERIE..(fibres projettéés/contre moule /Safrans suspendus...)
2/la généralisation des grééments à B de F poussantes(qui économise bas H avants et B H arrières)
3/l'absence quasi systématique d'étai volant pour gréér un solent de brise(débrouillez vous avec un génois roulé en forme de sac à patates)
n'engage pas à etre serein ds la piaule...!!
Certes il y aeu,ily a et il y aura,des tours du monde et autres expéditions grd NORD ou GRD SUD....sur de tels bateaux....Perso,je ne serais pas serein!Pour avoir vu,ds un chantier pro,refaire et renforcer,le varanguage et les fonds de Jeaneteaux d'une école de voile célèbre(le nom commence par:G)
Bref (avec un coquet compte en banque)
il faudrait s'orienter sur:
Halberg Rassy
X yacth
Amel
JFA
Alubat
Garcia
Meta
Icofrance
Najad....
il y en a certainement d'autres...??

11 juin 2011

Les principes qui amènent les bateaux à être rapides dans le petit temps sont une partie des problèmes de sécurité. De plus il y a une nette différence entre "pouvoir faire la route prévue" et "être en danger".
Le risque majeur est toujours le même : ne jamais être coincé au vent d'une cote lorsqu'un mauvais coup se prépare. Quand on doit étaler une dépression, il faut toujours avoir de l'eau à courrir. Un exemple intéressant de Pete Goss sur sa réplique de pilot cutter

Il faut avoir un rouf important et un cockpit très protégé puisque le premier risque c'est de se faire embarquer par une vague. Avoir un bateau simple et solide dont le rouf n'explose pas avec une déferlante, cf la mésaventure de Sébastien Josse.
Il faut avoir un bateau lourd pour faire face à la mer, je suis d'accord avec le mesage qui dit que la force du vent est un problème secondaire.

Tout d'abord le principal facteur de protection c'est d'avoir un intérieur marin, ce qui est assez rare (sauf sur les modèles orientés courses, type minitransat).
Sur un voilier, surtout assez petit, la question se pose de savoir quand il faut tout affaler et se planquer à l'intérieur, en espérant que le bateau tienne.


voila ce qu'il faut imaginer quand on achete un voilier

11 juin 2011

sympa ces vidéos .
je me suis demandé oû se passait le coup de vent sur le cutter de p. Goss ????
Ca n'a pas dû etre facile de barrer dans ces conditions .
Quand on est au large , le mauvais temps peut survenir et heureusement que les régulateurs d'allures existent ; ils soulagent l'équipage .
Pour ma part , " presque" qu'à chaque fois que j'ai barré , j'ai fais des conneries !
il vaut mieux que j'adopte l'adage d'antoine qui ecrivait au sujet de son aries nommé giscard : " giscard à la barre , antoine au plumard "
La strat sur les pont de 60" peut descendre à 2 mm d'épaisseur sur la peau extérieure. Voilà pourquoi ca peut péter ....
Autrefois la reference voilier en matiere de gros temps était le " joshua" de moitessier .
Je crois que c'étais assez vrai dans la mesure ou c'était adapté à son budget et à son style de nav . Les proprietaires de ce type de voiliers que j'ai rencontré en etaient content et je les comprends .
Maintenant , il faut que les voiliers soit légers et puissent planner . c'est assez vrai qu'au portant ils sont confortables et rapides ( avec un bon pilote) mais des qu'il faut marcher au pres , ils tapent et sont invivable !

11 juin 2011

Un récit réel... sur un voilier de 9.5 m.

Après la lecture, réfléchissez si vous auriez préféré subir ces conditions sur un FIRST 30, un SHE 31, un SWAN 38, un OCEANIS 411 ou 44, ou un OVNI 36.

" L’anémomètre fait des incursions à 45 nœuds, et nous marchons à 7 nœuds de moyenne sous grand voile à deux ris. La nuit est tombée et le vent s’établit à 45 nœuds.
A 22h 30, nous décidons d’affaler la grand voile pour préserver le matériel et ne pas risquer d’avoir beaucoup de mal à l’étouffer si nous attendons trop.
La voile est ferlée sur la bôme et fermement amarrée, bôme posée sur le pontet saisie par l’écoute raidie. Les deux bastaques et le pataras sont étarqués.En fuite, à sec de toile, nous marchons 3.5 ou 4 nœuds au 310. L’allure est tellement tranquille que je me surprends à somnoler à la barre.

Vers minuit et demie, je passe la barre à Jean-René car je commence à fatiguer. ….. Le vent reste à 45 nœuds, mollissant parfois à 40 nœuds très brièvement.

A 1h30, la lune s’est cachée ; nous prenons soudainement une déferlante qui remplit le cockpit, nous douchant totalement tous les trois et emmenant le bateau en dérapage sur une vingtaine de mètres. Le vent est monté quelques instants auparavant et l’aiguille de l’anémomètre est souvent à 50 nœuds…..Nous fuyons donc à sec de toile au cap 10 à 20°, à 6 nœuds de moyenne environ. Nous surfons parfois très vite……

Pendant cette période, le vent forcit encore, l’anémomètre reste fréquemment en butée plusieurs minutes à 50 nœuds. La mer se creuse et je guide Jean-René en lui indiquant ce qu’il doit faire pour négocier chaque vague car il est impossible à ce moment de regarder derrière et de barrer en même temps. Nous les prenons, si possible, de trois quart arrière bâbord amure…

Deux ou trois déferlantes remplissent le cockpit, finissant de nous tremper et de remplir nos bottes. La première, particulièrement forte, casse l’arceau en alu qui fait office de balcon arrière et sur lequel sont tendues les filières. Nous commençons à en avoir assez et maudissons cette dépression qui semble avoir ralenti sa progression….Je suis très inquiet car, si cela doit forcir au passage du front froid, ça risque d’être l’enfer, car nous risquons d’avoir des vagues croisées assez meurtrières…

Nous sommes transis et souhaitons le lever du jour qui n’en finit pas d’arriver.
A 4h45, alors que le lever du jour commence enfin à se lever, une vague plus abrupte et plus haute que les autres nous emmène dans un surf terrible ( je pense à environ 15 nœuds). Nous la prenons bien en ligne, sans problème apparent ; mais lorsque nous arrivons dans le bas de la pente, nous enfournons dans le creux et nous voyons avec stupeur l’avant du bateau disparaître et l’eau venir jusqu’à nous. Je m’envole, j’avale de l’eau quelques secondes, je m’envole de nouveau et atterris dans le cockpit plein d’eau. Un regard hébété : nous sommes tous les trois là. Un morceau de tube sur le pont : le mat ? J’entends Jean-René dire « le mat est debout ». Ce n’était qu’un tangon décroché…..
Nous nous employons d’abord à remettre le bateau en ligne puis essayons de réaliser. Nous avons sanci, mais le bateau, au lieu de faire la culbute complète, est retombé, a gité à 80° sur tribord et nous a expédié, Eliane et moi, à l’eau alors que Jean-René se tenait à plein bras à la bastaque.

Nos harnais étaient crochés sur le rail de fargue à bâbord et le bateau, en se redressant brutalement, nous a tiré brutalement vers le haut, nous faisant rentrer dans le domaine de la balistique ( Raoul dixit) en nous ramenant dans le cockpit……
Sans vitesse et travers au lames, il est difficile de remettre le bateau en fuite et, nous avons, pendant 30 secondes, l’impression que le safran est cassé.

Il est maintenant évident qu’il faut changer quelques choses à notre allure…après discussion, nous décidons de mettre des trainards.

Je demande d’abord à Raoul et Luc de nous passer l’ancre du mouillage léger, une Brittany de 8 kg,. … Nous filons le tout de façon que l’ancre soit tirées par les deux bouts. Chacun d’eux est amarré à un taquet arrière.

Le bateau devient plus stable sur sa route et nous marchons à 5 nœuds de moyenne. Nous surfons encore, mais nous nous arrêtons avant le bas de la vague. Le bon comportement du bateau et a vitesse excessive nous poussent à augmenter les trainards.

Nous demandons alors la grosse ancre, une Brittany de 12 kg, et Olivier l’installe sur les deux aussières d’amarrage tournées sur les mêmes taquets.

Nous ralentissons à 3.7 nœuds de moyenne et prenons beaucoup mieux les vagues. Les déferlantes ne sont pas plus dangereuses qu’elles l’étaient, ce que je craignais au début.

Le jour s’est levé et je suis ahuri par l’énormité de la mer.je ne pensais pas que cela pouvait exister à ce point là ! J’ai vraiment peur maintenant et je commence à me demander si nous allons nous en sortir entier. Je pense aussi à nos copains de Granville engagés sur des Class 5 plus petits et moins stables que le notre et je crains beaucoup pour eux. Je suis maintenant certain qu’aucun Class 5 ne finira la course et qu’il y aura des victimes….
Nous sommes transis et saôulés de vent et de fatigue. Aussi, lorsque je rentre, j’ai l’impression de pénétrer dans un autre univers, de calme et de chaleur,. Pourtant le bateau est un capharnaüm invraisemblable. Tout ce qui était à l’arrière, peu ou pas amarré, est arrivé à l’avant…. J’essaie de faire un point. L’estime n’est as facile car la lente rotation du cap nous a fait changer doucement de cap et faire une moyenne n’est pas évident….. Je tente un relevé gonio; impossible, la ferrite ne fonctionne plus ! Un peu de consol et le sondeur confirment relativement mon estime….

11 juin 2011

Euh ... intéressant ... explicite ...

Peut être qu'un coup d'oeil ici ...

www.jordanseriesdrogue.com[...]_12.htm

:doc:

11 juin 2011

c'est là qu'il aurait fallu sortir de trainard à la sauce Jordan ...
mais ce que j'en dit, vu le peu d’intérêt soulevé par une proposition d'achat groupé de ces fameux cônes à fixer sur une aussière (cf www.hisse-et-oh.com[...]-drogue )
Bon surf à tous !

12 juin 2011

SUITE: " Nous sommes à 60 milles dans le nord-ouest de Land’s End et à 90 milles de l’ile Lundy dans l’ouest sud-ouest. Nous allons en gros vers elle dans le canal de Bristol.

La météo arrive enfin et me consterne : 35 à 45 nœuds de sud-ouest à ouest avec fortes rafales, mer très forte à grosse et ce, pour toute la journée et la nuit prochaine !...Dans l’état physique et moral ou nous nous trouvons, j’ai très peur de la suite. Je suis personnellement exténué, Raoul et Luc sont out, Eliane est épuisée, Jean-René semble tenir le coup mais il a barré toute la nuit…..Je ressors et annonce la couleur à ceux qui sont dehors. Les vagues me paraissent encore plus grosses et abruptes que lorsque je suis rentré….

Nous discutons un peu et Jean-René semble croire qu’en prenant les vagues sur l’autre Hanche, tribord amure, nous pourrions faire du 120° et, peut-être, parer Land’s End avant la nuit. Il descend à la table à carte …et constate que c’est injouable…. Une petite déferlante croisée, venue de je ne sais où, nous bouscule et remplit le cockpit de nouveau. …

Soudain, un avion très bas apparaît suivi d’un petit hélicoptère…..L’avion repasse seul quelques minutes plus tard et Jean-René tire une fusée. … Immédiatement, il vient nous survoler, vire et s’éloigne….. Je ne pense pas que l’état de la mer nous permette de gagner un autre bateau et, seul un treuillage par hélicoptère semble faisable, mais le mat ne posera t-il pas de problème ? …

Vers 10h30…je descends me changer car je grelotte. Je remets tant bien que mal les planchers en place et me change. J’ai beaucoup de mal car il y a de l’eau dans les fonds et je ne peux m’asseoir sous peine de me remouiller, les matelas sont gorgés d’eau. Au bout de 20 mn, j’ai enfin réussi et je m’accorde une minute de répit, debout, cramponné aux deux demi cloisons de table à carte s et de cuisine, avant de remettre mon ciré. Mal m’en prend car un coup de canon retentit et une douche glacée s’abat sur moi par les interstices de la descente.

Le bateau démarre sur ce gigantesque coup de pied dans les fesses et accuse, en surfant, un énorme coup de gite à bâbord….J’entends Jean-René m’appeler, me disant : »viens vite, ta femme est au jus ! »… Je vois Jean-René se pencher sur le tableau et je le rejoins. Eliane est retenue par son harnais et se cramponne aux trainards. A deux nous tirons Eliane le long du tableau inversé pendant que Olivier tente de remettre le bateau en ligne…

Jean-René a vu arriver cette énorme vague déferlante en disant à Olivier de se cramponner très fort. . Ce dernier n’a pas saisi toute la crainte de cet avertissement et a été projeté à l’eau. Jean-René a pu agripper la barre d’écoute afin de rester « encore » dans le bateau. Olivier a pu remonter seul presque immédiatement sur une embardée qui a mis l’angle du tableau arrière au niveau de l’eau devant lui !....

L’ambiance de relative sécurité créée par le comportement du bateau avec ses trainards, les quelques heures sans casse, l’avion qui vient de disparaître et la peur est revenue, aggravée par la fatigue….Il est midi, je décide …de me reposer deux heures pour pouvoir tenir, s’il le faut, la nuit prochaine. Bien qu’épuisé, je ne peux dormir car le bateau roule beaucoup….Sur deux déferlantes, je me précipite dehors pour voir si tout le monde est là….

Vers 13h, Jean-René m’appelle. Il aperçoit un chalutier qui fait route, bout à la lame. Il pense que l’avion l’a envoyé à notre recherche. Nous essayons un fumigène. Inefficacité absolue. Il est invisible à plus de 5 m !.... Nous nous décidons à envoyer une fusée des dernières fusées. Elle ne sera pas vue. Cela ne m’étonne guère car nous ne voyons le chalutier qu’une fois toutes les deux ou trois minutes pendant 5 secondes, lorsque nous sommes simultanément sur une grande crête, et le vent abrège la durée de la fusée en l’empêchant de monter !

Vers 14h, Jean-René nous annonce que le vent ne dépasse plus 45 nœuds de plus d’une demi-heure et que les lames ne déferlent plus dangereusement…..La mer reste énorme et il n’est pas question d’accélérer dans le sens des vagues car nous pourrions sancir de nouveau. …

A 14h30, nous constatons que le baromètre monte et que le vent ne vient plus qu’occasionnellement à 40 nœuds. Les déferlantes claquent vers l’arrière de la lame et non plus vers l’avant…. Il faut se décider vite ( à changer d’amure vers Land’s End) Jean-René remonte les trainards… Olivier va gréer le tourmentin,. Le bateau réagit bien et nous faisons route au 170°, en lofant sur les crêtes les plus inquiétantes, à 4 nœuds. Nous commençons à nous décontracter, Raoul récupère et décide de monter. Il prend la barre. JR descend se reposer un peu.

Vers 15h30, le vent est de 30 à 35 nœuds, les creux ne dépassent guère 6 à 7 m et il y a très peu de déferlantes.. Nous envoyons la grand voile à trois ris….Il faut d’abord récupérer la drisse, qui s’est détachée de la têtière pendant la nuit et est entortillée dans les haubans au niveau des premières barres de flèche. Ce n’est pas très haut mais la mer est encore très mauvaise. Au 2ième essai, nous hissons Olivier sur une drisse accrochée à son harnais et il réussit à ramener cette fichue drisse…..C’est seulement vers 16h 45 que nous sommes en route à 7 nœuds au 170° !

Le vent continue à mollir et la mer se calme. Le baromètre montre très vite…. Nous ferons même les derniers milles menant à Newlyn, près de Penzance, au moteur.

A 5 h 30, le 15 août, le bateau est à quai."

Cela s'est passé en 1979, mais ce n'est pas si rare.

Deux des protaganistes de cet équipage ont rencontrés depuis des conditions (queue du cyclone Allen entre les Antilles et les Açores )qui, si elles n'ont pas été aussi dantesque, auraient, à coup sur mis en grande difficulté un voiliers de croisière actuel, même de 40 pieds.( voir l'origine du fil)

11 juin 2011

OUIKING peux tu npous dire où s'est passé le récit, terrrrrrrrrifiant que tu nous a fait et sur quel canot, merci

de petits contessa 32 de 9m75 se sont tres bien tirés du fameux fasnet de 1979

12 juin 201116 juin 2020

Pour avoir vu des Amel en reparation pour cause de coques eclatée je les mettrais dans le même sac que les autres (et en avoir possédé ,avec l'osmose qui va avec ..)

12 juin 2011

Le propriétaire d'un Amel à qui je faisais remarquer que son canot de survie n'était pas accessible m'a pourtant répondu qu'il ne risquait rien ! Il faut dire qu'il n'était pas du genre à s'angoisser car quand je lui ai demandé s'il avait un tourmentin à bord il m'a répondu : "oui, c'est fourni avec le bateau" avant de constater qu'il n'en avait pas...

Pour en avoir possédé un je rajouterais Dehler dans la liste des constructions solides.

12 juin 2011

Je n'ai entendu parler que d'un seul voilier polyester sortant d'un chantier qui ait connu des avaries structurelles graves (perte de la quille). La robustesse de la coque est donc pour moi un faux problème. Les seuls voiliers que je connais a avoir coulés à la suite d' avaries graves sont en contreplaqué ou en bois moulé!

12 juin 2011

il y a 3 ans je faisais la GIRAGLIA sur un X 40(béton de chez béton!)
Lors de la remontéé au louvoyage(30/35 n de mistral..)vers la fourmigue(avt de redescendre portant sur l'ilot Giraglia) un 40/45 pieds ultra moderne,500m devant nous c'est soudainement couché sur l'eau...définitivement! il avait perdu sa quille...Trés prés de la cote de gros pneumatiques l'ont vite entouré pour récupérer l'équipage..et le bib qu'ils avaient rapidement mis à l'eau...
nous n'avons ,meme aprés coup,pas pu savoir avec précision,le type de bateau,la cause de la perte de quille,ni ce qu'est devenu le bateau....chacun y allant de sa version parmi les concurents....

13 juin 201113 juin 2011

"viking35
Je n'ai entendu parler que d'un seul voilier polyester sortant d'un chantier qui ait connu des avaries structurelles graves (perte de la quille). La robustesse de la coque est donc pour moi un faux problème. Les seuls voiliers que je connais a avoir coulés à la suite d' avaries graves sont en contreplaqué ou en bois moulé!"

J'ai entendu parler de plusieurs:

www.sailnet.com[...]on.html

www.ybw.com[...]ead.php

www.ybw.com[...]ead.php

www.yachtingmonthly.com[...]el-loss

www.sail.ie[...]ini.htm

www.boatdesign.net[...]-3.html

www.sail-world.com[...]how.cfm

www.soundingsonline.com[...]viction

boneinitsteeth.blogspot.com[...]el.html

www.cowesonline.com[...]l/story

C'est le plus récent, il y a quelques jours :

www.yachtingmonthly.com[...]aps-off

13 juin 2011

Je n'ai pas inclus les bateaux de course seulement cruiser-racers. Si je les avait inclus le nombre serait beaucoup plus grand.

