Les équipements


Nous allons essayer de donner un inventaire plus ou moins complet de ce que nous avons à bord, nous laisserons de côté cette fois-ci tout ce qui concerne les loisirs que nous traiterons dans un article à part. Nous traiterons plusieurs rubriques en commençant par la sécurité, puis le mouillage, ensuite les instruments et pour finir le confort. Nous pensons également faire un article à part entière sur l’électricité.

La rubrique sécurité sera courte car, à part le matériel obligatoire, nous avons ajouté une balise de détresse et un radar. Le radar est à nos yeux plus un instrument de sécurité que de navigation. Nous avons choisi un radar avec alarme c’est à dire nous programmons la zone de sécurité (entre 5 et 6 milles) et la période de marche (20 secondes toutes les 7/8 minutes). Un cargo fonce à 20/25 nœuds, donc il met 12 à 15 minutes pour faire 5 milles, si vous avez choisi 5 milles et 20 secondes toutes les 7 minutes sur le radar, il n’y aura pas de problème. Ceci est valable pour la nuit ou mauvaise visibilité et permet à celui de quart de manger, écouter de la musique, lire etc.…Tout ça consomme mais nous verrons ça dans l’article sur l’électricité.


Pour le mouillage, nous avons une ligne principale constituée d’une ancre plate de 20 kg, de 60 mètres de chaîne de 10 et 60 mètres de câblot de 22. Le n°2 fait avec une plate de 20 kg, de 12 mètres de chaîne de 10 et de 50 mètres de câblot de 22. Le mouillage dit de secours ou miséricorde est constitué d’une ancre charrue de 22kg, de 30mètres de chaîne de 10 et de 100 mètres de câblot de 22. Un mouillage léger est aussi à bord comprenant une ancre alu de 3,5 kg et 35 mètres de bout plombé. Il reste encore au fond de la soute une ancre à jas, 8 ou 10 mètres de chaîne de 10 pour empenneler et 60 mètres d’aussière permettant un bout en terre ou d’être maillés au bout d’un des précédents mouillages. Nous avons testé le mouillage léger, c ‘est à peine croyable. Nous avons mouillé sous voile par petit temps avec du courant, l’ancre alu a stoppé net la jonque de 12 tonnes dérivant sous le vent et le courant, mais en toute honnêteté, nous ne dormirions pas avec un tel mouillage.


Pour les instruments du bord, nous avons choisi le minimum, un loch (car c’est obligatoire), un sondeur, un GPS fixe et un secours portable, un NAVTEX et un pilote automatique. En grande croisière, nous pensons qu’il ne faut pas se prendre la tête avec des instruments sophistiqués, nous avons autre chose à faire que de vouloir gagner 1/8 de nœuds.
Certains vont dire ¼ de nœuds sur l’atlantique, ça fait gagner tant de temps, nous avons même pas envie de le calculer et puis nous préférons arriver 3 jours après en aillant pu savourer notre traversée. Les jonques ne sont pas et ne seront jamais des bateaux de régate.
A ce sujet là, la plupart disent que la jonque ne remonte pas au vent, nous répondrons simplement que les jonques étaient des bateaux de commerce, que la mousson souffle 6 mois dans un sens et 6 mois dans l’autre et que les marchands ne sont pas des philanthropes donc il faillait bien remonter contre le vent…..Autrement en 6 mois le riz aurait germé !!!


Coté confort, les frigos, un au gaz et l’autre électrique, permettant de gérer au mieux la consommation, une cuisinière au gaz avec four et grill pour le pain du petit déjeuner (France est une spécialiste du pain, nous le mangeons chaud dès la sortie du four). La douche est chaude soit à partir du solaire, soit à partir du boiler sur le moteur ou sur le groupe. Nous avons aussi un dessalinisateur qui peut nous fournir 30 litres par heure pour une consommation de 8 ampères sous 12 volts. Ah le confort quand on y a goutté !





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