Je connais quelques autres cas non mentionnés. Les chantiers essayent toujours de cacher de tels problèmes à tout coût. Les Britanniques considèrent cette situation problématique et je crois qui devrait concerner tous qui vont acheter un bateau très léger. Je ne dis pas qu’il ya a des problèmes systématiques mais quand on veut un bateau plus léger que les outres utilisant les mêmes matériaux….ça finit plus fragile.

Il a des talonnage et échouages, tous les bateaux de croisière touchent le fond quelque fois. Quand on peut perdre la quille avec un échouage a 3kt, sa devient préoccupant.

Et la préoccupation n’est seulement Britannique : En 2008 the ISO groupe Européenne de travail responsable pour la législation du secteur nautique, face a des accidents avec perte de quilles, a décidée avec urgence la nécessité de mesures to improuve standards dans la norme ISO-12215-9 en si qui concerne les quilles et sa fixation.

"Urgent steps are now being taken, by the ISO Working Group responsible for yacht construction, to improve standards dealing with the keel and rig attachment. The move follows the finalisation of the ISO small craft construction standard for scantlings earlier this year.

Over recent years, a number of small sailing vessels have lost their keels at sea; tragically occasionally involving loss of life. As a direct result, the European Boating Association (EBA), supported by the RYA (Royal Yachting Association) and ISAF (International Sailing Federation), have committed their organisations to ensuring that keel attachment and hence the finalisation of ISO-12215-9, the new part of the standard, are seen as extremely high priorities.

A 'keel structures validation' sub-group of ISO is headed up by Robin Loscombe, in close collaboration with the convenor of the group, Gregoire Dolto from France."

www.yachtingmonthly.com[...]el-loss

13 juin 2011

Le fil de depart parlait du gros temps ,du comportement des voiliers dans ce type de temps.
Vous parler des quilles perdues ,mais ce n'est pas malheureusement le seul probleme rencontré : cadènes qui decident de s'en aller vivre leur vie en emportant au passage un morceau de pont,les tirants de ces même cadenes qui s'avouent vaincus devant la charge de travail demandée,les gouvernails qui refuse de poursuivre leur premiere traversé plus loin,les epontilles qui flambent...un expert m'a même parler d'un aileron d'un chantier nordique reputé(et cher)qui lors de l'expertise se revela etre rempli... de canettes de biere !
Chaque rapports de la "transat des ..." oucelle " des Pass..." ou la version anglaise pour le tour du monde sont remplis de tout ce qui fait defaillance dans la structure de nos fier s croiseurs et il y a de quoi s'interrogé .
Dans la construction classique les boulons de quilles etaient fixés à travers les varangues ,dans les version polyester j'ai les mêmes boulons fixés des quilles bien plus profondes avec de simples rondelles sur le bordés de fonds pas etonnant que certaines quilles decident de s'en aller explorer les profondeurs marines ...

14 juin 2011

Simple :

Quand je vois le prix d'une journée ingenieur calcul de structure composite (bureau de calculs industrie, pas forcement spécialisé nautique), et le prix d'un plan de voilier, il y a un problème évident.

Ou le vendeur du plan perd énormément d'argent, ou les calculs ne sont pas fait (ou faits de façon très très rapide et très très simplifiée).

14 juin 2011

HOA Tu as raison.... Je n'achète que rarement des revues nautiques, depuis quelques années. Yachting World échapperait à ma critique mais "my english is to poor" pour la lire régulièrement.

Plutôt que d'indiquer de vagues cas, pourquoi ne pas indiquer de quels voiliers et quels chantiers il s'agit? En tout, cas, je ne me souviens pas avoir lu sur H&O de cas concret argumenté.

Je veux bien croire que les varangues d'un voilier moderne avec un grand tirant d'eau souffrent après un talonnage à 6/7 noeuds mais c'était déjà le cas il y a 25 ans (Sélection) et je t'accorde que des voiliers plus anciens ne bronchaient pas. Mais, avec nos moyens actuels ( GPS, traceur...) Il n'est plus excusable de "toucher".

Pour ma part, statistiquement, je ne touche un caillou qu'une fois tous les 10 ans... ce n'est pourtant faute de les frôler.

14 juin 201114 juin 2011

Je ne demande pas mieux que de découvrir des cas réels, sur des voiliers de série en France et en Angleterre.

Pour ne pas polluer ce fil qui est, je le rappelle, consacré au BATEAUX DE GROS TEMPS, je vais en ouvrir un nouveau consacré aux PROBLEMES DE STRUCTURES SUR DES VOILIERS DE SERIE EN EUROPE.

17 juin 2011

HOA:

Tu écris: "un chantier disparu depuis dont de tres nombreux bateaux continus de naviguer .
J'ai d'ailleur vu le deuxime 52 pieds de cette marque en construction : les coques etaient moullées en hiver à la temperature et a l'humidité ambiante..."

Peux tu préciser quel est ce chantier,sur le fil que j'ai lançé sur ce sujet?

20 juin 2011

Daniel, pour le bavaria match, il n'y a pas de polémique. j'ai suivi cela sur un forum us à l'époque avec photios détaillées des sister ships apres la course. dingue, une quille boulonnée sur les fonds sans varangues

13 juin 2011

Je confirme.... mais j'aurais du préciser en Europe et en croisière. Car les cas de perte de quille en course ont été nombreux en France et en Angleterre.

De plus, plusieurs des cas mentionnés sont des pertes de quille après talonnage.

Finalement, en Europe,je ne retiens que le cas de Hooligan V, Max Fin 35, que je connaissais. Eventuellement, il y a aussi celui du Bavaria Match en Croatie mais les circonstances semblent polémiques.

On n'en connait pas en France en croisière, sans talonnage.

Les autres cas relatés se situent: aux Etats Unis, au Chili, en Australie, en Afrique du Sud et en Nouvelle Zélande

13 juin 2011

Tout à fait d'accord...
mais dans les cas que tu mentionne la perte de la quille après un talonnage concerne au moins trois des cas cités dont deux en course. Et les voiliers ne sont pas prévus pour talonner sous spi dans la brise.
Pour ma part, j'en connais d'autres qui concernent toujours des voiliers de course, sauf un Rorqual en bois moulé.

Cela dit, si tu connais des cas qui concernent des croiseurs sans qu'il y ait eu de talonnage en France ou en UK, cela m'intéresse.

14 juin 2011

Viking suite a ton MP ,je te conseille la lecture des revues nautiques apres une "transat de ..." ou celle des 'passio..." tu verras les problemes rencontrés par des bateaux ,souvent neufs ou si tu prefere vois sur les revues anglaises les rapports/bilans tres detaillés concernant les voiliers de l'ARC.
L'exemple des boulons de quilles sur la peau du fond concerne d'ailleur un chantier disparu depuis dont de tres nombreux bateaux continus de naviguer .
J'ai d'ailleur vu le deuxime 52 pieds de cette marque en construction : les coques etaient moullées en hiver à la temperature et a l'humidité ambiante...
Puis la coque etait posée sur sa quille ,les amenagements realisés et surtout les planchers ajustés,puis la coque mise à l'eau le mat posé et le greement tendu ,et les planchers etaient devenus "fixes" (à moins d'y aller au pieds de biche !)car entre une coque posée sur sa quillle avec les extremitées qui "pendent" et une coque "bananée" en son milieu par le poids de la quille et la compression du mat...il y avait une grande differences.
Je suis etonné de ton message en MP ,autant faire vivre le fil ,que tout le monde en profite...
Je suis surpris qu'avec ton experience tu n'ai jamais croisé un voilier dont le pont monte avec les cadénes et le reste,pour les epontilles flambées plusieurs cas on fait quelques articles dans ,par exemple voiles et voiliers , tout comme les gouvernails perdus,les coques delaminées...N'a tu jamais marché sur un pont devenus spongieux ?
Promene toi sur un parc un jour de grand vent et tu verras certains bordés s'enfoncé comme du beurre (,j'imagine l'etat du materiau apres ces incessants aller retour ,delaminage ))
Tu assure que toutes les quilles perdues le sont suite à un talonage,un ami a tres violement talloné sa quille est restée en place,un autre a talonné une heure ,sur de la roche coincé au vent de la cote ,sa quille est restée en place (petit prince) nous avons nous même violement heurté une voiture que nous avons "roulée" sous la quille : cela nous a erafflé la peinture (damien II)
J'ai malheureusement jetter les 3 ou 400 revues nautiques dans les pages dequelles etaient relatés ces fait ,mais je ne m'inquiete pas d'autres suivront (si le poids des chantiers n'est pas trop fort) et je ne manquerais pas de te les faire suivre
sur un fil pour que tout le monde en profitte ,bien sur .

14 juin 2011

bateaux Mai 2004 Gibsea MS 100 ";;cadene bas haubans artimon decolée du pont..."
Loisirs nautiques Sept.2009 3...greement mal tenu..."
Voiles et voiliers fevrier 2004 jouet 37 perte du safran
yachting world avril 2004 lire "lessons learned" au sujet des courbes de stabilité de la production actuelle
lire sur H&O les questions inquietes sur les velleitées de separations entre cloisons et coque apres un pres musclé
Ou les problemes de structures de certaines production sur le site "d'en face"
Mais c'est bien connu il n'y a pas plus aveugle ...etc
Quand au sujet sur le talonnage c'etait un sujet recurent dans tes precedents posts(d'apres toi toute les pertes de quilles etaient liées à un talonage) je pensais avoir à faire à un specialiste...
Pour ma part ,jusqu'a maintenant ,j'en suis à deux voitures ecrasées en 35 ans sur les canaux et rien (pour l'instant et sans traceur) en mer ...malgres notre propension à toujours nous faufiler dans des coins pas possible,mais je n'en tire aucunes gloire car un jour ou l'autre cela va nous arriver !
D'ailleur sur la longue liste des "echoués talonnés " je me retrouverais alors en celebre compagnie : Gliksman,Tabarly (specialiste),Moitessier,Van God,les Damiens,VDH,Joyon,Trancart,Joubert...etc en somme cela n'arrive qu'a ceux qui naviguent !

Malheureusement je ne peux te donner plus d'exemple de voiliers ayant eu des problemes de structure car je n'est plus que quelques revues sous la main et (au moins un point commun avec toi)je n'en achete quasiment plus : cout et contenu
Mais pour ne pas rester que sur des bateaux polyester on peut ajouter :
Damien II : epontille (mais la au large du Groenland et dans une tempête digne de ce nom)
Ovni : aileron ,defaut de conception couler dans le golfe de Gascogne

12 juin 2011

La qualité de la construction ce n'est pas seulement l'épaisseur de la coque...il y a aussi l'accastillage, les renvois des tirants des cadènes, etc...

le plus important c'est l'etancheité de la descente et celle des coffres de cocpit!

12 juin 2011

encore que!
des chassirons qui ont fait le tour du monde,ont pourtant les portes de la descente a clairevoie: comme des volets de maison! :lavache: :oups:

14 juin 201114 juin 2011

2 expériences, l'une avec un cyclade 43, 30 à 35knts de vent 2 ris et génois roulé de 5 ou 6 tours ( ma mémoire défaille) pas de problème, pour la mer un clapot des perthuis donc pas grand chose

l'autre un 60' open, le trajet Port laf la rochelle 35knts établis dans le pif, 2 ris trinquette (3e ris pété... au retour d'une transat) on était bien mais comme l'on dit les copains qui s'y connaissaient bien mieux que moi, vaudrait mieux pas que ça monte encore (partis de port laf à 10h grosso modo, on était amarrés à la pallice vers 2h0 du matin)

14 juin 2011

Voici le cas d'un Farr en Australie qui a perdu sa quille en navigation: www.yachting.org.au[...]ult.asp

Je suis au courant parce que c'etait mon ecole de voile et je connais bien le skipper (Andy Hunt qui navigue depuis qu'il est gamin dans le Solent et ailleurs).
Les conclusions de l'expert sont interessantes

14 juin 2011

Non.

Je vois pas ce qu'apporte l'étude d'un bateau conçu il y a 20 ans, avec des normes d'il y a 25 ans.

La vraie question :

Y a t'il eu un bateau dont la conception ET la fabrication selon les normes ISO 2002 structures qui a eu un problème structurel (hors quille et cadènes, parce que en 2002,il n'y avait pas de normes sur les quilles ni les cadènes) (ou ISO version 2005 structure avec quille et cadènes en version préliminaire).
NB la norme pour les quilles n'est toujours pas en version finalisée aujourd'hui. Quant aux cadènes et gréément, c'est pour nettement plus tard.

16 juin 2011

Pour les voilliers de gros temps, j'ai bien aime l'article de Yachting monthly ecrit par Nigel Cadler et Chris Beeson (No 1255).

En racourcit, ils basent l'etude sur 6 criteres:
- Ratio poids/taille car plus le rapport est important, plus le bateau est passe confortablement en mer, plus leger = plus rapide mais mouvement sec.
La palme pour eux, Bowman 42 (274), Starlight 39 (287) ou Rustler 36 (385) alors que Oceanis 381 (190) ou J-105 (135)
- Ballast en disant que plus le ratio est important et plus le bateau est facile en equipage reduit car moins sensible. Il donne l'exemple du Bavaria 40 (8,860 kgs et 2,736 kg dans la quille + environ 1,360 kgs de barda que tout 1 chacun possede et entasse dans 1 bateau, cela donne 1 raport de lest de 31.5%) Bien que la stabilite de forme joue, ce n'est guere rassurant.
- Ratio surface de voile / poids bateau. Plus ce raport est eleve, plus le bateau est rapide mais exigeant en donnat les exemples du Regina 40' (15.2), Westerly Corsair (17), Najad 373 (19) ou Xc-40 (23.8)
- AVS (Angle de stabilite) ou il compare le Bavaria 32 ('-128) et Contessa 32 (-157) et ou le plus ancien fait bien mieux que le nouveau. Il est d'ailleurs etonnant que les revues francaises ne donnent jamais de renseignement alors que les anglaises toujours. Le + interessant est que l'angle de 120 est la limite minimum pour 1 cruiser, mais cela surtout veut dire que le bateau doit se remettre a plat en 2 minutes (mais c'est long 2 mns quand on a la tete sous l'eau)!! De toute facon, tous les bateau frappes de cote par une vague representant 50% de sa longueur chavire, le tout, c'est qu'il se remette droit. Pour le fastnet, la limite minimale est de 130 degres.
- Enfin, le STIX qui classe les bateau en categorie A, B, C etc.. mais cela est non-avenue en France depuis les nouvelles directives. Pour la A, minimum est 32, 23 ou + pour la B etc...mais ce n'est pas une regle parfaite car le STIX est influence par la longueur!!
L'article finit d'ailleurs par des remarques assez frappantes ou les auteurs disent que certains bateaux vendus comme de vrai bateau de croisieres hauturiers passent difficilement le test du STIX comme l'Ovni 395 qui score uniquement 33.41 et que c'est une des limites du STIX (deriveurs et longueurs impactent fortement le calcul). Ils retiennent comme facteur que le STIX doit etre egal ou superieur a la longueur du bateau en pieds.

Pour ceux qui veulent l'article, je peux le scanner.

Angel

16 juin 2011

Oh que oui, avec plaisir.
Merci de ta proposition, Angel

16 juin 2011

Très intéressé aussi par l'étude de Yachting Monthly.
Amusez vous à interroger un vendeur d'un concessionnaire de n'importe quelle marque, il est incapable de vous communiquer l'angle de stabilité des voiliers qu'il vend.

Si vous le poussez dans ses retranchements, il vous expliquera que comme la moyenne de jours de navigation est de 11 jours par beau temps (source Benéteau), cela n'intéresse pas les clients (expérience vécue).

16 juin 2011

Avec grand plaisir également ! Très intéressant vraiment.

17 juin 201117 juin 2011

Je m’excuse de mon pauvre Français, mais vous avez une bonne discussion sur un thème que n’intéresse et j’espère que vous me donnez un peu de latitude.
J’ai lu l’article qui tu mentionnes et je n’étais pas très impressionné.

Le STIX : Je croit qui ça sert a rien. Dans la STIX formula un des facteurs importants c’est le m2 de voile en proportion avec le moment the redressement. Les bateaux plus toilés sont pénalisées. Ça serait bien si les bateaux ne pouvait pas riser les voiles. Avec cette formula là c’est indifférent si un bateau n’a pas de ris, á deux ou trois bande de ris ou si le bateau a un mât enrouler et quelle est la facilité en riser le bateau. Si la surface the voile et un facteur tellement important on ne comprend pas que ces facteurs là, qui concerne la facilité en diminuer la surface the voile ne sont pas comptabilisez. Le même pur le mât enrouleur qui quand la voile est réduit apporte un pois supérieur haut colloqué avec des conséquences très négatives pour la stabilité du bateau jusque quand elle est plus nécessaire.

Ballast ratio : Oui, ça c’est important mais le numéro ne dit rien si on tien pas en considération ou et comme est située ce ballast la. Un bateau avec un ratio de 40% peut en avoir en avoir une pire courbe the stabilité qui an bateau avec un ratio de 27%. Il suffit que le bateau avec 40% a, par exemple, un tirant d’eau de 1,4m et le pois distribuée pour toute la quille et que le bateau avec 27% a tout son ballast dans une bulbe a 2,4m.

Ratio poids/taille : Ici je crois, c’est la grande confusion. On confond un certain tipe de mouvement (plus d’amplitude et moins sec) qui quelqu’un trouve plus confortable avec sécurité ou un bateau plus marin. Pour cette définition là un Open60 or a class 40 devrait être moins marin qui tous le bateau de croisière avec la même longueur (Ratio pois/taille très réduit). On sait qui ça n’et pas vrai et on sait aussi, par exemple que un Pogo 12,50 ou an Cigale sont des croiseurs très marins avec une très faible Ratio poids/taille.
Dans une vision qui regarde le ratio poids/taille come un facteur principal pour la stabilité on ne tien pas en compte qui le plus important pour le comportement du bateau en mer c’est la stabilité dynamique et pas la stabilité statique : Viking 35 a senti ça très bien quand il dit :

« nous prenons soudainement une déferlante qui remplit le cockpit, nous douchant totalement tous les trois et emmenant le bateau en dérapage sur une vingtaine de mètres. »

Cà veut dire qui Viking était dans un bateau léger avec une quille avec une area réduite. S’il était dans un bateau lourd avec une quille avec une grande area le bateau ne serait pas cabale de disperser la force de la déferlant par un mouvement the glisse latérale et tous la force de la déferlante serait transformé dans un mouvement de rotation. En Anglais on dit : « to trip on the keel ». Tabarlay explique ça très bien dans son « Guide de manœuvre », il y a plus de trente ans, avec des dessins et tout.

16 juin 2011

Bonjour,

Pour disserté sur ce sujet, il faudrait s'entendre sur ce que nous appelons le gros temps...

Lundi dernier nous avons eu 30 à 35 noeuds entre Porquerolles et Port Man, mer quasiment plate. Un collègue de ponton s'est fait peur en établissant son étai largable et sa trinquette de brise. Pour lui c'était du gros temps...

Personnellement j'ai toujours eu plus de doute sur ma capacité à maîtriser la situation que sur celle de mon canot à résister aux éléments.

S'il est évident qu'il existe des bateaux plus robustes que les autres, la grande majorité des bateaux de grandes série sont capable d'étaler du gros temps S'ILS SONT BIEN MENES !

A+ Sergio
sergeetdomi.blog4ever.com[...]15.html

16 juin 2011

Il serait peut-être intéressant de définir votre notion de gros temps, car lorsqu'on lit ce terme utilisé pour des vents de 30 à 35 noeuds, sans référence à l'état de la mer (sauf pour quelques-uns, on se demande sur quels vauriens ou autres minis barquettes vous naviguez... :reflechi:
Pour ma part, par vents similaires, au portant on est sous spi ou génois lourd et un ris dans la grand-voile, dérive arrière descendue et au pres, toujours un ris dans la GV et sous solent avec les deux dérives basses.
Au bon plein et plus, la dérive centrale se remonte progressivement, la toile restant identique.

Pour l'instant, nous on attend les vents corrects prévus ce week-end [25/30 noeuds d'W) pour remonter sur Skagerak , car la balade de Terneuzen à Oudeschild [21h] était plutôt longue avec des vents variables et autour de 10/15 noeuds.
Là, on regarde les oiseaux à Texel en se baladant à vélo... C'est sympa ossi... :alavotre:

pfffzzzz

16 juin 2011

Qu'est ce que le gros temps?
Cela dépend du voilier, bien sur mais la force du vent est secondaire. C'est la hauteur des vagues et surtout leur FORME qui est capitale.

30 nds de vent réel par vent contre courant dans un raz est la limite pour un bon voilier de 7.3 m (GTE et sans enrouleur). Le même voilier encaissera jusqu'à 42/45 nds dans une rade par mer plate.
Mais un 44 pieds croisière lambda récent sera à la peine dans les mêmes conditions.

40 à 45 nds dans une mer croisée difficile est la limite pour excellent voilier de 38 pieds semi lourd marin qui restera confortable à la cape. Ce sera de la survie pour bien des voiliers modernes de déplacement plutôt léger.

Et pour une vraie tempête, mieux vaut un Colin Archer qu'un Class 40

16 juin 2011

et pourtant , les class 40 se mettent au tour du monde : voir le blog d'halvare mabire et merron .
intéressant par ailleurs sur la fabrication de sa quille par la dcns
Pas de colin archer à ce jour pour cette course !

17 juin 2011

OK avec Viking,concernant hauteur et forme des vagues...c'est le "problème principal"
je n'ai aucune expérience vécue du type de situation que tu évoque(7,30m/30 n/vent contre courant/dans un raz)
A moins d'etre surpris (MTO capricieuse,mal évaluéé...)je ne me lancerais pas ds le raz de Sein ds ces conditions...meme si le"7,30 m" est béton.
OK aussi avec 35 n sur "eaux plates",meme sur 5,70 m,que nous avons eu ds un fjord de Norvège....(voiles top/3 ris/pas d'enrouleur/TMT/Quillard relevable à bulbe 44%raport de lest)Mais au final,lorsque nous parlons de gros temps,n'est il pas évident que c'est en mer ouverte,donc le vent fort(+ de 30/35n?)et la mer qui va avec.
j'ai bcp d'"expérience" sur des petits(muscadet/:miniou) moyens(Aquila)et la seule fois ou j'ai embarqué sur "grand"(X 40/super top en voilure)35n à la Giraglia j'ai été tt à fait stupéfait(effet de contraste)par la différence!et ce à tous pts de vue:confort,relative douceur des mouvements,tranquilité d'esprit,petit polo à la place des cirés....Bref:j'enfonce une porte ouverte!Si bonne construction+bonnes voiles:plus c'est grand et plus la limite du gros temps est repousséé.
Sur 6/7 m....à 25/30 n....c'est déjà la "tempete"!

17 juin 2011

04.... Je me suis mal exprimé quand j'écris "vent contre courant dans un raz" j'aurais du écrire en début de renverse ou avec un courant de 2 nds comme l'on en rencontre partout en Manche.

Il est évident qu'il serait DANGEREUX (voire impossible) de passer au fort du courant dans les zones les plus agitées du raz de Barfleur, ou à la Foraine dans le raz Blanchard.

Mais les Cherbourgeois sont bien obligés de naviguer contre courant s'ils veulent se rendre à Guernesey ou Aurigny... et ils n'ont pas tous de "gros" voiliers. C'est la mêmechose pour les Anglais qui font de l'ouest et cela explique surement qu'ils ont (ou avaient) des voiliers marins.

17 juin 2011

Quand on parle de class40 comme etant marin , je me souviens qu'erik Lerouge avait fait cas d'un class 40 qui étéit resté sur le toit un bon bout de temps . pas top !!

18 juin 2011

Un class40 pas marin? Tu rigole? Tu a vu la courbe the stabilité ?

Quelle outre 40 pieds pouvaient descendre au delà des 40 rugissants ? Et pourtant ils l’ont fait, sans problèmes et en course et sa veut dire avec plus de voile qui an croiseur jugerait prudent.

Tout le bateau peut être chaviré. Je crois que tu parle du récent chavirage du
JPK class40 ? :

« Une dépression qui se creuse plus que prévu, 40 nœuds établis avec des vagues de 10m et +. Le Samedi 12 Décembre le skipper et ami me prévient par Email que les conditions météo sont mauvaises et qu’il prend les précautions d’usage (rangement bateau prêt à évacuation, prépa sacs sécu, TPS enfilées, …). Il demande également de prévenir le CROSS en particulier pour informer les navires sur zone qu’un voilier peu visible est dans les parages (fait en appelant le CROSSA Etel).

  • A 21h20 une (double) vague plus haute que la moyenne couche déferle puis retourne le bateau à 180°

  • Les 2 équipiers restés à l’intérieur sortent du bateau en apnée par la porte du roof et rejoignent le barreur au niveau du tableau arrière, malgré la préparation en amont ils n’ont pas le réflexe de déclencher les balises

  • Après 10’ d’attente dans l’eau, le bib est percuté, au même moment le bateau se remet à l’endroit … l’eau est écopée de l’intérieur (niveau tout juste inférieur à celui des bancs)»

www.facebook.com[...]pic.php

On parle des vagues de dix mètres et plus et on dit que le bateau était couché e après retourné par une double vague déferlant plus haute que la moyenne, c’est à dire plus haut qui 10m. Tout les bateaux avec 40ft serait retournées par une déferlante comme ça.

Le bateau a reste 10m « sur le toit » parce qu’ils on sorti du bateau (je ne comprends ça). Ils on sorti par la porte du roof et ça a fait nécessairement entrer beaucoup d’eau dans le bateau.

Cette eau a compromis la stabilité et c’est la raison du temps qui le bateau a mis à se retourner. Ils on eut de la chance que le bateau se retourne comme ça.

Ce je ne me trompe pas le JPK 40 a un AVS supérieur a 125º et se devrait retourner entre 1m et 3m s’il n’avait pas beaucoup d’eau dans l’intérieur.

18 juin 2011

"...Quelle outre 40 pieds pouvaient descendre au delà des 40 rugissants ?". Des tas (plenty) de bateaux de moins de 40' sont descendus au delà des 40èmes ... même des 50èmes (Jessica Watson entre autre :star2:).
Les 40' sont très large QUE pour un raison de jauge de course, pas pour être plus marins ... :pecheur:

18 juin 2011

Oh moi je ne suis pas architecte naval et je m'en tiens à l'avis de certains spécialistes
qui le sont :

"Erik LEROUGE le 25/01/07

Largeur monocoques

...

Non, la largeur n'est pas synonyme de vitesse, c'est une déviation des règles de jauge Open
qui n'ont aucun intérêt en voyage.

Le but est d'essayer de faire courir des bateaux ensemble, comme la longueur est le facteur
principal de vitesse, on la limite.

Le but est ensuite d'aller le plus vite possible pour cette longueur, donc de mettre
beaucoup de toile, donc rechercher beaucoup de stabilité.
...
Ce qui est une prime à la largeur et a créé une mode Franco-Française.
D'un point de vue performance, les monocoques les plus rapides sont les 30m qui courent
Sydney-Hobart, Giraglia et autres Fastnet et ont autour de 5m de large seulement car
ils n'ont pas à respecter cette règle.

Adapter cette philosophie à un bateau de croisière est décevante car on a un poids de
bordé plus important. Les bateaux larges sont trés puissants mais pour les faire
passer dans le clapot il faut mettre du charbon, toujours s'en occuper et cela tape
pas mal. En définitive, c'est moins confortable que quelques degrés de gite en plus.

Un Class40 a 3m de tirant d'eau, qui en voudrait en croisière? Moins de tirant d'eau
donnera un bulbe plus lourd et les performances que l'on mérite.
Quand au confort, pour les 4650kg d'un Class 40, je me ferais pour le même prix un ULDB
plus long, moins large mais de volume comparable..."

et mon expérience d'utilisateur ... ben elle est assez d'accord avec ce que dit E. Lerouge,
entre un bateau qui "tape" et un qui ne "tape" pas, en croisière, au long cours, y a pas
photo :pecheur:

18 juin 2011

Mais il dit aussi :"Quand au confort, pour les 4650kg d'un Class 40, je me ferais pour le même prix un ULDB
plus long, moins large mais de volume comparable...".

Il n'est pas écrit, sauf dans La Sainte Jauge, que l'on soit contraint à 40', un bateau plus long, moins large, de même prix sera au moins aussi rapide et vraisemblablement plus confortable et étant plus confortable sera donc plus sûr ... L'élément le plus important dans le mauvais temps restant à mon avis, la capacité de l'équipage a prendre les bonnes décisions au bon moment, et pour ça, être secoué jusqu'à ce que les dents en tombent pendant des heures, ne me semble pas être la bonne piste ...
Mais je suis un plaisancier, pas un coureur et donc la (ou les) jauge(s) me laissent de glace.

PS: Quant a maintenir les prix bas, je ne suis pas absolument certain que les classes 40 actuels soient spécialement "discounts"...

18 juin 2011

"En ce que concerne la croisière n’est pas par chance qui beaucoup de bateaux modernes sont influencées par les Open class et les class 40 :" ... en France, en France essentiellement ...
"Les gens veulent des bateaux stables qui peuvent naviguer avec peu de gite..." alors Vive le multicoque ...
Mais bon, il existe des bateaux pour tous les gouts, à nous de trouver celui qui nous correspond et à être heureux avec ...
:pecheur: :pecheur: :pecheur:

18 juin 2011

De quelle jauge parles-tu? Tu peux avoir des Class 40 étroits. Voilà un Project :

www.balta.fr[...]40.html

Le class 40 c’est essentiellement une class open avec des restrictions qui ont surtout à voir avec sécurité et avec maintenir les prix bas. Tu peux le faire large ou étroit.
Ils sont come ça parce que la largeur augmente la stabilité du bateau et ça capacité the porter de la toile. Le format le plus répandu c’est le meilleur compromis entre la facilité de navigation la sécurité et la vitesse avec une incidence au traves et au portant.

18 juin 2011

Oui, je suis d’accord avec lui, mais regarde ce qu’il dit :
« Le but est d'essayer de faire courir des bateaux ensemble, comme la longueur est le facteur principal de vitesse, on la limite.

Le but est ensuite d'aller le plus vite possible pour cette longueur, donc de mettre beaucoup de toile, donc rechercher beaucoup de stabilité. »

Ça veut dire qui pour un bateau avec 40 pied ça c’est la façon de avoir plus de stabilité, de porter plus de voile e d’aller plus vite.

Si le facteur principal n’était pas la longueur mais par exemple la superficie de voile ça donnera des bateaux tout à fait différent. Mais quand même la longueur comme factor principale semble le plus logique pour moi.

Ça ne veut pas dire que je choisirais an Pogo or un RM pour la croisière. On a des avantages et des défauts. A chacun de choisir :-)

18 juin 2011

Oui, comme des vrai bateau the course les class40 ne sont pas chères. Un Open 40 sans limitations couterai 3 ou 4 fois plus. C’est pour cela qu’il y a tant de class40.

Ce qu’il dit était déjà fait (bateau plus longue et plus étroit). Le bateau a fait la route du rhum e quelques outres Transats avec peu de suces. Il a été vendu à peu de temps pas cher, dirait même par très peu, avec un nouvel intérieur pour la croisière.

www.balta.fr[...]i2.html

Tu trouve vraiment ça plus confortable ?

Tout est relatif, si tu va plus lentement avec un class 40 ou ce bateau là ils seront tous les deux beaucoup plus confortables mais il y a une chose qui ne change pas : Un bateau étroit prend beaucoup plu de gite et plus rapidement qu’un bateau large. C’est pas facile d’aller devant avec un bateau très gité. Un bateau dérivée des class 40 ou des bateaux Open est une plateforme beaucoup plus stable qui un bateau étroit.

En ce que concerne la croisière n’est pas par chance qui beaucoup de bateaux modernes sont influencées par les Open class et les class 40 :

Les gens veulent des bateaux stables qui peuvent naviguer avec peu de gite. Aussi, c’est beaucoup moins chère faire un bateau de 40 pied large qui un bateau de 50 pied étroit et même un bateau étroit de 50 pieds n’aura pas le même espace intérieur (qualité de l’espace) d’un bateau large avec 40 pied. Finalement le cout de marina et de la manutention serait beaucoup Superior et aussi les manœuvres au port beaucoup plus difficiles.

Mais ça ne veut dire qu’il n’y a pas des inconvénients pour un bateau de croisière large mais quand même ils sont moins que pour un bateau étroit. C’est pour cela qui tu trouve très peu de bateaux étroits de croisière.

Si tu les aime voulait un qui est très bien :

www.nordborg-baadbyg.dk[...]_40.htm

Mais c’est un bateau qui coute le prix d’un 40 pied et a l’espace intérieur d’un 36 pied.

18 juin 2011

Inconfortable mais marin.Bien sur qu'un Class 40 est marin...

Et tout à fait d'accord avec certains des arguments de PCP, mais pas tous...

Il n'est pas précisé à quelle allure se trouvait le voilier, (en route, à la cape, en fuite?) ni la force du vent... et cela m'intéresse avant de répondre.

C'est en tout cas la preuve que n'importe quel voilier de retour des Antilles peut ête confronté à une tempête et ce n'est pas avec leurs courbes de stabilité que nos croiseurs actuels s'en sortiront...

et il est logique de penser qu'un voilier tres large au pont est tres stable a l'envers !quelques soient les chiffres !

18 juin 2011

Pas nécessairement ça dépend aussi du ballast et du tirant d’eu. Comme tendance oui, il y aura une stabilité inversé plus grande mais aussi une stabilité positive beaucoup plus large. Ce qui est important c’est la relation entre le deux, la stabilité positive et la stabilité négative (bateau inversé). Si je me rappelle bien cette relation dans la courbe the stabilité d’un Class 40 c’est entre 3 a 4 fois.

Ça veut dire qu’il est nécessaire une vague 3 a 4 fois plus grand pour inverser le bateau que la vague nécessaire pour le retourner a ça position « normale ».

18 juin 2011

Si tu compare la courbe de stabilité et l’AVS du même bateau sans charge (light) avec la courbe du bateau en charge maximum tu vas voir que l’AVS du bateau en charge est significativement inferieur. Le bateau serait plus stable inversé.

Peut être qui avec vraiment beaucoup d’eau dans an bateau il y aurait un effet the roulement de l’eau qui aide a retourner le bateau mais pour ça on a besoin de beaucoup d’eau.

20 juin 2011

90°, vous me faites très peur !

[quote="viking35"]Dérive basse, un dériveur intégral (OVNI 385) à un angle de chavirage de 100° seulement et cela, sans radar, enrouleurs, éoliennes, etc… Dans la réalité, c’est sans doute proche de 90/95° ! Autant dire, que faire route au près dans de la mer ou la mise à la cape leur est interdit.[/quote]

Si quelqu'un est capable d'aller à la pêche d'une courbe de stabilité d'un OVNI 385 (ou d'un autre OVNI), je veux bien avoir l'occasion de la lire.

southerly =145 deg(la derive est lestée )

20 juin 2011

Précisions :

Ce n'est pas 130° ,mais 130° - 0.002m , m = deplacement à vide en kilo.

Ce qui fait 120° pour un 5t, 110° pour un 10t.

Et c'est exactement ce que demande la catégorie A:

STIX > 32 ET AVS > 130°-0.002Mlcc ET Mlcc > 3000 kg.
Y a pas que le STIX pour être en cat A.

Si le bateau est insubmersible ISO, on peut dépasser ces limitations . (Cf Pogo 8.5 ou Django 770, voir texte norme).

NB avec la nouvelle version ISO 12217 en cours (l'actuelle date de 2002) ça sera plus dur de passer outre ces limites (et c'est pas tout à fait les mêmes limites).

18 juin 2011

PCP nous a écrit :
« Le bateau est resté 10 minutes « sur le toit » parce qu’ils sont sortis du bateau par la porte du roof et que cela a fait nécessairement entrer beaucoup d’eau dans le bateau.

Cette eau a compromis la stabilité et c’est la raison du temps qui le bateau a mis à se retourner. Ils on eut de la chance que le bateau se retourne comme ça. »

Le problème est que pour trois des cas connus en France de voiliers de croisière qui ne se sont pas redressés rapidement, la presse spécialisée a indiquée que c’était GRACE à la carène liquide embarquée que les voiliers ont fini par se retourner parfois après 30 minutes !

  • MERIDIEN - dériveur de 14,5 m et 5 m de large – Plan Mauric – Lors de la première dépression de la Route du Rhum 1978, le Méridien de Burg Veenemans chavire totalement dans le gros temps du Golfe de Gascogne. (Pas d’usage du canot de survie)

  • MERIDIEN - dériveur de 14,5 m – Plan Mauric – Lors de la première dépression de la Route du Rhum 1978, le Méridien de Gwenael Lotodé chavire dans le gros temps du Golfe de Gascogne. Il reste un certain temps à l’envers avant de se redresser. (Pas d’usage du canot de survie)

  • Le Frioul 38 de Y.Nedelec chavire par l’arrière lors de l’Ostar 1976. Il reste un certain temps à l’envers avant de se redresser. Rempli d’eau, il fait route sous voile vers la France et est finalement récupéré par un cargo. Son skipper souffrant une fracture des vertèbres ! Son voilier sera ensuite retrouvé. (Pas d’usage du canot de survie)

18 juin 2011

La classe 40 : à l'origine , c'était des gros minis pour courses locales et transatlantiques. 50 " , c'est trop court autour du monde, 60" : trop cher donc créons une nouvelle classe : la 40 ( dixit carpentier ) Bon maintenant , ils vont tourner autour de la planete ; la donne a changée .
Le 40" qui a chaviré , c'est lerouge qui en avait donné l'info sur h&o. Soit dit en passant , je trouve bizarre que les archis ne courrent pas sur leur propre proto .
Aurait-ils peur de se mouiller ???
Toujours soit dit en passant , un coup de vent dans le pacifique sud et le meme au sud des Açores, ce n'est pas vraiment pareil !
j'ai expérimenté les 2 .

20 juin 2011

PCP nous écrit :
« Si je ne me trompe pas le JPK 40 a un AVS supérieur a 125º «

Un angle de chavirage de 125° est faible et ce n’est pas parce que la Class 40 l’a adopté que cela est suffisant.

A titre d’exemple, les half-tonners IOR à la stabilité tant critiquée lors du Fastnet 1979 avaient des angles de chavirage de 117° à 120° pour les moins favorables qui, d’ailleurs, n’ont pas chavirés.

Le RORC actuellement, n’accepte pas d’inscription de voiliers pour courir le FASTNET avec moins de 130° de AVS !

Pour information, la majorité des croiseurs construits actuellement ont des angles de chavirage qui se situent autour de 110°! (108° pour un Océanis 430) .

Dérive basse, un dériveur intégral (OVNI 385) à un angle de chavirage de 100° seulement et cela, sans radar, enrouleurs, éoliennes, etc… Dans la réalité, c’est sans doute proche de 90/95° ! Autant dire, que faire route au près dans de la mer ou la mise à la cape leur est interdit.

20 juin 2011

En effet, je ne voulais pas le croire non plus quand un ami de confiance me l'a certifié... Pourtant, c'est ce qu'il a lu dans une revue anglaise.

C'est peut être l'une des raisons pour laquelle les dériveurs intégraux ont peu de succès chez les Britanniques.

Pierre peut-il nous indiquer l'angle de chavirage du Southerly?

PS: Je viens d'appeler le chantier ALUBAT qui m'a indiqué 106° pour un 385, ce que je considère toutefois comme insuffisant.

20 juin 201120 juin 2011

Je ne crois pas que la stabilité d'un voilier ne se résume qu'à des chiffres ( statique ).Il faudrait prendre en compte la forme de la coque , la forme du roof - pont la voilure au moment de l'impact , la vitesse etc... On maitise à peu pres des chiffres mais pas l'infinie réalité de la mer - vagues - vent etc...

20 juin 2011

C'est tout à fait vrai, roots, pour les éléments qui initient un départ au tapis.
C'est méga dynamique.

Par contre, si la machine va au tapis jusqu'à un point proche du chavirage complet (tête en bas), au moment où la machine va décider si elle se redresse ou si elle continue de se retourner, les éléments entrant en jeu redeviennent pour partie statiques (si la vaque est passée, si il n'y a plus que le fardage sur la coque à l'air, etc).

Dans ce cas là, deux courbes de stabilité de deux bateaux différents redeviennent significatives.
Enfin je crois.

20 juin 2011

PCP nous écrit :
« Une dépression qui se creuse plus que prévu, 40 nœuds établis avec des vagues de 10m et +.
- A 21h20 une vague beaucoup plus haute que la moyenne déferle puis retourne le bateau à 180°. Tous les bateaux de 40 pieds se seraient retournés par une déferlante comme ça. »

40 nœuds et des vagues de 10 m en décembre sont des situations normales en Atlantique Nord et ne sont pas des conditions extrêmes. On ne peut être formel, mais, il n’est pas certain qu’un voilier en fuite avec des trainards ou même en cape courante aurait chaviré s’il avait eu un angle de chavirage de 150°. En tout cas, il se serait redressé rapidement.

Pour mémoire, lors du Fastnet 1979, le vent moyen a été de 50/55 nds durant plusieurs heures et lors d’une dépression hivernale en Manche, il est fréquent que le vent moyen approche les 50 nœuds.

La largeur des Class 40 est un facteur aggravant de leur stabilité à l’envers et même si j’ai un vieux copain qui prépare la prochaine course autour du monde en Class 40, je suis convaincu qu’il est dangereux de traverser l’Océan Indien sur ces voiliers.

Vous m’objecterez qu’un Sun Rise a fait le tour par le Horn, j’ai moi-même un copain qui l’a fait sur un Romanée. Mais le jour ou la flotte rencontrera les conditions qu’avait rencontré Bruno Peyron sur son maxi catamaran « Commodore Explorer » ou la dépression où ont chaviré R.Dinelli, T.Bullimore et disparu Gerry Rouf sur leurs 60 pieds, il est peu probable que les sauveteurs australiens ou chiliens apprécient nos plaisanteries françaises.

20 juin 2011

"La largeur des Class 40 est un facteur aggravant de leur stabilité à l’envers"

Oui. Et a mon avis, c'est pour cette raison que les Classe 40 du tour du monde doivent être OSR 0 , cad auto redressables.

Le chavirage est inévitable (cf les open 60) . Le but est de redresser le bateau le plus vite possible pour en faire une plateforme de survie acceptable. D'ou l'auto redressable et les multiples cloisons étanches en OSR 0.

20 juin 2011

Je suppose que vous faites allusion á la GOR qui se courre en classe 40. Je suis tout á fait de votre avis. Je viens de visiter l'Akilaria sur lequel mon fils va s'embarquer pour cette même course: ça me fait très peur! Malgré une conception bien étudiée, (la remise á l'endroit via les ballasts est prévue, compartiments étanches un peu partout etc...,), je vois ça bien petit, pas très défendu au niveau du franc bord, et j'imagine invivable dans le cockpit au dessus de 10n. Toutes proportions gardées, j'ai été beaucoup plus tranquille lors de ses mini transats (trois de suite) oú le bateau me semblait plus en harmonie avec le parcours prévu.
Elle va être dure la vie á la maison ces prochains mois....

20 juin 2011

Non, c'etait pas un 40.7 mais un First 40. Le First 40 est un bateau très marin. La Sydney-Hobart est une course dure et le deux dernières années il y avait beaucoup the mer, de vent, des vagues et de la course au prés.

L’année dernière un First 40 a gagné la course, non seulement la classe mais la générale en IRC. En second de la classe était une outre First 40.

Le bateau qui a gagné la class cette année était le bateau qui a resté en second place l’année dernière. Le qui avait gagné était loin devant et je crois qu’il avait des grosses possibilités de gagner la générale une outre fois. Il était forcé à l’abandon par une chose stupide : Ils n’ont réussi a mettre le moteur en marche pour charger les batteries. La mer était tellement mauvaise que a forcé l’entrée par l’échappement.

Un first 45 a aussi fait un résultat incroyable et a aussi gagné sa classe (IRC2). Paca, a First 40 a gagné en IRC 3.

rolexsydneyhobart.com[...]ult.asp

20 juin 2011

Default Sydney Hobart - Beneteau!
An AWB "First National" - a Beneteau 40.7 built to a price ...ok if you can't afford better etc. etc. - won the 2003 Sydney Hobart in the following categories: IMS Div 3, IMS overall, IRC Div 3 and IRC overall.

Perhaps these boats are every bit as well designed, fast, robust, tough as any other out there? Perhaps heaven forbid even better?!

Default Re: Sydney Hobart - Beneteau!
if I am correct a first 38 survived and eventually arrived 1st or second in its class in the terrible sydney hobart, year 98 maybe?

22 juin 2011

Mais de quelle edition parle tu?

L’année dernière et il ya 2 années c’était un First 40.

20 juin 2011

par ailleurs lors de la terrible course sydney hobart, un First 40,7 a fini et même très bien fini, gagné sa classe je crois.

20 juin 2011

sorry PCP c'était un First 40.7, le 40 n'existait pas ! :non:

23 juin 2011

oui mais en 2003 un 40.7 !

20 juin 201120 juin 2011

viking35
PCP nous écrit :
« Si je ne me trompe pas le JPK 40 a un AVS supérieur a 125º «
Un angle de chavirage de 125° est faible et ce n’est pas parce que la Class 40 l’a adopté que cela est suffisant. «

La faiblesse, ou non, dépend de la façon comme est mesuré le AVS( or LPD). Je t’ai envoyée ce link :
www.ybw.com[...]ead.php

Je ne sais pas si ton anglais t’a permis de comprendre le sérieux du problème : 125º n’est pas beaucoup s’il était le AVS fourni par le architecte navale et qui a servi pour la certification du bateau. Les valeurs fournies par les AN Français sont toujours beaucoup plus grand que le valeurs qui sont obtenus par le méthode obligatoire pour le certificat ORC. Cette méthode est l’unique qui est le même pour tous le bateaux. Quand il est fournit par un AN ça dépend du programme informatique utilisé et de la paramétrisation. Ils sont différents et pas comparable.

Je trouve ridicule qui on peut utiliser pour certifier les bateaux des courbe de stabilité et AVS fourni par programmes informatiques divers qui ne donne pas les mêmes résultats. :-(

Mais en si que regarde l’AVS du JPK je ne parle pas de l’AVS du fabricant mais d’un AVS effectivement mesuré ou dans le pire des cas calculé avec des expérimentes de inclination dans l’eau, un AVS ORC. Si tu compare cette AVS avec le typique AVS fourni par la majorité des Architectes Français, tu peux ajouter 10 º.

Pour que tu ais une idée, un bateau très marin comme le X 43 avec une grosse relation entre le ballast et le poids, a un AVS ORC de seulement 116,5º. C’est avec celle là que tu dois comparer le AVS de au moins 125º du JPK class 40. Pas mal, beaucoup mieux qu’un X43 :-)

www.dsv.org[...]548.PDF

Ici, une comparaison dès valeurs fournis pour les fabricants (dessinateurs) et le valeur ORC, mesuré pour tous les bateaux de la même façon. Le premier numéro c’est l’AVS ORC, le second c’est l’AVS fourni par le fabricant (architecte navale).

X43 – 116,5 – 119; Arcona 43 -115,3 - 125; Elan 410 - 120,2 - 127; Elan 340 -116,8 - 132; Faurby 424 - 110,3 -118; Dufour 40 - 109,9 - 122; First 36,7 - 113,3 - 126; First 40,7 - 114,6 - 126; First 44,7 - 107,6 - 130; Dehler 39 -117,6 -118; Hanse 430 - 115,4 -109; Oceanis 423 - 110,5 -119; Oceanis 473 - 108,5 - 119; ; Swan 56 - 122,0 - 127; Sun Odyssey 49 - 110,1 - 120.

20 juin 2011

Pour info:

L AVS (Angle of Vanishing Stability) ou LPS (Limit of Positive Stability) n'est jamais mesuré. Il est calculé.

Le programme a besoin de la forme de carène et de la position du centre de gravité. A ce niveau, tous les programmes sérieux sont équivalents.

Le problème est la position du centre de gravité : c'est la que se trouve le folklore.

Soit la méthode sérieuse : on pèse le bateau, et mesure des francs bords, et et on fait un essai réel de stabilité à petits angles. Cette mesure (style ORC), avec le plan de forme , permet de positionner assez précisement le centre de gravite. Et la c'est fini, on a une courbe de stabilité assez précise pour LE bateau mesuré. Problème, il faut un bateau fini. Et il faut espérer que les autres bateaux de la série seront identiques.

Soit une methode plus pifométrique : on ajoute les poids et positions des divers éléments du bateau dans un gigantesque tableur. On espère n'avoir rien oublié, et que les contructeurs vont respecter à la fabrication les poids détailés du plan. Et le tableur donne un centre de gravité. Mais là, la courbe de stabilité obtenue est aussi aléatoire que les prévisions de poids.

21 juin 201121 juin 2011

“Soit une methode plus pifométrique” LOL

Quand même il est assez étrange qui tout le monde excepte Judel/Vrolijk (Hanse 430) se « trompe » vers un meilleur angle de chavirage et pas légèrement, pas pour quelques dégrées mais pour valeurs qui en certain bateaux son supérieures a 10º. Ils sont des amateurs ou c’est un optimisme très convenaient ?

« L AVS (Angle of Vanishing Stability) ou LPS (Limit of Positive Stability) n'est jamais mesuré. Il est calculé.»

C’est normalement vrai pour les bateaux de croisière mais pas pour les bateaux de course. La Jauge de la class 40 est très rigide en se que concerne sécurité. Bon, on peut dire qu’il n’est pas mesurez mais en classe 40, le bateau est couché à 90 ° afin de mesurer son moment de redressement à l'aide d'un dynamomètre et après on fait un calcul très exact du AVS.

Mais c’est pas par le AVS qui se procure la demande de stabilité nécessaire a une bonne sécurité, c’est comme ça :

« Ce test a pour but de s'assurer que le bateau dont les ballasts sont vides est capable de se redresser à partir de la position couchée. Il doit être réalisé en présence d’un mesureur accrédité par la Class40. Le bateau, en condition de chargement … est gîté à 90° (il pourra l’être successivement sur les deux bords, si jugé nécessaire) et retenu dans cette position au moyen d’une estrope passée autour du mât au niveau de la bande de point haut du mât ... La tension exercée sur l’estrope ne doit pas être inférieure à 235 Kgf ni supérieure à 320 kgf. »

inside.class40.com[...]011.pdf

Le bateau doit aussi être conforme avec la norme ISO 12217 mais c’est vraiment cette exigence the faire entre 235 a 320kg the force pour se relever avec le bateau en charge et couché a 90º qui donne nécessairement un bon AVS, nécessairement supérieur a 125º real.

www.voilesetvoiliers.com[...]nt/3603

21 juin 2011

Un truc interessant :

2 certifs ORC de la même année pour un même type de bateau : First 31.7.
www.avomeripurjehtijat.fi[...]380.pdf
www.dsv.org[...]910.PDF

Sauf que un indique LPS 117° et l'autre 105° .

Remarques:
Un bateau a été pesé à 3468kg, l'autre à plus de 3900kg. Et toutes les mesures : franc bord (1.06 et 1.041), tirant d'eau (1.911 et 1.935) sont cohérentes avec ce fait. le plus leger est 2cm plus haut au niveau du mat et 4cm plus haut à l'arrière.

Autre point, les 2 ont des mats alu doubles barre de flèches de même dimension (105mm * 158mm). Mais le plus leger (et le plus stable) a une mature de 85kg poids total total mais l'autre c'est 119 kg.

Un bateau date de 1999 et l'autre de 2006.

Donc différence de fabrication ? de moteur ? d'équipement ? de fournisseur ? Dur à dire. Mais toujours est il qu'il y a 12° d'écart sur l'AVS de 2 bateaux sensés être identiques.

Quelle est la valeur d'un chiffre sur une série qui dure plusieurs années?

(NB le plus leger a simplement moins de rond de GV et moins de recouvrement de genois pour abaisser son rating).

21 juin 2011

Et ces class40 0SR1 vont-ils passer des tests de retournement sur le toit comme les open 60" ???
Quand nous parlons gros temps , il est surprenant de remarquer que tout le monde parle du pres, allure ou la notion de vent apparent est tres subjective : il suffit d'une bonne vague bien froide sur la figure pour trouver que la plaisanterie a assez duré et que la tempete est bien là ...
Or , au portant certains voiliers typé ancienne génération , s'ils sont super au pres , deviennent difficilement barrable au portant quand les conditions forcissent .Certains équipages ont été en réelles difficultées au large de la Colombie par exemple .
Rencontré aussi un skipper qui avait abandonné son tour du monde par les 3 caps car l'instabilité de sa monture faisait qu'il sous -toilait et là , ça devient dangereux !

etaler le gros temps au portant est tres important et surtout avoir un bateau stable de route ,qui ne part pas au lof!et la c'est vrai que certains bateaux anciens sont un peu dangereux !le bisafran est un plus pour ce type de temps

21 juin 201121 juin 2011

Ne sont pas seulement les 2 safrans mais la forme et la largeur de l’arrière du bateau.

Un bateau plus étroit et léger peut aller aussi vite au portant, la différence c’est que pour faire ça tu a besoin d’un équipage. Avec un bateau dessiné pour faire l’océan en solo tout peut le laisser en auto-pilot. La différence c’est vraiment très large en si que concerne facilité et sécurité.

Regarde la facilité en ce qui concerne cette « wipe out » avec a J 109 avec pas beaucoup the vent et compare avec la facilité d’un Figaro II dans des conditions beaucoup plus musclés et le dessin du Figaro II a déjà quelques années. Un bateau de la class950 serait encore plus stable.

Bon je sais qui en croisière on ne va pas tellement vite, mais les différences de stabilité de facilité et de sécurité sont la, même qui tu marche beaucoup plus lentement.

21 juin 2011

Putain de prise de tête les cracs. :lavache:

Et si au lieu de vous traumatiser le cervelet, vous adaptiez tout simplement votre comportement aux capacités de l'engin que vous avez sous les pieds... :alavotre:

pfffzzzz

21 juin 2011

"et si vous adaptiez tout simplement votre comportement aux capacités de l'engin que vous avez sous les pieds..."
Encore faut il connaitre les capacités de son propre voilier. A l'évidence, ce n'est pas le cas et un excès de confiance est dangereux.

21 juin 201121 juin 2011

connaitre les capacités de son propre voilier

Pour cela, il suffit simplement (pléonasme de qualité) de pratiquer un peu plutôt que de poser des questions sur le net... remarquez que mon extrême courtoisie me fait éviter d'utiliser le qualificatif approprié au mot "question"...

Mais peut-être est-ce votre serviteur qui est dans l'erreur, et que le sens marin n'importe plus...

pfffzzzz

28 sept. 2020

@vicking, ceux qui étaient dans ce fameux fastnet ont du faire avec les conditions non prévues

21 juin 2011

Bien que penchant pour l'avis genre Cobra / Viking35, c'est vrai que avoir un peu de connaissance de "l'architecture navale" permet de se faire une idée.
Mauvais barreur, de portant en particulier, j'aimerais bien savoir ce qui dans un bateau plutot que dans un autre, pourrait m'aider

21 juin 2011

Dans le post initial, l'homme declarait ne plus utiliser que des 40 pieds et plus.
Je n'y connait strictement rien, donc je peux donner mon avis.
Qu'en est il du jester trophy par ex, toute sorte de barques (pas pejoratif)heteroclites diablement preparées.Et ils naviguent et arrivent de l'autre coté, contents..et par la face nord en plus..
C'est pas ça un bateau marin ??

21 juin 2011

Et le stix du flirt ,c'est quoi svp ?

moetai.e-monsite.com[...]/
Ceci dit sans moquerie, mais ca laisse songeur...non?

21 juin 2011

Il devrait jeter un oeil sur ça :

www.thesimplesailor.com[...]es.html

Des navs. extraordinaires en Atlantique Nord ... :pouce: :pouce: :pouce:

ben oui ça ramene a la realité de la mer ,comment des hommes affrontent n 'importe quel temps sur un 6M5O ou un 8M et d'autres ont les chocottes en dessous de 40pieds ,o tempora o more :-D

21 juin 2011

J'ai lu plus haut qu'un bateau étroit et léger va vite au portant á condition d'avoir un équipage; c'est pas tout á fait ça. S'il est réellement étroit (je parle de mon cher Aphrodite) et léger (il a été pesé á 3100kgs) il va sur des rails, sans l'aide de personne. Il fait disons un "semi-planing", mais sans beaucoup de toile ni de soucis: le safran est toujours dans l'eau et le bateau est toujours sous contrôle. Contairement á ce que pensent beaucoup ("ton truc ça doit être une bête de près mais pathétique au portant" c'est son allure favorite; pour le près il faut du monde au rappel, sinon il part en crabe si ça souffle un peu.
Il fut un temps (les premières VendéeGlobe) oú on pensait que le bateau étroit était la solution; vrai pour la stabilité de route, mais faux en vitesse pure, dès lors que les bateaux larges se sont pourvus de deux safrans.
La seule conclusion que je tire de tout ça c'est que quel que soit le déplacement il faut naviguer léger, et si bateau large, avec deux safrans. Au portant la vitesse c'est la sécurité; si en plus on navigue sans serrer les fesses c'est encore mieux. Sans pour autant régater . Ma petite gloire ce sont 100 miles entre Sardaigne et Majorque en moins de 11h, sans stress, sans dépasser 14n mais sans pratiquement baisser de 10, sous solent et un ris, avec un coéquipier de quatorze ans qui mettait le pilote pendant ses quarts pour roupiller.
Pour être franc je n'aimerais pas aller plus vite; j'ai tâté du mini 650 et au portant c'est un stress que je supporte mal.
Mais j'ai vu aussi de braves croiseurs trop chargés qui faisaient peine á voir chaque fois qu'une vague les rattrapait.
Donc aller vite, mais pas trop et facilement.
(Je suis un peu confus....)

24 juin 201124 juin 2011

Bianca, confirmé pour l'agrément du bateau étroit au portant, a prt le roulis qu'on peut éviter (VA intedit), notre excalibur requin rallongé moulé en plastique avançait entre 8 et 10 noeuds sans efforts dans les alizés portugais, ça avait été notre surprise.

24 juin 2011

Etonnant....mais n'ayant pas navigué ni sur un Karaté, ni sur un Swan 44, je ne dirais rien. Je note que le Swan était peu toilé avec de la toile devant, ceci explique peut être cela.

Mais ces deux voiliers possèdent les carènes caractéristiques des voiliers un peu physiques au portant et rouleurs.

24 juin 2011

confirmé aussi...
Swanee, "Karaté" CNSO, coque très étroite, naviguait barre quasi amarrée au portant et jamais aucune velléité de départ au lof.

Idem pour "Dream of Swan", Swan 44 (Sparkman & Stephens, 13.5 t, 45% rapport de lest) que j'ai testé il y a 1 mois entre Creus et Leucate : 35 noeuds au portant, houle + de 2m, GV 2 ris + génois partiellement roulé + trinquette (un peu sous-toilé): stabilité de route exemplaire et vitesse moyenne de 8.5 noeuds.
Heureusement : c'était la nuit, je n'avais plus de pilote et j'étais seul avec mes 2 gamins... Vive les déplacements lourds !!! :-)

24 juin 2011

Rouleurs, oui, je confirme.

Effectivement, j'ai aussi tendance à décentrer le plan de voilure vers l'avant pour favoriser la tenue de route au portant : cette manière de naviguer n'est pas étrangère aux résultats.

Ce que j'ai noté avec ce type de bateaux étroits et lourds (en comparaison avec des bateaux larges et légers), c'est la propension à marcher "en lacets", mais sans menace de départ au lof.
Ces lacets sont naturellement amortis entre 15 et 20° autours de la route et il faut souvent apprendre au barreur à ne pas surcompenser : le bateau a tendance à revenir de lui-même, naturellement sur sa route après un lacet, sans action sur la barre.
Perso, je trouve cela plus "reposant" quand on navigue en famille, même si le bateau bouge globalement plus qu'un "large-léger".

Ce que je veux surtout éviter, en nav. familiale, c'est de me retrouver sur un bateau parti au tas, avec + de 45° de gite, le safran hors de l'eau, et la bôme dedans (comme cela m'est souvent arrivé en régate, avec des "larges-légers") !!

la façilité !ça c'est important

21 juin 2011

Il me semble que vdh se soit tres bien placé lors d'un tour du monde ; en solo ( donc pas d'équipage) avec des voiliers étroits . Un des voiliers de jeantot était super instable au pilote . Tout s'est beaucoup mieux passé quand il a ajouté des dérives à l'arriere ( archi ribadau je crois)mais 1 seul safran .
Regardez les plans d'un voilier large : ceux sont 2 coques mono safran réunies entre elles . Ca m'est souvent arrivé de naviguer par 40 - 50 nds et de prendre mon thé tranquillement ainsi qu'une bonne douche sans efforts avec un monosafran mais une quille longue . Par contre , sur un bisafran , sour regulateur , je suis parti au tas plusieurs fois . Dans ce cas un super pilote est nécessaire.
Carton rouge pour le skipper du j 109 :
C'est criminel de ne pas mettre de retenue de bome !!

22 juin 2011

J'ai un peu peur en imaginant ce qui se serait passé sur le J 109 si la bôme était restée sur tribord maintenue à la verticale par une retenue...!
Je n'ai d'ailleurs jamais vu de bateaux en régate avec une retenue de bôme !

Ceci étant, la manoeuvre de l'équipage qui relance le bateau en moins d'une minute n'est pas si mauvaise, même si je trouve que l'équipier du winch de drisse de genak a peut-être mis un peu trop de temps à affaler.

22 juin 2011

Vidéo du J 109: Il me semble que c'est une faute d'inattention du barreur. Il y avait peu de vent et partir à l'abattée avec un spi assy est rare. Cela ne nous est jamais arrivé. De ce fait, on ne met jamais de retenue de bome en régate.

22 juin 2011

Video J 109
Barreur qui manque peut-être de réactivité, mais je me demande aussi pourquoi il y a 6 équipiers à babord répartis jusqu'à l'avant, en navigation grand largue. On voit d'ailleurs, avant le départ à l'abattée, que le J 109 navigue avec une contre-gite qui a peut-être aussi favorisé la jolie figure de style, parfaitement filmée par la caméra fixe.

22 juin 2011

"viking35
Vidéo du J 109: Il me semble que c'est une faute d'inattention du barreur. Il y avait peu de vent et partir à l'abattée avec un spi assy est rare. Cela ne nous est jamais arrivé. De ce fait, on ne met jamais de retenue de bome en régate".

Oui, mais regarde qu’il a corrigé, un peu tard c’est vrai, mais c’est vraiment très rapide. Le J109 c’est rapide mais demande attention au portant.

C’est un équipage de course et ils ne sont pas mal. Ils sont terminé cette course en 3º. Oui le skipper est toujours le responsable mais l’équipage n’est pas dans la place correcte et quand le bateau commence à prendre gite ils ne bougent pas. C’est vrai que le skipper ne dit rie. Je crois qui c’était un excès de confiance. Ou, c’est vrai dans un bateau de course on n’use pas une retenue de bome.

22 juin 2011

Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer le mécanisme d'un départ à l'abattée, les seuls départs que j'ai faits sous spi étaient au lof

22 juin 2011

"pourquoi il y a 6 équipiers à bâbord répartis jusqu'à l'avant, en navigation grand largue?"
Avec un spi assy au vent arrière , en réalité 150 /160° du vent, on cherche à faire contre-giter le bateau pour que le spi porte mieux au vent.

22 juin 2011

Je m'y colle... "Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer le mécanisme d'un départ à l'abattée" nous dit alyoli.

Avant de répondre, j'ai regardé les images une deuxième fois et la raison principale de ce départ à l'abattée est que ce J 109 naviguait sur la panne et même sans doute sur la fausse panne.C'est à dire à plus de 180° du vent.

Dans ce cas, toutes les carènes ont tendances à décrocher mais certaines plus que d'autres. Dans le passé, c'était le cas des Berret qui décrochaient brutalement.

Avec un spi assy, on navigue rarement à plus de 170° du vent et encore, il faut que cela souffle.

Peut être cet équipage a t-il voulu "économiser" deux empannages, ce qui est une erreur.

Pour vous situer, dans toute ma "carrière", cela ne m'est arrivé sur des voiliers "plannants" que 4 fois, toujours à la suite d'une erreur du barreur et avec des spis assy, je n'en ai jamais observés...

22 juin 2011

merci !!!!!!

22 juin 2011

Une abattée d'anthologie..
Au coup de canon devant Cowes, le vent était établi à 40 nœuds. Cela « fumait ». Seuls, Bermudes, Cider & Roses, Oystercatcher et nous même envoyons le spi tribord amure, plein vent arrière, en route directe vers la première bouée : South Bramble. Les autres concurrents préféraient naviguer sous génois ou foc tangonné.

Equipage affuté, notre envoi de spi se passe sans difficulté et Tapacenbal déboule à une dizaine de nœuds vers la bouée. Le spi ne peut être plus bridé. Pour ma part, je suis au bras de spi et il me suffit d’être attentif. Tout le travail est pour le barreur, hyper concentré. De temps à autre, on sent un coup de gite sur tribord, à la contre-gite mais on s’habitue.

« Cela baigne » et, passé la première minute, nous sommes décontractés. Nous prenons le temps de « jeter un œil » derrière nous sur le roulis rythmique impressionnant des IOR classiques.

Le grain monte, violent, les barber ne peuvent être plus souqués, le spi lourd orange plus bridé. Sans doute à une quinzaine de nœuds, sur un clapot court et une mer plate, Tapacenbal accélère sur un rail. Nous sommes tendus et, chacun intérieurement, pense que ce n’est pas vraiment raisonnable mais «cela le fait ».

Cela déboule bien et sommes maintenant à moins d’un mille de la bouée. Toutefois, le courant nous a un peu dépalé dans le sud de la route et Lionel, concentré, nous maintient magistralement sur la panne avec une légère contre gite. Avec 50 nœuds de vent, il faut le faire.

Nous étions trop en confiance. Brutalement, bien qu’après deux ou trois alertes, notre Berret part à l’abattée comme ces carènes savaient si bien le faire. La bôme empanne violemment, se plaque sur la bastaque tribord reprise. C’est la guerre. Chacun d’entre nous essaie de se coordonner avec les « collègues ». La grand-voile claque violemment, le spi chalute sur tribord.

Pour ma part, étant au bras de spi du tangon planté dans l’eau, dans un cockpit dont le plancher est quasi vertical, j’essaie sans doute de choquer le bras alors que le winch tribord est sous l’eau. Le plus urgent est de reprendre la bastaque bâbord et de choquer celle de tribord, sous l’eau, couché que nous sommes à 80°. Le safran, en permanence sorti de l’eau est inopérant et nous dérivons, couché sur notre tribord amure. Nous voyons clairement la grand voile se découdre, les lattes glisser hors de leur gousset.

Une fois la bastaque choquée, la drisse de spi larguée, tant bien que mal les équipiers avant, Loïc et Alain, récupèrent le spi et Tapacenbal se redresse. En même temps, François et Bébert affalent la grand voile dont plusieurs laizes se décousent et renvoyons un foc 2. C’est alors que nous nous apercevons que le pont en contreplaqué est arraché sur 50 cm2 à bâbord et 30 cm2 à tribord au niveau des poulies de barber-haulers ! Au niveau de la bastaque bâbord, le pont est aussi arraché.

22 juin 201116 juin 2020

A propos du débat entre bateaux étroits et bateaux larges, et de leurs aptitudes à affronter du mauvais temps, je vous joint un scan des deux courbes de stabilité du muscadet, bateau réputé à juste titre comme étant très marin, et celle du pogo 1, représentatif de la nouvelle tendance, à savoir celle des bateaux larges.


22 juin 2011

en dynamique , ces chiffres sont bidons .

22 juin 2011

Il est possible que ces chiffres ne soient significatifs en dynamique, mais j’imagine qu’il n’est pas évident de prendre en compte tous les paramètres nécessaires pour calculer une stabilité en dynamique.
Ces chiffres sont néanmoins , en statique, un bon indicateur, et correspondent assez bien aux conceptions architecturale de ces deux bateaux.

22 juin 2011

pour moi cela signifie que plus un voilier est large , plus son franc bord est important , plus son TE est lourd et long , plus il est " marin " !
j'espere que les formes crées par un archi comptent un peu !
Les 60" les plus larges n'ont pas gagné.

22 juin 201122 juin 2011

Je ne comprends quelle est la relation de la largeur du bateau avec le franc bord.

Le Muscadent est beaucoup plus plus étroit que le Pogo et a un franc bord nettement plus haut que le Pogo.

classecoco.free.fr[...]121.php

www.minitransat650.com[...]o2.html

En si que concerne le chavirage le franc bord est un facteur négatif pour la stabilité dynamique, la largeur est un facteur positif, la dimension de la quille et du gouvernail (m2) et la résistance qui offre a un déplacement latéral est un facteur négatif, la grandeur de la force qui le bateau fait pour se redresser a 90º est un facteur positif.

Le Pogo est nettement mieux en tous les facteurs.

22 juin 2011

"Steredenn
….
Ceci étant, la manoeuvre de l'équipage qui relance le bateau en moins d'une minute n'est pas si mauvaise, même si je trouve que l'équipier du winch de drisse de genak a peut-être mis un peu trop de temps à affaler.

Oui, tu vois qui ce n’est pas le pois de l’équipage que redresse le bateau. Quand le genak est affalé, le bateau se redresse immédiatement. Le J109 a une très bonne stabilité de sécurité (finale ?)".

22 juin 2011

Aux alentours de 118° 120° mesuré ORC. NB c'est la limite inférieure catégorie A pour un 5 tonnes. C'est quand même un bon chiffre, car il s'agit de chiffres mesurés par un jaugeur officiel sur les bateaux réels, et pas déclarés ou mesurés sur proto ou présérie.

Par contre il y a d'autres IRC de même taille et deplacement beaucoup plus raides: www.summit-yachts.com[...]mmit-35 . Le poids du bulbe seul à 2.20m est supérieur au poids total du lest du J 109. Ca se ressent très nettement au prix d'achat. La fixation de quille nécéssite un carlinguage en alu épais pour ne pas tout arracher.

22 juin 2011

"roots
en dynamique , ces chiffres sont bidons ."

Non, effectivement la stabilité dynamique du Pogo est beaucoup mieux que celle du Muscadet. Probablement la différence en stabilité dynamique serait encore plus grand qui en statique. Le Pogo est beaucoup plus marin.

www.hisse-et-oh.com[...]001.pdf

Tu peut voir qui le Pogo a un meilleur AVS mais surtout tu peut voir qui a 90º le Pogo fait le double de la force du Muscadet pour se redresser.

En si que concerne la stabilité statique c’était ce que je disais, le AVS d’un bateau et ça stabilité inversé non pas seulement à voir avec la largeur du bateau. Ça serait vrai seulement si les deux bateau aurait le même poids, le même ballast et le même tirant d’eau.

Des Bateau de croisière come le Pogo 10.50 ou le Pogo 12.50 on une excellente stabilité positive et un AVS qui est mieux que la plupart des bateaux du marché, étroits ou non. La relation entre la stabilité positive et négative est aussi très bonne. Ils sont des bateaux très marin qui n’auront aucun problème pour faire du large.

Note : Je ne veux pour moi un bateau comme le Pogo pour moi, mais ça n’empêche pas de voir le bateau correctement dans ses caractéristiques, particulièrement la stabilité.

22 juin 2011

Pour préciser les choses, le muscadet (et aussi le coco) ne serait plus autorisé aujourd'hui à courir en mini, à cause de sa stabilité jugée insuffisante.

22 juin 2011

"francois2
Aux alentours de 118° 120° mesuré ORC. NB c'est la limite inférieure catégorie A pour un 5 tonnes. C'est quand même un bon chiffre, car il s'agit de chiffres mesurés par un jaugeur officiel sur les bateaux réels, et pas déclarés ou mesurés sur proto ou présérie.

Par contre il y a d'autres IRC de même taille et deplacement beaucoup plus raides: www.summit-yachts.com[...]mmit-35 . Le poids du bulbe seul à 2.20m est supérieur au poids total du lest du J 109. Ca se ressent très nettement au prix d'achat. La fixation de quille nécéssite un carlinguage en alu épais pour ne pas tout arracher."

Oui c’est frai, mais bateaux comme le Summit 35 sont très rares parce qu’ils sont très chères à faire. Par contre si on compare avec les bateaux qu’ont voit en croisere les J on une très bonne stabilité. Si on compare le Ballast/Displacement ratio du J 109 avec un Oceanis 40 on obtient 36% pour 25%.

23 juin 2011

c'est fou ça!Donc les muscadets ,cocos, autres serpentaires ne seraient plus autorisés a transater !!par manque de qualités marines. Y a des trucs qui m'echapent là, mais y en a un là haut qui doit se marrer, lui qui n'hesitait pas a traverser pour valider ses concepts. La mer serait elle devenue si dure d'un coup?

J'ai du mal acomprendre.

23 juin 2011

Il n’a jamais été question de remettre en cause les qualités marines, évidentes, des bateaux que tu cite, mais simplement de constater qu’ils ne répondent plus aux nouvelles exigences de sécurité (particulièrement de stabilité) édictées par la classe mini.
J'ai simplement mentionné cet état de chose pour aller un peu à l'encontre de ceux, qui aurait tendance à diaboliser les bateaux larges de manière simpliste.

23 juin 201123 juin 2011

Ben si.

C'est bien parce qu'il y a eu accidentS, avec perte de vieS humaineS, que les règles mini 6.50 ont évolué. Ce n'est pas par plaisir que les organisateurs ont interdit la moitié de la flotte initiale Mini, mais bien pour éviter que des accidents mortels se reproduisent.

Et ces bateaux (coco, muscadet, serpentaire) ont des qualités marines, c'est possible. Mais pas suffisantes pour traverser l'atlantique sans prendre des risques identifiés, connus , avérés et déja vus avant le départ.

23 juin 201123 juin 2011

A propos des qualités marines dés mini qu’aujourd’hui font de la Transat(Pogo et outres) il est bon de rappeler qu’il y a peu de temps an Italien dans un mini á fait une circumnavigation sans escales par le Horn. Le seul vrai problème c’était un mat brisé qu’il a réparé (a bord) avant de suivre voyage (la moitié du voyage). Le bateau a fini avec un drôle de gréement :-)

24 juin 2011

Ok ,j'ai compris; les anciens bateaux n'avaient pas les qualites marines pour traverser l'atlantique, par ex, pour naviguer en toute securite et en fait étaient tres dangeureux.En revanche les nouveaux bateaux larges prennent la mer sans les risques identifiés connus averés etc, donc naviguent en toute securite et sans aucun danger.
C'est tres clair.

Je sais pas pourquoi, j'ai du mal là...

24 juin 2011

Bon , un mini ça evite le gros temps . Avec les progres , l'aventure du gars qui se cognait le Gascogne en muscadet est bien loin ...
Je crois qu'ils marchent à plus de 250 m/jour ; au portant .
Pour reprendre le fil, une des premieres qualités c'est l'étancheité comme disait pierre 2 des entrées et et cockpit . Quand on est dans un coup de vent , il n'y a pas plus demoralisant que d'éponger l'eau qui coule des cadenes , hublot,vitrage, dorades etc...
Une fois , je l'avais tellement rendu étanche que le moteur ( charge) à commencé à ralentir et les derniers interstices siffler par manque d'air ;

je suis sur qu'il y a autant d'accidents avec les nouveau minis soit disant plus sur qu'avec les anciens !!!c'est pas le bateau qui est faible la plupart du temps mais l'humain !est ce que quelqu'un peut extaire des statistiques ? :-)

24 juin 201116 juin 2020

j'ai vu le bateau de cet italien à la Rochelle. Rien à voir avec les bateaux de série sur lesquels la plupart d'entre nous navigue.
Il est plus proche du proto parfaitement pensé et sécurisé pour ce genre "d'aventure".
Toute comparaison est inappropriée. Ce qu'il a fait est plus du domaine du raid nautique que de la navigation au sens large où nous la pratiquons.
Dans le cas présent, nous sommes dans l'exception.

24 juin 2011

La coque c’était d’un mini, la quille et le ballast restaient sans altérations. La superstructure a été modifie. Un mini comme le Pogo serait plus inconfortable pour vivre à bord mais non moins marin. Probablement plus marin parce que le franc bord serait moins important.

bonjour
je pense qu'il faut plus parler de chef de de bord et d'équipage de gros temps ...
Pour mon cas personnel par exemple, je suis convaincu que les limites du bonhomme seront atteintes bien avant les limites du bateau.
et plus le bateau est petit plus c'est le bonhomme qui compte.

Hubert, de Cherbourg

24 juin 2011

C'est pourquoi sur H&O, vous trouverez le récit d'un navigateur solitaire qui encaisse force 8 à 10 durant 4 jours sur un Cognac mais, beaucoup plus, d'autres qui parlent de tempête par force 6 ou de navigations par force 10 avec un enrouleur à demi enroulé.... les vidéos de "tempêtes" sur youtube sont aussi instructives.

24 juin 2011

Je crois qui on peut avoir quelques informations á propos de la pertinence d’un bon bateau léger et petit pour la croisière au large avec la voyage de Capado.

Capado c’est un FOX 10.20 :

www.fox-tech.fr[...]-2.html

capado.over-blog.com[...]/

capado.over-blog.com[...]67.html

Avec Capado, a couple Français est a faire un tour du monde. Ils on traversé l’Atlantique sans problème et avec une jolie moyenne, presque 7k sur le fond, 6,3K sur la route directe.

Quelques informations sur la Transat:

Temps de traversée: 17 jours, 16 heures et 30 min.
Distance en ligne directe: 2667 nm
Distance parcourue: 2944 nm
Vitesse sur route directe: 6.28 kts
Vitesse moyenne sur le fond: 6.93 kts
Consommation de fuel: 5 L
Consommation d'eau: 130 L

Je suis sa voyage sur un outre forum. Adrien, le Skipper c’est simpa and donne volontairement informations qui peut être intéressants, comme la charge du bateau, l’effet sur la performance. I est aussi un bon marin, avec de l’expérience en compétition.

Je ne veux pas dire qui un bateau comme cela c’est le bateau idéal pour aller dans les hautes latitudes en hiver, mais je crois qu’il est suffisamment marin pour un tour du monde dans les latitudes modérées et dans les saisons plus cléments. On verra avec le déroulement de la voyage.

Bon, il y aura certainement quelqu’un que veulent aller dans l’Arctique dans l’hiver mais je crois qu’il y aura beaucoup plus que veulent an bateau capable de faire ça pour rester dans la marina, la plus part du temps.

www.levoyagedecapado.blogspot.com[...]/

25 juin 201125 juin 2011

bonjour .
C'est ça que je voulais dire viking.Le recit du solitaire, pas tt jeune a priori, sur un cognac des années 60, en Manche par force 8 à10...Les "stix avs" et autres criteres recents doivent etre mauvais pour ce genre de canot...Plus dans le coup.Et pourtant le navigateur est rentré a bon port....
Manié dans de bonnes mains, un bon bateau de gros temps. Non?

28 déc. 2018

Bonjour,
Petit (voire grand) déterrage en cette fin d'année.
Je viens de me taper ce long fil de messages forts instructifs mais, in fine, aucune liste précise de bateaux aptes à affronter le gros temps ne ressort...
Difficile d'être fixé sur le type de carène (large/étroite) et le type d'anti- dérives les mieux adaptés pour affronter des conditions dantesques.

Les dériveurs intégraux et notamment les ovnis ne semblent pas avoir la côte alors que le fait de déraper sur des déferlantes en conditions "extrêmes" me parait être un élément à prendre en compte.

Le regretté Patrick Van God dans "Trimus dans l'antarctique" à la fin du bouquin allait également dans ce sens (de mémoire). Avec Wendy, ils avaient affronté des conditions dantesques lors de la traversée du Drake.

Bien à vous,

Hervé

28 déc. 2018

Bonjour , voici AMHA un voilier de gros temps .

sailboatdata.com[...]ival-38

28 déc. 201828 déc. 2018

Ben à priori plus que le bateau c'est le marin qui sera en capacité ou non d'affronter le gros temps ;-)
Je préfère être avec Le Cléac'h dans un first 21 qu'avec saory Tabarly (celui des posts vidéos, pas le vrai ) sur un boréal 50.
Tiens, d'ailleurs, qu'est ce qu'il devient ce champion?
Il continue ses vidéos très instructives?

28 déc. 2018

Je prendrai plutôt gabart
:acheval: :-( :acheval: :acheval:

28 déc. 2018

on parlait du marin, pas du bateau ;).
Mais Gabart ça me va bien aussi

28 déc. 2018

Un dériveur intégral c’est peut-être une bonne solution au portant par gros temps pour éviter les croches pieds mais qu’est qui va vraiment l’empêcher de se mettre en travers d’une déferlante et de se faire rouler ou même de faire la culbute par rapport à un quillard.Les études en bassin de carène n’ont pas montré d’avantages décisifs de ces formes de carène
En plus les dériveurs intégrals remontent très mal au vent ce qui peut être dangereux en approche d’un cote.

29 déc. 2018

Tout dépend de sa carène mais dire qu'un dériveur moderne remonte très mal au vent, c'est ne jamais avoir soi même essayé.
Nous avons pu tester du vrai gros temps en mer du Groenland et même si en effet, le cap n'est pas celui d'un quillard super pointu, il n'a rien à envier à celui de pas mal de quillards de série.

28 déc. 2018

bonjour pas vraiment motivè pour entrer dans une polemique sans fin je repondrais toutefois à Dombe, ayant une certaine experience; ceci dit en toute modestie, des milliers de gens ont certainement mille fois plus d'experiençe mais n'ont sans doute ni le temps ni l'envi d'ergotter sur le suget! perso sans doute plus de 100000 milles sur des quillards dont 55000 sur un romanèe(tous temps toutes mers)et depuis 1989 un passoa 47 garçia deriveur integrale!reponse à "qu'est ce qui va l'empecher de se mettre en travers et de se faire rouler"???reponse= devant un tsunami,une rogue wave de20/25 metres.... rien!!!! dans des conditions de tempetes classiques, pris en travers derive relevèe le deriveur va se coucher et deraper, le quillard offrira beaucoup plus de resistance mais ce n'est pas un resultat universel, mon sister ship(deja racontè) dans le Gascogne par forte tempete à continuè à faire route et a rencontrer de façe une rogue wave plus de 20 metres resultat lopping et bateau qui s'ecrase à l'envers ,demattage etc etc mais en raison de la soliditè du bateau et malgrè les degats et la perte d'une equipiere et les blessès a quand meme pu faire route par la suite jusqu'à un port
! perso je me suis fait coucher(pas sançis) avec tous mes bateaux mais c'est certainement avec le deriveur que je me suis fait le moins peur= impression de glisser comme en surf, voilier qui ne cherche pas à resister ,mais glisse et se redresse plus loin vraiment etonnant!! avec le romanèe je suis restè 7/8 minutes avant de me redresser,à chaque deferlante le bateau encaissait statique sur plaçe jusquà une acalmie! le tour complet n'etait jamais loin....

les deriveurs remontent tres mal au vent?????? avez vous de l'experiençe ou seulement des bruits de bistrots? un passoa avec 2m80 de tirant d'eau(derive basse)remonte au vent comme n'importe quel quillard equivalent et parfois mieux!je ne nie pas que certains deriveurs de croisieres ançiens peuvent remonter comme des fers à repasser, comme certains quillards dailleurs; voila voilou apres chacun est libre d'exprimer ses opinions!

28 déc. 2018

Il y a des dizaines de skippers qui convoient des bateaux récents tous les ans aussi bien en méditerranée qu'en atlantique ou autre. Il y en a des dizaines qui ont pris de grosses raclées avec des force8, 9, 10 et même 11 et pourtant ils sont vivants, leurs bateaux sont arrivés à bon port à peu près entiers. C'est à eux qu'il faudrait poser la question. J'en ai connu un qui convoyait de France en Turquie et a qui je posais la question, il m'a répondu qu'il fallait naviguer avec la bonne météo et qu'en cas de coup dur il fallait mettre en fuite. Lui disait qu'à partir de force 8 mettre en fuite est LA solution Et si la côte est sous le vent allez-vous me dire ? Et bien pensez à cette maxime si oubliée par nos chefs en ce moment, "gouverner c'est prévoir !" Ce qui ne répond pas à la question de la côte sous le vent par gros temps mais qui peut guider votre conduite un jour.

28 déc. 201828 déc. 2018

ben moi je prêche pour ma paroisse....... :heu:

quelques canots que ce soit, il faut que tout soit arrimer ,et pour les détracteurs des planchers vissés ......ça leur donnera peut être a réfléchir....
d ailleurs a la re-vision de cette video va falloir que je pense a mette un taquet sur la TAC

29 déc. 2018

A la lecture de cette video, je me dit surtout que l'essentiel est d'avoir une descente bien etanche.
Celle ci l'est.

28 déc. 2018

Il y a la fuite mais aussi la cape, qui permet de rester moins longtemps dans le mauvais temps. La fuite c'est bien quand ça va dans le bon sens. Il faut du monde à la barre, ce qui n'est pas toujours possible (équipage familial...) La cape n'empêche pas de se faire rouler mais c'est peu probable en dessous de 50 noeuds de vent avec un 40'. Je ne parle pas de vagues liées au relief en bord de cote.

28 déc. 2018

Bonsoir,

Merci de vos réponses.
J'avais lu le récit du sistership garcia retourné comme une crêpe dans le golfe de Gascogne avec hélas la perte de cette équipière dont le harnais n'avait pas tenu...

L'idée de relancer le fil, c'était d'avoir un ou plusieurs portraits robots de type de voiliers dont le "design" ne constituerait pas un danger bien réel dans du très très gros temps avec des vagues déferlantes.

Apparemment, les dériveurs intégraux sont réhabilités par certains.

J'exclu bien sur les vagues scélérates et les vagues hors-normes que l'on peut croiser dans divers endroits aux bonnes saisons comme celle mesurée à 25 mètres lors de l'hurricane Florence : www.wptv.com[...]ot-wave

Parceque là, il n'y a pas grand chose à faire même avec Gabart ou Le Cléac'h à la barre.

29 déc. 2018

" L'idée de relancer le fil, c'était d'avoir un ou plusieurs portraits robots de type de voiliers dont le "design" ne constituerait pas un danger bien réel dans du très très gros temps avec des vagues déferlantes. "

sailboatdata.com[...]ival-38

Et d'autres types bien entendu .

29 déc. 201829 déc. 2018

Joli, le Rival 38. Une taille respectable mais encore humaine. Sur la photo on devine qu'il est légérement frégaté. Pas de dessin en coupe vue de devant, mais sur un du Rival 34, on voit un léger frégatage. Pour des raisons économiques, cette particularité qui nécessite deux moules ne se fait plus... Lors du Vendée Globe où l'on avait pu admirer les quilles des luges plates, on avait reparlé de frégatage et de superstructures suffisantes pour rendre la position renversée plus instable. Pour être efficace, le frégatage doit être plus prononcé.
On peut noter que le safran est entièrement protégé par un "skeg".
;-)

30 déc. 2018

Merci georgesand, mais pas réussi à ouvrir !
Il s'agit de Claude Philippe ?
;-)

Le lien fourni correspond à un emplacement sur votre disque dur, pas un lien sur le net

30 déc. 201830 déc. 2018

file:///C:/Users/PHILIPPE/Downloads/310-1__38body_plan.pdf.pdf

file:///C:/Users/PHILIPPE/Downloads/310-138linesplan176.pdf.pdf

Voici de beau dessins pour IFF :coucou:

30 déc. 2018

je vais essayer autre chose désolé .

29 déc. 2018

Dans un coup de vent, l’equipement compte plus que le bateau, et mieux vaut un oceanis avec une trinquette sur etai larguable, un Gv à 3 ris, avec un accastillage bien monté voir optimisé... qu’un hood 38 ou autre halberg rassy avec grand génois sans foc de brise et une simple GV à 2 ris...
Je ne parle pas du capitaine, tant c’est évident...

Maintenant dans du F12 je n’en ai pas l’experience... mais un bateau raide à la toile, qui fait un bon cap, un peu lourd avec du creux pour pas cogner à la vague, et qui part pas au lof à chaque rafale devrait pouvoir se débrouiller mieux qu’un autre qui n’a pas tout cela... reste que face à l’ocean il est difficile de pouvoir dire que l’on a ce qu’il faut...
Et là encore l’équipement sera déterminant!

29 déc. 201829 déc. 2018

Les GV à deux ris sont conçues pour que la deuxième ris corresponde au troisième d’une GV à 3 ris. Les Océanis actuels ont un accastillage sous dimensionné des voiles de bas de gamme sauf rééquipement et la plupart à l’except de quelques carènes typées régate remontent très mal au vent et sûrement aucun avec 50 n établi dans la mer correspondante surtout ceux qui ont un PTE.
Un hood 38 avec un trinquette sur etai largeable peu étaler 50 n. Et d’anciens Jeanneau ou First aussi à partir de 35 / 38 pieds à condition d’etre en parfait état

29 déc. 2018

Faux, les GV à deux ris sont conçu pour que le deuxième ris permette au maximum une réduction de la longueur de la bôme soit environ 2 ris 1/2: certains systèmes de ris auto ont cette contrainte. Très clairement, le troisième ris est au dessus des 4m pour un bateau comme le tiens. (Environ 1m50/1m70 par ris au minimum pour un ginfizz). Il faut avoir des ris d’autant plus important que la GV est grande, or c’est la tendance sur les bateaux récents.

Pour les voiles, en neuf c’est bas de gamme sauf si tu choisis une option ad’hoc effectivement, et c’est ce qui donne une mauvaise remontée au vent. A noter que sur un vieux bateau, les voiles à bas prix made in china c’est pareil. Pour revenir au près, Un oceanis 37 n’est pas ridicule et toujours pour comparer à ce que nous connaissons tous les deux, il n’y a pas 5 degrés d’ecart avec un ginfizz... mais je te le concède l’oceanis sera moins rassurant et moins marin dans son comportement, d’autant plus qu’il y aura du vent et de la mer.

Enfin les PTE c’est une évidente abérration: bien souvent les bateaux sont dessinés et optimisés pour un appendice donné: les résultats sont fortement dégradés si l’on réduit le TE ou le lest: exemple 90% des DL sont des sabots... idem pour les déclinaisons PTE alors que les quillards avec la même carène sont bien! Cela est lié au fait que ce sont des quillards emputés...
Le contre exemple, ce sont les DL conçus comme tel dès le départ: qui pour dire que le hood 38 ou le sancerre pour rester dans les 11m sont des bateaux qui ne sont pas adaptés au large et au près ?
Idem, les DL Feeling Kirié des 80´s, les versions quillardes issues des DL n’apportaient pas grand chose (conception DI dès le départ)
Le marketing pour vendre des bateaux l’emporte sur le bon sens marin et la rentabilité prévaut... imaginez si les versions PTE ou DL avait une carène et donc un moule spécifique! Depuis plus de 20 ans c’est malheureusement l’espace intérieur qui dicte la forme extérieur...

Bon, 50 noeuds de vent moyen et la mer qui va avec .... il serait peut-être temps de prendre la cape .....

Oui, mais un Hood 38 avec solent et GV avec un troisieme ris bien haut .... ya pas photo !
Déjà que l'on remonte bien avec 35 noeuds réels avec une mer courte comme la Baltique sait faire avec deux ris solents, et sans taper, il y a encore de la marge !
Mais ça mouille !

29 déc. 2018

Pas mal d'erreurs ou d'affirmations sans fondement ont été énoncées sur ce fil .

A commencer par : "sur un GibSea 41 et 30 noeuds de vent, avec le miminum de toile: GV 2 ris + génois enroulé complètement nous ne tenions pas. "
Le Gib Sea 41 est un excellent voilier qui tient sa toile du temps jusqu'à plus de 40 nds sans problème.Encore faut il que le barreur et l'équipage soit au niveau.

"Il me semble qu'il n'y a que les X-Yachts qui tiennent sous la baston: rafales à 40 noeuds sans problème sur X-412 et même X-332."

Par contre le X 332, lui aussi excellent dans le petit temps, manque de puissance s'il y a de la brise et de la mer.

Quand aux partisans du DERIVEUR INTEGRAL au prés dans de la mer, il y a eu tout de même 5 dériveurs intégraux chavirés dans le golfe de Gascogne dans de la forte mer dont le Passoa cités plus haut et deux autres de 15 m.

Et souvenez vous qu'un des premiers dériveurs integraux, le Méridien, 15 m plan Mauric n'avait que la deuxième catégorie
Pajot avait dû obtenir une derogation pour l'emmener aux Antilles.

30 déc. 2018

Je l'évoquais plus haut :
Lors du Vendée Globe où l'on avait pu admirer les quilles des luges plates, on avait reparlé de frégatage et de superstructures suffisantes pour rendre la position renversée plus instable. Pour être efficace, le frégatage doit être plus prononcé.
;-)

30 déc. 2018

Dériveur ou pas tout bateau est susceptible de chavirer par temps épouvantable. Le problème est que cela doit arriver si possible le plus tard possible et que le bateau doit revenir le plus vite possible à l'endroit et ne pas sombrer.
Le maximum possible a été décrit par Marcel Bardiaux avec une semaine de pirouettes successives en Atlantique nord sur son dériveur lesté/ DI "Inox, 15m 22T" conçu pour ce genre de sport (il a aussi affronté un ouragan force 12).
Un bateau de sauvetage SNSN est conçu sur les mêmes principes:
une fois chaviré la coque DOIT revenir rapidement à l'endroit.
Le summum à ne pas faire dans ce cas de figure est la formule cata
(hécatombe dans l'édition une grande course connue) et pour les monocoques le pont trop large et trop plat (un bateau de course de ce type, malgré une quille très profonde est resté un an à l'envers à tourner autour de l'Antarctique.

29 déc. 2018

Bonjour Viking, sais tu combien que quillards ont chaviré dans ce même golf ? Pas de polémique juste pour info ?

30 déc. 2018

Et bien, justement sur la même période, il y a un peu moins de quillards chavirés que de dériveurs intégraux. Cela pose question, non ?

30 déc. 2018

Bonjour
demande à JL VDH , je crois qu'il en teste un en ce moment .
et même s'il a un petit problème de gréement il n'en ai pas mécontent
JF

30 déc. 2018

Non VDH ne teste pas un navire de gros temps... il test le bateau le plus rapide qui corresponde à une jauge créé par un nostalgique des 70’s

Nier qu’il y a pu y avoir des progrès dans l’architec Navale depuis est une aberration.

Aujourd’hui, si un architecte devait dessiner le bateau de 12m le plus adapté à un TDM façon GGR, il ne ressemblerait sans doute pas à un rustler... et il irait sans doute un peu plus vite pour éviter les plus gros coup de vent, tout en ne coûtant pas forcément plus cher que le dit rustler et avec les meme matériaux

30 déc. 2018

Dans ce débat, pourquoi ne pas regarder du côté de le Golden Globe Race ?
Rustler par exemple (le 36 dans leur course ; le 44 dans mes rèvs de futur voilier pour repartir au loin :-) )
www.bateaux.com[...]ythique

www.rustleryachts.com[...]tler44/

30 déc. 2018

Oui et non... la GGR dispose d’une jauge restrictive qui écarte certains très bon bateau... pourtant aussi adaptés, voir plus.

Le cap que réalise un rustler au près n’est pas fameux, quand à le faire cavaler à plus de 7nds c’est très difficile même sous spi.
Un Hood 38 fait aussi bien dans tous les domaines inclus la solidité... et ce n’est pas le seul. Et après tout il y a bien un Océanis 43 qui fait le même trajet en même temps...

30 déc. 2018

et concernant les fifty type evasion y en a t il qui ont rencontrer ce type de navigation ? et si oui comment cela c est dérouler et surtout comment ce sont t il comporté

30 déc. 2018

I y a plusieurs point sur lesquels je suis vraiment en phase.

  • je ne comprends pas le choix des PTE. Avoir un bateau raide à la toile me semble un gage de sécurité. -un étais largable pour installer la voile du temps. -un 3ème ris.
  • je rajouterai un traînard adapté et une ancre parachute avec au moins 150m de bout costaud et élastique et de quoi l’arrimer solidement et anticiper le ragage proue comme poupe.

Ensuite on peut naviguer depuis 30 ans en ayant toujours évité le mauvais temps.

Personnellement, un stage solo avec coatch sur 6 jours de mauvais temps apprend énormément sur le bateau et ses propres limites en plus des sorties de plus en plus ventées et longues.

40kn de jour a portée de port sur une durée de 3h ou la même sur 3 jours et 3 nuits est évidement bien différent.

Personnellement je crains plus la mer que le vent, et je reste persuadé que lorsque le bateau est bien préparé, l’equipage aussi , les choses se présentent de façons gerables.

Donc le meilleur bateau (a part le TE poir les quillards) est celui qu’on a préparé avec soin, et affronté petit à petit des gros coups de vents de nuit comme de jour.

Le passage en « mode survie » est différent pour chaque plaisancier, mais y’etre préparé en ayant testé le matériel plusieurs fois fait une très grosse différence.

Mais ça dépend de son projet évidement.

La marque du bateau, elle, n’aide pas...... mais si ça rassure c’est un bon début.

Ça n’est que ma propre philosophie, elle n’engage que moi, il y’en a bien d’autres et sans doutes des meilleures , mais c’est ainsi que je souhaite gérer mon projet jusqu’au jour où je pourrais naviguer autrement que durant des congés et partir au chaud voir ce qu’il y a après l’horizon.

Le bateau sera celui que je pourrais m’offrir et préparer.

Bonne fêtes à toutes et tous,
Steph.

30 déc. 2018

on peut comprendre ton point de vue d'avoir un bateau raide à la toile mais le faite d'avoir un PTE n'a absolument rien a voir dans l'affaire ...tu peux trouves des deriveurs ou des PTE qui seront aussi voir plus raide qu'un quillard

30 déc. 2018

on est d'accord , mais on a tort d'associé systématiquement PTE avec manque de raideur à la toile et considérer que les quillards sont eux toujours raide …

je ne parle pas de tel ou tel bateau mais dans le sens general ...

30 déc. 2018

Oui à condition que le PTE ait été intégré dès le départ dans le cahier des charges de l’architecte et ne soit pas une déclinaison marketing imposée par le chantier!
Je me répète mais un hood 38 n’a pas réellement les meme aptitudes qu’un SO 349 DL!!!

30 déc. 2018

100% en phase!

Ce tord est lié au fait que des chantiers fassent un peu n’importe quoi pour des raisons marketing...
Ensuite la raideur est une chose, en partie lié à la stabilité de forme, et se mesure aux angles de gites usuels, alors que la courbe de stabilité en est une autre et depend moins de la largeur du bateau que de son rapport de lest.

30 déc. 2018

pas en phase 100%

la stabilité d'un bateau est avant tout une histoire de largeur pour etre plus precis d'inertie de surface de flottaison ..et avec quelque centimetre de plus ou de moins ça fait bien bouger les choses … ensuite on "complete" la stabilité avec plus ou moins de lest … mais la largeur est tres tres importante m^me essentiel

30 déc. 2018

là on est en phase ...mdr

30 déc. 2018

Pour la stabilité aux petits angles, la largeur compte beaucoup et est un avantage tu as raison.
Par contre bateau couché à 90 degrés la largeur n’influe plus du tout, mais pire, une fois retourné, revenir à l’endroit sera d’autant difficile que le bateau est large: elle devient un désavantage
C’est pour cela qu’il faut différencier la stabilité en usage courant et la courbe de stabilité qui va renseigner sur le comportement à 90 degrés et lorsque le mât sera dans l’eau.

Le meilleur exemple est le cata... c’est stable et raide, d’ailleurs ça démâte avant de se retourner... mais si ça lève une patte au delà de 45 degrés, ça finit sur le toit: dans ce cas la courbe de stabilité est dangereuse aux gros angles de gite.

La moralité est que si l’on enlève du l’est au prétexte que le bateau est large, et bah on réalise un bateau dont le programme n’est plus du tout en phase avec du gros temps en hauturier...
Ha merde... c’est ce que font les chantiers de grande série depuis 20 ans, pour lesquels le prix est le premier argument de vente, et le confort au ponton le deuxième... dommage si l’acquereur pensait avoir le top pour pouvoir traverser les océans ...

30 déc. 201830 déc. 2018

Vous avez raison. La vérité est souvent pas si simple.

Même si PTE et dériveurs sont deux choses bien distinctes.

Un dériveur aluminium me plairait bien...

Par contre comme il est déjà écrit, un bateau prévu pour 2m de TE avec 1,5 T au bout, ne donne pas le même rendement que le même bateau avec 1,5m et le même lest.

Mais ça dépend du programme de chacun.

Par contre je trouve les biquilles vraiment intéressants. Mais hélas ne rentrent pas dans mon budget...

Regardez le chantier Olbia, je ne savais pas qu’un 9m me ferait autant rêver.....hors budget aussi, hélas...

30 déc. 201816 juin 2020
30 déc. 2018

Merci Patrick, si c'est bien le rival 38, le frégatage apparait plus que sur les photos, super !
Sur des photos je vois que la descente semble prévue pour le gros temps et entourée d'un balcon de sécu.

:pouce:

30 déc. 2018

" si c'est bien le rival 38"
Oui c'est bien cela

30 déc. 2018

Un fil nostalgique pour ma pomme dans lequel je me surprends á parler en 2011 de mon inquiétude pour le fiston qui part faire le tour du monde á 2 sur un Class 40. En fait ça c'est bien passé, ils sont rentrés sans bobos (contrairement á Mabire) et le Class 40 a démontré qu'il pouvait passer partout. (Je souffre plus pour la Golden Globe, ils roulent á 4,5nd sans météo lá oú les Class 40 planent á 15+).
Question bateaux de mauvais temps tout á été dit ici, tout et son contraire. (Ha! le fameux rapport de lest...Les archis actuels sont des nuls ou des vendus á Bénéjanneau etc...Les histoires de déferlantes etc...).

Je n'irai pas de mes anecdotes, elles sont tellement contradictoires, je donnerai seulement la référence á ce tour du monde cité plus haut (

), j'en ai assez bavé pour faire le montage, on y voit des grosses vagues, des vues d'hélico, un gosse qui s'émerveille devant la neige avant le Horn, un duo qui ne se supporte pas etc...). Bon courage pour ceux qui regarderont, ça dure 37mn.

26 juil. 201926 juil. 2019

si j'ai bien compris quand le vent dépasse les 30noeuds, il ne faut pas enrouler le génois parcequ'il aura une mauvaise courbe.....mais à quoi sert l'enrouleur alors?

27 juil. 2019

L'enrouleur évite d'avoir à endrailler et affaler le génois sur des bateaux où cela nécessite des efforts importants. Tu ne peux pas utiliser ton génois partiellement enroulé au près car son point d'écoute sera haut, donc il sera creux. Le mieux est d'avoir une trinquette car elle est recule le centre vélique donc moins de gite et elle est point d'écoute bas. Dans la risée elle va se "vider"par le haut C'est pour cela aussi que le tourmentin est une voile de fuite avec son point haut ( sauf si géo trouvetou à fabriqué un système pour permettre de mettre le point d'écoute plat pont!). Quand ça monte ou que tu sais qu'il y aura du vent, tu grée la trinquette et enroules le génois. Si tu es sur un plus petit bateau tu affales ton génois et le remplace par un solent...ou le tourmentin version améliorée. Je ne rechigne pas à le faire sur un 6,25m mais il faudrait que j'envisage le dopage sur un 39 pieds...!
Le génois partiellement enroulé est envisageable pour des allures plus éloignées du vent.

" sauf si géo trouvetou à fabriqué un système pour permettre de mettre le point d'écoute plat pont!)"

Cela existe cela s'appelle un Solent
Mais il faut tout de même ne pas mettre le point d'écoute trop bas à cause des paquets de mer

La géométrie du solent bien coupé permet d'enrouler avec un point de tire fixe

27 juil. 2019

Non Hubert, en fait je parlais bien d'un tourmentin avec 2 options: 1 point haut et une point bas. En effet cette voile n'existe pas en série. Nous avons commandé chez North un tourmentin pour lequel le voilier a déjà jugé bon de de noter "Prototype" sur le bon de commande sinon il nous a dit qu'ils ne le feraient jamais. Ensuite mon homme a dû finir lui même, mais les renforts ad hoc étaient là.On a rajouté sur le pont un système qui revient au cockpit et permet d'abaisser le bas de la voile comme un ris. On a déjà fait du près dans 30 noeuds avec ce système, à 3 équipiers pas lourds et cela aurait été bien plus compliqué avec le solent! On aurait eu trop de mal à compenser la gîte et le bateau aurait été ardent. Le seul problème a été la taille des vagues, parce que comme disait notre copain l'équipier avant que le barreur ne traverse le cockpit en volant : " on est cool là" ; )))... redécouverte de l'effet catapulte!! Une autre fois, on a pu naviguer tranquilles dans un 25 bien établi sans être sur la tranche à cause de notre poid de rappel insuffisant (environ 110 kg à nous 2 alors que la jauge en tolère 240!). C'est une voile pour gagner les régates annulées...ok mais avant on avait un convoyage assez long à faire pour régater alors la météo sur l'aller et le retour était parfois hostile. En Méditerranée c'est vraiment important de pouvoir faire du près sur des météos où l'on ne serait pas forcément sortis si on avait su...Le problème c'est le renvoi des forces sur la grand voile, mieux vaut prendre un ris aussi pour limiter les efforts du barreur sur le choqué/reprise de GV dans la survente (on a pété les garcettes qui tenaient le palan d'écoute sur la régate en duo, ça nous a coûté des places de réparer en course!). Le bateau fait 6,25m donc pas d'enrouleur alors oui ça fait un solent...mais plus petit ; ))

26 sept. 2020

J'ai possédé un gibsea 41 dans les années 80 avec lequel j'ai pas mal bourlingué, tout un hiver en Gréce avec du meltem en moyenne 35 noeuds , un jour anémo bloqué à 70 noeuds pendant 5 heures, navigation en fuite sous tourmentin , pas de problème particulier si ce n'est que quand même la trouille; 70 heures au prés serré avec 35 noeuds , raffales a 40 entre sud Péloponèse et Sicile, tout ça pour dire que mon bateau s'est toujours très bien comporté .

26 sept. 2020

dans le gros temps le bateau a son importance certe mais avant tout et par dessus tout c'est le skipper qui est déterminant .

un mauvais skipper que son bateau soit ou non apte à affronter le mauvais temps le résultat sera tout aussi catastrophique .

27 sept. 2020

En 2021 , le mauvais temps n'existe plus....
On a des voiliers qui ne chavirent plus et surtout grâce à la météo sur internet , fini les angoisses.

27 sept. 2020

Humm, même si ton affirmation n'est pas complètement dénué de fondement, elle est tout de même contestable...d'autant qu'on est pas encore en 2021...

27 sept. 202027 sept. 2020

Tu ne dois pas beaucoup naviguer au large pour prétendre que le mauvais temps n'existe plus!! Une dégradation peut toujours intervenir, sauf si l'on reste u port dès que le vent atteint 5.
Affirmer que les voiliers ne chavirent plus est un peu prématuré. Tout peut arriver dans une mer creuse et dure si la voilure n'est pas adaptée aux conditions du moment.
De telles affirmations ne sont pas très crédibles.
En revenant des Lofoten (au nord de la Norvège), en 2012, à bord d'un GIBSEA 105 Plus, nous sommes partis de Stavanger dans des conditions maniables et la météo s'est vite dégradée (aggravation non prévue). Résultat : 96 h de nav avec uniquement la trinquette sous régulateur. Mer croisée, orage, rafales à + de 50 nds et même grêle.
Après avoir subi ces conditions très musclées, quel bonheur d'arriver sur l'ile de Borkum (au nord de la Hollande) sans avarie mais très fatigués, mon épouse et moi.

27 sept. 2020

Suis plutôt d'accord avec Lolapo. La couverture météo est de près d'une semaine. Au delà, avec un iridium, on a les grib tous les jours. On peut quand même facilement éviter le mauvais temps, sauf à le vouloir ou se dire qu'on se fait Paimpol-Reykiavik direct.

27 sept. 202027 sept. 2020

Bonjour,
convoyage d'un Beaufort fibro 12m après fracture tibia-péroné du propriétaire, le voilier était à Palma de Mallorca, et pour nous, à l'époque, c'était un hold-up de pouvoir damer le pion aux pros qui trustaient ce marché.
Nous avions rencontré l'épouse et son fils sur le quai du Club Nautic, qui étaient dans un merdier sans nom, avec la seule personne capable de mener le bateau à l'hosto pour au moins deux semaines, et un prix de journée au port scandaleux.
On part, mon pote, moi, madame et junior, sans se poser de question, le seul impératif étant de quitter le port le plus rapidement possible.
Putain, qu'est-ce qu'on s'est pris, après quatre heure de nav au moteur dans un vent tournoyant, le Sud s'est levé, la mer aussi, et on a bloqué l'anémo à 60knt au crépuscule, ça déferlait, on ne connaissait pas le bateau, deux fois les barres de flèche dans l'eau, on s'est mis en cape sèche puis en fuite avec traînards sans trop savoir où nous étions. A l'époque, le GPS, même pas en rêve, et là, le ciel était à la hauteur du mât.
Pendant toute la nuit, on s'est relayés, mon pote et moi à la barre, en gardant la mer sur l'arrière autant que possible, du dégueulis partout dans le carré, la dame qui priait en disant " pardon, pardon, on va tous mourir..." bref, l'ambiance.
Et puis au matin, ça s'est calmé, la depression était passée, le vent a tourné Nord, puis Nord Ouest, on a renvoyé de la toile et on est arrivés à Sète le lendemain matin après une nav somme toute confortable.
Ce Beaufort, faut aimer le look vintage, un peu étriqué à l'intérieur par rapport à un bateau actuel, mais c'est un vrai bateau, il peut encaisser à peu près n'importe quoi.
Pas certain que nos baignoires plastiques actuelles de la même taille prévues pour offrir de la cabine au port se soient aussi bien comportées.
Et ils sont repartis pour un TDM une fois le skipper consolidé, j'ai reçu plein de cartes postales qui font rêver...

27 sept. 2020

Eh les matadors du gros temps ,ne soyez pas peremptoire à mon encontre 😂😁☺😅
En général, les assez gros voiliers (13 m +++) n'ont pas trop de soucis pour étaler.

27 sept. 2020

Bonjour,pour répondre à la question originelle, un exemple de bateau qui assume parmi d'autres bien sûr, mon first 42.première photo dans l'alizé en novembre 92 vers PaP, seconde avant les Açores dans 50 nds en juin 94.
Aucune casse.je le possède toujours.

27 sept. 2020

Bonjour,pour répondre à la question originelle, un exemple de bateau qui assume parmi d'autres bien sûr, mon first 42.première photo dans l'alizé en novembre 92 vers PaP, seconde avant les Açores dans 50 nds en juin 94.
Aucune casse.je le possède toujours.

27 sept. 2020

**l

La seconde 😰

28 sept. 2020

Je vois pas 50 noeuds de vent là. La visibilité est bonne.

28 sept. 2020

Bonjour Aleba, regarde la hauteur de ce qui arrive vers le bateau,désolé de ne pas avoir photographié le répétiteur, photo prise avec un appareil Sony avec x million de pixels, pas de pluie, là le vent est transparent c'est étonnant, pas chez toi😁, avec mon épouse nous le gérions, j'ai pas l'âge à raconter des fadaises.bonne journée et bon vent....

27 sept. 2020

Le First 42, un super bateau avec lequel j'ai eu l'occasion de naviguer.

27 sept. 2020

2 photos quand on pouvait encore en faire 😎

27 sept. 2020

Je recommence

27 sept. 2020

Je recommence

27 sept. 2020

Je suis nul

27 sept. 2020

Mais non, tu as un iPhone 😁😁😁

27 sept. 2020

Non , tes photos sont bien illustratives.

27 sept. 2020

50 noeuds sous gênois à moitié enroulé??? T'as pas froid aux yeux...

27 sept. 2020

Qui dit 50 noeuds ? L après midi était géra le et rapide avec 35 noeuds, fait le compte des tours sur le genoa il n en restait pas beaucoup, la photo est trompeuse

La on surfe à 12 noeuds ce qui arrivait plusieurs fois par heure

27 sept. 2020

Definition de tailles de voilier :
Petit = moins de 32 p.
Gros = au dessus de 55p.
C'est un anglo qui me l'a dit...

27 sept. 2020

tout depends de l'époque lorsque j'ai remplacé le cognac par un Armagnac de 8.5m tout le monde me disait que j'avais fait fort en achetant un grand bateau ...

27 sept. 2020

@lolapo, et entre 32 et 55 pieds ?
:-)

27 sept. 202027 sept. 2020

doublon

27 sept. 2020

C'est nous autres 😂😃

28 sept. 2020

Un bon bateau de gros temps? Regardez la liste des 13 bateaux admis à la Golden Globe : Westsail 32 • Tradewind 35 • Saga 34 • Saltram 36 • Vancouver 32 & 34 • OE 32 • Eric (sister ship to Suhaili) • Aries 32 • Baba 35 • Biscay 36 • Bowman 36 • Cape Dory 36 • Nicholson 32 MKX-XI • Rustler 36, Endurance 35, Gaia 36, Hans Christian 33T, Tashiba 36, Cabo Rico 34, Hinckley Pilot 35, Lello 34, Gale Force 34.

28 sept. 2020

Et un oceanis

28 sept. 2020

Et un Sun Fizz

28 sept. 2020

Vraiment pas des références.
En diagonale ceux sont des voiliers pour skippers anglo avec une barbe blanche et qui adorent les vernis. C'est construit à Taïwan ou autre bled ou la MO est cheap .

07 sept. 2021

Totalement absurde cette liste...proposez ces vieux plans à quilles longue pour une course autour du monde...l'architecture à fait de très gros progrès depuis cette époque ces bateaux ont eu leur époque de gloire mais les plébisciter et pire les imposer dans une telle course autour du monde est incompréhensible...

07 sept. 2021

Hum !
le concepteur de la course et le vainqueur est loin d'être un rigolo
Jean Luc Van den Heede à navigué sur tout ce qui flotte avant de lancer cette course... Donc absurde est un mot mal choisit. Cependant j'avoue avoir toujours été un partisan de la légèreté, de la vitesse et de la maniabilité , on ferait pas du saut de vague comme on le fait aujourd'hui avec une vieille planche windsurfer des années 70...
Donc malgrè que je sois skipper professionnel avec 50 années et d'océans d'expérience, je n'ai pas l'expérience du grand Sud de Jean Luc et je m'interroge encore sur ses motivations, peut-être quelque chose que je n'ai pas compris, quoiqu'il en soit après cette course il s'est acheté un grand soleil 50 celà nous rapproche de nouveau.
Il faut se méfier des jugements tranchés un Josua à fait tête par dessus cul dans le golfe du lion il y a longtemps, et Alex Thomson envoyait du lourd il y a peu dans les 40e avec un foil cassé.
Une époque épique est passée par là.... Mais on n'entend moins parler de yachts qui se vautrent au Cap Horn, malgrès tout les progrès ont payés et pas seulement pour la vitesse ! Jean Luc qui s'est payé le luxe d'un record tour du monde à l'envers doit savoir lui de quoi il parle, et John Sanders avec ses 11 tours du monde sur un Sparkman & Stephens de 39' a sûrement les mêmes arguments. J'ai connu la mer du Nord en hiver danns l'Offshore, et il y a des moments où tu te demandes quel voiler pourrait bien passer là- dedans, j'ai toujours pas répondu à la question. Cordialement.

07 sept. 202107 sept. 2021

Je risque d'écrire des bêtises car je ne connais pas bien cette course mais le choix de ces bateaux était peut-être en rapport avec une course pas hyper pointue ou les bateaux doivent pouvoir "pardonner" un peu.
Les bateaux pointus de "courses" peuvent passer dans du trés gros temps quand menés par des équipages ou skipper hyper pro avec gros budget derrière car à ce moment ils sont équippés de pilote auto hyper affutés et au point leur permettant de rester à l'endroit. Si pas le cas ces bateaux ont tendance, comme les tortues, à rester à l'envers une fois retournés sauf si manip de quille à bascule complexe etc (et cher...).
Le choix du bateau pour la longue route d'un des concurrents s'étant le mieux débrouillé, Pierre André Huglo, a été le Contessa 32, alors qu'à l'origine le même bonhomme avait un pogo si mes souvenirs sont bons. Pour une raison ou une autre il a préférré le CO32 pour cette course sur budget réduit. A mon avis pour la raison que j'explique plus haut. Cette électronique anti casse gueule il faut 1/ la payer 2/ l'alimenter en jus 3/ que ça tienne 200 jours+ sans pépins.
Le rustler ou le contessa restera droit sur ses pattes arrières sans tout ce fourbi, donc pour beaucoup moins cher et bcp plus fiable mais il est vrais en allant bcp plus lentement. L'organisateur de la course voulait probablement simplement que tout ce petit monde rentre à bon port or ces bateaux sont des vrais culbutos, oK ils vont se faire retourner, sancir etc, même perdre leur mât mais ce sont des cellules de survies qui restent dans le bon sens dans toutes les situations.

07 sept. 2021

Le a grande route de Moitessier a été une révélation pour toute notre génération. Celà correspondait à l'esprit de l'époquequi allait à l'encontre du fric pour voyager, en stop comme en bateau à voile... Moitessier a ému par la durée et la longueur de son voyage et le peu de moyens avec lequel il l'a fait. Il est vrai que la déferlante de fric et de technologie apporté par le sponsoring aujourd'hui nous éloigne pas mal de l'esprit de cette époque bénie...... Mais quand je regarde le prix d'un Rustler 36 aujourd'hui c'est quand même loin d'être cadeau et dans ces prix là on pourrait sûrement avoir des bateaux plus rapides, plus stable de route, et à mon avis aussi sûr. Seraient ils plus durs à mener je ne crois pas, effectivement l'excellent Contessa 32 était un trés bon choix, super canote, et personnellement je ne l'aurais pas fait avec un Pogo...même si certains l'on fait en class 40!
Quand aux quilles longues je ne pense pas quelles étaient obligatoires pour la longue route, on les a longtemps accusées du fameux croche pied dans les déferlantes, il y a du vrai, mais bon quand tu dois aller au tapis tu y vas avec toute les quilles, c'est la stabilité de route qui compte et le(s) gouvernail y est pour beaucoup! Tout ça pour dire, je crois, que à partir d'un certains type de mer il faudrait mieux ne pas être là et qu'il n'y a pas vraiment de formule miracle. Celà dit grand respect pour Jean luc, je ne me vois pas ressortir mon sextant et rétrograder dans les années 70, ça doit être l'âge, lui il ne vieillit pas !

28 sept. 2020

OK mais pas que ceux-là, tous ceux qui sont bien construits et solides.

28 sept. 2020

bateau de gros temps : besoin d'une quille longue, d'une coque en acier, et de peser 15 tonnes, vraiment??

A choisir je préférerais encore avancer, me dégager, que subir pendant 3 plombes les éléments.

Enfin y a pas de secret : un bon bateau, une bonne préparation et un équipage aguerri. Pour moi c'est pas encore ça, alors je me méfie du gros.

28 sept. 2020

Et un oceanis

Ca dépend lequel... les derniers nés avec les grands hublots sur la carène ont parti pris pour les vacanciers qui naviguent sous anticyclone.

28 sept. 2020

A choisir je préférerais encore avancer, me dégager, que subir pendant 3 plombes les éléments.

Certainement, mais avec ce type de bateau il faut le marin qui va avec. Ca ne pardonne pas les erreurs. Un bateau lourd “subi” mieux la mer et autorise la cape pour aller souffler quelques heures en cabine.

Ca dépend aussi du programme. On ne va pas choisir un Rustler 36 pour être paré à un coup de vent en manche. Et on ne va pas se promener aux Kerguelen avec un Figaro.

28 sept. 2020

Vraiment pas des références.
En diagonale ceux sont des voiliers pour skippers anglo avec une barbe blanche et qui adorent les vernis. C'est construit à Taïwan ou autre bled ou la MO est cheap .

28 sept. 2020

Néanmoins ils l ont fait, sauf erreur de ma part, et sans chavirer en série comme dans la GG , ça doit permettre de réfléchir, en tout cas Sun Fizz et Gin Fizz n ont plus rien à prouver depuis longtemps

28 sept. 2020

bonjour, je sais pa si ces bateaux sont fait pour des vieux British à la barbe blanche mais ce qui est sure c'est qu'on les voit partout au bout du monde depuis des lustres et à priori il ne sont pas venu par la route!!

apres chacun ses gouts les bateaux qui vont vite c'est tres bien ,mais on est pas forcement pressè, et pas forcement obsedè pour aller plus vite que son voisin!
on peut aussi aimer les bateaux avec un certain cachet cosy ,des beaux interieurs,des vernis qui se refletent le soir dans le poele qui ronronnent

perso j'aime bien les Hans Christian, les Saltram,les derniers Rustler ,mais j'ai conseillè un melody à mon fils il ne l'a jamais regrettè!,depuis 30 ans j'ai un Passoa avec lequel j'ai parfois rencontrè des conditions que l'on pourrait presque qualifier "depouvante" et contrairement aux elucubrations de certains "experts sur le chavirage des deriveurs integraux je n'ai jamais craint pour ma peau!!

quand on evoque la fortune de mer de mon sistership fin des annèes 80 il ne faut pas raconter n'importe quoi ! le passoa 47 n'a jamais chavirè dans le golfe de gascogne! en route au mois de novembre pour la Patagonie il a rencontrè dans le golf une situation qui s'est tres vite degradèe pour devenir un fort coup de vent(quoiqu'en disent les reveurs qui pensent qu'en 2021 les bateaux ne chavireront plus et les previsions meteo seront in faillibles........) donc ce passoa faisait route sous suedoise l'equipage etait plus qu'aguerri vent force 9/10 avec mer du golf..... fallait il continuer à faire route ou mettre en fuite??? perso j'aurais mis en fuite mais chacun ses choix! connaissant le proprietaire et etant au chantier quand le bateau est arrivè juste apres l'accident on n'est pas dans le schema fantaisiste "des experts" en fortunes de mer! le voilier s'est retrouvè devant un mur d'eau il a commençè à monter la vague, mais avant la p

28 sept. 2020

bonjour, je sais pa si ces bateaux sont fait pour des vieux British à la barbe blanche mais ce qui est sure c'est qu'on les voit partout au bout du monde depuis des lustres et à priori il ne sont pas venu par la route!!

apres chacun ses gouts les bateaux qui vont vite c'est tres bien ,mais on est pas forcement pressè, et pas forcement obsedè pour aller plus vite que son voisin!
on peut aussi aimer les bateaux avec un certain cachet cosy ,des beaux interieurs,des vernis qui se refletent le soir dans le poele qui ronronnent

perso j'aime bien les Hans Christian, les Saltram,les derniers Rustler ,mais j'ai conseillè un melody à mon fils il ne l'a jamais regrettè!,depuis 30 ans j'ai un Passoa avec lequel j'ai parfois rencontrè des conditions que l'on pourrait presque qualifier "depouvante" et contrairement aux elucubrations de certains "experts sur le chavirage des deriveurs integraux je n'ai jamais craint pour ma peau!!

quand on evoque la fortune de mer de mon sistership fin des annèes 80 il ne faut pas raconter n'importe quoi ! le passoa 47 n'a jamais chavirè dans le golfe de gascogne! en route au mois de novembre pour la Patagonie il a rencontrè dans le golf une situation qui s'est tres vite degradèe pour devenir un fort coup de vent(quoiqu'en disent les reveurs qui pensent qu'en 2021 les bateaux ne chavireront plus et les previsions meteo seront in faillibles........) donc ce passoa faisait route sous suedoise l'equipage etait plus qu'aguerri vent force 9/10 avec mer du golf..... fallait il continuer à faire route ou mettre en fuite??? perso j'aurais mis en fuite mais chacun ses choix! connaissant le proprietaire et etant au chantier quand le bateau est arrivè juste apres l'accident on n'est pas dans le schema fantaisiste "des experts" en fortunes de mer! le voilier s'est retrouvè devant un mur d'eau il a commençè à monter la vague, mais avant la partie deferlante il a fait un saut perilleux c'est à dire un looping le skipper suspendu à son harnais bateau à l'envers et mat (18 m) ne touchant pas le fond de la vague ..... le bateau est tombè à plat sur le pont =skipper grievement blessè,equipiere h

28 sept. 2020

bonjour, je sais pa si ces bateaux sont fait pour des vieux British à la barbe blanche mais ce qui est sure c'est qu'on les voit partout au bout du monde depuis des lustres et à priori il ne sont pas venu par la route!!

apres chacun ses gouts les bateaux qui vont vite c'est tres bien ,mais on est pas forcement pressè, et pas forcement obsedè pour aller plus vite que son voisin!
on peut aussi aimer les bateaux avec un certain cachet cosy ,des beaux interieurs,des vernis qui se refletent le soir dans le poele qui ronronnent

perso j'aime bien les Hans Christian, les Saltram,les derniers Rustler ,mais j'ai conseillè un melody à mon fils il ne l'a jamais regrettè!,depuis 30 ans j'ai un Passoa avec lequel j'ai parfois rencontrè des conditions que l'on pourrait presque qualifier "depouvante" et contrairement aux elucubrations de certains "experts sur le chavirage des deriveurs integraux je n'ai jamais craint pour ma peau!!

quand on evoque la fortune de mer de mon sistership fin des annèes 80 il ne faut pas raconter n'importe quoi ! le passoa 47 n'a jamais chavirè dans le golfe de gascogne! en route au mois de novembre pour la Patagonie il a rencontrè dans le golf une situation qui s'est tres vite degradèe pour devenir un fort coup de vent(quoiqu'en disent les reveurs qui pensent qu'en 2021 les bateaux ne chavireront plus et les previsions meteo seront in faillibles........) donc ce passoa faisait route sous suedoise l'equipage etait plus qu'aguerri vent force 9/10 avec mer du golf..... fallait il continuer à faire route ou mettre en fuite??? perso j'aurais mis en fuite mais chacun ses choix! connaissant le proprietaire et etant au chantier quand le bateau est arrivè juste apres l'accident on n'est pas dans le schema fantaisiste "des experts" en fortunes de mer! le voilier s'est retrouvè devant un mur d'eau il a commençè à monter la vague, mais avant la partie deferlante il a fait un saut perilleux c'est à dire un looping le skipper suspendu à son harnais bateau à l'envers et mat (18 m) ne touchant pas le fond de la vague ..... le bateau est tombè à plat sur le pont =skipper grievement blessè,equipiere harnais arrachè,disparue à suivre

28 sept. 202028 sept. 2020

je ne sais pourquoi ce fil se multipli excusez moi!
donc apres le knock down skipper blèssè equipiere disparu , le reste de l'equipage choquè à l'interieur; le bateau dematè s'est tout de suite remis dans ses lignes la derive centrale cisaillèe l'arriere idem et fuite dans la boite de celleçi, roof enfonçè(il fallut un verin de 15 tonnes pour le redresser tous les neons et ampoules eclatès(pression) le moteur un perkings fut par miracle remis en route,il fut impossible de cisailler les haubans(comme souvent) pour liberer le mat qui cognait sur la coque(merçi l'alu) les ridoirs furent demontes à la clef ! le bateau reussit a gagner les sables d'Olonnes ou il fut embarquè pour le chantier et
restaurè le voilier reparti en Patagonie part la suite

conclusion la vague sans doute erratique devait avoisinner les20/25 m !quel bateau aurait reussi à passer au dessus???? comment un bateau non metallique aurait supportè de tomber à plat pont??
contrairement aux racontards il n'y a jamais eu 5 chavirages de deriveurs pendant cette tempete dans ces conditions fin novembre il n'y a pas foule de plaisançiers en mer

techniquement il ne faut pas comparer un meridien et un deriveur moderne =ovni, passoa, maracuja; ces voiliers ne sont pas lisses de coque mais ont un bustle(ambrion de quille devant le safran et pour les Garçia contenant le tube d'etambeau.

que faire dans une telle situation??? sans doute ne pas se trouver la, mais quand on fait de la route au large on n'a pas toujours le temps de s'abriter!,etre sure de ce que l'on va rencontrer, les bulletins meteo precisent aussi que vent et hauteur des vagues peuvent etre bien superieur aux precisions! mettre en fuite derive relevèe peut etre? mais à la moindre erreur, l'epuisement à chaque surf? prendre la cap seche? risque aussi d'etre roulè ,cap avec ancre flottante=suicide! de toute maniere devant une lame erratique de 20/25m avec un bateau metallique à l'interieur, de l'eau à courrir peut etre une chançe de pouvoir venir raconter

28 sept. 2020

N'importe quelvoilier aurait chaviré dans la vague rencontrée par ce Passoa. Par contre , pourquoi ne faut il pas "comparer un Meridien et un deriveur moderne =ovni, passoa, maracuja"
Parce que au moins deux méridens (15m) ont cha

28 sept. 202028 sept. 2020

N'importe quel voilier aurait chaviré dans la vague rencontrée par ce Passoa. Par contre , pourquoi ne faut il pas "comparer un Meridien et un deriveur moderne =ovni, passoa, maracuja"

Parce que au moins deux Méridiens (15m) ont chavirés durant la même dépression "ordinaire"?

28 sept. 2020

On m'a raconté une histoire semblable. Claudine parée lescure d Isatis
La même ??

28 sept. 2020

exact helas! elle avait eu aussi un romanèe " isatis" avec ils avait fait l"antarctique

28 sept. 2020

C'était une sorte de maman pour moi.

28 sept. 2020

Il serait peut-être bien d'ouvrir une suite sur un nouveau fil, celui ci commence à être un peu long à charger...

28 sept. 2020

c'est pas faux c'est une bonne idèe! j'ai toujours pas compris pourquoi mon intervention se dedoubler sans doute trop bavard.....

28 sept. 2020

une suite a été ouverte pour ce fil
www.hisse-et-oh.com[...]rtie-ii

2013-05-31 - Près de Stokksund (Norvège) Phare Kjeungskjær

Phare du monde

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